Bonjour!
Vendredi 27 mai 2022
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
ÉVANGILE
« Votre joie, personne ne vous l’enlèvera » (Jn 16, 20-23a)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
Étonnante image : l’Homme nouveau est enfanté à la vie divine dans les douleurs d’accouchement de l’Eglise. Jésus ne fait aucune allusion directe à sa propre souffrance : tout est centré sur l’épreuve que devront traverser les disciples lorsque leur Maître leur sera enlevé.
Il est bon de réentendre que les souffrances de l’Eglise – et donc aussi les nôtres – font parties des douleurs d’accouchement du monde nouveau. Cependant, nos épreuves ne sont fécondes que par leur lien avec la Passion du Christ, qui est déjà celle de son Eglise, puisque « c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé » (Is 53, 4). C’est bien la souffrance de l’Eglise qui enfante l’Homme nouveau ; mais en tant que Tête de cette Eglise, le Christ passe le premier par les douleurs de l’enfantement. L’image de la femme qui accouche inclut donc le Fils de l’homme, qui récapitule en lui toute l’humanité, appelée à naître à la vie divine.
Dès lors, la naissance ne réjouira pas seulement le cœur de l’Eglise, mais elle sera partagée aussi par Jésus, qui aura traversé victorieusement les douleurs de l’enfantement. C’est même la vision du Ressuscité qui libèrera cette joie : « Vous aussi maintenant vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ». De même que par le mystère de l’incarnation, le Verbe s’est fait solidaire de nos souffrances, par le mystère de la résurrection, il nous rend participant de sa joie, la joie de l’Esprit, que « personne ne nous enlèvera ».
Jésus nous présente une fois de plus la rédemption comme un étonnant mystère de solidarité : le Fils de Dieu se fait « homme des douleurs » (Is 53, 4), afin de déverser la vie et la joie divines dans nos morts et nos tristesses humaines. Puissions-nous nous souvenir de ce mystérieux échange et ne pas contrister l’Esprit en refusant d’accueillir pleinement la fécondité de la croix glorieuse dans nos vies. Nous pourrons alors répondre amour pour amour, accomplissant joyeusement dans notre chair ce qu’il reste à souffrir des épreuves du Christ pour son corps qui est l’Eglise (cf. Col 1, 24).
“Sois sans crainte, continue à parler, ne reste pas muet. Je suis avec toi. Dans cette ville, j’ai à moi un peuple nombreux” (1ère lect.) : c’est aujourd’hui, Jésus, que tu redis cette parole à chacun de nous. Tu veux que nous annoncions “aux pauvres la bonne nouvelle du salut ; aux captifs la délivrance ; aux affligés, la joie” (Pr. Euch. IV) ; à tous tu veux que nous proclamions que tu t’es livré toi-même à la mort, pour que nous puissions vivre de ta vie et entrer dans ta joie, ta paix et ta lumière. Envoie encore sur nous ton Esprit, qu’il ouvre nos yeux à ton appel, et que nous ayons le courage de prendre généreusement notre part de souffrance (cf. 2 Ti 2, 3) pour l’annonce de l’Evangile.
Abbé Philippe Link // Merci!
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Pensées pour l'Évangile d'aujourd'hui...
« A la naissance du Seigneur, les anges chantent remplis de joie. Comment, donc, la petitesse de l’homme ne pourrait-elle pas se réjouir devant cette œuvre inénarrable de la miséricorde divine, quand même les chœurs sublimes des anges y trouvaient un plaisir si intense ? » (Saint Léon le Grand)
« N’importe quelle raison peut effacer la joie de l’homme, n’importe quelle difficulté. Mais cette joie, que le Seigneur nous donne, nous fait profiter de l’espoir de le rencontrer, même dans les moments les plus obscurs » (François)
« (…) Le Christ qui a tout assumé afin de tout racheter est glorifié par les demandes que nous offrons au Père en son Nom (cf. Jn14, 13). C’est dans cette assurance que Jacques et Paul nous exhortent à prier en toute occasion » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 2.633)
* La vie nous est donnée à chaque matin
pour que nous puissions la partager
avec ceux et celles qui nous aiment,
ceux et celles à qui nous rendons des services
selon nos talents et nos possibilités.
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«Tout est appel, tout est signe.
Il nous suffit, en réalité de porter attention.
(Mgr Pierre Goudreault)
BONNE FÊTE! MGR PIERRE!
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Diacre
au cœur de ce monde,
le monde d'aujourd'hui...
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Bonne journée!
Jean-Yves
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