samedi 21 mars 2020

La pharisien et le publicain... «Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » / (313,245)

Bonjour!
Samedi 21 mars 2020


Photo:
Sculpture, symbole de l'amitié et de la solidarité
À Saint-Jean-Port-Joli, face au fleuve, près que quai...
Cette sculpture nous invite à la fraternité.

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Voici le printemps!
 Il est là, il est là le printemps!

Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Le publicain était devenu un homme juste, plutôt que l’autre » (Lc 18, 9-14)
Tes paroles, Seigneur, sont esprit

et elles sont vie.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
Tes paroles, Seigneur, sont esprit
et elles sont vie. (cf. Ps 94, 8a.7d)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,

à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes
et qui méprisaient les autres,
Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien,
et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
“Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères –,
ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
“Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
Je vous le déclare :
quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste,
plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »

– Acclamons la Parole de Dieu.
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   Commentaire...
La parabole du pharisien et du publicain que la liturgie nous invite à méditer aujourd’hui nous est sans doute bien connue.
Mais pour bien en comprendre le sens, il nous faut bien entendre les raisons qui ont poussé Jésus à raconter cette histoire : « Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient tous les autres. »
Autrement dit, Jésus veut adresser un message à ceux qui se drapent dans une justice qu’ils s’accordent à eux-mêmes et qui estiment que celle-ci les place au-dessus des autres, de « tous les autres » précise bien l’évangile.
Si Jésus reprochait cette attitude aux pharisiens, il nous faut pourtant remarquer que saint Luc ne précise pas ici que Jésus s’adresse à eux. Serait-ce pour nous indiquer que c’est là une attitude qui risque de tous nous guetter, y compris les plus « religieux » parmi nous ?
Regardons d’un peu plus près cette parabole. Jésus nous présente deux hommes : un pharisien et un publicain. L’exposé de l’attitude et de la prière de chacun est contrasté à souhait.
Ce qui est frappant chez le pharisien est qu’il ne se tient pas devant Dieu mais devant lui-même.
Certes, il s’adresse à Dieu mais lui parle-t-il vraiment ? Ne serait-il pas plutôt en train de parler avec lui-même.
En réalité, sa prière n’a que l’apparence du dialogue. Elle est un monologue.
Son action de grâce au lieu de le tourner vers Dieu semble plutôt le tourner vers lui-même dans une sorte d’autosatisfaction.
En soi, rendre grâce à Dieu pour les dons qu’il nous a fait n’a rien de mauvais.
Ce qui est plus problématique c’est de s’approprier ces dons pour se louer soi-même au lieu de Dieu et surtout pour déprécier ses frères au lieu de les aimer.
L’aversion de ce pharisien vis-à-vis des pécheurs est aux antipodes de l’attitude de Dieu à leur égard.
Le publicain, quant à lui, ne regarde pas ce qui ne va pas chez les autres pour mettre en valeur ce qui va chez lui.
Bien plus, la seule chose qu’il voit chez lui, c’est son péché : « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! »
L’humilité est bien la caractéristique principale de la prière de cet homme. Il reconnaît qu’il a besoin de Dieu et particulièrement de son salut, au contraire du pharisien qui n’exprime aucune demande au Seigneur, se satisfaisant pleinement de son « ego ».
Ce publicain reconnaît la miséricorde de Dieu et l’appelle dans sa vie parce qu’il se sait pécheur. Il a reconnu Dieu pour ce qu’il est.
Nous voyons ici qu’avant d’inviter ses auditeurs à imiter le publicain, saint Luc veut d’abord leur faire comprendre l’attitude de Dieu envers les hommes.
Le fait que le publicain soit pardonné avant même d’avoir réparé ses torts, comme le fera un Zachée par exemple, manifeste avec clarté cette intention de l’évangéliste.
Oui, telle est la miséricorde de Dieu envers le pécheur.
Seigneur, donne-nous la grâce de te reconnaître comme ce Dieu qui pardonne et prends pitié, ce Père plein de tendresse et de miséricorde.
Éclaire-nous sur notre péché et fais-nous éprouver le besoin de ton salut.
Que nous nous tournions vers toi pour accueillir dans la joie le pardon que tu nous donnes.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Photo:
Le chute à Saint-Pascal-de-Kamouraska
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Nous vivons une épreuve...
Mais à travers cette épreuve, Dieu va certainement ouvrir 
un nouveau chemin de rapprochement entre les gens et les pays...
Etre-temps, restons à la maison.
Mais nous ne sommes pas privés de moyens de communications...
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Nous pouvons faire de ce temps de prière 
le meilleur moment de notre journée!
Union de prière!
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Bonne journée!
Jean-Yves

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