Bonjour!
Dimanche 1er septembre 2019
Dieu
Créateur du ciel et de la terre
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
ÉVANGILE
« Quiconque s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé » (Lc 14, 1.7-14)
Alléluia. Alléluia.
Prenez sur vous mon joug, dit le Seigneur ;
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur.
Alléluia. (cf. Mt 11, 29ab)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens
pour y prendre son repas,
et ces derniers l’observaient.
Jésus dit une parabole aux invités
lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places,
et il leur dit :
« Quand quelqu’un t’invite à des noces,
ne va pas t’installer à la première place,
de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi.
Alors, celui qui vous a invités, toi et lui,
viendra te dire : ‘Cède-lui ta place’ ;
et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place.
Au contraire, quand tu es invité,
va te mettre à la dernière place.
Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira :
‘Mon ami, avance plus haut’,
et ce sera pour toi un honneur
aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi.
En effet, quiconque s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »
Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité :
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner,
n’invite pas tes amis, ni tes frères,
ni tes parents, ni de riches voisins ;
sinon, eux aussi te rendraient l’invitation
et ce serait pour toi un don en retour.
Au contraire, quand tu donnes une réception,
invite des pauvres, des estropiés,
des boiteux, des aveugles ;
heureux seras-tu,
parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour :
cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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COMMENTAIRE de l'ÉVANGILE...
Le regard plein de compassion que Jésus jette sur ces convives si soucieux d’eux-mêmes est déjà tourné vers son ultime repas où c’est lui qui se donnera comme pain de vie.
Comprendront-ils ce qu’il fera ?
A cette dernière Cène, Jésus sera à la fois celui qui invite et celui qui se fait nourriture. Inutile de chercher à être au plus près de Lui puisque c’est lui qui se donne à chacun.
L’eucharistie est le repas par excellence. C’est ce que nous célébrons chaque dimanche, chaque jour autour de l’autel.
Que nous soyons cadres ou ouvriers, chômeurs ou salariés, riches ou pauvres, nous sommes tous à la meilleure place.
Il n’y a pas de première ou dernière place autour de la table eucharistique. Chacun a sa place, celle de fils ou fille bien-aimé du Père.
Jésus veut nous rejoindre chacun personnellement. Il se donne à chacun totalement. « Ceci est mon corps livré pour toi ». « Ceci est mon sang versé pour toi ».
C’est le même pain que nous mangeons, c’est à la même coupe que nous buvons.
Jésus nous relie les uns aux autres. Par le repas eucharistique, Jésus forme le peuple de Dieu et plus encore construit la fraternité.
Nous pouvons nous tourner vers celui ou celle qui est à côté de nous et lui dire : « Tu es mon frère, tu es ma sœur ».
Ce repas est inégalable car lui seul nous change. Oui, nous devenons ce que nous mangeons. Par l’eucharistie, c’est Jésus qui vient prendre toute la place en nous.
Notre cœur se dilate, nos mains s’ouvrent, nos paroles bénissent. Le « monte plus haut » eucharistique peut se traduire : « Sois saint comme je suis Saint, sois ce que tu es en moi depuis toute éternité : un être de grâce ».
Mais il nous faut encore faire un pas de plus. Car le repas eucharistique préfigure le festin des noces éternelles. C’est de noces dont parle Jésus dans sa parabole. Il nous place d’emblée au terme de notre route.
Lui, l’Epoux, nous a préparé une place dans son Royaume pour sceller l’alliance à jamais. Il est venu nous chercher, nous, son Epouse, l’Eglise rachetée par son abaissement, afin de nous élever dans sa gloire.
Le repas de noces est prêt. Il est pour tous : pauvres, estropiés, boiteux, aveugles, tous sont invités.
Il est épiphanie de la bonté gratuite de Dieu. Car qui pourrait se vanter de ses mérites ou de son rang pour exiger une place aux noces éternelles ? Dieu nous donne l’éternité.
Qui peut rendre un tel don en retour ? Personne.
Voilà qui doit nous libérer de bien des inquiétudes sur nous-mêmes, sur le regard des autres sur nous. Seul l’amour de Dieu nous sauve. Seule sa bonté nous rend dignes de participer aux noces de l’Agneau.
Jésus remarquait comment les invités choisissaient les premières places. Laissons ce regard plein de tendresse et d’exigence croiser notre regard. Ce regard apaise, simplifie, libère.
Ce regard est un appel : « Viens, suis-moi ».
Seigneur notre Dieu, toi qui élèves les humbles et repousses les orgueilleux, garde-nous de briguer les honneurs. Fais-nous rechercher la dernière place à l’imitation de celui qui s’est abaissé jusqu’à mourir sur la croix, Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Abbé Philippe Link - Merci!
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«Trouve la paix intérieure et une multitude sera sauvée à tes côtés.»
