lundi 7 juillet 2025

«Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson» / (529,008)

 Bonjour!

Mardi 8 juin 2025

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

 (Mt 9,32-38): On présenta à Jésus un possédé qui était muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le muet se mit à parler. La foule fut dans l'admiration, et elle disait: «Jamais rien de pareil ne s'est vu en Israël!». Mais les pharisiens disaient: «C'est par le chef des démons qu'il expulse les démons».

Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples: «La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson».

«Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson»

Abbé Joan SOLÀ i Triadú(Girona, Espagne)

Aujourd'hui, l'Évangile nous parle de la guérison d'un possédé qui provoque des réactions différentes chez les Pharisiens et dans la foule. Alors que les Pharisiens, devant l'évidence indéniable de ce prodige, ils l'attribuent à des pouvoirs maléfiques —«C'est par le chef des démons qu'il expulse les démons» (Mt 9,34)—, la foule fut dans l'admiration: «Jamais rien de pareil ne s'est vu en Israël!» (Mt 9,33).

En commentant ce passage de l'Évangile, Saint Jean Chrysostome, nous dit: «Ce qui vraiment gênait les Pharisiens c'était de considérer Jésus supérieur à tous, et non pas seulement a ceux qui existaient à l'époque, mais à tous ceux qui avaient existé auparavant».

Or, Jésus ne se préoccupe guère de l'animadversion des Pharisiens, car Il continue fidèle à sa mission. Mieux encore, devant l'évidence que les guides d'Israël, au lieu de soigner et faire pâturer leur troupeau ne font que contribuer à l'égarer, à la vue des foules Jésus en eu pitié, car ces gens étaient las et prostrés comme des brebis qui n'ont pas de berger.

Que les foules souhaitent et remercient un bon guide a été vérifié par les visites pastorales du Saint Jean Paul II à tant de pays du monde. Que de foules s'entassaient autour de lui! Et comment elles écoutaient ses paroles, surtout les jeunes! Et cela, malgré que le Pape n'affaiblissait pas l'Évangile, mais il le prêchait avec toutes ses exigences.

Nous tous, «si nous étions conséquents avec notre foi, —nous dit saint Josemarie Escrivá— en regardant autour de nous, en contemplant le spectacle de l'histoire et du monde, nous ressentirions en notre cœur ces sentiments de Jésus», ce qui nous mènerait à une généreuse tâche apostolique.

Mais il est évident la disproportion existante entre les foules qui espèrent la prédication de la Bonne Nouvelle du Royaume et la manque d'ouvriers. La solution nous est donnée par Jésus à la fin de l'Évangile: «Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson» (Mt 9,38).

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Ce Cœur divin est un abîme de joie où nous immergeons tous nos regrets ; c’est un abîme d’humilité, un remède à notre vanité » (Sainte Marguerite-Marie Alacoque)

  • « Jésus, grâce à son amour miséricordieux a guéri les malades qui lui étaient présentés et avec quelques pains et quelques poissons Il a calmé la faim de grandes foules » (François)

  • « Emu par tant de souffrances, le Christ non seulement se laisse toucher par les malades, mais il fait siennes leurs misères : "Il a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies" (Mt 8,17 ; cf. Is 53,4) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1505)

  • Bonne journée!

  • Jean-Yves

dimanche 6 juillet 2025

« Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » / (528,878)

 Bonjour!

Lundi 7 juillet 2025

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Matthieu 9, 18-26





En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région.




Méditation

Frère Cyrille-Marie Richard

Frère Cyrille-Marie Richard

Couvent Saint-Pierre-martyr à Strasbourg

Le Dieu-serviteur


Deux miracles d’un coup ! La renommée de Jésus est si grande qu’il est sollicité pour une guérison et une résurrection en même temps. Mais les demandeurs de miracle ne sont pas des gens respectueux qui attendraient sagement leur tour comme dans la salle d’attente d’un médecin.
La femme dont il est question vient en quelque sorte extorquer une guérison. Elle s’approche de Jésus par-derrière, espérant n’être pas vue. Elle ne veut pas lui parler, seulement toucher son vêtement – une pratique qui n’est pas sans rappeler la superstition. Jésus pourrait légitimement s’en offusquer, mais au contraire, il accorde, par sa parole, la guérison à la femme. Celle-ci est prête à tout pour guérir et a une confiance absolue en Jésus : voilà qui suffit à le toucher.

