lundi 11 décembre 2023

« Dieu ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu » / Célébration du Pardon... / (448,190)

Bonjour!

Mardi 12 décembre 2023

Ce soir à la cathédrale de La Pocatière

Célébration du Pardon

avec absolution collective à 19 h 30 

Bienvenue!

Voici la Parole de Dieu de ce jour... 


ÉVANGILE

« Dieu ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu » (Mt 18, 12-14)

Alléluia, Alléluia. Il est proche, le jour du Seigneur ; le voici qui vient nous sauver. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Quel est votre avis ?
Si un homme possède cent brebis
et que l’une d’entre elles s’égare,
ne va-t-il pas laisser les 99 autres
dans la montagne
pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s’il arrive à la retrouver,
amen, je vous le dis :
il se réjouit pour elle
plus que pour les 99
qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux
ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

« Quel est votre avis ? » Jésus nous invite à prendre position par rapport au comportement du propriétaire des brebis. Si nous répondons spontanément, nous nous étonnerons sans doute de la réaction impulsive de cet homme. Certes son souci de retrouver la brebis égarée est louable, mais sa décision n’expose-t-elle pas le reste du troupeau à tous les dangers qui rôdent « dans la montagne » où il l’abandonne ? La prudence élémentaire ne l’obligeait-elle pas à prendre le temps de rentrer le troupeau dans la bergerie avant de se lancer « à la recherche de la brebis égarée » ?

Après ce premier mouvement de surprise devant le comportement pour le moins paradoxal de cet homme, une lecture plus attentive nous aide cependant à entrer dans la logique de son choix.

Pour commencer, le récit ne dit pas qu’il est le « berger » du troupeau, mais son « propriétaire ». Nous sommes donc en droit de penser que lorsqu’il se met en quête de l’égarée, les quatre-vingt-dix-neuf autres brebis demeurent sous la vigilance attentive des bergers à qui le propriétaire a confié son troupeau.

Ensuite, le propriétaire des brebis, c’est le Père, qui les confie à son Fils : « Elles étaient à toi, tu me les as données » (Jn 17, 6). Dès lors celui-ci peut agir comme si les brebis lui appartenaient ; en effet : « Ceux que tu m’as donnés sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi » (Jn 17, 10). « L’homme qui possède les brebis » et qui, laissant son troupeau dans la montagne, part « à la recherche de la brebis égarée », c’est donc d’abord le Christ ; mais aussi tout disciple qui partage la préoccupation de Jésus pour les brebis que le Père lui confie.

Seigneur, “enlève mon cœur de pierre, et donne-moi un cœur de chair” (Ez 36, 26), compatissant et miséricordieux. Ne permets pas que je demeure indifférent devant les égarements de mes frères, mais que le désir brûlant de leur salut me fasse courir à leur recherche. Que l’Esprit Saint mette sur mes lèvres les paroles qui touchent leur cœur et leur permettent de découvrir que tu es un berger plein de tendresse, qui “cherche la brebis perdue et ramène l’égarée ; qui soigne celle qui est blessée et rend des forces à celle qui est faible ; qui garde et fais paître avec justice celle qui est grasse et vigoureuse” (Ez 34, 16-17).

Philippe Link, ptre  /  Merci

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Où mèneras-tu paître le troupeau, bon Pasteur, toi qui le portes tout entier sur tes épaules ? Montre-moi le lieu du repos, mène-moi vers l'herbe nourrissante, appelle-moi par mon nom afin que moi, ta brebis, j'entende ta voix. » (Saint Grégoire de Nysse)

  • « Une personne trouve le réconfort quand elle ressent la miséricorde et le pardon du Seigneur. La joie de l’Eglise est celle de ‘donner naissance’, sortir d’elle-même pour faire le don de la vie, aller à la recherche des brebis égarées » (François)

  • « En célébrant le sacrement de la Pénitence, le prêtre accomplit le ministère du Bon Pasteur qui cherche la brebis perdue, celui du Bon Samaritain qui panse les blessures, du Père qui attend le Fils prodigue et l’accueille à son retour, du juste Juge qui ne fait pas acception de personne et dont le jugement est à la fois juste et miséricordieux. Bref, le prêtre est le signe et l’instrument de l’amour miséricordieux de Dieu envers le pécheur » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1.465)


Bonne journée!

Jean-Yves 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nous sommes des pécheurs sur qui le Seigneur a daigné ^poser son regard de tendresse et de miséricorde. Alléluia!