dimanche 29 mai 2022

« Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » / De l'amour de Dieu... / (386.087)

 Bonjour!

Lundi 30 mai 2022

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

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ÉVANGILE

« Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)

Alléluia. Alléluia.
Si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Alléluia. (Col 3, 1)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
les disciples de Jésus lui dirent :
« Voici que tu parles ouvertement
et non plus en images.
Maintenant nous savons que tu sais toutes choses,
et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge :
voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. »
Jésus leur répondit :
« Maintenant vous croyez !
Voici que l’heure vient – déjà elle est venue –
où vous serez dispersés chacun de son côté,
et vous me laisserez seul ;
mais je ne suis pas seul,
puisque le Père est avec moi.
Je vous ai parlé ainsi,
afin qu’en moi vous ayez la paix.
Dans le monde, vous avez à souffrir,
mais courage !
Moi, je suis vainqueur du monde. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

« Courage : je suis vainqueur du monde ». Il y a des jours où il est consolant d’entendre ces paroles ; à condition bien sûr de pouvoir leur accorder notre foi, c’est-à-dire de pouvoir nous appuyer sur elles pour avancer malgré les épreuves qui nous assaillent, et traverser ainsi les tempêtes dans la certitude que Jésus est « vainqueur du monde ».

Notre-Seigneur nous a averti : « dans le monde vous avez à souffrir ». Le terme « souffrir » est très fort ; il évoque les grands ébranlements cosmiques annonciateurs de la fin des temps, lorsque le Seigneur reviendra glorieux, pour introduire dans la Maison de son Père, ceux qui auront cru en lui et qui auront persévéré jusqu’au bout dans la fidélité à sa Parole. Certes, la Parousie se fait attendre, et les douleurs de l’enfantement mettent notre patience à l’épreuve ; aussi est-il bon de murmurer dans nos cœurs cette parole du Seigneur : « courage », c’est-à-dire gardez la foi.

Jésus ajoute : « Je vous ai dit tout cela pour que vous trouviez en moi la paix ». Dans les moments de désarroi, le Seigneur s’offre à nous comme notre havre de paix, mais c’est un port auquel on n’accède que par la foi, porté par la barque ecclésiale. Dans la lettre qu’il écrit aux chrétiens de Rome, Saint Paul associe les trois vertus théologales dans un crescendo saisissant. Il ouvre son propos par un verset introductif : « Nous sommes en paix avec Dieu par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui nous a donné, par la foi, l’accès au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis ; et notre orgueil à nous, c’est d’espérer avoir part à la gloire de Dieu » (Rm 5, 1-2).

 Jusque là tout semble facile : une vie chrétienne en régime de croisière. La suite trahit cependant qu’il n’en est rien : « La détresse elle-même fait notre orgueil, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persévérance produit la valeur éprouvée ; la valeur éprouvée produit l’espérance ; et l’espérance ne trompe pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 3-5).

La preuve que nous ne nous trompons pas en misant tout sur Dieu en son Christ, c’est cette flamme de l’amour divin qui continue à brûler dans nos cœurs, au plus fort de la tempête. Certes parfois elle vacille, il nous semble perdre pied. Si hier encore nous pouvions dire avec les apôtres, dans l’enthousiasme des moments de consolation : « Nous croyons que tu es venu de Dieu », aujourd’hui peut-être sommes-nous « dispersés chacun de notre côté, laissant Jésus seul ». Mais le Seigneur veille : il intercède pour nous auprès de son Père et le prie de nous envoyer l’Esprit Consolateur, afin que nous tenions bon dans l’épreuve et puissions mener jusqu’au bout le beau combat de la foi, de l’espérance et de la charité, ces trois vertus théologales par lesquelles nos vies sont déjà cachées en Dieu.

« Courage : je suis vainqueur du monde ». Le courage, c’est-à-dire la foi vivante qui nous unit à Jésus dans une communion d’amour, nous associe à sa victoire. Saint Jean écrit en effet : « Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est vérité » (1 Jn 5, 5-6).

Père saint, envoie sur nous ton Esprit : que son lumineux témoignage éclaire notre nuit et nous donne de persévérer dans la foi ; que l’espérance surabonde en nos cœurs troublés, afin que la paix l’envahisse, et que nous puissions garder nos pas dans ceux de Jésus-Christ Notre-Seigneur.


Abbé Philippe Link // Merci!

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Pendant tout ce temps qui s’est écoulé entre la résurrection du Seigneur et son ascension, voilà de quoi la providence divine s’est occupée, voilà ce qu’elle a enseigné, voilà ce qu’elle a fait comprendre au yeux et aux cœurs de ses amis : on reconnaitrait que le Seigneur Jésus est vraiment ressuscité, lui qui vraiment était né, avait souffert et était mort vraiment » (Saint Léon le Grand)

  • « Mais il importe ici de bien saisir le secret de la joie insondable qui habite Jésus, et qui lui est propre. Si Jésus rayonne une telle paix, une telle assurance, une telle allégresse, une telle disponibilité, c’est à cause de l’amour ineffable dont il se sait aimé de son Père » (Saint Paul VI)

  • « (…) La vertu de force rend capable de vaincre la peur, même de la mort, d’affronter l’épreuve et les persécutions. Elle dispose à aller jusqu’au renoncement et au sacrifice de sa vie pour défendre une juste cause. (…) "Dans le monde, vous aurez de l’affliction, mais courage, moi j’ai vaincu le monde" (Jn 16,33) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº1.808


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De l'Amour de Dieu...
Dieu ne nous abandonnera jamais.
Son amour pour nous est éternel.
C'est nous qui le laissons tomber.
Dieu est Amour.
Son Amour pour nous est éternel... ÉTERNEL.
Qu'arrive-t-il dans la parabole du bon berger
lorsque ce dernier s'aperçoit qu'il a perdu une brebis,
un mouton de son troupeau?



Il laisse aller le troupeau ensemble
et cherche la brebis perdue jusqu'à ce qu'il la retrouve...
Il la place alors sur ses épaules et, tout joyeux,
il rejoint son troupeau.
«Cette brebis était perdue et je l'ai retrouvée ».
Le Bon berger ne peut se résigner à laisser là une brebis
qui s'est égarée,
qui s'est blessée le long de la route, dans les buissons,
dans les ronces.
L'amour de Dieu il est ÉTERNEL... et il nous poursuit...
Le cœur de Dieu n'a pas de limites.
L'Amour de Dieu est éternel et sans retour.
Rendons grâce pour l'amour de Dieu qui est en nous;
rien ne peut nous séparer de l'Amour de Dieu qui est en nous;
rien ne pourra nous séparer de l'Amour de Dieu.
Dieu n'est qu'Amour.
Son Amour c'est sa gloire.
Et qu'est-ce que c'est la gloire de Dieu?
Imaginez-vous sur le fleuve dans votre petit canoë, avec votre rame
et vos écouteurs sur les oreilles... Tout à coup, surgit,
tout à côté de vous,
et que vous n'avez pas entendu venir,
un immense paquebot!
C'est un peu ça la gloire de Dieu :
et immensément plus gros que ce paquebot :
Dieu n'est qu'Amour, Miséricorde et Tendresse...
C'est sa gloire d'être ainsi : Il est Dieu.
Et ce Dieu, nous pouvons l'appeler Notre Père.
Son amour, il est ÉTERNEL;
son Amour, il est à toi et rien ne pourra t'en séparer :
ni le mal, ni le péché...
Dieu est Amour et Joie en toi, si tu le veux bien...
Jean-Yves Fortin, diacre


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Bonne journée!

Jean-Yves 


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