samedi 1 juillet 2023

« Celui qui ne prend pas sa croix n’est pas digne de moi. Qui vous accueille m’accueille » / Un baptême... / Prière pour les français face aux désordres qu'ils vivent actuellement... /(431,833)

 Bonjour!

Dimanche 2 juillet 2023

Voici la Parole de Dieu 

de ce 13e dimanche du temps ordinaire...


ÉVANGILE

« Celui qui ne prend pas sa croix n’est pas digne de moi. Qui vous accueille m’accueille » (Mt 10, 37-42)

Alléluia. Alléluia.
Descendance choisie, sacerdoce royal, nation sainte,
annoncez les merveilles de Celui qui vous a appelés
des ténèbres à son admirable lumière.
Alléluia. (cf. 1 P 2, 9)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :
    « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi
n’est pas digne de moi ;
celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi
n’est pas digne de moi ;
    celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas
n’est pas digne de moi.
    Qui a trouvé sa vie
la perdra ;
qui a perdu sa vie à cause de moi
la gardera.
    Qui vous accueille
m’accueille ;
et qui m’accueille
accueille Celui qui m’a envoyé.
    Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète
recevra une récompense de prophète ;
qui accueille un homme juste en sa qualité de juste
recevra une récompense de juste.
    Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche,
à l’un de ces petits en sa qualité de disciple,
amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Jésus est venu sur notre terre pour nous donner la paix. Mais la paix qu’il donne n’est pas celle que nous imaginons. Sa paix n’est pas la tranquillité, le repos sécurisant. La paix selon Jésus est le fruit d’une soif inassouvie, d’un élan, d’un sursaut. Le lieu de sa paix est une traversée, une pâque vers un plus grand que soi. Dieu est notre paix. Jésus est lui-même la paix qu’il promet. Le pacifié est celui qui ne regarde plus sa vie depuis lui-même, mais depuis le Christ. Il trouve sa paix dans l’accueil du Christ dans sa vie. Il reçoit la paix de ce qu’il ne cherche plus à sauver sa vie. Il consent à la croix qui le dépossède de ce qu’il croit posséder. Entre l’effroi de la mort inexorable et l’acceptation de notre finitude, le Christ est là réconciliant l’inconciliable. Il ouvre un chemin de vie dans la mort.

Il arrive que tomber et se relever ne soit qu’un seul et même mouvement. Comme mourir et naître, se perdre et se trouver. Peut-être est-ce la condition pour accéder parfois à une paix qui surpasse toute intelligence. Une paix qui ne pose aucune condition, ne propose aucune solution. Une paix qui ne réduit pas nos contradictions, mais élargit notre cœur, notre vie au-delà des contraires qui ne cessent de nous tirailler.

N’oublions pas que Jésus s’adresse dans notre page d’Évangile à ses disciples qui ont choisi de le suivre. Quelqu’un a fait irruption dans leur vie sous la forme d’un appel : Suis-moi. Jésus est venu à l’improviste contredire ce qu’ils étaient. Les pécheurs ont dû laisser leurs filets et leurs barques. Le publicain, sa collecte de l’impôt. Le zélote, sa fougue à chasser l’occupant romain. Jésus est le contradicteur qui sème une vie nouvelle. Il va chercher dans le fonds de l’homme sa capacité à être pleinement un vivant. La relation de Jésus à son disciple ne peut laisser indemne. Cette épreuve d’altérité est pour une nouvelle naissance à soi, une naissance d’en haut. 

Bien sûr, on peut toucher sans se laisser toucher. On peut parler sans entendre en retour. On peut contourner ce qui en l’autre est inédit. Mais qui a rencontré Jésus n’arrivera pas à oublier son visage, n’arrivera pas à faire taire ses paroles de feu qui remontent en soi dans le silence.

Oui, Jésus est une menace pour notre tranquillité, notre confort ! Il sème un amour nouveau en nos cœurs. Un amour autre, un amour divin, un amour absolu. Un amour surnaturel qui frotte en nous avec l’amour naturel de l’enfant pour ses parents
et des parents pour leur enfant. C’est dans ce frottement que Jésus conduit non pas à l’opposition mais à un dépassement. Son amour n’exclut pas. Il inclut toutes nos affections légitimes. Mais cet amour ouvre à une espérance inédite : notre avenir est en Dieu et non en l’homme, fut-ce notre père, notre mère, notre enfant. Désormais notre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Le disciple est tourné vers le Christ, le trésor de sa vie et son unique espérance. Il part marcher à sa suite en ne préférant rien ni personne à son amour.

Seigneur, aide-moi à me perdre en toi. Et aide-moi à t’accueillir en moi. Puisque tu m’aimes le premier, comment ne pas t’aimer en entier ?


Abbé Philippe Link / Merci!

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Prions...
Pour le petit Grégoire Ouellet de Rivière-Ouelle
 que je baptiserai ce matin à 10 h 30.
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(Un ami français m'a fait parvenir cette prière ce matin...)

Prière que nous avons récité ce matin à la messe :

(Je vous invite à la réciter aussi... ) 

Nous te prions, Seigneur, pour le retour au calme et à la paix dans notre pays.

Nous te confions Nahel et nous prions pour ses proches. Que l’Esprit de lumière et de paix les soutienne.

Nous te confions les blessés de ces nuits de violence, ceux et celles aussi dont les lieux de vie ou de travail ont été détruits ou endommagés.

Nous te prions, Seigneur, pour les personnes engagées dans les forces de l’ordre et les services de l’État, soumis à de fortes pressions et parfois attaqués.

Inspire-nous, pour qu’avec les croyants d’autres confessions chrétiennes et d’autres religions ainsi qu’avec l’ensemble de nos concitoyens, nous sachions être des artisans de dialogue et de paix.

Nous te supplions encore : qu’au-delà même des explosions actuelles, notre société sache identifier avec lucidité les sources de la violence et trouver les moyens de la dépasser.

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Bon dimanche!

Jean-Yves 

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