Bonjour!
Vendredi 30 août 2019
Le Parvis - Basilique du Cap de la Madeleine
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
PSAUME
(Ps 96 (97), 1-2, 5-6, 11-12)
R/ Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ! (Ps 96, 12a)
Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l’entourent,
justice et droit sont l’appui de son trône.
Les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,
devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
Une lumière est semée pour le juste,
et pour le cœur simple, une joie.
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ;
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
ÉVANGILE
« Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre » (Mt 25, 1-13)
Alléluia. Alléluia.
Restez éveillés et priez en tout temps :
ainsi vous pourrez vous tenir debout devant le Fils de l’homme.
Alléluia. (cf. Lc 21, 36)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
« Le royaume des Cieux sera comparable
à dix jeunes filles invitées à des noces,
qui prirent leur lampe
pour sortir à la rencontre de l’époux.
Cinq d’entre elles étaient insouciantes,
et cinq étaient prévoyantes :
les insouciantes avaient pris leur lampe
sans emporter d’huile,
tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes,
des flacons d’huile.
Comme l’époux tardait,
elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
Au milieu de la nuit, il y eut un cri :
“Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent
et se mirent à préparer leur lampe.
Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes :
“Donnez-nous de votre huile,
car nos lampes s’éteignent.”
Les prévoyantes leur répondirent :
“Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous,
allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
Pendant qu’elles allaient en acheter,
l’époux arriva.
Celles qui étaient prêtes
entrèrent avec lui dans la salle des noces,
et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour
et dirent :
“Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”
Il leur répondit :
“Amen, je vous le dis :
je ne vous connais pas.”
Veillez donc,
car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
Au départ : dix vierges, qui constituent un groupe soudé ; toutes sont invitées par l’Epoux et font donc partie du cercle de ses amis, de ses intimes.
Elles prennent l’initiative de sortir à la rencontre de l’Epoux, mais celui-ci « tarde » sans que nous connaissions le motif de son retard. Toutes s’endorment pareillement : les prévoyantes aussi bien que les insensées.
La nuit et le groupe sont divisés en deux parties par le cri : « Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre. »
C’est à cette étape du récit que s’opère la séparation irréversible entre les vierges sages et folles, alors que jusque là leur cohabitation ne posait aucun problème.
L’Epoux ne reproche rien aux vierges étourdies ; il constate simplement qu’elles ne sont pas à l’intérieur, et qu’il ne les connaît pas.
Pour aller plus loin dans l’interprétation, il faut se risquer à décrypter le langage symbolique de l’huile. Nous constatons d’abord qu’il y a deux sortes d’huiles ; il y a l’huile d’origine, et celle qui est acquise en cours de route, pour suppléer au manque.
Seule la possession de l’huile originelle en quantité suffisante donne accès à la salle des noces ; elle conditionne même la reconnaissance par l’Epoux.
Selon Saint Grégoire le Grand, l’huile représente le « langage de l’âme », c’est-à-dire le désir, qui entretient la flamme de l’amour. L’huile originelle représente le désir éveillé par le Christ lui-même au jour de notre première rencontre avec lui et ranimé à chaque moment de conversion intense.
Ce désir « d’en haut » manifeste la présence de l’Esprit en nos cœurs, et fait de nous des amis de l’Epoux, invités aux noces.
Les vierges qui se sont munies au départ d’une réserve d’huile, sont celles qui sont demeurées fidèles à la grâce des origines, qui ont gardé le souvenir de la rencontre et ont entretenu le désir du retour de l’Epoux.
Son retard ne les distraie pas du souvenir de sa présence, et l’assoupissement durant l’attente n’éteint pas la flamme, toujours prête à ressurgir et à brûler avec une nouvelle vigueur.
Toute autre est la situation des vierges folles : sollicitées par d’autres désirs, elles ont oublié le temps de la rencontre, et se sont dispersées dans les multiples convoitises.
Le renvoi vers les marchands symbolise cette perversion du désir qui se recourbe vers la terre et devient concupiscence du monde.
Ce qui différencie les deux groupes, c’est finalement la qualité de leur désir ; c’est à cela que l’Epoux les reconnaît : « J’ai contre toi que tu as perdu ton amour d’antan (Ap 2, 4)».
On n’entre pas dans la salle de noce avec un cœur saturé de désirs terrestres.
Prise sous cet angle, cette parabole concerne probablement plus d’un parmi nous : ne faisons-nous pas quotidiennement l’expérience de la duplicité de notre cœur, qui tend certes vers Dieu, mais est aussi séduit par les sollicitations du monde ?
Demandons au Seigneur d’unifier notre cœur ; de nous arracher à la dispersion dans les convoitises décevantes, et de faire converger en lui tous nos désirs légitimes, afin que nos vies soient intégrées dans la sienne.
Le détachement évangélique n’est pas indifférence aux choses de la vie ; il est concentration de l’attention sur la présence de Celui qui donne à chaque événement son poids d’éternité.
Abbé Philippe Link - Merci!
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Dans notre série sur les psaumes...
Psaume 16
01 Seigneur, écoute la justice ! + Entends ma plainte, accueille ma prière : mes lèvres ne mentent pas.
02 De ta face, me viendra la sentence : tes yeux verront où est le droit.
03 Tu sondes mon coeur, tu me visites la nuit, + tu m'éprouves, sans rien trouver ; mes pensées n'ont pas franchi mes lèvres.
04 Pour me conduire selon ta parole, j'ai gardé le chemin prescrit ;
05 j'ai tenu mes pas sur tes traces : jamais mon pied n'a trébuché.
06 Je t'appelle, toi, le Dieu qui répond : écoute-moi, entends ce que je dis.
07 Montre les merveilles de ta grâce, * toi qui libères de l'agresseur ceux qui se réfugient sous ta droite.
08 Garde-moi comme la prunelle de l'oeil ; à l'ombre de tes ailes, cache-moi,
09 loin des méchants qui m'ont ruiné, des ennemis mortels qui m'entourent.
10 Ils s'enferment dans leur suffisance ; l'arrogance à la bouche, ils parlent.
11 Ils sont sur mes pas : maintenant ils me cernent, l'oeil sur moi, pour me jeter à terre,
12 comme des lions prêts au carnage, de jeunes fauves tapis en embuscade.
13 Lève-toi, Seigneur, affronte-les, renverse-les ; par ton épée, libère-moi des méchants.
14 Que ta main, Seigneur, les exclue d'entre les hommes, * hors de l'humanité, hors de ce monde : tel soit le sort de leur vie ! Réserve-leur de quoi les rassasier : + que leurs fils en soient saturés, qu'il en reste encore pour leurs enfants !
15 Et moi, par ta justice, je verrai ta face : au réveil, je me rassasierai de ton visage.
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«Ce que depuis toujours nous recherchons dehors
veut naître en nous.»
(Christiane Singer)
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Bonne journée!
Jean-Yves
«Accueillir Dieu
qui nous rejoint sur le chemin de nos vies... »
(Pierre Goudreault)
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qui nous rejoint sur le chemin de nos vies... »
(Pierre Goudreault)
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