Quant au notable (un chef, dit le texte grec), sa demande n’est pas une supplication. Il a tellement l’habitude de donner des ordres qu’il se met à en donner à Jésus : « Viens ! » Il lui parle comme à un serviteur. Chose extraordinaire, Jésus ne refuse pas ce rôle : « il se leva et le suivit », dit l’Évangile. D’habitude, cette phrase décrit les disciples qui se mettent à la suite du Christ. Ici, c’est Jésus qui marche à la suite d’un père éprouvé et se fait son serviteur.

Pour cette femme, pour cet homme, pour nous, Jésus se rend infiniment disponible, dans des rencontres d’une simplicité absolue, où toute distance est abolie. En nous, seuls comptent le désir de l’avoir à notre côté et la confiance qu’on lui porte. En lui, il n’y a plus que la miséricorde du Dieu qui s’est fait serviteur.




Bonne journée!
Jean-Yves 

samedi 5 juillet 2025

Allez! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.(528,537)

 Bonjour!

Dimanche 6 juillet 2025

Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...


 (Lc 10,1-12.17-20): Après cela, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Il leur dit: «La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route. Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord: ‘Paix à cette maison’. S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.

»Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants: ‘Le règne de Dieu est tout proche de vous’. Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, sortez sur les places et dites: ‘Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous la secouons pour vous la laisser. Pourtant sachez-le : le règne de Dieu est tout proche’. Je vous le déclare: au jour du Jugement, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville.

Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient : «Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom». Jésus leur dit: «Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair. Vous, je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal. Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux».

«Allez!»

Dr. Josef ARQUER (Berlin, Allemagne)

Aujourd'hui, nous remarquons certains, parmi la multitude, qui ont fait leur possible pour se rapprocher de Jésus qui, en contemplant les champs de blé, leur parle : "La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson" (Lc 10, 2). Soudain, il fixe son regard sur eux et se met à en choisir quelques-uns, un par un. Toi et toi et toi. Jusqu'à en avoir soixante-douze.


Perplexes, ils l'entendent dire d'aller, deux par deux, dans tous les villages et endroits où Il ira. L'un d'entre eux a peut-être répondu : "mais Seigneur, je suis juste venu pour t'écouter car tout ce que tu dis est si beau!"


Le Seigneur les met en garde contre les périls qui les attendent. "Allez! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups ". Et en utilisant les images habituelles des paraboles, il ajoute : "N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales" (Lc 10, 3). L'interprétation du langage expressif de Jésus étant : Laissez de côté les recours humains. Je vous envoie et cela suffit. Même si vous êtes loin, vous êtes à mes côtés, je vous accompagne.


A la différence des Douze, appelés par le Seigneur pour qu'ils restent auprès de Lui, ces soixante-douze retourneront à leur famille et à leur travail. Et vivront là ce qu'ils ont découvert à côté de Jésus : témoigner, chacun d'entre eux à sa place, simplement en aidant ceux qui les entourent afin qu'ils se rapprochent de Jésus.


Leur aventure se finit bien : "Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux" (Lc 10, 17). Assis autour de Jésus, ils ont dû Lui raconter leurs expériences de ces deux jours pendant lesquels ils ont découvert la beauté d'être témoins.


En nous rappelant aujourd'hui de cet épisode lointain, nous nous rendons compte qu'il ne s'agit pas d'un simple souvenir historique. Nous nous sentons concernés : nous pouvons nous rapprocher de Jésus présent dans l'église et l'adorer dans l'Eucharistie. Et le Pape François nous encourage à "apporter Jésus-Christ à l’homme et conduire l’homme à la rencontre avec Jésus-Christ, qui est le chemin, la vérité et la vie, réellement présent dans l’Église et contemporain de tout homme ".



Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Il les envoya ainsi, parce qu’il existe deux préceptes de la charité : l’amour de Dieu et celui du prochain ; et à moins de deux, il ne peut pas y avoir de charité » (saint Grégoire le Grand)

  • « Saint Luc souligne l’enthousiasme des disciples pour les fruits de la mission. Si seulement cet évangile éveillait chez tous les baptisés la conscience qu’ils sont missionnaires du Christ » (Benoît XVI)

  • « (…) Les Douze et les autres disciples participent à la mission du Christ, à son pouvoir, mais aussi à son sort. Par tous ces actes, le Christ prépare et bâtit son Église » (Catéchisme de l’Église Catholique, n° 765)

Bon dimanche!

Jean-Yves

vendredi 4 juillet 2025

«Un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé» / (527,421)

 Bonjour!

Samedi 5 juillet 2025

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

 (Mt 9,14-17): Les disciples de Jean Baptiste s'approchent de Jésus en disant: «Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, alors que nous et les pharisiens nous jeûnons?». Jésus leur répondit: «Les invités de la noce pourraient-ils donc faire pénitence pendant le temps où l'Époux est avec eux? Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront. Et personne ne coud une pièce d'étoffe neuve sur un vieux vêtement; car le morceau ajouté tire sur le vêtement et le déchire davantage. Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve».

Commentaire: Abbé Joaquim FORTUNY i Vizcarro (Cunit, Tarragona, Espagne)

«Un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé»


Aujourd'hui, nous remarquons comment avec Jésus commence un temps nouveau et une nouvelle doctrine, enseignée avec autorité et, comme toute chose nouvelle, elle choque les politiques et les autorités.

 Ainsi, dans les pages qui précèdent cet Évangile nous voyons Jésus en train de pardonner et guérir l'homme paralysé pendant que les pharisiens se scandalisent; Jésus appelant Mathieu un percepteur d'impôts et mangeant chez lui avec d'autres publicains et pécheurs pendant que les pharisiens "grimpent aux murs"; et dans l'Évangile d'aujourd'hui ce sont les disciples de Jean qui viennent vers Jésus car ils ne comprennent pas pourquoi Lui et ses disciples ne jeûnent pas.

Jésus, qui ne laisse jamais personne sans réponse, leur dira: «Les invités de la noce pourraient-ils donc faire pénitence pendant le temps où l'Époux est avec eux? Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront» (Mt 9,15). Le jeûne était et est, le "praxis" pénitentielle qui contribue à «acquérir la maîtrise de nos instincts et la liberté du cœur» (Catéchisme de l'Église Catholique, n. 2043) ainsi qu'à interpréter la miséricorde divine. Mais à ce moment précis la miséricorde et l'amour infini de Dieu étaient parmi eux dans la présence de Jésus, le Verbe Incarné. Comment pouvaient-ils jeûner? La seule attitude possible était la joie, le bonheur d'avoir la présence de Dieu fait homme. Comment pouvaient-ils jeûner si Jésus venait de leur révéler une nouvelle manière de se mettre en rapport avec Dieu, un esprit nouveau qui rompait avec toutes les anciennes façons de procéder?

Aujourd'hui Jésus est là: «Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28,20), et Il n'est pas là car Il a retourné au Père et nous clamons: «Viens Seigneur Jésus».

Nous sommes dans l'attente. C'est pour cela qu'il faut que nous nous renouvelions chaque jour avec l'esprit nouveau de Jésus, afin de nous détacher de la routine, jeûner de tout ce qui peut nous empêcher d'avancer vers une identification totale avec le Christ, vers la sanctification. «Justes sont nos pleurs -notre jeûne- si nous brûlons d'envie de le voir» (Saint Augustin).

Nous supplions notre Sainte Mère Marie de nous concéder les grâces nécessaires pour vivre la joie de savoir que nous sommes des enfants aimés.


Et cette autre méditation... 


Frère Raphaël de Bouillé

Frère Raphaël de Bouillé

Couvent Saint-Thomas-d'Aquin à Lille

Au temps pour Dieu


Jésus, celui que tous les prophètes annonçaient, est enfin là. On ne va pas jeûner à ce moment-là ; c’est la période la plus festive de tous les temps ! Jeûner en période de fête est un péché. Je confesse que cela ne m’est jamais arrivé !

