Bonjour!
Mardi 26 août 2025
Voici la Parole de Dieu de ce jour.
En ce temps-là, Jésus
disait : « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce
que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous
avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la
miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans
négliger le reste. Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous
avalez le chameau ! Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens
hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de
l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !
Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que
l’extérieur aussi devienne pur. »
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Frère Antoine de la Fayolle
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Couvent Saint-Anne à Rennes
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Avaler un chameau ! Mais ce
n’est pas possible ! De même, penser que je peux honorer Dieu en
oubliant la justice, la miséricorde et la fidélité, c’est impossible.
Au
début de l’évangile Jésus expliquait les béatitudes. Puis il passe aux
malédictions. Ce ne sont pas des malédictions à proprement parler, mais
plutôt un cri de désespérance que Jésus fait entendre : vous êtes
complètement dans l’erreur ! Vous ne comprenez pas où est la Vie ! Vous
passez à côté de la Vie !
En payant, en purifiant, vous oubliez
cette trilogie : miséricorde, justice et fidélité. Vous oubliez que Dieu
vous fait miséricorde. Que c’est lui qui aujourd’hui vous donne la vie
sans que vous ne le méritiez d’aucune manière. Vous oubliez que Dieu ne
ment pas. Il appelle mal ce qui est mal et bien ce qui est bien. Vous
oubliez que c’est la fidélité qui est le lien qui nous rattache à Dieu.
Dieu reste fidèle à la promesse faite à nos pères et par notre fidélité,
nous nous disposons à recevoir cette Vie que Dieu veut pour nous.
Mais
il ne procède pas comme nous voudrions : « Apprenons comment, avec
l’existence, Dieu nous comble de tous les trésors, et du plus précieux
de tous les joyaux : pouvoir l’aimer, pouvoir lui offrir des présents en
retour de ses dons et comment du même coup (non pas ensuite, non pas
dans un second temps) il nous retire tout ce qu’il nous a donné, afin
que ce ne soit pas les dons, mais le donateur que nous aimons. Ainsi,
lorsque nous donnons, nous aurons conscience de n’être qu’une légère
ride de son fleuve. » (Urs Von Balthasar, le Cœur du Monde)
Bonne journée! Jean-Yves | |
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