B o n j o u r !
Lundi 1er septembre 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.
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Parole de Dieu - Réflexions religieuses - Prières - Événements religieux et/ou sociaux - Informations sur le diaconat - Informations sur le diocèse, l'Unité missionnaire du Centre: région de Kamouraska - La vie du milieu - Autres... - Photos accompagnant.
B o n j o u r !
Lundi 1er septembre 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.
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Bonjour!
Dimanche 31 août 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.
«Remarquant que les invités choisissaient les premières places»
Abbé Enric PRAT i Jordana(Sort, Lleida, Espagne)
Aujourd'hui, Jésus nous donne une leçon magistrale: ne cherchiez pas la première place: «Quand tu es invité à des noces, ne va pas te mettre à la première place» (Lc 14,8). Jésus-Christ sait que nous aimons nous mettre en premier lieu: dans les actes publiques, dans les rencontres amicales, à la maison, à table... Il connaît bien notre tendance à nous surestimer par arrogance. Pire encore! Par orgueil mal dissimulé. Soyons alertés contre les honneurs!, puisque «le cœur prend racine là ou il trouve la possibilité de jouissance» (Saint Léon I, le Grand).
En effet, qui nous dit qu'il n'y a pas des collègues avec plus de mérites ou avec une catégorie personnelle plus grande? Il ne s'agit guère d'un fait sporadique, mais de l'attitude bien assumée de nous juger les plus intelligents, les plus importants, ceux qui ont plus de mérites ou plus de discernement; ambition qui suppose une conception étroite sur nous-mêmes et sur tout ce qui nous entoure.
En réalité, Jésus nous invite à la pratique de la contrition parfaite, consistent à ne pas nous juger ni à juger les autres, ainsi qu'à prendre conscience de notre insignifiance individuelle dans le concert global du cosmos et de la vie.
C'est pourquoi, le Seigneur, nous propose que, par précaution, nous choisissions la dernière place car, si nous ignorons la vraie réalité intime d'autrui, nous n'ignorons pas notre petitesse dans le grand spectacle de l'univers. Conséquemment, nous placer en dernier lieu est le plus prémuni. Ne fût-ce que le Seigneur, qui nous connaît tous à fond, viendrait à nous dire: «‘Cède-lui ta place’, et tu irais, plein de honte, prendre la dernière place» (Lc 14,9).
Dans cette même ligne de pensée, le Maître nous invite à nous mettre humblement au côté des ceux qui Dieu préfère: les pauvres, les estropiés, les aveugles, les boiteux, en nous mettant à leur hauteur jusqu'à nous trouver au beau milieu de ceux qui Dieu aime avec une tendresse spéciale, aussi bien qu'à surmonter tout le dégoût et honte de devoir partager notre table et notre amitié avec eux.
« Honneur à toi, mon Seigneur Jésus Christ qui, avec ton glorieux corps ensanglanté, fut condamné à mort sur une croix, portas le bois sur tes épaules sacrées, fut conduit inhumainement au lieu du supplice » (Saint Brigitte)
« Le Christ occupa la dernière place du monde – la croix – et précisément avec cette humilité extrême il nous a rachetés » (Benoît XVI)
« (…) L’envie vient souvent de l’orgueil ; le baptisé s’entraînera à vivre dans l’humilité » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.540)
Bon dimanche!
Jean-Yves
B o n j o u r !
Samedi 30 août 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.
(Mt 25,14-30):
«C'est comme un homme qui partait en voyage: il appela ses serviteurs
et leur confia ses biens. A l'un il donna une somme de cinq talents, à
un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses
capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents
s'occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui
avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n'en avait
reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître.
«Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes.
Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres
talents et dit: ‘Seigneur, tu m'as confié cinq talents; voilà, j'en ai
gagné cinq autres’. ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été
fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup; entre dans la
joie de ton maître’. Celui qui avait reçu deux talents s'avança ensuite
et dit: ‘Seigneur, tu m'as confié deux talents; voilà, j'en ai gagné
deux autres’. ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour
peu de choses, je t'en confierai beaucoup; entre dans la joie de ton
maître’.
«Celui qui avait reçu un seul talent s'avança ensuite et dit: ‘Seigneur,
je savais que tu es un homme dur: tu moissonnes là où tu n'as pas semé,
tu ramasses là où tu n'as pas répandu le grain. J'ai eu peur, et je
suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui
t'appartient’. Son maître lui répliqua: ‘Serviteur mauvais et paresseux,
tu savais que je moissonne là où je n'ai pas semé, que je ramasse le
grain là où je ne l'ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à
la banque; et, à mon retour, je l'aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. Car celui
qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a
rien se fera enlever même ce qu'il a. Quant à ce serviteur bon à rien,
jetez-le dehors dans les ténèbres; là il y aura des pleurs et des
grincements de dents!’».
Commentaire: Abbé Albert SOLS i Lúcia (Barcelona, Espagne)
«C'est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens»
Aujourd'hui,
nous contemplons la parabole des talents. Nous constatons un changement
de style dans le message de Jésus: l'annonce du Royaume ne se limite
plus à nous signaler son approche mais plutôt à nous raconter ce qu'il
contient par des descriptions: c'est l'heure des paraboles!
Un grand homme décide d'entreprendre un long voyage, et confie tout son
patrimoine à ses serviteurs. Il aurait pu en effet le répartir en
parties égales, mais ne l'a pas fait ainsi. Il donne à chacun selon ses
capacités (cinq, deux et un talent). Avec cet argent chaque serviteur
peut capitaliser le début d'un commerce. Les deux premiers se lancent
dans l'administration de leurs dépôts, mais le troisième, par crainte ou
par paresse, préfère le garder en évitant tout investissement: il s'est
enfermé dans le confort de sa pauvreté.
