jeudi 19 mars 2020

« Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » (Lc 2, 41-51a)( / Fête de saint Joseph / 313,109)

Bonjour!

Bonjour spécial 
à tous ceux et celles qui sont en quarantaine, comme nous...

(Mais non, nous ne sommes pas malades... C'est l'âge!)

Jeudi 19 mars 2010
Aujourd'hui c'est la fête de saint Joseph
     Premier patron du Canada     

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Saint Joseph, nous te confions le Canada
Protège-nous de coronavirus.

Saint Joseph, l’époux de Marie, eut pour mission 
de « veiller sur Jésus comme un père ». 
Mais le Seigneur a voulu que le chef de la sainte Famille de Nazareth 
continue à remplir la même tâche dans l’Église, qui est le corps du Christ.
 Si Marie est la Mère de l’Église, Joseph en est le Protecteur.
 C’est pour cela que sa fête est une solennité en liturgie.
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« Notre monde a tant besoin d’être guidé par l’exemple,
 la force paisible d’hommes comme Joseph ». 
(Benoît XVI) 
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 «Saint Joseph est le plus grand parmi les saints du ciel, 
lui qui fut l’ombre du Père éternel.»

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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
 (Lc 2, 41-51a)
 + Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem

pour la fête de la Pâque.

          Quand il eut douze ans,

ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.

          À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient,

le jeune Jésus resta à Jérusalem
à l’insu de ses parents.
          Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins,
ils firent une journée de chemin
avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
          Ne le trouvant pas,
ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.

          C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple,

assis au milieu des docteurs de la Loi :

il les écoutait et leur posait des questions,

          et tous ceux qui l’entendaient

s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.

          En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement,
et sa mère lui dit :
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi,
nous avons souffert en te cherchant ! »
          Il leur dit :
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas
qu’il me faut être chez mon Père ? »
          Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
          Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth,
et il leur était soumis.

          – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...

L’Évangile est particulièrement discret sur saint Joseph, mais il y a néanmoins quelques péricopes qui parlent de lui et qui décrivent sa participation à l’économie de l’incarnation rédemptrice.
Pourtant, le passage que nous propose la liturgie du jour de sa fête, fait à peine allusion à sa présence aux côtés de Marie. Luc parle à plusieurs reprises des « parents » de Jésus, incluant donc implicitement saint Joseph, mais il ne le désigne jamais par son nom propre.
Son action – ou plutôt sa passion – semble se confondre avec celle de Marie, dont il partage l’angoisse : « Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! »
Les récits de l’enfance du troisième Évangile se structurent autour du binôme Marie-Jésus, la mère et l’enfant, tandis que saint Joseph s’efface discrètement, se contentant d’offrir le cadre de vie dans lequel le mystère de la venue de Dieu parmi les hommes pourra se déployer.
Cette présentation n’a évidemment pas pour but de minimiser la place de saint Joseph, mais elle cherche plutôt à nous faire découvrir sa manière propre d’agir.
Sa vie est mystère d’effacement ; et par le fait même, il nous invite à nous effacer à notre tour, pour laisser toute la place à celui qui a daigné venir nous visiter sous les humbles apparences d’un enfant.
Le silence si éloquent de saint Joseph n’est pas celui de l’indifférence mais de la contemplation : celui qui fut donné pour père au Fils de Dieu s’est mis silencieusement à l’école de la Sagesse incarnée qui grandissait sous ses yeux ; et lorsque les événements le déconcertent, loin de reprendre l’initiative, il attend patiemment que Dieu lui fasse signe ou que le voile se lève et que surgisse la lumière.
C’est bien ce qui se passe dans le passage du recouvrement de l’enfant au Temple, au milieu des docteurs qui « s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses ».
Certes saint Joseph, tout comme Marie, a souffert de la disparition de Jésus ; comme elle il a été surpris de voir son enfant, apparemment insouciant, au milieu des docteurs. Mais il n’intervient pas impulsivement comme nous l’aurions peut-être fait : il attend de découvrir la raison cachée de ce comportement inattendu...
En bon juif, il sait que Dieu parle dans les événements ; or cet enfant est la Parole de Dieu venue dans la chair ; cette Parole parle donc non seulement par ce qu’elle dit, mais par tout ce qu’elle fait.
Comme nous aimerions découvrir le regard échangé entre Jésus et son papa à ce moment qui marque la fin de l’enfance du Fils de Joseph et son entrée dans la vie adulte.
Non, la parole de Jésus : « C’est chez mon Père que je dois être » n’est pas un démenti de la paternité de Joseph, bien au contraire ! Par ces quelques mots Jésus atteste que Joseph a su le conduire jusqu’au seuil du mystère de sa Personne divine, enfouie dans la pâte humaine reçue de la Vierge Marie.
C’est sous la conduite patiente, attentive, aimante, vigilante de Joseph, que Jésus « a grandi en sagesse et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes » (Lc 2, 52).
Telle est sans aucun doute la plus grande gloire de saint Joseph : il a été à tel point le miroir de la paternité divine, qu’il a permis à Jésus de découvrir qui est son véritable Père; ou pour le dire autrement : c’est dans le face à face avec Joseph, que le Verbe incarné a pris humainement conscience de sa filiation divine!
Joseph a exercé sa paternité en s’effaçant, en se retirant ; et c’est dans ce retrait même, qu' il a révélé le Père des cieux. Aussi est-ce à juste titre que Jésus l’appelait durant les années d’enfance de ce nom de « Abba » par lequel il désignera par la suite son Père des cieux.
Voilà pourquoi après Marie, saint Joseph est le plus grand parmi les saints du ciel, lui qui fut l’ombre du Père éternel.
Nul doute que ce ministère de paternité qu’il a exercé en faveur du Christ, saint Joseph continue de l’assurer en faveur des membres de son Corps, c’est-à-dire de tous ceux et celles qui, par le baptême et par la foi, sont « nés d’eau et d’Esprit » (Jn 3, 5).
Chacun de nous est ainsi confié à la paternité bienveillante de celui qui est chargé de nous conduire jour après jour jusqu’à la pleine conscience de notre filiation adoptive dans le Christ.
Puissions-nous consentir à ce ministère et accueillir avec reconnaissance l’autorité de saint Joseph, lui demeurant joyeusement soumis, comme Jésus nous en donne l’exemple.
Seigneur Jésus, c’est dès le premier moment de ta conception que tu es pour nous “le chemin, la vérité et la vie” (Jn 14, 6). Ce n’est donc pas seulement durant ta vie publique que je suis appelé à te suivre, mais dès ta plus tendre enfance !
Accueille-moi auprès de toi à Nazareth entre Marie et Joseph, et enseigne-moi, à ton école, comment entrer dans l’humble soumission à ceux que tu me donnes comme parents dans l’ordre de la grâce.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Méditation
(Romains 4, 13.16-18.22 et Luc 2, 41-51a)

Grâce à la foi, Abraham a eu droit à une descendance, 
même à un âge avancé.
 Grâce à la foi, Joseph s'est vu confier le Fils du Très-Haut 
en dépit du mystère entourant sa naissance.
(Prions en Église)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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Oratoire Saint-Joseph
du Mont-Royal - Montréal
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Saint frère André
Grand apôtre de saint Joseph
Fondateur principal de l'Oratoire saint Joseph de Montréal
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Statue de saint Joseph
(Paroisse Saint-Joseph- d'Angers - France)
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