mardi 28 février 2023

« À cette génération il ne sera donné que le signe de Jonas le prophète » /Les signes... Le signe par excellence... / (399,801)

Bonjour!

Mercredi 1er mars 2023

Voici la Parole de Dieu de ce jour... 


ÉVANGILE

« À cette génération il ne sera donné que le signe de Jonas le prophète » (Lc 11, 29-32)


Gloire à toi, Seigneur,
honneur, puissance et majesté !
Maintenant, dit le Seigneur,
revenez à moi de tout votre cœur,
car je suis tendre et miséricordieux.
Gloire à toi, Seigneur,
honneur, puissance et majesté ! (cf. Jl 2, 12b.13c)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
comme les foules s’amassaient,
Jésus se mit à dire :
« Cette génération est une génération mauvaise :
elle cherche un signe,
mais en fait de signe
il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ;
il en sera de même avec le Fils de l’homme
pour cette génération.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera
en même temps que les hommes de cette génération,
et elle les condamnera.
En effet, elle est venue des extrémités de la terre
pour écouter la sagesse de Salomon,
et il y a ici bien plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront
en même temps que cette génération,
et ils la condamneront ;
en effet, ils se sont convertis
en réponse à la proclamation faite par Jonas,
et il y a ici bien plus que Jonas. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Tout au long de cette première semaine du carême, l’Eglise nous aide à mieux découvrir qui Dieu veut être pour nous. Hier nous méditions sur le mystère de sa paternité bienveillante : nous ne suivons pas un tyran cruel et vindicatif qui nous entraîne au désert pour nous y supplicier ; mais un Père qui veut nous donner part à sa sainteté. La liturgie d’aujourd’hui prolonge ce thème en précisant l’extension universelle de cet amour et en suggérant les conséquences qu’une telle disposition entraîne pour nous.

L’histoire de Jonas est une des mieux connues de la Bible. Ce prophète atypique nous est somme toute bien sympathique ; peut-être en raison de son franc parler. Loin de s’offusquer de l’audace irrévérencieuse de son serviteur, le Seigneur tente patiemment de le ramener à de meilleurs sentiments. 

Paradoxalement, ce n’est pas par manque de foi, mais tout au contraire parce qu’il a deviné que dans un excès de compassion, le Seigneur s’apprête à faire grâce à ces païens, qui ignorent pourtant tout du vrai Dieu. Voilà ce qui pour Jonas fait scandale : le Dieu d’Israël n’a-t-il rien de mieux à faire que de s’intéresser à ces étrangers ? N’a-t-il pas suffisamment de souci avec son peuple ? Qu’a-t-il à envoyer ses prophètes en mission en terre païenne ? Au fil de la lecture, nous découvrons ainsi que le péché de Jonas, le motif de sa désobéissance, est de ne pas vouloir reconnaître à tous le droit de jouir de la bienveillance divine, dont il est le premier bénéficiaire. Mais en refusant que la paternité de Dieu s’étende à tous les hommes, il instaure une ségrégation au sein de l’humanité, et par le fait même il rejette la fraternité universelle voulue par le Créateur dès les origines.

Le rapprochement entre le passage de l’Evangile de ce jour et le récit de Jonas nous éclaire sur les raisons pour lesquelles les pharisiens demandent à Jésus « un signe ». Eux non plus n’acceptent pas que Dieu s’ouvre au monde païen, et ils récusent ce Rabbi qui joue au missionnaire. Depuis quand un prophète annonce-t-il un message de salut à des non-juifs et accomplit-il en leur faveur des miracles ? La dimension universelle de la compassion de Notre-Seigneur les scandalise : ils n’ont pas compris que Jésus est venu « pour rassembler dans l’unité tous les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52).

Hélas, ce refus d’ouvrir leurs cœurs au-delà des frontières religieuses d’Israël, va se retourner contre eux, car en refusant de partager le pain de la réconciliation, ils s’excluent eux-mêmes du banquet de la miséricorde auquel le Père convie ses enfants.

Les habitants de Ninive étaient de grands pécheurs ; mais après avoir humblement fait pénitence, ils se réjouissent de participer à la vie même de leur Sauveur, et siègent avec lui « lors du jugement ». La reine de Saba était bel et bien une païenne, mais en accueillant humblement la Sagesse de Salomon – préfiguration du Christ – elle se trouve associée à la grande famille de Dieu, dont les fils aînés s’excluent par leur intransigeance.