J’aime que Dieu ait autorité sur les jours de fêtes et de pénitence. Mon humeur du moment ne doit pas donner le ton dans la vie de l’Église. Dans le chapelet, les jours des mystères joyeux ou glorieux, je peux être d’humeur maussade. Le jour des mystères douloureux, d’excellente humeur. Mais Dieu est plus ancré dans la vie que moi, plus présent au présent que moi-même à moi-même. Je veux entrer dans le temps de Dieu, dans la joie qui est la sienne, dans l’espérance qui est la sienne. Je veux être le réceptacle de l’humeur de Dieu dans chaque situation que je vois : la bonté d’une personne âgée, le sourire amusée d’une petite fille, la patience d’un père de famille. 

Et vous, comment vivez-vous vos journées avec Dieu ? Comment vivez-vous les fêtes chrétiennes ? Elles vous sont données pour entrer dans le temps de Dieu, pour commencer maintenant votre éternité d’amour avec lui.                                     



Une publication du 26 juillet 2020:

«Un être humain est et restera toujours 
un mystère capable de nous surprendre 
et surtout de nous émerveiller à tout moment.»
(Hervé Reynaud)
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«Dieu habite le cœur de tout homme, 
mais nous ne le reconnaissons pas forcément. 
Je peux être piégé par l’émotion 
et passer à côté de la présence de Dieu. 
Dieu est dans tout homme, 
même en celui qui ne le sait pas. 
Le problème, c’est de le reconnaître.»

(Jean-Claude Lavigne, dominicain - Dans La Croix)
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«Là où Dieu habite en moi,
 aucune blessure ne peut m'atteindre.»
(Anselm Grün)
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L'Acte de contrition...
Note: il y a des prières et des Actes... Y voyons-nous une différence?
Un Acte comporte un engagement de notre part dans la prière...
On m'a demandé de reproduire l'Acte de Contrition.
On peut réciter cette prière - cet Acte - 
lorsqu'on a besoin de la grâce de Dieu
 et de se faire pardonner nos fautes...
Mais oui,  l'Acte de contrition 
que nous avions dans nos livres de prières est toujours bon.

Je le reproduis ici;
 dans cet Acte on exprime le regret d'avoir offensé Dieu...
On s'engage "moyennant la grâce de Dieu" 
à ne plus l'offenser et à faire pénitence.

Acte de contrition: 
Mon Dieu, j'ai un extrême regret de vous avoir offensé,
parce que vous êtes infiniment bon,
infiniment aimable, et que le péché vous déplaît;
pardonnez-moi par les mérites de Jésus Christ mon Sauveur;
je me propose, moyennant votre sainte grâce,
de ne plus vous offenser et de faire pénitence.

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Le jeûne est le gouvernail de la vie humaine et dirige tout le vaisseau de notre corps » (saint Pierre Chrysologue)

  • « A vin nouveau, outres neuves. Et pour cette raison l’Eglise nous demande, à nous tous, quelques changements, elle nous demande de laisser de côté les structures périssables : elles ne servent à rien ! Et d’en prendre de nouvelles, celles de l’Évangile » (François)

  • « Leur mission prophétique, les laïcs l’accomplissent aussi par l’évangélisation, "c’est-à-dire l’annonce du Christ faite par le témoignage de la vie et par la parole". Chez les laïcs, "cette action évangélisatrice prend un caractère spécifique et une particulière efficacité du fait qu’elle s’accomplit dans les conditions communes du siècle" (Concile Vatican II) » (Catéchisme de l’Église Catholique, n° 905)

  • Bonne journée!

  • Jean-Yves 

jeudi 3 juillet 2025

En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.(527,219)

 Bonjour!

Vendredi 4 juillet 2025

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Matthieu 9, 9-13


En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »



Méditation

Frère Cyrille-Marie Richard

Frère Cyrille-Marie Richard

Couvent Saint-Pierre-martyr à Strasbourg

Le suivre à la maison


La scène est belle. Jésus passe, il voit un homme et un mot suffit. L’homme lâche tout pour suivre Jésus : son métier, sa famille, sa maison. Il ne prend même pas le temps de se faire un petit baluchon. Le voilà parti sur les routes de Galilée, marchant derrière Jésus. Mais l’Évangile dit-il vraiment cela ? Notre imagination n’a-t-elle pas comblé beaucoup de non-dits ? Après tout, ce passage raconte bien peu de choses.

