Bonjour!
Mardi 20 août 2019
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
PSAUME
(Ps 84 (85), 9, 11-12, 13-14)
R/ Ce que dit le Seigneur,
c’est la paix pour son peuple. (cf. Ps 84, 9b)
J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu’il dit, c’est la paix
pour son peuple et ses fidèles ;
qu’ils ne reviennent jamais à leur folie !
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s’embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
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ÉVANGILE
« Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux » (Mt 19, 23-30)
Alléluia. Alléluia.
Jésus Christ s’est fait pauvre, lui qui était riche,
pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.
Alléluia. (cf. 2 Co 8, 9)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Amen, je vous le dis :
un riche entrera difficilement dans le royaume des Cieux.
Je vous le répète :
il est plus facile à un chameau
de passer par un trou d’aiguille
qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. »
Entendant ces paroles,
les disciples furent profondément déconcertés,
et ils disaient :
« Qui donc peut être sauvé ? »
Jésus posa sur eux son regard et dit :
« Pour les hommes, c’est impossible,
mais pour Dieu tout est possible. »
Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus :
« Voici que nous avons tout quitté pour te suivre :
quelle sera donc notre part ? »
Jésus leur déclara :
« Amen, je vous le dis :
lors du renouvellement du monde,
lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire,
vous qui m’avez suivi,
vous siégerez vous aussi sur douze trônes
pour juger les douze tribus d’Israël.
Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom,
des maisons, des frères, des sœurs,
un père, une mère, des enfants,
ou une terre,
recevra le centuple,
et il aura en héritage la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers,
beaucoup de derniers seront premiers. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
Jésus, une fois encore, est attaqué par les siens. Mais il ne discute pas. Il n’agit pas en cachette et il a toujours enseigné ouvertement dans les synagogues : que ceux qui ont des oreilles entendent et reconnaissent le Messie de Dieu.
Mais lui ne rentre pas dans des discussions sans fin avec ses détracteurs ; il ne se fait pas non de propagande personnelle. Jésus est doux et humble de cœur. Il guérit les malades, mais il leur demande de ne pas le faire connaître. Il est venu inaugurer le Royaume, révéler le visage du Père, pas se faire connaître pour ses propres œuvres. D’ailleurs, la très longue citation d’Isaïe le montre, il ne fait rien d’autre qu’accomplir l’Écriture.
Le voici donc qui part ; il quitte l’intimité de la synagogue pour l’étendue du monde, les disputes avec les pharisiens pour la multitude qui l’attend.
Beaucoup le suivirent et il les guérit tous.
Son cœur est large ouvert pour accueillir toute détresse et pour soigner toute maladie. Jésus guérit tous ceux qui le suivent. Voilà une allusion claire au fait que nous avons tous besoin de la guérison du Seigneur. Parce que nous sommes tous malades, du péché et de ses conséquences. Mais voici le temps de l’accomplissement de la prophétie, voici le temps du jugement, voici le temps du salut.
Car le « jugement » que le « serviteur » que Dieu s’est choisi est celui qui apporte le salut aux nations. Son jugement ne condamne personne. Le portrait qui est fait de lui dans Isaïe, uniquement par des propositions négatives, le montre : « il ne protestera pas, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit ».
Le jugement de Dieu triomphe, mais ce jugement n’est pas une accusation. Ultimement, quelque soit notre péché, c’est Dieu lui-même qui a été blessé, humilié, trahit. Mais il ne dit rien. Pas une protestation, pas une plainte, pas un commérage pour expliquer que, dans le fond, c’est lui qui était innocent et l’homme qui est mauvais.
Non, le Seigneur n’agit pas comme nous le ferions. Au contraire. Ne se préoccupant pas de sa propre souffrance, il n’a d’attention que pour notre maladie. Car sa souffrance est de nous voir choisir de mourir. Alors, médecin délicat, il prend patience. Il relève le roseau qui s’est couché (il sait combien nous sommes faibles !), il protège la flamme qui vacille (il sait qu’elle peut briller à nouveau !). Ainsi, de la même manière que la guérison est pour tous, le salut est pour tous également. La façon dont Jésus nous juge est de prendre sur lui notre jugement et de nous donner sa vie, en plénitude.
La peur du jugement doit donc être dépassée par l’espoir que l’on met « en son nom ».
Mais les proportions de cet évangile appellent une autre remarque : des foules suivent Jésus et le Seigneur guérit tout le monde en un demi-verset. Puis vient une citation d’Isaïe (pourtant un peu condensée) en quatre versets ! La plus longue de tout l’évangile. Saint Matthieu affirme ainsi avec force que ceux qui sont guéris, tous ceux qui suivent Jésus et sont rendu à la vie et à la pleine possession de leurs facultés, doivent ouvrir bien grand leurs oreilles.
Jésus nous recrée comme un sujet qui écoute. Il faut donc accueillir la Parole pour découvrir et connaître le Messie. Et pour que la guérison qu’il nous offre porte tout son fruit, il nous faut mettre nos pas dans les siens. Taire notre innocence quand ce silence peut protéger un frère qui ploie. Protéger la flamme que les épreuves font vaciller, pour donner raison au Seigneur qui espère qu’elle va se redresser. Taire toute forme de commérage où nous faisons le procès des autres comme si le jugement nous appartenait, comme si Dieu n’était pas le seul qui justifie. Taire ces paroles de mort et ouvrir nos oreilles aux paroles de la vie éternelle.
Ouvre nos cœurs Seigneur, aux merveilles de ton amour. Nous sommes aveugles, donne-nous de voir le Royaume que tu fais advenir ; nous sommes paralysés, mets-nous en marche sur les chemins de l’évangile ; nous sommes sourds, ouvre nos cœurs à ta Parole, fais-en nous ce que tu dis et nous vivrons.
Abbé Philippe Link - Merci!
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Conversion
«Un jour , sur le chemin de Compostelle,
j'ai perdu ma route, ayant manqué un panneau indicateur.
J'ai marché plusieurs kilomètres et gaspillé quelques heures
avant de me rendre compte de ma bévue.
Quelle chance que quelqu'un ait pu me montrer la bonne direction!
Se convertir, c'est reconnaître son erreur,
quitter le mauvais sentier et s'engager résolument
dans la voie qui mène au but. C'est réorienter tout son être
selon le plan de Dieu, en laissant de côté
tout ce qui nous éloigne de Dieu, en embrassant sa volonté
et en fixant le regard sur le chemin qu'il nous propose.»
(Paul-André Durocher)
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- Notre Père...
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Merci pour votre visite!
La paix soit avec vous!
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Bonne journée!
Jean-Yves
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