La leçon est claire : celui qui refuse de partager la grâce du salut avec tous, sans exception, s’exclut lui-même de ce dont il voulait priver les autres. Plutôt que de ressasser ce qui nous sépare de nos « frères ennemis », levons plutôt les yeux vers celui qui nous rassemble : Jésus Christ, et vers celui qui nous appelle : Dieu son Père et notre Père. Ce n’est pas parce que nous sommes mauvais, qu’il nous faut reprocher à Dieu d’être bon ! Essayons plutôt de l’imiter afin d’« être saints comme lui-même est saint » (Lv 19, 2) : ouvrons tout grand les bras du pardon à tous nos frères, sans exception, « car si nous ne pardonnons pas aux hommes, à nous non plus notre Père ne pardonnera pas nos fautes » (Mt 6, 15).

Seigneur tu n’as que faire de mes holocaustes : « le sacrifice qui te plaît, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé » (Ps 50) de repentir. Donne-moi la grâce d’une authentique contrition, que je puisse goûter, dans le pardon que tu m’accordes, la puissance régénératrice de ton amour de Père. Accorde-moi aussi de pouvoir me réjouir d’accueillir au sein de cette humanité nouvelle, reconstituée dans ta miséricorde, tous mes frères, sans exception – à commencer par mes ennemis.


Abbé Philippe Link // Merci!

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Jonas était un serviteur mais je suis le Maître; et lui fut jeté par la baleine, mais moi j’ai ressuscité d’entre les morts; et lui proclamait la destruction, mais moi je suis venu pour annoncer la Bonne Nouvelle et le Royaume » (Saint Jean Chrysostome)

  • « Une chose est claire: le signe de Dieu pour les hommes est le Fils de l’homme, Jésus lui-même. Et c’est de manière profonde dans son mystère pascal, dans le mystère de mort et résurrection. Il est lui-même le “signe de Jonas” » (Benoît XVI)

  • « Jésus lie la foi en la résurrection à sa propre personne: ‘Je suis la Résurrection et la vie’ (Jn 11,25) (…). De cet événement unique, Il parle comme du ‘signe de Jonas’ (Mt 12,39), du signe du Temple: Il annonce sa Résurrection le troisième jour après sa mise à mort » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 994)

Dans le cahier de Carême de Vie liturgique:


Les êtres humains apprécient les signes... Aujourd'hui,  Jésus me rappelle qu'il est le signe par excellence. Cela, en me nourrissant de sa voix avant même de le voir... Comme Jonas, il m'arrive de penser que ça ne vaut pas la peine... Et , j'oublie que tu es avec moi et que tu peux te révéler grâce à moi. Amen.


En effet, Seigneur, j'oublie que c'est toi le signe... C'est toi qui m'accompagne et que tu l'a promis d'être avec moi jusqu'à la fin. Pardon. Amen.

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Sainte Beuve disait :
(Un peu d'humour...) 

 « Vieillir est ennuyeux ; 
mais c’est le seul moyen qu’on ait trouvé pour vivre longtemps ».
(Tiré de la première Conférence du carême de N.-D.-de-Paris)

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Bonne journée!

Jean-Yves 


lundi 27 février 2023

« Vous donc, priez ainsi » / En hommage à Benoît XVI: ses dernières paroles en tant que pape... / Un nouvel évêque au diocèse de Gaspé... / (399,743)

 Bonjour!

Mardi 28 février 2923

Voici la Parole de Dieu de ce jour...


ÉVANGILE

« Vous donc, priez ainsi » (Mt 6, 7-15)

Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance.
L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance. (Mt 4, 4b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Lorsque vous priez,
ne rabâchez pas comme les païens :
ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas,
car votre Père sait de quoi vous avez besoin,
avant même que vous l’ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes,
comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes
à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes,
votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes,
votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

L’Évangile de ce jour est vraiment révolutionnaire : jamais aucun Maître n’avait osé inviter à une telle intimité avec Dieu. Et comment aurait-il pu le faire : « Nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils (Mt 11, 27) ». Seul Jésus, l’Envoyé du Père sur qui repose la plénitude de l’Esprit, est habilité à nous parler de Celui qui l’a désigné comme « son Fils bien-aimé » et nous a intimé l’ordre : « écoutez-le (Mt 17, 6) ». Nous sommes donc au cœur de la Révélation divine ; et que nous apprend-elle ?

