mardi 10 mai 2022

Je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. / (385,248)

 Bonjour!

Mercredi 11 mai 2022

L'Évangile du jour...



 (Jn 12,44-50): Jésus, lui, affirmait avec force: «Celui qui croit en moi, ce n'est pas en moi qu'il croit, mais en celui qui m'a envoyé; et celui qui me voit voit celui qui m'a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu'un entend mes paroles et n'y reste pas fidèle, moi, je ne le jugerai pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n'accueille pas mes paroles aura un juge pour le condamner. La parole que j'ai prononcée, elle le condamnera au dernier jour. Car ce que j'ai dit ne vient pas de moi: le Père lui-même, qui m'a envoyé, m'a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l'a dit».

Commentaire: Abbé Julio César RAMOS González SDB (Mendoza, Argentine)

«Celui qui croit en moi, ce n'est pas en moi qu'il croit, mais en celui qui m'a envoyé»

Aujourd'hui Jésus crie; Il crie comme un qui dit des paroles que doivent être clairement entendues par tous. Son cri synthétise sa mission salvatrice, car Il est venu «sauver le monde» (Jn 12,47), non en son propre nom, mais au nom du «Père lui-même, qui m'a envoyé, m'a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer» (Jn 12,49).

Il y a à peine un mois, nous célébrions le Triduum Pascal: combien le Père dû-il être présent à la dernière heure, celle de la Croix! Comme Jean Paul II a écrit, «Jésus, accablé à la pensée de l'épreuve qui l'attend, seul devant Dieu, l'invoque à sa manière habituelle de tendre confiance: «“Abbà”, “Père”».

Et dans les heures qui suivent, l’intime dialogue du Fils avec son Père se fait plus évident: «Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu'ils font» (Lc 23,34); «Père, entre tes mains je remets mon esprit» (Lc 23,46).

L'importance de cette œuvre du Père et de son envoyé, mérite une réponse personnelle de celui qui écoute. Cette réponse est celle d'y croire, c'est à dire, la foi (cf. Jn 12,44); cette foi qui —grâce à Jésus— nous donne la lumière pour ne pas demeurer dans les ténèbres. Au contraire, celui qui rejette tous ces dons et manifestations, et ne garde pas ces paroles «aura un juge pour le condamner. La Parole» (Jn 12,48).

Par conséquent, accepter Jésus c'est croire, voir, écouter le Père, ne pas demeurer dans le ténèbres, obéir au commandement de la vie éternelle. Profitons bien de l'avertissement de saint Jean de la Croix: «Il [Le Père] l'a dit tout entier dans son Fils, en nous donnant ce tout qu'est son Fils. Voilà pourquoi celui qui voudrait maintenant l'interroger, ou désirerait une vision ou une révélation, non seulement ferait une folie, mais ferait injure à Dieu, en ne jetant pas les yeux uniquement sur le Christ, sans chercher autre chose ou quelque nouveauté».

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Dilatez votre cœur. Sortez à la rencontre du soleil de lumière éternelle qui éclaire tout homme. Cette vraie lumière brille pour tous, mais celui qui ferme ses fenêtres se prive lui-même de la lumière éternelle » (Saint Ambroise)

  • « Nous avons besoin de cette lumière qui vient d’en haut pour répondre de manière cohérente à la vocation que nous avons reçue. Pour l’Eglise être missionnaire équivaut à se laisser illuminer par Dieu et refléter sa lumière » (François)

  • « En Jésus-Christ la vérité de Dieu s’est manifestée tout entière. "Plein de grâce et de vérité" (Jn 1,14), il est la "lumière du monde" (Jn 8,12) (…). Quiconque croit en lui, ne demeure pas dans les ténèbres (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.466)

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