Bonjour!
Mardi 5 août 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.
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Jésus avait nourri la
foule dans le désert. Aussitôt il obligea les disciples à monter dans la
barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les
foules. Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart,
pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une
bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le
vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en
marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples
furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils
se mirent à crier. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est
moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si
c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui
dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux
pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et,
comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu
de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la
barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se
prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils
de Dieu ! » Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth. Les
gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la
région, et on lui amena tous les malades. Ils le suppliaient de leur
laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le
faisaient furent sauvés.
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Couvent de Saint-Thomas-d'Aquin à Lille
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Connaissez-vous les sens des
Écritures ? Saint Thomas d’Aquin distingue le sens littéral où les
choses sont signifiées par des paroles. Et le sens spirituel : les
choses sont des figures d’autres choses. Petit exercice pratique avec
cet évangile.
Au sens littéral, ce qu’il faut lire donc. Nous
observons la puissance de Jésus qui marche sur les eaux et maîtrise les
éléments. Mais aussi le fait que Jésus donne à saint Pierre son pouvoir
de marcher sur les eaux !
Au sens spirituel allégorique, ce qu’il
faut croire. Nous contemplons Jésus, tel un nouveau Moïse, descendre de
la montagne et traverser la mer, royaume de la mort, pour sauver son
peuple. Mais Jésus est plus que Moïse, plus qu’un prophète. Il prononce
pour lui le nom divin : « c’est moi », « je suis ». Il révèle alors qui
il est : le Fils de Dieu.
Au sens spirituel moral, ce qui est à
faire. Nous sommes invités à imiter Pierre qui, au cœur de la tempête,
continue de s’adresser au Christ et ne veut jamais être séparé de lui.
Mais soyons humbles car même le premier des apôtres peut être un homme
de peu de foi.
Au sens spirituel eschatologique, ce qui est à
espérer. Nous sommes réconfortés par l’intervention de Jésus qui ne
laisse pas la barque des apôtres couler et les conduit à bon port. Mais
l’espérance est plus ambitieuse qu’un simple retour au calme après la
tempête. Jésus a promis que les puissances de la mort ne l’emporteraient
jamais sur son Église. N’ayons donc pas peur des tempêtes !
Bonne journée! Jean-Yves
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