Le Seigneur revient et exige qu'on lui rende des comptes (cf. Mt 25,19).
Il récompense le courage des deux premiers qui avaient doublé les
sommes qu'il leur avait confiées. Sa réaction envers le serviteur
“prudent” fut tout autre.
Deux mille ans après, le message de cette parabole est toujours
d'actualité. Les démocraties modernes se dirigent vers une séparation
progressive entre l'Église et l'État. Cela n'est pas mauvais, au
contraire. Néanmoins, cette mentalité globale et progressive cache un
effet secondaire, dangereux pour les chrétiens: devenir l'image vivante
du troisième serviteur qui se fait réprimander sévèrement par son Maître
(figure biblique de Dieu le Père). Sans aucune malice, par confort ou
par crainte, nous courons le risque de cacher et réduire notre foi
chrétienne aux membres de notre famille et amis intimes. On ne peut pas
se contenter d'une simple lecture et d'une contemplation stérile de
l'Évangile. Nous devons gérer avec courage, et en prenant des risques,
notre vocation chrétienne dans notre milieu social et professionnel, en
proclamant le Christ par des paroles et par des témoignages.
Saint Augustin dit: «Nous qui prêchons la parole de Dieu aux peuples
nous ne sommes pas si éloignés de la condition humaine et de la
réflexion appuyée sur la foi au point de ne plus voir nos dangers. Mais
cela nous console de savoir que là où il y a des dangers à cause de
notre ministère, là aussi nous avons l'aide de vos prières».
« Un tout petit peu de ce pur amour est plus précieux pour Dieu et pour l’âme et il fait plus de bien à l’Eglise, même s’il semble qu’il ne fait rien, que toutes ces autres œuvres réunies » (Saint Jean de la Croix)
« Le Seigneur ne donne pas à tous les mêmes choses et de la même manière : il nous connait personnellement et nous confie ce qui nous convient ; mais il accorde la même immense confiance à tous. Ne le décevons pas ! » (François)
« Ces différences appartiennent au plan de Dieu, qui veut que chacun reçoive d’autrui ce dont il a besoin, et que ceux qui disposent de "talents" particuliers en communiquent les bienfaits à ceux qui en ont besoin […] » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.937)
Bonne journée!
Jean-Yves
Bonjour!
Vendredi 29 août 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.
«Il vient, celui qui est plus puissant que moi."
«Évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer»
Pbro. D. Luis A. GALA Rodríguez(Campeche, Mexique)Aujourd'hui nous commençons notre itinéraire vers Pâques, et l'Évangile nous rappelle les obligations fondamentales du chrétien, non seulement en tant que préparation vers un temps liturgique, mais aussi en tant que préparation vers la Pâques Eternelle: «Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux» (Mt 6,1). La justice à laquelle Jésus fait allusion est celle qui consiste en vivre selon les principes évangéliques, sans pour autant oublier que «Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux» (Mt 5,20).
La justice nous emmène vers l'amour, manifesté par l'aumône ainsi que par des œuvres de miséricorde «quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite» (Mt 6,3). Il ne s'agit pas de cacher les bonnes œuvres, mais de ne pas penser à la louange humaine en les faisant, ne souhaiter aucun autre bien supérieur et céleste. En d'autres mots, faire l'aumône de telle façon que même moi je ne sente pas que je fais une bonne action qui mérite une récompense de la part de Dieu et un éloge de la part des hommes.
Benoît XVI, souligna que venir en aide à ceux qui sont dans le besoin est une obligation de justice, avant même d'être un acte de charité: «La charité dépasse la justice (…), mais elle n’existe jamais sans la justice qui amène à donner à l’autre ce qui est sien, c’est-à-dire ce qui lui revient en raison de son être et de son agir». Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas les propriétaires absolus, mais les administrateurs, des biens que nous possédons. Le Christ nous enseigne que la charité authentique est celle qui ne se limite pas à "faire" l'aumône, mais celle par laquelle nous faisons "don" de nous-mêmes, s'offrant à Dieu comme un sacrifice saint (cf. Rom 12,1). C'est cela qui serait un véritable geste de justice et de charité chrétienne ainsi «ton Père voit ce que tu fais dans le secret: il te le revaudra» (Mt 6,4).
Bonne journée!
Jwean-Yves
« En ces jours, nous devons prendre un soin et une piété particuliers à accomplir ce que les chrétiens doivent effectuer en tout temps: c’est ainsi que nous vivrons, dans des jeûnes saints, ce Carême d’institution apostolique » (Saint Léon le Grand)
« Nous savons que ce monde de plus en plus artificiel nous fait vivre dans une culture du “faire”, de l’“utile”, d’où sans nous en rendre compte nous excluons Dieu de notre horizon. Le Carême nous appelle à “nous réveiller”, à nous rappeler simplement que nous ne sommes pas Dieu » (Pape François)
« La Loi nouvelle pratique les actes de la religion: l’aumône, la prière et le jeûne, en les ordonnant au ‘Père qui voit dans le secret’ à l’encontre du désir ‘d’être vu des hommes’ » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.969)
Bonjour!
Jeudi 28 août 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.
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Bonjour!
Mercredi 27 août 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.
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Bonjour!
Mardi 26 août 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.
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