Bonjour!
Vendredi 19 juin 2020
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Fête du Sacré-Cœur
ÉVANGILE
« Je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 25-30)
Alléluia. Alléluia.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur.
Alléluia. (Mt 11, 29ab)
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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus prit la parole et dit :
« Père, Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père ;
personne ne connaît le Fils, sinon le Père,
et personne ne connaît le Père, sinon le Fils,
et celui à qui le Fils veut le révéler.
Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
Connaître l’Amour du Christ, c’est connaître son Cœur. Mais comment pouvons-nous connaître le Cœur du Christ ?
Comment pouvons-nous connaître ce qui surpasse toute connaissance ? Par l’Écriture et la Tradition, bien sûr !
L’Écriture et la Tradition reflètent de mille manières ce cœur battant, mais elles nous conduisent aussi plus loin que la seule méditation.
Pour connaître le Cœur de Jésus, il nous faut demander à Jésus Lui-même de nous le faire goûter.
Goûter ce Cœur. C’est-à-dire laisser venir à nous les flots de l’Amour.
Le chemin royal pour cela est celui de nous reconnaître brebis perdue.
Oui, Seigneur, je suis cette centième brebis qui s’égare sans cesse sur des chemins de traverse, loin de l’Évangile. Cette brebis séduite par le monde, cette brebis qui n’a pas le courage d’être et de demeurer libre.
Le Cœur de Jésus, nous le découvrons lorsque nous nous reconnaissons pleins de boue, sentant mauvais, le corps perclus d’épines et déjà en train de chuter dans le ravin de la mort.
Quand nous pensons ne mériter que l’abandon et que nous nous découvrons cherchés ; quand nous attendons des coups de bâton et que nous nous retrouvons sur le cœur du Pasteur ;
quand nous sommes convaincus d’être relégués au rang des incorrigibles et que nous sommes fêtés, alors nous connaissons le Cœur du Christ.
Peut-on aller plus loin ?
Je le crois.
Connaître pleinement le Cœur du Christ, cela nous vient quand nous demandons à Jésus de faire l’expérience de son Cœur en nous, l’expérience de vivre avec un cœur, d’agir selon son Cœur.
C’est une demande audacieuse, mais qui plaît tellement au Seigneur. Une demande douloureuse
parce qu’immédiatement nous réalisons que nous avons encerclé notre cœur d’un nombre incroyable de limites.
Nous avons imposé à notre cœur de ne pas trop aimer et il faut aller au-delà.
Vivre du cœur de Jésus, c’est aussi souffrir d’une immense soif :
une soif des âmes, une soif de la Vie de Dieu dans chaque âme.
C’est surtout être consommé par un élan infatigable vers le Père.
C’est aller, sans cesse et sur toutes les routes, vers le Père.
Vers le Père avec tous les humains.
Vers le Père avec toute la création.
Seigneur Jésus, aujourd’hui nous te le demandons, et nous te le demandons pour tous les Hommes, fais nous connaître ton Cœur.
Abbé Philippe Link - Merci!
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«Dieu habite le cœur de tout homme,
mais nous ne le reconnaissons pas forcément.
Je peux être piégé par l’émotion
et passer à côté de la présence de Dieu.
Dieu est dans tout homme, même en celui qui ne le sait pas.
Le problème, c’est de le reconnaître.»
(Jean-Claude Lavigne, dominicain - Dans La Croix)
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«Là où Dieu habite en moi,
aucune blessure ne peut m'atteindre.»
(Anselm Grün)
Un Acte comporte un engagement de notre part dans la prière...
On m'a demandé de reproduire l'Acte de Contrition.
On peut réciter cette prière - cet Acte -
lorsqu'on a besoin de la grâce de Dieu
et de se faire pardonner nos fautes...
Mais oui, l'Acte de contrition
que nous avions dans nos livres de prières est toujours bon.
Je le reproduis ici;
dans cet Acte on exprime le regret d'avoir offensé Dieu...
On s'engage "moyennant la grâce de Dieu"
à ne plus l'offenser et à faire pénitence.
Acte de contrition:
Mon Dieu, j'ai un extrême regret de vous avoir offensé,
parce que vous êtes infiniment bon,
infiniment aimable, et que le péché vous déplaît;
pardonnez-moi par les mérites de Jésus Christ mon Sauveur;
je me propose, moyennant votre sainte grâce,
de ne plus vous offenser et de faire pénitence.
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mais nous ne le reconnaissons pas forcément.
Je peux être piégé par l’émotion
et passer à côté de la présence de Dieu.
Dieu est dans tout homme, même en celui qui ne le sait pas.
Le problème, c’est de le reconnaître.»
(Jean-Claude Lavigne, dominicain - Dans La Croix)
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«Là où Dieu habite en moi,
aucune blessure ne peut m'atteindre.»
(Anselm Grün)
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L'Acte de contrition...
Note: il y a des prières et des Actes... Y voyons-nous une différence?Un Acte comporte un engagement de notre part dans la prière...
On m'a demandé de reproduire l'Acte de Contrition.
On peut réciter cette prière - cet Acte -
lorsqu'on a besoin de la grâce de Dieu
et de se faire pardonner nos fautes...
Mais oui, l'Acte de contrition
que nous avions dans nos livres de prières est toujours bon.
Je le reproduis ici;
dans cet Acte on exprime le regret d'avoir offensé Dieu...
On s'engage "moyennant la grâce de Dieu"
à ne plus l'offenser et à faire pénitence.
Acte de contrition:
Mon Dieu, j'ai un extrême regret de vous avoir offensé,
parce que vous êtes infiniment bon,
infiniment aimable, et que le péché vous déplaît;
pardonnez-moi par les mérites de Jésus Christ mon Sauveur;
je me propose, moyennant votre sainte grâce,
de ne plus vous offenser et de faire pénitence.
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Bonne journée!
Jean-Yves
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