Et la suite du texte ne présente pas Jésus marchant sur les routes, mais attablé à la maison. D’ailleurs, quelle est cette maison ? Saint Luc, plus précis, nous le dit dans son évangile : c’est la maison de Matthieu lui-même. Le futur apôtre donne un repas chez lui, il a invité Jésus, et aussi les collecteurs d’impôts, ses collègues de travail.

Mais alors… Matthieu n’a-t-il donc pas tout quitté ? Il a encore sa maison, son travail. Comment comprendre : « Il se leva et le suivit » ? La clé, c’est le sens de l’expression « suivre Jésus ». Notre imagination nous avait égarés : ce n’est pas forcément partir sur les routes en abandonnant tous ses biens. La suite de Jésus, pour Matthieu, cela aura signifié : l’inviter chez lui, à sa table, avec ses autres amis. Cela n’aura pas été un départ vers des aventures extraordinaires, mais simplement une place ouverte au Christ dans les activités ordinaires. La suite du Christ, ce n’est pas un type d’exploit tellement difficile qu’on le délèguerait à quelques missionnaires spécialisés. C’est la demande que Jésus nous adresse pour entrer dans notre vie. 


Autre commentaire...
Commentaire: Deacre Abbé Josep MONTOYA Viñas (Valldoreix, Barcelona, Espagne)

« Suis-moi »

A

ujourd'hui, avec cette parole, simple mais profonde - “Suis-moi” - Jésus transforme la vie de Matthieu. Un publicain, un homme qui est rejeté par ses contemporains, est regardé avec miséricorde et appelé par le Maître.

Cet évangile nous parle du regard du Christ : un regard qui ne condamne pas, mais qui invite. Nous aussi, à un moment de notre vie, nous avons entendu cet appel. Peut-être pas avec des mots audibles, mais au fond du cœur : une invitation pour sortir de notre zone de confort et le suivre sur un chemin de conversion et de service. Qu’est-ce que Jésus me demande maintenant ? Quelle est la réponse que je veux donner ?

Jésus n’attend pas que nous soyons parfaits pour nous appeler. Le Seigneur dit aux pharisiens, face à leur gêne : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin d’un médecin, mais les malades » (Mt 9,12). C’est dans notre réalité concrète, avec nos blessures et limites, qu’Il nous dit “suis-moi”.

Quand le pape Léon a reçu la barrette de cardinal, il disait dans son discours de remerciement, en s’adressant à tous les cardinaux présents : « N’ayez pas peur de dire oui. N’ayez pas peur, au moins, d’ouvrir vos cœurs et, si vous voulez, essayez de voir si le Seigneur vous appelle… »

Pour le pape Léon, l’appel du Christ est une invitation pour s’ouvrir à la vocation de le suivre, avec confiance et sans peur. C’est cette charité qui conduit Jésus à s’asseoir à table avec les pécheurs. Et c’est la même qui nous pousse aujourd’hui à regarder les autres avec miséricorde, pas d’un air supérieur, mais avec le désir que nous puissions tous écouter et répondre à l’appel, parce que « ce que je veux c’est de l’amour, pas une offrande de victimes » (Os 6,6 ; cf Mt 9,13), comme nous l’avons entendu aujourd’hui de la bouche de Jésus.

Que cet évangile rénove notre cœur et nous aide à reconnaître la voix du Christ dans notre vie ordinaire de chaque jour.



Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Mon doux Seigneur, tourne généreusement tes yeux miséricordieux vers ton peuple ; car ta gloire sera bien plus grande si tu prends pitié de l’immense multitude de tes créatures » (Sainte Catherine de Sienne)

  • « Jésus-Christ est le visage visible de la miséricorde du Père. Miséricorde : c’est le mot qui révèle le mystère de la très Sainte Trinité. Miséricorde : c’est l’acte dernier et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre » (François)

  • « Jésus a posé des actes, tel le pardon des péchés qui L’ont manifesté comme étant Dieu le Sauveur lui-même. Certains juifs, qui, ne reconnaissant pas le Dieu fait homme, voyaient en Lui un homme qui se fait Dieu (Jn 10,33), L’ont jugé comme un blasphémateur » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 594)



Bonne journée!
Jean-Yves