mardi 31 mars 2020

La liberté que nous donne Jésus est liée à sa relation au Père, qui est amour et obéissance.(314,789)

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Lire la Parole de Dieu et la méditer avec le commentaire 
demeure un moment-clé de notre journée.
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Bonjour!
Mercredi 1er avril 2020



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Si le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres » (Jn 8, 31-42)
Ta parole, Seigneur, est vérité

et ta loi, délivrance.
Heureux ceux qui ont entendu la Parole
dans un cœur bon et généreux,
qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.
Ta parole, Seigneur, est vérité
et ta loi, délivrance. (cf. Lc 8, 15)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,

    Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui :
« Si vous demeurez fidèles à ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ;
    alors vous connaîtrez la vérité,
et la vérité vous rendra libres. »
    Ils lui répliquèrent :
« Nous sommes la descendance d’Abraham,
et nous n’avons jamais été les esclaves de personne.
Comment peux-tu dire :
“Vous deviendrez libres” ? »
    Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
qui commet le péché
est esclave du péché.
    L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ;
le fils, lui, y demeure pour toujours.
    Si donc le Fils vous rend libres,
réellement vous serez libres.
    Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham,
et pourtant vous cherchez à me tuer,
parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
    Je dis ce que moi, j’ai vu
auprès de mon Père,
et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu
chez votre père. »
    Ils lui répliquèrent :
« Notre père, c’est Abraham. »
Jésus leur dit :
« Si vous étiez les enfants d’Abraham,
vous feriez les œuvres d’Abraham.
    Mais maintenant, vous cherchez à me tuer,
moi, un homme qui vous ai dit la vérité
que j’ai entendue de Dieu.
Cela, Abraham ne l’a pas fait.
            Vous, vous faites les œuvres de votre père. »
Ils lui dirent :
« Nous ne sommes pas nés de la prostitution !
Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »
    Jésus leur dit :
« Si Dieu était votre Père,
vous m’aimeriez,
car moi, c’est de Dieu que je suis sorti
et que je viens.
Je ne suis pas venu de moi-même ;
c’est lui qui m’a envoyé. »
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Commentaire...


« Notre père, c’est Abraham ». L’évangile de ce jour est centré sur la filiation. La paternité d’Abraham est de l’ordre de la foi et nécessite un engagement personnel.
Jésus révèle une condition nouvelle à cette filiation, la fidélité à sa parole : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres ».
En libérant l’homme intérieur de l’esclavage du péché, Jésus lui donne accès à la vie filiale, dont sa Croix révèle le mystère.
Ceux qui reconnaissent la vérité dans la parole de Jésus seront libres. Être libre nécessite ainsi d’avoir choisi d’être disciple, d’avoir choisi la vérité que Jésus révèle.
Mais ce verset va plus loin puisqu’il introduit une distinction au sein même du corps des disciples.
Ceux qui interrogent Jésus sont en effet de ceux qui croient en lui : « Jésus disait à ces Juifs qui maintenant croyaient en lui ».
Ainsi, parmi ceux qui croient en Jésus, il convient de distinguer ceux qui accèdent à la liberté. Finalement, la référence à Abraham accentue non pas la foi mais les œuvres : « Si vous êtes les enfants d’Abraham, vous devriez agir comme Abraham ».
Ceux qui sont vraiment libres, ceux qui sont vraiment les disciples de Jésus, ne sont pas ceux qui cherchent à le tuer ; sur eux, dit Jésus : « ma parole n’a pas de prise ».
Mais ceux qui voient dans la parole de Jésus se dessiner le visage du Père des Cieux, entrent dans la liberté des fils de Dieu.
Cette liberté est celle qui affranchit du péché et qui permet d’aimer Jésus. Jésus reproche en effet aux Juifs : « si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez ».
La liberté que nous donne Jésus est liée à sa relation au Père, qui est amour et obéissance.
Cette discussion avec les Juifs convertis nous enseigne donc qu’être fils de Dieu n’est pas un héritage, un acquis capitalisable, ni même un statut, mais un mouvement d’obéissance, un don de soi dans l’amour, l’accomplissement de la volonté du Père.
Seigneur Jésus, donne-nous de voir le visage du Père que tu nous révèles, introduis-nous dans la liberté des fils de Dieu, que nous sachions t’aimer comme tu l’attends de nous et accomplir dans toute notre vie la volonté du Père.

Abbé Philippe Link / Merci!

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   Le chant du Père ...
Glorius

"Le son de Ton cœur m'émerveille
Quand Ton cœur parle, tout s'éveille
Quand Ta gloire fait trembler la terre
Mon cœur entend le chant du Père
Dans la Foi, mon Dieu, je T'espère
Fais briller Ta douce lumière
Quand dans la nuit, mon cœur s'écrie
Sois glorifié, Dieu de ma vie"


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   Du psaume 17...

"Je t'aime, Seigneur, ma force.
Seigneur, mon roc ma forteresse.
Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire!»
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MÉDITATION

(Jean 8, 31-42)
Jésus propose une voie,
 celle de l'humilité et de la pauvreté, 
qui va à l'encontre des courants dominants. 
Plus nous serons humbles, et à l'écoute de son enseignement, 
plus nous serons libres.» 
(Prions en Église)
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Un moment de lecture et de réflexion...

«Ouvrons-nous à l'action du Saint-Esprit qui nous rectifie, 
nous montre la route. Notre être vrai, c'est l'être nouveau
 que le Seigneur recrée dans sa mort et sa résurrection.
 L'être ancien a disparu! Nous sommes tous blessés par la vie
 plus ou moins gravement mais si nous correspondons à la grâce de Dieu, 
celle-ci nous enveloppe. Elle nous guérit 
et nous fait adhérer au mystère le plus profond de l'être. 
Il faut savoir qu'il y a une impossibilité
 de vouloir Dieu et de s'enfermer sur soi: c'est une incohérence!  
Le fait de s'enfermer sur soi est incompatible
 avec le désir qui existe en nous de s'ouvrir à Dieu. 
Disons-le net: il faut abandonner l'un ou l'autre. 
Si nous ne sommes pas résolus à faire sauter toutes les fermetures, 
nous ne pourrons jamais dire en vérité
 que nous sommes ouverts a l'amour de Dieu. 
Cela ne veut pas dire qu'une faiblesse ne peut pas nous reprendre, 
mais il faut savoir que nous prenons un mauvais chemin.»

(Marie-Joseph le Guillou 
dans Aimer c'est apprendre à recevoir la miséricorde de Dieu).

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Vous pouvez téléphoner  à quelqu'un...
Merci d'être là...
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Bonne journée!
Jean-Yves 

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