samedi 13 mars 2021

« Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé » / Neuvaine à saint Joseph - jour 4 / (348,574)

 Bonjour!

Dimanche 14 mars 2021 - 4e dimanche du Carême

Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...


ÉVANGILE

« Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 14-21)

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !  
Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (Jn 3, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème :
« De même que le serpent de bronze
fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Car Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement,
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici :
la lumière est venue dans le monde,
et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière,
parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière :
il ne vient pas à la lumière,
de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la vérité vient à la lumière,
pour qu’il soit manifeste
que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

L’Évangile nous présente un personnage du nom de Nicodème, membre du Sanhédrin de Jérusalem, qui va chercher Jésus la nuit. Il s’agit d’un honnête homme, attiré par les paroles et par l’exemple du Seigneur, mais qui a peur des autres, qui hésite à franchir le pas de la foi. Il ressent la fascination de ce Rabbi si différent des autres, mais il ne réussit pas à se soustraire aux conditionnements du milieu, contraire à Jésus, et il restera hésitant sur le seuil de la foi. 

Que de personnes, à notre époque également, sont à la recherche de Dieu, à la recherche de Jésus et de son Église, à la recherche de la miséricorde divine, et attendent un “signe” qui touche leur esprit et leur cœur ! Aujourd’hui, comme alors, l’évangéliste nous rappelle que le seul “signe” est Jésus élevé sur la croix : Jésus mort et ressuscité est le signe absolument suffisant. En Lui, nous pouvons comprendre la vérité de la vie et obtenir le salut. Telle est l’annonce centrale de l’Église, qui demeure immuable au cours des siècles. La foi chrétienne n’est donc pas une idéologie, mais une rencontre personnelle avec le Christ crucifié et ressuscité. De cette expérience, qui est individuelle et communautaire, naît ensuite une nouvelle façon de penser et d’agir : c’est ainsi que trouve son origine, comme en témoignent les saints, une existence marquée par l’amour.

Nous vivons dans un monde structuré d’une certaine manière par le péché, par des chemins de mort. C’est vrai qu’il y a aujourd’hui de quoi être inquiets devant ce monde de violences, de dérives morales, de pertes de repères, etc… Mais le mal ne pourra jamais pour autant remporter la victoire. « Là où le péché abonde, la grâce surabonde ! ». Alors face à ce monde qui semble perdre la raison, la vraie question n’est pas de savoir comment être sauvé du mal, du péché, de ce monde de ténèbres. La réponse, nous l’avons dans ces paroles du Christ, nous l’avons dans le Christ lui-même qui est « le chemin, la vérité et la vie ». La victoire contre le mal, le Christ nous l’a acquise une fois pour toutes, par sa mort et sa résurrection. 

La bonne question, c’est de savoir si oui ou non, nous voulons être sauvés ! Si oui ou non, nous voulons être comblé de l’amour de notre Dieu. « Veux-tu guérir ? » nous demande Jésus ! Resterons-nous dans le camp nocturne et ambigu des Nicodème ? Ou accepterons-nous dès maintenant de vivre au grand jour notre Foi, et d’« agir selon la vérité » comme nous le demande Jésus ! Tant que nous ne répondrons pas clairement à cette question, le mal continuera à nous piéger.

Alors en ce dimanche où nous fêtons tous ensemble la mi-carême, où nous sommes à mi-chemin vers Pâques, n’ayons pas peur de laisser la Lumière du Christ nous envahir, de laisser la Vérité qu’est le Christ nous libérer ! Car ce chemin de Carême est un chemin de liberté, le seul et unique chemin qui nous conduise vraiment à la Terre promise : l’amour de Dieu.

En tournant notre regard vers Marie, “Mère de la sainte joie”, demandons-lui de nous aider à approfondir les raisons de notre foi, pour que, comme nous y exhorte aujourd’hui la liturgie, renouvelés dans l’esprit et l’âme joyeuse, nous répondions à l’amour éternel et infini de Dieu.


Abbé Philippe Link

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NEUVAINE À SAINT JOSEPH

Jour 4




SAINT JOSEPH MODÈLE DE LA VIE INTÉRIEURE 

" Voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte et lui dit : 
« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. »" ( Mt 2 ) 
 

Joseph est l’homme du recueillement : que sont les songes au cours desquels se mûrissent les décisions de Joseph ? Dans la littérature antique, les songes indiquent la profondeur d’une vie intérieure qui est à l’écoute de la vérité, du sens de la vie qu’on mène. C’est le temps de la prière, de l’oraison qui se met à la disposition de Celui qui parle à travers les événements et donne les clés pour les accueillir dans sa Parole, à travers les Écritures. Joseph est un méditatif, un orant – un priant, disons-nous aujourd’hui. Dans ces moments, Dieu «nous enseigne que, dans les tempêtes de la vie, nous ne devons pas craindre de Lui laisser le gouvernail de notre bateau. Parfois nous voudrions tout contrôler, mais Lui regarde toujours plus loin.» Joseph, homme de prière, apprends- nous le temps du discernement !

Mgr Laurent Ulrich - Extrait du Dossier Eglise de Lille N°14

 

Georges de LA TOUR (Vic-sur-Seille, 1593 - Lunéville, 1652) - Saint Joseph charpentier 
- Vers 1642

 

 

Le texte biblique :

 

Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »

Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils.

Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages.

Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie :

Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus.

Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. »

Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël.

 

Évangile selon saint Matthieu chapitre 2.

 

 

Prière

Je vous salue Joseph

Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, 
l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, 
priez pour nous dans nos soucis de famille, 
de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours 
et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.

Amen.

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Bon dimanche!

Jean-Yves 

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