Bonjour!
Dimanche 21 juin 2020
BONNE FÊTE DES PÈRES!
BONNE FÊTE DES PÈRES!
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
ÉVANGILE
« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps » (Mt 10, 26-33)
Alléluia. Alléluia.
L’Esprit de vérité
rendra témoignage en ma faveur, dit le Seigneur.
Alléluia. (cf. Jn 15, 26b-27a)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :
« Ne craignez pas les hommes ;
rien n’est voilé qui ne sera dévoilé,
rien n’est caché qui ne sera connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres,
dites-le en pleine lumière ;
ce que vous entendez au creux de l’oreille,
proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps
sans pouvoir tuer l’âme ;
craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne
l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ?
Or, pas un seul ne tombe à terre
sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte :
vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes,
moi aussi je me déclarerai pour lui
devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes,
moi aussi je le renierai
devant mon Père qui est aux cieux. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
À trois reprises dans la seule page d’Évangile de ce jour, le Seigneur nous adresse une invitation pressante.
Un appel insistant qui nous atteint au creux de l’âme et rejoint fort à propos ce qui, souvent, inquiète ou freine nos vies : Ne craignez pas ! (Mt 10,21.28.31).
Comme il connaît autant le cœur de l’homme (Jn 2,25) que l’esprit du monde (Jn 15,18-27), ce qui relève de son temps que ce qui marquera l’avenir de l’Église, Jésus nous précise les trois domaines dans lesquels nous n’avons pas à craindre.
La proclamation de la vérité tout d’abord (26-27) ; car elle finit toujours par triompher. L’hostilité du monde ensuite (28-30) ; car il passe et la vraie vie est éternelle.
Le témoignage en face des hommes enfin (31-33) ; car le soutien de Dieu est assuré à quiconque se donne à lui. Sachant combien, souvent, la peur peut nous poursuivre ou nous paralyser, il nous importe de bien entendre ce que nous dit ainsi Jésus. Ces paroles d’hier, en Galilée, restent si vivantes encore, pour nous, aujourd’hui !
Ne craignez pas ! Tout ce qui était voilé à l’origine est de plus en plus dévoilé. Tout ce qui restait caché à un petit nombre est de plus en plus proclamé jusqu’aux confins de la terre (Ac 1,8). Si nous gardons la foi et exorcisons les fantasmes de la peur, la parole de Dieu continuera à dérouler sur la terre des hommes sa route de lumière, de vérité et de vie.
Et qu’importe si l’œil des caméras de télévision n’a pas encore su repérer que c’est là l’événement majeur de l’histoire du monde. Ce que le Christ continue donc de nous dire dans le clair-obscur de notre foi et dans le creux de notre âme en prière, n’ayons pas peur de le redire au grand jour de notre vie et de le proclamer sur les toits (Mt 10,27) de notre quartier.
La vérité qui vient de Dieu ne saurait nous aliéner ou nous apeurer. Si vous demeurez dans ma parole, vous connaîtrez alors la vérité, et la vérité vous rendra libres (Jn 8,31-32). Telle est bien la première crainte à dépasser dans le sens de ce que Jésus nous enseigne d’abord en ce jour.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, nous dit-il ensuite, mais ne peuvent tuer l’âme. Craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne à la fois l’âme et le corps (Mt 10,28).
En d’autres termes nous n’avons pas à craindre les adversités de l’existence dussent-elles nous conduire au martyre. Car la mort avec Dieu et en Dieu n’est qu’une entrée dans la Vie.
Mais nous avons à craindre l’Adversaire de nos âmes ; le Tentateur, ennemi du bonheur et du Bien et qui voudrait nous entraîner jusqu’au refus de l’éternité. Ce que tout simplement l’Apocalypse appelle la seconde mort (21,8).
Forts de cette parole de vie et de cette présence aimante de Dieu, notre dernière crainte peut dès lors tomber à son tour. N’ayons pas peur de nous prononcer pour Dieu ; et de témoigner courageusement de lui.
Sur ce point également, Jésus nous a clairement parlé. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, à mon tour je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux (Mt 10,32).
Le dépassement de toutes ces peurs, aussi vaines que lourdes ou stériles nous introduit alors vers cette belle crainte de Dieu, dont l’Écriture nous dit qu’elle est le commencement de la sagesse (Rm 9,10).
Et l’on peut alors entrer dans ce chemin d’émerveillement où tout nous convie à chanter la gloire de Dieu, le devenir de l’homme sauvé et la beauté du monde en travail d’enfantement (Rm 8,22).
Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je ?
Abbé Philippe Link - Merci!
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Bonne journée!
Jean-Yves
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