Bonjour!
Mardi 15 août 2023
Fête de l'Assomption de Marie
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
ÉVANGILE
« Le Puissant fit pour moi des merveilles : il élève les humbles » (Lc 1, 39-56)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
– Acclamons la Parole de Dieu.
-----
Commentaire...
Marie est celle qui nous fait voir Dieu dans l’humanité de Jésus. Nous l’avons entendu dans son Magnificat : « Le Seigneur fit pour moi des merveilles » chante-t-elle. Marie voit plus loin que l’enfant qu’elle porte en elle. Elle voit l’œuvre de Dieu, le relèvement de tous les hommes, l’avènement d’un monde nouveau où il n’y aura plus de larmes, ni de mort, où tout ne sera que joie, allégresse et jubilation. Marie a touché l’humanité de Jésus tout comme elle a respiré son Esprit divin. Même son dernier souffle, elle l’a reçu debout au pied de la croix. Marie a appris les manières de Dieu en suivant son fils Jésus sur les chemins de l’Évangile.
C’est elle d’ailleurs qui l’a poussé à la mission lors des noces de Cana, en lui demandant de faire l’impossible pour remédier au manque de vin. Jésus en sera tout étonné. Comment Marie, sa mère, a-t-elle su qu’il pouvait changer l’eau en vin ? Marie l’a en quelque sorte précédé, devancé dans son œuvre de salut.
Elle est associée à cette œuvre comme Mère du Sauveur, comme aurore du salut, mais à la croix, elle devra bien accepter de laisser son Fils partir seul dans la mort. Elle compatira pleinement à ses souffrances jusqu’à en avoir l’âme transpercée par un glaive, mais c’est seul que Jésus vivra sa pâque, qu’il connaîtra la mort et le tombeau. Jésus est bien notre unique Sauveur mais Marie est comme la mémoire vive de la promesse de Dieu entendue de la bouche de l’ange à l’Annonciation. Marie est la flamme de l’espérance pour l’humanité en quête de salut même dans la nuit de l’absence. Marie est un regard de foi jeté sur l’au-delà. Elle voit la vie dans la mort car elle sait que « rien n’est impossible à Dieu ».
L’Évangile ne nous parle pas d’une rencontre de Marie avec le Ressuscité. Elle le sait vivant à jamais et cela lui suffit. Sa joie, c’est d’être au Cénacle avec les apôtres dans l’attente de la venue de l’Esprit. Marie enfante désormais tous les baptisés à la vie nouvelle du Ressuscité. Elle a toujours un pas d’avance sur nous car elle est toute tendue vers l’union à son Fils Jésus dans la gloire. Dès cette terre, sa chair humaine a été totalement embrasée par le feu de l’Esprit à tel point que sa mort fut une élévation immédiate vers le ciel.
Cheminer dans la foi avec Marie, c’est se laisser introduire aux choses de Dieu, c’est prendre le plus court chemin pour rejoindre Jésus glorifié, c’est consentir au labeur quotidien de la conversion et à l’âpreté de nos croix, c’est mourir à l’existence périssable que l’on se construit pour renaître à la vie véritable qui se reçoit de Jésus et qui ne passe pas.
Marie ne nous sauve pas mais, associée à son Fils Sauveur, elle nous conduit à Dieu, nous protège et nous soutient dans les combats, nous enveloppe de sa tendresse maternelle. Elle nous introduit aux noces célestes, à ce terme nuptial qui nous est promis à tous. Tous les Ave Maria égrenés chaque jour sont autant de marches gravies pour atteindre le ciel. Elle nous laisse cet unique conseil : « Faites tout ce qu’il vous dira ».
Sainte Vierge Marie, toi qui es entrée dans la gloire du ciel, fais de notre pèlerinage sur cette terre un tremplin vers la joie éternelle, fais de nous, au cœur de ce monde, des témoins de l’espérance.
Abbé Philippe Link / Merci!
-----
|
|
|
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« La fête de l’Assomption de Notre Dame nous propose la réalité de cette joyeuse espérance. Nous sommes toujours des pèlerins, mais Notre Dame nous a précédés et elle nous montre déjà la fin du chemin : elle nous dit sans arrêt qu’il est possible d’y arriver et que, en étant fidèles, nous y arriverons » (Saint Josémaria)
« Dans cette Solennité de l’Assomption nous regardons Marie : Elle, elle nous conduit à l’espérance, à un futur plein de joie et elle nous montre le chemin pour l’atteindre : accueillir son Fils dans la foi ; ne jamais perdre son amitié, mais nous laisser illuminer et guider par sa parole » (Benoît XVI)
« La Très Sainte Vierge Marie, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut enlevée corps et âme à la gloire du ciel, où elle participe déjà à la gloire de la résurrection de son Fils, anticipant la résurrection de tous les membres de son Corps » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 974)
Jean-Yves
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire