samedi 15 février 2020

« Les gens mangèrent et furent rassasiés » (Mc 8, 1-10) /Jésus veut avoir besoin de l’offrande de nos vies unie à sa propre offrande pour sauver le monde. / (311,052)

Bonjour!
Samedi 15 février 2020


Qui m'a fourni cette photo? Mon évêque?

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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Les gens mangèrent et furent rassasiés » (Mc 8, 1-10)
Alléluia. Alléluia.

L’homme ne vit pas seulement de pain,

mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Alléluia. (Mt 4, 4b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ces jours-là,

comme il y avait de nouveau une grande foule,

et que les gens n’avaient rien à manger,
Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit :
    « J’ai de la compassion pour cette foule,
car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi,
et n’ont rien à manger.
    Si je les renvoie chez eux à jeun,
ils vont défaillir en chemin,
et certains d’entre eux sont venus de loin. »
    Ses disciples lui répondirent :
« Où donc pourra-t-on trouver du pain
pour les rassasier ici, dans le désert ? »
    Il leur demanda :
« Combien de pains avez-vous ? »
Ils lui dirent :
« Sept. »
    Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.
Puis, prenant les sept pains
et rendant grâce,
il les rompit,
et il les donnait à ses disciples
pour que ceux-ci les distribuent ;
et ils les distribuèrent à la foule.
    Ils avaient aussi quelques petits poissons,
que Jésus bénit et fit aussi distribuer.
    Les gens mangèrent et furent rassasiés.
On ramassa les morceaux qui restaient :
cela faisait sept corbeilles.
    Or, ils étaient environ quatre mille.
Puis Jésus les renvoya.
    Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples,
il alla dans la région de Dalmanoutha.

            – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
On reconnaît bien dans notre récit les gestes du rite eucharistique que Jésus fera à la Cène (Cf. Mc 14, 22-24). En multipliant pour cette foule les quelques pains de ses disciples, Jésus préfigure le don de son corps et de son sang dans l’Eucharistie pour le salut du monde et annonce le banquet céleste où tous les hommes réconciliés avec le Père par l’offrande de sa vie pourront siéger à la fin des temps.
Il est à noter ici que Jésus ne donne pas directement le pain qu’il vient de multiplier, il le fait distribuer par les disciples. Autrement dit, Jésus veut avoir besoin de nous pour être les canaux de sa miséricorde, pour être ses mains et son cœur auprès de ceux qui sont perdus loin de lui, dans la détresse et la souffrance.
Remarquons encore que le Seigneur part du peu que nous possédons : sept pains et quelques poissons. Et bien, même de ce pas grand-chose, le Seigneur veut en avoir besoin. Jésus veut avoir besoin de l’offrande de nos vies unie à sa propre offrande pour sauver le monde. Il veut nous associer d’une façon toute particulière au mystère de la rédemption.
Ce salut auquel il désire que nous collaborions, notre Seigneur veut le proposer à tout homme. La seconde multiplication des pains le rappelle avec force. De même que dans la première multiplication, les douze corbeilles renvoyaient aux douze tribus d’Israël, ici le chiffre « sept », qui est traditionnellement celui des païens (les cités grecques étaient gouvernées par sept sages), signifie que les païens comme les juifs sont conviés au banquet messianique. Autrement dit, le nouveau peuple de Dieu, auquel nous appartenons, doit demeurer accueillant à tous ceux qui se mettent à suivre le Christ.
Seigneur Jésus, fais-nous la grâce à chaque Eucharistie, de consentir toujours davantage à la réconciliation avec notre Père que tu nous as acquise par ta mort et ta résurrection. Donne-nous aussi de savoir unir à ton offrande celle de nos pauvres vies. Tu nous les rendras transfigurées et, à travers elles, rayonnera ta miséricorde auprès de ceux vers qui tu nous envoies.

Abbé Philippe Link - Merci!

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«Nous sommes  invités à devenir des « êtres de bénédiction » 
en sachant reconnaître et en annoncer
 tout le bien que Dieu réalise dans l’humanité.»
(Auteur inconnu)
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«Le Seigneur passe...
Oseras-u
Lancer ton cri de joie?
Christ est ressuscité.
Qui voudra l'héberger?»


(Hymne au bréviaire - ce matin...)

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L'ATTRACTION AMOUREUSE DE LA GRÂCE 

Édourad Shatov
Montmartre Canadien - Québec

« L'Église croît  ‘par attraction’  et par  ‘témoignage’ ».   « L’Église ne croît pas par prosélytisme et la mission de l'Église n'est pas de faire du prosélytisme … Il y a du prosélytisme partout où se trouve l'idée de  faire croître l'Église en se passant de l'attraction du Christ et de l'œuvre de l'Esprit, en misant tout sur une sorte de discours savant ! ».

Ces paroles viennent d'un petit livre récemment paru chez les éditions Novalis et dont j'aimerais vous parler.  Ce livre a été écrit par le pape François et a pour titre : Sans Jésus, nous ne pouvons rien faire.  Être missionnaire dans le monde d'aujourd'hui.

Il s'agit d'une série de méditations et de réflexions sur la force de Dieu et sur notre manière d'être chrétiens dans notre vie quotidienne.  Le pape François écrit : « La condition ordinaire est pour tous le lieu où l'on peut vivre la vocation missionnaire de chaque  baptisé ». C'est dans la trame de la vie quotidienne que nous devenons féconds ou stériles ;  c'est là que chacun et chacune nous devenons les collaborateurs de l’inculturation de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, là où nous sommes.  D'une manière simple et lumineuse il poursuit : « S'inculturer, c'est être dans la vie ordinaire, dans la temporalité comme dans la manière de s'exprimer et d'exprimer la vie des peuples ».
Pour vivre dans la joie une telle inculturation, un élément préalable et inévitable s'impose.  Le Pape le nomme  « Delectatio  victix » – l'attraction amoureuse de la grâce. Le Pape nous rappelle que, d'abord,  c'est le Christ qui nous attire,  et c'est seulement en raison de cette attraction amoureuse de la grâce que nous pouvons rendre témoignage de la présence de Jésus-Christ.

Il est impérieux de nous rappeler aussi que cette attraction amoureuse se réalise par l'action de L'Esprit Saint.  En effet, l'aventure humaine nous apprend que l'Esprit Saint nous devance toujours.  C'est lui qui prépare et travaille les cœurs.  C'est lui qui nous accompagne, nous guide et nous console.  C'est encore lui qui chamboule nos plans.  C'est vrai pour nous comme pour les Apôtres.  Nous ne devrions pas craindre les nouveaux phénomènes qui ouvrent de nouveaux chemins à l'annonce de l'Évangile.

Cette attraction de Jésus-Christ, l'action de l'Esprit et cette annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ  « à toute la création »,  font que l'Église  est  « Église en sortie ».  Le Pape le dit ainsi : « Soit l'Église est en sortie, soit elle n'est pas l'Église.  Si  l'Église ne sort pas, elle se corrompt, se dénature … elle devient une association spirituelle,  une multinationale destinée à lancer des initiatives et des messages au contenu éthique et religieux.  Il n'y a rien de mal à cela, mais ce n'est pas l'Église ».

Je vous invite à lire ce petit livre rafraîchissant, provoquant, dérangeant et inspirant pour confesser et attester l'œuvre de Dieu !   Bonne lecture! 
  

Édouard Shatov - Montmartre canadien - Sillery, Québec. 

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Bonne journée!
Jean-Yves 

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Bonne journée!
Jean-Yves 
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