lundi 15 mars 2021

« Aussitôt l’homme fut guéri » / Neuvaine à saint Joseph - Jour 6 / (349,048)

 Bonjour!

Mardi 16 mars 2021

Voici la Parole de Dieu de ce jour...


ÉVANGILE

« Aussitôt l’homme fut guéri » (Jn 5, 1-16)

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu ;
rends- moi la joie d’être sauvé.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (Ps 50, 12a.14a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

À l’occasion d’une fête juive,
Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis,
il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha.
Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades,
aveugles, boiteux et impotents.
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là,
et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps,
lui dit :
« Veux-tu être guéri ? »
Le malade lui répondit :
« Seigneur, je n’ai personne
pour me plonger dans la piscine
au moment où l’eau bouillonne ;
et pendant que j’y vais,
un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit :
« Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l’homme fut guéri.
Il prit son brancard : il marchait !
Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied :
« C’est le sabbat !
Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
Il leur répliqua :
« Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit :
“Prends ton brancard, et marche !” »
Ils l’interrogèrent :
« Quel est l’homme qui t’a dit :
“Prends ton brancard, et marche” ? »
Mais celui qui avait été rétabli
ne savait pas qui c’était ;
en effet, Jésus s’était éloigné,
car il y avait foule à cet endroit.

Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit :
« Te voilà guéri.
Ne pèche plus,
il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
L’homme partit annoncer aux Juifs
que c’était Jésus qui l’avait guéri.
Et ceux-ci persécutaient Jésus
parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Nous sommes aujourd’hui interrogés sur l’orientation de notre volonté, sur nos choix de vie. Quelle vie vivons-nous ? Quelle vie espérons-nous ? Quelles sont notre recherche et notre persévérance à trouver la vraie vie ? Le témoignage de ce paralytique nous rappelle combien le choix de la vie demande du courage et de la confiance en Dieu. 

L’homme était assis près de la piscine depuis trente-huit ans. Pour lui, choisir la vie, vouloir guérir, impliquait d’entrer dans un monde difficile et inconnu : apprendre à marcher, apprendre un métier, trouver un foyer, se réinsérer dans la vie sociale. Après tant d’années de mendicité et d’inactivité, il s’agit d’un véritable défi. Il semble donc que la première guérison que Jésus ait opérée en lui soit celle de la peur qu’une telle perspective engendre.

« Lève-toi, prends ton brancard, et marche ». Jésus guérit en donnant un ordre, l’ordre de reprendre la route vers la maison du Père, l’ordre de se remettre au travail. C’est la dimension qu’occultent les scribes qui font à Jésus son procès. Ils discutent sur le fait de porter son grabat un jour de sabbat, c’est-à-dire sur le fait de travailler un jour de sabbat, et oublient que ce travail réalise une guérison. Or Jésus accomplit le sabbat en guérissant cet homme car il porte à son accomplissement l’œuvre de son Père.

« Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver pire encore ». Par cette recommandation, Jésus ne profère pas une menace, il rappelle fermement l’exigence de conversion liée à toute guérison. Dans notre marche vers Pâques, obtenir la guérison de notre péché exige que nous nous détournions résolument de tous les chemins de traverse et que nous nous mettions au travail.

Seigneur Jésus, nous attendons de toi la guérison car Toi seul est notre salut. Or voici que tu viens à nous et que tu nous donnes l’ordre de commencer une nouvelle vie. Nous nous appuyons sur ta Parole : elle a la puissance de vaincre nos peurs de vivre, nos peurs de nous mettre au travail, nos peurs d’affronter un monde inconnu. Nous choisissons de marcher à ta suite, libres et confiants, portant nos grabats. Conduis-nous, vers la maison du Père, fais-nous entrer dans ta joie.


Abbé Philippe Link

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NEUVAINE À SAINT JOSEPH




Sixième jour

SAINT JOSEPH PROTECTEUR DANS LA MALADIE

 « Joseph, fils de David, ne crains point de prendre chez toi Marie, ton épouse : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit-Saint ; elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus. » (Mt 1,20b)
 

Saint Joseph en présentant Jésus au Temple, avec Marie, donne le nom de Jésus au monde. Au-delà de toute souffrance, saint Joseph nous désigne le Sauveur. Il nous montre le Père. Il dit oui, il se laisse couvrir par l’Esprit, il reconnaît le nom de Dieu.

Saint Joseph, humble devant Dieu, devant le prochain, bien qu’étant de souche royale, tu voulus être considéré comme un simple ouvrier. Tu ne demandas rien pour toi : ni richesses, ni honneurs, heureux seulement de te sacrifier pour les deux Êtres les plus sublimes que le Seigneur t’avait confiés.

Bienveillant Joseph,  que votre compassion enveloppe notre fragilité, nous apportant le réconfort de la présence divine.  Sensibilisez nos cœurs à la maladie de nos proches. Soutenez nos efforts et accordez-nous le courage dans le combat contre tout mal.

Aidez-nous à trouver le sens du grand projet de Dieu sur notre humanité au-delà des maladies et des souffrances qui aveuglent notre regard. Que l’amour de Dieu soit sur nous, comme notre espoir repose en Lui. 

 


 

 

Le texte biblique :

 

Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :

« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

Évangile selon saint Luc chapitre 2.

 

 

Prière

Je vous salue Joseph

Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, 
l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, 
priez pour nous dans nos soucis de famille, 
de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours 
et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.

Amen.

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«Dieu, le bonheur de ma vie

Lumière et paix de mon cœur

Dieu, le bonheur de ma vie

En Toi, j'ai mis mon espoir.»

(Chant)

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«Si tu gardes un cœur large avec Dieu,

 il te montrera vite que tout le reste 

s'ouvre à toi et que tu peux tout accueillir.»

(Pierre Favre, SJ)

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Merci Frédérike!
Savoir orienter sa vie est très important...
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Bonne journée!

Jean-Yves Fortin, diacre


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