mardi 18 février 2020

« Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! » / (311,217)

Bonjour!
Mardi 18 février 2020



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

PSAUME

(Ps 93 (94), 12-13, 14-15, 18-19)
R/ Heureux l’homme que tu châties, Seigneur. (Ps 93, 12a)
Heureux l’homme que tu châties, Seigneur,
celui que tu enseignes par ta loi,
pour le garder en paix aux jours de malheur,
tandis que se creuse la fosse de l’impie.

Car le Seigneur ne délaisse pas son peuple,
il n’abandonne pas son domaine :
on jugera de nouveau selon la justice ;
tous les hommes droits applaudiront.

Quand je dis : « Mon pied trébuche ! »
ton amour, Seigneur, me soutient.
Quand d’innombrables soucis m’envahissent,
tu me réconfortes et me consoles.

ÉVANGILE

« Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! » (Mc 8, 14-21)
Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ;
mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia. (Jn 14, 23)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
    En ce temps-là,
    les disciples avaient oublié d’emporter des pains ;
ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque.
    Or Jésus leur faisait cette recommandation :
« Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens
et au levain d’Hérode ! »
    Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains.
    Jésus s’en rend compte et leur dit :
« Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ?
Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ?
Vous avez le cœur endurci ?
    Vous avez des yeux et vous ne voyez pas,
vous avez des oreilles et vous n’entendez pas !
Vous ne vous rappelez pas ?
    Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes,
combien avez-vous ramassé
de paniers pleins de morceaux ? »
Ils lui répondirent :
« Douze.
    – Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille,
combien avez-vous rempli de corbeilles
en ramassant les morceaux ? »
Ils lui répondirent :
« Sept. »
    Il leur disait :
« Vous ne comprenez pas encore ? »

            – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
L’épisode relaté par l’évangile de ce jour se passe « dans la barque » qui préfigure l’Église. C’est à la communauté des chrétiens de Rome, et à travers elle à l’Église de tous les temps, que saint Pierre s’adresse à travers Marc, son porte-parole.
Le sens de la venue du Christ parmi nous ne se découvre pas dans les longues discussions, le plus souvent stériles, et qui ne font qu’aveugler et endurcir le cœur ; mais dans l’accueil plein de reconnaissance de Jésus.
Cette Parole dans laquelle s’accomplissent toutes les Écritures, ne nous suffirait-elle pas ? Ce Pain qui descend du ciel à chaque Eucharistie, ne rassasierait-il pas notre faim ? « Vous ne comprenez pas encore » qu’en son Fils, le Père nous a tout donné ?
L’Église ne serait plus l’Église si elle corrompait l’unique Pain qui lui est confié, par le levain d’autres discours, aussi « religieux » ou « spirituels » soient-ils. L’Église ne serait plus « la lumière du monde » si elle obscurcissait la Parole de vérité par des « discussions » qui trahiraient son incompréhension du message de grâce qui lui est confié.
L’Église ne serait plus l’Épouse du Christ si elle acceptait dans sa barque d’autres maîtres que son Seigneur.
Ce qui est vrai de l’Église tout entière, s’applique à chacun de nous. Puisse cet évangile être l’occasion de vérifier notre attitude par rapport à la Révélation : nous inquiétons-nous de « n’avoir qu’un seul pain dans notre barque » et cherchons-nous à « compléter » la Parole du Christ par des emprunts aux autres propositions religieuses qui nous sont offertes ?
Si le Pain de la Parole de Vie ne suffit plus à nous rassasier et à refaire nos forces pour vivre dans la charité, il est urgent de nous arrêter, et de prendre le temps de faire mémoire de l’œuvre que Jésus a accomplie en notre faveur.
Pleins de reconnaissance, prenons alors la ferme résolution de nous engager résolument dans le beau combat de la fidélité, en arrachant de nos cœurs le levain du scepticisme et de la contestation. 

Abbé Philippe Link - Merci!

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Bonne journée!
Jean-Yves 

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