samedi 9 décembre 2023

« Rendez droits les sentiers du Seigneur » / "La première crèche vivante", texte dans "Nourrir notre foi" / (448,093)

Bonjour!

Dimanche 10 décembre 2023

2e dimanche de l'Avent...


Voici l'Évangile de ce dimanche...

ÉVANGILE

« Rendez droits les sentiers du Seigneur » (Mc 1, 1-8)

Alléluia. Alléluia. Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers :
tout être vivant verra le salut de Dieu. Alléluia. (cf. Lc 3, 4.6)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Commencement de l’Évangile de Jésus,
Christ, Fils de Dieu.
Il est écrit dans Isaïe, le prophète :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi,
pour ouvrir ton chemin.
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers.
Alors Jean, celui qui baptisait,
parut dans le désert.
Il proclamait un baptême de conversion
pour le pardon des péchés.

Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem
se rendaient auprès de lui,
et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain,
en reconnaissant publiquement leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau,
avec une ceinture de cuir autour des reins ;
il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait :
« Voici venir derrière moi
celui qui est plus fort que moi ;
je ne suis pas digne de m’abaisser
pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ;
lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

A la suite de St Jean-Baptiste, nous avons le devoir d’indiquer Jésus aux autres, de les préparer afin qu’ils Le suivent. En ceci consiste notre mission : montrer Jésus à nos amis, à nos voisins. L’important c’est que Jésus soit reconnu, et accepté comme « le Chemin, la Vérité et la Vie ». La Très Sainte Vierge Marie, humble servante du Seigneur, nous montre son Fils : « Faites ce qu’il vous dira » (Jn 2,5), c’est à dire accueillez Jésus, obéissez à Jésus, à ses commandements, ayez confiance en Lui. Il est l’unique projet d’une vie vraiment réussie et heureuse. C’est aussi l’unique source du sens plus profond de notre vie.

Nous sommes tous appelés à être messagers du Seigneur, des annonciateurs du Christ. Nous sommes appelés à témoigner, par notre parole et notre vie, d’un Christ bon, humble, pauvre, miséricordieux ; un Christ qui est venu pour faire la volonté du Père, lui obéissant jusqu’à la mort et la mort sur la croix ; un Christ qui s’est fait homme, incarné dans le monde, devenant complètement semblable aux hommes, excepté le péché ; un Christ qui est venu pour servir et non pas pour être servi ; un Christ qui laisse 99 brebis dans le bercail pour aller chercher une brebis égarée ; un Christ proche des publicains et des pécheurs pour leur prêcher la Bonne Nouvelle et les convertir à l’Évangile ; un Christ qui ne condamne pas, mais pardonne et invite à ne plus pécher. Mais avant tout cela, ne devrions-nous pas d’abord connaître Jésus-Christ, l’aimer, l’imiter et vivre avec et en Lui la vie trinitaire, et transformer avec Lui l’histoire jusqu’à son accomplissement dans Jérusalem céleste ?

Dans ce temps de l’Avent nous sommes invités à aplanir la route du Seigneur, c’est-à-dire à abattre notre orgueil, notre division, notre haine, notre discorde, nos rancunes ; à purifier notre cœur ; à lutter pour la justice, la paix, la charité, la fraternité, la solidarité ; à renoncer à Satan, au péché et à tout ce qui conduit au péché ; à « être saints de corps et esprit » (1 Cor 7,34) ; à devenir en fin de compte « saints dans toute notre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, parce que moi, je suis saint » (1 P 1, 15-16). Dans l’attente de la venue du Seigneur nous sommes invités à tout mettre en œuvre pour que le Christ nous trouve « nets et irréprochables » (2 P 3, 14). La sainteté est une urgence pastorale et elle doit être notre première priorité pastorale.

Nous sommes non seulement des précurseurs, mais aussi des témoins du Christ. Par la grâce de baptême nous avons reçu l’honneur et le devoir de témoigner par la parole et par l’action la foi en Jésus-Christ. Comment est notre témoignage chrétien parmi nos collègues, en famille, dans les écoles, dans notre milieu de vie ? Avons-nous suffisamment de force pour parler de Jésus à ceux qui ne croient pas encore en Lui ? Ceux qui ne l’aiment pas et ceux qui ont une idée fausse de Lui ? Notre vie est-elle une preuve, ou du moins un signe en faveur de la vérité du Christianisme ? Précurseurs et témoins, nous devons donner un témoignage et indiquer aux autres le chemin vers Jésus.

Abbé Philippe Link -  Merci!

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Nourrir notre foi :  10 déc. 2023

J'ai fourni ce texte pour le feuillet paroissial de cette fin de semaine... 


Hier et aujourd’hui - le signe de la crèche

La première crèche vivante

Vous allez dire : « Il n'est pas un peu tôt pour parler de la crèche, on est juste au début de l'Avent... ». Mais j'ai ma chance d'en parler sous cet angle, alors voici...

Une nuit, il y a un peu plus de 2000 ans, un petit enfant a vu le jour à Bethléem en Judée, au pays où il y a une bien triste guerre actuellement. Sa mère, l'a couché dans la mangeoire d'une étable. Les premiers à être venus le voir étaient de pauvres bergers de la région, prévenus par un chœur d'anges venus du ciel... Voilà, c'est à peu près tout ce qu'on sait de la naissance de Jésus , mais cela a changé le cours de l'histoire humaine.

Cet humble mais formidable événement nous est rapporté par Luc dans son Évangile... Il tenait cela vraisemblablement de Marie, la mère de l'enfant, elle qui – nous dit-il - « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. »

Puis, il y a 800 ans, François d'Assise, qui avait une grande dévotion en Jésus, né si pauvre dans une étable, créa la première crèche vivante. En voici le récit selon son compagnon (Bonaventure) :

« Trois ans avant sa mort, François décida de célébrer avec le plus de solennité possible, près de Greccio, le souvenir de la naissance de L'Enfant Jésus, afin d'augmenter la dévotion des habitants. Il fit préparer une mangeoire, apporter du foin, amener un bœuf et un âne.

La messe fut célébrée sur la mangeoire comme autel et François, qui était diacre, chanta le saint Évangile, puis prêcha au peuple rassemblé la naissance du pauvre Roi qu'il nommait avec tendresse et amour l’Enfant de Bethléem.

Le seigneur Jean de Greccio affirma qu'il avait vu un enfant très beau qui reposait dans la crèche et qui parut s'éveiller lorsque le bienheureux Père François le prit entre ses bras. »

Et aujourd'hui? Hélas bien souvent, le symbole le plus visible de la fête de la Nativité du Christ est le Père Noël... Mais si aujourd'hui Noël est toujours la fête la plus populaire dans le monde entier, quelles que soient les croyances des peuples, c'est bien parce que, une nuit à Bethléem, Marie « mit au monde son fils premier né; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune. »

En cette fin d'année assez tragique où la violence est déclenchée ici et là dans notre monde, particulièrement au Proche-Orient où naquit Jésus, rappelons-nous la prophétie d'Isaïe qui annonce la venue de l'Enfant divin de la crèche :

«Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné. Sur son épaule est le signe du pouvoir. Son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. » Oui, Paix aux hommes de bonne volonté!

«Saint François d'Assise, qui avait une grande dévotion pour Jésus né pauvre dans une étable, créa la première crèche vivante.»

 Jean-Yves Fortin, diacre; librement adapté du texte de François Jacquelin.

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Bon dimanche!

Jean-Yves 

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