(Jean-Yves Leloup)
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PSAUME 17
02 Je t'aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse,
03 Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !
04 Louange à Dieu ! + Quand je fais appel au Seigneur, je suis sauvé de tous mes ennemis.
05 Les liens de la mort m'entouraient, le torrent fatal m'épouvantait ;
06 des liens infernaux m'étreignaient : j'étais pris aux pièges de la mort.
07 Dans mon angoisse, j'appelai le Seigneur ; vers mon Dieu, je lançai un cri ; de son temple il entend ma voix : mon cri parvient à ses oreilles.
08 La terre titube et tremble, + les assises des montagnes frémissent, secouées par l'explosion de sa colère.
09 Une fumée sort de ses narines, + de sa bouche, un feu qui dévore, une gerbe de charbons embrasés.
10 Il incline les cieux et descend, une sombre nuée sous ses pieds :
11 d'un kéroub, il fait sa monture, il vole sur les ailes du vent.
12 Il se cache au sein des ténèbres + et dans leurs replis se dérobe : nuées sur nuées, ténèbres diluviennes.
13 Une lueur le précède, + ses nuages déferlent : grêle et gerbes de feu.
14 Tonnerre du Seigneur dans le ciel, * le Très-Haut fait entendre sa voix : grêle et gerbes de feu.
15 De tous côtés, il tire des flèches, il décoche des éclairs, il répand la terreur.
16 Alors le fond des mers se découvrit, les assises du monde apparurent, sous ta voix menaçante, Seigneur, au souffle qu'exhalait ta colère.
17 Des hauteurs il tend la main pour me saisir, il me retire du gouffre des eaux ;
18 il me délivre d'un puissant ennemi, d'adversaires plus forts que moi.
19 Au jour de ma défaite ils m'attendaient, mais j'avais le Seigneur pour appui.
20 Et lui m'a dégagé, mis au large, il m'a libéré, car il m'aime.
21 Le Seigneur me traite selon ma justice, il me donne le salaire des mains pures,
22 car j'ai gardé les chemins du Seigneur, jamais je n'ai trahi mon Dieu.
23 Ses ordres sont tous devant moi, jamais je ne m'écarte de ses lois.
24 Je suis sans reproche envers lui, je me garde loin du péché.
25 Le Seigneur me donne selon ma justice, selon la pureté des mains que je lui tends.
26 Tu es fidèle envers l'homme fidèle, sans reproche avec l'homme sans reproche ;
27 envers qui est loyal, tu es loyal, tu ruses avec le pervers.
28 Tu sauves le peuple des humbles ; les regards hautains, tu les rabaisses.
29 Tu es la lumière de ma lampe, Seigneur mon Dieu, tu éclaires ma nuit.
30 Grâce à toi, je saute le fossé, grâce à mon Dieu, je franchis la muraille.
31 Ce Dieu a des chemins sans reproche, + la parole du Seigneur est sans alliage, il est un bouclier pour qui s'abrite en lui.
32 Qui est Dieu, hormis le Seigneur ? le Rocher, sinon notre Dieu ?
33 C'est le Dieu qui m'emplit de vaillance et m'indique un chemin sans reproche.
34 Il me donne l'agilité du chamois, il me tient debout sur les hauteurs,
35 il exerce mes mains à combattre et mon bras, à tendre l'arc.
36 Par ton bouclier tu m'assures la victoire, ta droite me soutient, ta patience m'élève.
37 C'est toi qui allonges ma foulée sans que faiblissent mes chevilles.
38 Je poursuis mes ennemis, je les rejoins, je ne reviens qu'après leur défaite ;
39 je les abats : ils ne pourront se relever ; ils tombent : les voilà sous mes pieds.
40 Pour le combat tu m'emplis de vaillance ; devant moi tu fais plier mes agresseurs.
41 Tu me livres des ennemis en déroute ; j'anéantis mes adversaires.
42 Ils appellent ? pas de sauveur ! le Seigneur ? pas de réponse !
43 J'en fais de la poussière pour le vent, de la boue qu'on enlève des rues.
44 Tu me libères des querelles du peuple, tu me places à la tête des nations. Un peuple d'inconnus m'est asservi :
45 au premier mot, ils m'obéissent. Ces fils d'étrangers se soumettent ; +
46 ces fils d'étrangers capitulent : en tremblant ils quittent leurs bastions.
47 Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher ! Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire,
48 ce Dieu qui m'accorde la revanche, qui soumet à mon pouvoir les nations !
49 Tu me délivres de tous mes ennemis, + tu me fais triompher de l'agresseur, tu m'arraches à la violence de l'homme.
50 Aussi, je te rendrai grâce parmi les peuples, Seigneur, je fêterai ton nom.
51 Il donne à son roi de grandes victoires, * il se montre fidèle à son messie, à David et sa descendance, pour toujours.
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Bon dimanche!
Jean-Yves
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