mercredi 25 mars 2020

Une bougie à ta fenêtre... /« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils » (Lc 1, 26-38) (313,764)

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 Nous avons besoin de communier à la Parole de Dieu.
Prions les uns pour les autres.
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La statue de la Vierge au sanctuaire marial N.-D.-de-Fatima
de La Pocatière
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Unissons-nous à cette demande de notre évêque:
En soirée, 
placer un lampion, une bougie ou un cierge à la fenêtre
en ce jour de l'Annonciation à la Vierge Marie
et prier la Mère de Dieu
face à cette pandémie mondiale qui nous affecte.
C'est une occasion spéciale de prier la Vierge Marie
afin de nous protéger de ce fléau.
Nous pouvons dire quelques "Je vous salue Marie"
ou une dizaine de chapelet.

Je m'ajuste à la demande de notre évêque 
qui dit ceci sur Facebook ce matin:

En ce 25 mars, fête de l'Annonciation du Seigneur, je vous rappelle mon invitation à vivre ce soir entre 20h et 22h l'activité "une bougie à ma fenêtre". Prenez une photo de votre bougie et publiez-la afin d'illuminer la communauté Facebook. Je me réjouis de voir votre photo qui nous mettra en solidarité dans le confinement. Toutes ces flammes nous rappelleront aussi le Christ qui est présent pour nous soutenir dans ce que nous vivons. En allumant votre bougie, vous pouvez priez le Notre Père à l'invitation du pape François qui nous propose de le faire aujourd'hui en communion avec les malades atteints par le coronavirus. Et surtout, soyez prudents avec votre bougie!
(+ Pierre Goudreault)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils » (Lc 1, 26-38)
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.

(Au Temps pascal : Alléluia. Alléluia.)

Le Verbe s’est fait chair,

il a habité parmi nous

et nous avons vu sa gloire.

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. (Jn 1, 14ab)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,

    l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu

dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,

    à une jeune fille vierge,

accordée en mariage à un homme de la maison de David,

appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
    L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
    À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
    L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
    Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
    Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
    il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
    Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
    L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
    Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
    Car rien n’est impossible à Dieu. »
    Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.

     – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...


Une annonciation est bien plus qu’une simple énonciation – l’affirmation d’un fait, ou la description d’un événement ; elle signale l’irruption d’une nouveauté radicale, dont Dieu lui-même est l’auteur.
Un monde nouveau est appelé à surgir, à partir d’une jeune fille, moyennant son consentement.
L’élue se nomme Marie et est déjà engagée légalement envers un homme issu de la maison de David.
La salutation de l’Ange – « Je te salut, comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi » – en dit long sur le travail de la grâce prévenante dans le cœur de cette fille d’Israël.
Mais il n’y a pas d’annonce de la présence de Dieu sans une mission particulière, dont la réalisation attestera l’authenticité de l’expérience vécue.
D’où le trouble chez la jeune fille qui s’inquiète sur ses capacités à pouvoir assurer la mission discrète mais exceptionnelle qui lui est confiée : « Comment cela va-t-il se faire puisque je suis vierge ? »
Qu’elle se rassure : cet enfantement ne requiert aucune intervention humaine ; il va se réaliser par la seule « puissance du Très-Haut » agissant par « l’Esprit Saint », afin que celui qui va naître soit saint lui aussi.
Toute annonciation véritable est accréditée d’un signe : le renouvellement radical de la vie est annoncé par la fécondité inattendue d’une femme âgée, Elisabeth, « car rien n’est impossible à Dieu ».
Cette interprétation lumineuse et pleine d’espérance, libère l’audace de la jeune fille nommée Marie. Elle donne son consentement en s’offrant tout entière à l’action de l’Esprit : « Voici… » : elle se présente à Dieu pour qu’Il fasse en elle son bon plaisir.
Le passage à la troisième personne semble souligner le dessaisissement total de sa volonté propre, pour ne plus être que « …la servante du Seigneur ».
Elle accepte que « tout se passe selon la parole » dite ; elle s’abandonne au rhéma, traduction grecque de l’hébreu dabar, signifiant la « parole-événement », la parole de Dieu qui se fait événement, et dans notre cas : qui se fait avènement du Verbe dans la chair.
Assuré d’un tel consentement, le messager de Dieu se retire : « L’ange la quitta ». Il peut remonter au ciel, mission accomplie.
La Parole commence sa course victorieuse, entraînant irrésistiblement à sa suite tous ceux qui reconnaissent à son passage, la venue des temps nouveaux.
Dieu a donné son Fils, fruit unique de son cœur, qui était son égal et qu’il aimait comme lui-même : il l’a donné à Marie, et, du sein de Marie, il en fait son Fils, non pas quelqu’un d’autre, mais le même en personne, de sorte qu’il est par sa nature le même Fils unique de Dieu et de Marie.
Toute la création est l’œuvre de Dieu, et Dieu est né de Marie ! Dieu a tout créé, et Marie a enfanté Dieu ! Dieu qui a tout formé, s’est formé lui-même du sein de Marie, et ainsi il a refait tout ce qu’il avait fait.
Lui qui a pu tout faire de rien, n’a pas voulu refaire sans Marie sa création détruite. Dieu est donc le Père de toutes les choses créées, et Marie la mère de toutes les choses recréées.
Dieu est le Père de la création universelle, et Marie la mère de la rédemption universelle. Car Dieu a engendré celui par qui tout a été fait, et Marie a enfanté celui par qui tout a été sauvé.
Dieu a engendré celui sans qui absolument rien n’existe, et Marie a enfanté celui sans qui absolument rien n’est bon.
Oui, le Seigneur est vraiment avec toi : il t’a fait un don tel que la nature entière t’est grandement redevable, à toi, en même temps qu’à lui.

Abbé Philippe Link - Merci!


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Réflexion du carême:

Je relis actuellement un volume déjà lu en 2016.
Le titre: «Aimer c'est apprendre à recevoir la miséricorde de Dieu»
L'auteur: Marie-Joseph Le Guillou
Publication: Parole et Silence

«Notre vie en Église est belle 
parce que c'est un avant-goût de la communion dans le ciel.
 Notre vie et remplie de faiblesses, 
mais nous devons les prendre comme des leviers.» (53) 
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Merci à chacun et chacune 
pour votre présence
et votre moment de réflexion.

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Bonne journée!
Jean-Yves




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