Bonjour!
Vendredi 26 juin 2020
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
ÉVANGILE
« Si tu le veux, tu peux me purifier » (Mt 8, 1-4)
Alléluia. Alléluia.
Le Christ a pris nos souffrances,
il a porté nos maladies.
Alléluia. (Mt 8, 17)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Lorsque Jésus descendit de la montagne,
des foules nombreuses le suivirent.
Et voici qu’un lépreux s’approcha,
se prosterna devant lui et dit :
« Seigneur, si tu le veux,
tu peux me purifier. »
Jésus étendit la main,
le toucha et lui dit :
« Je le veux, sois purifié. »
Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre.
Jésus lui dit :
« Attention, ne dis rien à personne,
mais va te montrer au prêtre.
Et donne l’offrande que Moïse a prescrite :
ce sera pour les gens un témoignage. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
« Si tu veux, tu peux ». D’abord, et surtout : quelle confiance ! Dire au Seigneur que l’ordre des choses ne dépend que de son bon vouloir, reconnaître que sa toute puissance n’a réellement aucune limite, qu’il peut relever l’homme de la pire infamie : la lèpre de son péché, voilà une confession admirable.
Ensuite, malgré tout, le doute. Nous la connaissons bien cette petite phrase. Nous l’avons tous dite ou entendu dire, mais en général sous une autre modalité : « si tu voulais, tu pourrais ».
Notre cœur est tellement compliqué que même les beaux élans de foi sont à purifier. Une telle interpellation est en effet une subtile manière de rendre le Seigneur responsable de notre détresse.
Elle est une provocation orgueilleuse, un raisonnement irrévérencieux : « Rien ne change, donc tu ne fais rien. Si tu ne fais rien, c’est que tu ne veux pas. Pourquoi ne veux-tu pas, te réjouis-tu donc de mon malheur ? »
L’homme atteint de la lèpre n’est pas loin d’une telle attitude. Dire « si tu veux, tu peux » est aussi dire « si tu ne le fais, c’est que tu ne le veux pas ».
Certes, la dynamique de cette affirmation est moins insolente que celle que nous venons d’évoquer, mais elle exprime tout de même un acte de foi mal ajusté, un doute au cœur d’une déclaration de confiance.
Bien sûr que Jésus veut nous rendre notre dignité ! Il est venu pour ça ! « Je le veux ». Il étend la main. La parole de salut que l’homme attendait se dit dans un geste.
Un geste à accueillir, un geste auquel on s’expose. Une main tendue en signe d’alliance. La vérité de l’homme est rétablie par une main qui touche « sois purifié ».
Jésus lève donc le doute et comble le désir de cet homme. De tout homme. Et il accompagne la guérison d’un commandement.
Il est défendu de raconter le miracle, et il faut se montrer au prêtre, ce sera un témoignage. Autrement dit, porter le témoignage défend tout discours. Jésus veut éviter en effet que cet homme, par son discours, ne porte un contre témoignage.
Compte tenu de son « si tu veux, tu peux », quel discours pourrait-il tenir sinon « je voulais, j’en avais le désir, et il m’a comblé, il a voulu. Ceci est la preuve qu’il peut faire tout ce qu’il veut ».
En imposant le silence à cet homme, et en lui demandant de se montrer au prêtre, Jésus ne se contente pas d’enseigner qu’il est venu accomplir la Loi, toute la Loi, et de protéger sa réputation.
Il s’assure que si la puissance de quelqu’un est reconnue, ce sera celle de celui pour quoi le sacrifice est prescrit. En toute chose, Jésus veut nous montrer le visage du Père.
Ainsi l’enseignement de cet évangile pourrait se dire dans une parodie de la demande de l’homme lépreux : « tu le veux, si je peux ». Le plus grand miracle est en effet que cet homme, souillé et humilié, n’a pas eu peur de se laisser approcher par celui qu’il adore.
Il n’a pas eu honte de se faire toucher par celui qu’il vénère. Il a eu le courage de s’exposer à la parole qui réconcilie l’homme avec son Dieu, détruisant le doute éprouvé sur sa toute puissance.
Oui, le Seigneur veut mon bonheur, et il ne veut que ça. Père, que ta volonté soit faite !
Abbé Philippe Link - Merci!
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«Dans notre quotidien,
une multitude de situations nous invitent à la louange.
Tout peut devenir occasion de louange et d'action de grâce.»
(Bertrand Georges /Vivre dans la louange)
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«Le projet de Dieu est unique,
il n'y a pas d'abord un échec, puis un "rattrapage".
La Rédemption est aussi "originelle"
que le péché et la souffrance,
mais elle s'insère dans le temps
par la vie et la passion de Jésus Christ.»
(Michel Quoist)
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«Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive?»
(Hymne de ce jour)
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«Dans notre quotidien,
une multitude de situations nous invitent à la louange.
Tout peut devenir occasion de louange et d'action de grâce.»
(Bertrand Georges /Vivre dans la louange)
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«Le projet de Dieu est unique,
il n'y a pas d'abord un échec, puis un "rattrapage".
La Rédemption est aussi "originelle"
que le péché et la souffrance,
mais elle s'insère dans le temps
par la vie et la passion de Jésus Christ.»
(Michel Quoist)
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«Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive?»
(Hymne de ce jour)
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Jean-Yves
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