dimanche 26 juillet 2020

Le règne de Dieu c’est d’abord le Christ... / Acte de contrition... / (327,284)

Bonjour!
Lundi 27 juillet 2020


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches » (Mt 13, 31-35)
Alléluia. Alléluia.

Le Père a voulu nous engendrer

par sa parole de vérité,

pour faire de nous comme les prémices de ses créatures.

Alléluia. (Jc 1, 18)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,

    Jésus proposa aux foules une autre parabole :

« Le royaume des Cieux est comparable

à une graine de moutarde

qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ.
    C’est la plus petite de toutes les semences,
mais, quand elle a poussé,
elle dépasse les autres plantes potagères
et devient un arbre,
si bien que les oiseaux du ciel viennent
et font leurs nids dans ses branches. »
    Il leur dit une autre parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable
au levain qu’une femme a pris
et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine,
jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »

    Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles,

et il ne leur disait rien sans parabole,

    accomplissant ainsi la parole du prophète :

J’ouvrirai la bouche pour des paraboles,

je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.
            – Acclamons la Parole de Dieu.
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   Commentaire...
Jésus est maître dans l’art d’utiliser les scènes ou les images de la vie courante pour exprimer les mystères du Royaume. Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus en utilise deux pour nous révéler l’essence du règne de Dieu.
La comparaison qu’il fait de ce dernier à une graine de moutarde exprime tout à la fois l’enfouissement, la mort mais aussi la force de vie dont les effets sont sans commune mesure par rapport à ce que l’on pourrait s’attendre. Qui pourrait imaginer, en effet, qu’une petite semence d’à peine un millimètre puisse s’épanouir en un arbuste de presque trois mètres de haut !
Dans le même sens, l’image du levain est aussi très suggestive. Une petite poignée, mélangée le soir à trois mesures de farine (environ 36 litres), donnera au matin le pain pour toute une famille. Sans que personne n’y fasse attention, la pâte aura levé toute la nuit sous l’effet de cette infime quantité de levain.
A travers ces deux paraboles, c’est toute la vie du Christ que nous retrouvons. Car le règne de Dieu c’est d’abord le Christ. Jésus, en se désignant lui-même, ne dit-il pas à ses apôtres : « le règne de Dieu est au milieu de vous » ? Règne de Dieu aux commencements modestes, parole de vie semée dans les cœurs d’un petit groupe d’apôtres, illustres inconnus aux yeux des grands du monde de cette époque. Parole appelée à mourir durant l’épreuve de la passion. Parole enfouie trois jours dans le tombeau, mais qui dans la nuit de cet enfouissement va peu à peu lever pour laisser éclater au grand jour sa force de vie. Résurrection appelée à déployer sa puissance dans le cœur de tous ceux qui se laisseront irriguer par la rosée de l’Esprit de Pentecôte.
C’est ainsi qu’a germé l’arbre de l’Eglise, corps du Christ, qui unit le ciel et la terre et qui permet à tout homme de découvrir que sa véritable demeure se trouve dans le cœur du Père. L’arbre du règne de Dieu a déployé ses branches jusqu’aux extrémités de la terre offrant à tout homme de pouvoir trouver refuge à l’ombre de la miséricorde divine.
Cet arbre de l’Eglise devra toujours se rappeler ses débuts insignifiants pour ne pas s’enorgueillir et croire qu’il s’est construit lui-même. Ses ramures qui s’étendent pour rejoindre tout homme sur cette terre ne devront jamais lui faire perdre de vue qu’un tel déploiement ne résulte que de ce que ses racines sont plongées au cœur même de la Trinité. Cet acte de mémoire le rendra alors fort contre les vents de tempête qui, s’ils ne manqueront pas de le faire vaciller, ne pourront jamais le faire tomber.
Ce qui est vrai de l’Eglise, l’est aussi de tout chrétien. Que la lecture priante de cet évangile nous permette de nous enraciner toujours plus profondément en Dieu. Nous serons alors sûr que nous porterons un fruit de vie éternelle.
Abbé Philippe Link - Merci!
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«Nous avons un champ à labourer;
 ce champ à labourer c'est notre vie.»
(Mgr Philippe Massat, év. auxilaire à Paris)
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«Dieu est l'être qui m'aime le plus au monde!»
(Mgr Yvon Joseph Moreau - Moine cistercien)
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«Un être humain est et restera toujours 
un mystère capable de nous surprendre 
et surtout de nous émerveiller à tout moment.»
(Hervé Reynaud)
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«Dieu habite le cœur de tout homme, 
mais nous ne le reconnaissons pas forcément. 
Je peux être piégé par l’émotion 
et passer à côté de la présence de Dieu. 
Dieu est dans tout homme, 
même en celui qui ne le sait pas. 
Le problème, c’est de le reconnaître.»

(Jean-Claude Lavigne, dominicain - Dans La Croix)
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«Là où Dieu habite en moi,
 aucune blessure ne peut m'atteindre.»
(Anselm Grün)
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L'Acte de contrition...
Note: il y a des prières et des Actes... Y voyons-nous une différence?
Un Acte comporte un engagement de notre part dans la prière...
On m'a demandé de reproduire l'Acte de Contrition.
On peut réciter cette prière - cet Acte - 
lorsqu'on a besoin de la grâce de Dieu
 et de se faire pardonner nos fautes...
Mais oui,  l'Acte de contrition 
que nous avions dans nos livres de prières est toujours bon.

Je le reproduis ici;
 dans cet Acte on exprime le regret d'avoir offensé Dieu...
On s'engage "moyennant la grâce de Dieu" 
à ne plus l'offenser et à faire pénitence.

Acte de contrition: 
Mon Dieu, j'ai un extrême regret de vous avoir offensé,
parce que vous êtes infiniment bon,
infiniment aimable, et que le péché vous déplaît;
pardonnez-moi par les mérites de Jésus Christ mon Sauveur;
je me propose, moyennant votre sainte grâce,
de ne plus vous offenser et de faire pénitence.

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Bonne journée!
Jean-Yves 

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