Que Dieu n’est pas un lointain monarque devant lequel l’homme devrait se répandre en interminables prières pour être exaucé. Il est tout au contraire un Père de famille, présent et agissant au milieu de ses enfants, s’intéressant à tout ce qu’ils font et connaissant leurs moindres besoins.

Inutile de chercher à l’amadouer ou à gagner sa bienveillance : elle nous est depuis toujours et définitivement acquise. Aussi notre prière ne consiste-t-elle pas à tenter subtilement de faire entrer Dieu dans nos vues, mais bien plutôt à nous ouvrir à lui afin d’entrer dans les siennes, car il sait mieux que nous ce qui nous convient.

C’est pourquoi la prière que Jésus enseigne à ses disciples commence par ces simples paroles « Notre Père », qui résument notre besoin le plus urgent. Nous avons en effet vitalement besoin de la paternité divine, et toute l’oraison se déploie comme l’explicitation d’une seule requête : que Dieu soit notre Père, qu’il nous aide à accueillir sa paternité ; c’est-à-dire : que « la Parole qui sort de sa bouche accomplisse sa mission » et fasse de nous des fils dans son Fils premier-né.

D’où la demande : « Que ton nom soit sanctifié » c’est-à-dire respecté comme unique, incomparable, car il n’y a qu’un seul Dieu et Père à qui reviennent tout honneur et toute gloire.

« Que ton Règne vienne » : règne de justice et de paix, dans un univers réconcilié où tous les hommes sont frères.

« Que ta volonté soit faite » : qu’elle réalise ton dessein d’amour malgré nos aveuglements, nos résistances, nos refus.

Que nourris de cette Parole comme d’un pain quotidien, nous puissions accueillir toujours plus profondément ta miséricorde et la partager avec la même surabondante générosité, car il n’aura pas de part avec Jésus dans le Royaume à celui qui aura refusé de partager ici-bas le pain du pardon.

« Mais délivre-nous du Malin », qui aujourd’hui comme hier tente de défigurer en nous ta paternité afin de nous enfermer dans la peur et de nous faire fuir loin de ta face.

Sois plus fort que notre malice et « ne nous laisse pas entrer en tentation », celle de l’apostasie. Ne permets pas que nous nous détournions de toi en abandonnant Jésus, que tu as envoyé pour nous révéler ton visage, et ouvrir devant nous le chemin de la vie filiale.

Oui, répands sur nous ton Esprit, que nous criions « Abba, Père ! » (Ga 4,6), et que « nous exaltions tous ensemble ton Nom », toi qui en Jésus te fais « proche du cœur brisé et sauve l’es




Mon objectif:
Transmettre la Parole de Dieu à notre monde d'aujourd'hui. 
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D i a c r e
Au cœur de notre monde

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Dernières paroles de Benoît XVI en tant que pape...

 Vous savez que ce jour est pour moi différent des précédents ; je ne suis plus le souverain pontife de l’Église catholique : jusqu’à huit heures du soir, je le serai encore ; ensuite, je ne le serai plus. (ZÉNIT)
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Nouvel évêque à Gaspé...

La nomination de Mgr Claude Lamoureux, jusqu'ici vicaire général du diocèse de Saint-Hyacinthe, comme dixième évêque de Gaspé a été rendue publique le 23 févier 2023.

Il succède à Mgr Gaétan Proulx, O.S.M., qui aura été pasteur de ce diocèse depuis 2002 jusqu'à l'annonce de la nomination de son successeur.

Originaire du diocèse de Saint-Hyacinthe, Mgr Lamoureux a été ordonné prêtre en 1990 et a occupé diverses fonctions dans le diocèse de Saint-Hyacinthe.

L'ordination épiscopale aura lieu le 3 mai prochain, 14 h, à la cathédrale Christ-Roi de Gaspé.

Source: Assemblée des évêques catholiques du Québec

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Bonne journée!

Jean-Yves 

dimanche 26 février 2023

« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l'avez fait » / (399,698)

Bonjour!

Lundi 27 février 2023

Voici la parole de Dieu de ce jour... 


ÉVANGILE

« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25, 31-46)

Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
Voici maintenant le moment favorable,  
voici maintenant le jour du salut. 
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire ! (2 Co 6, 2)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire,
et tous les anges avec lui,
alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ;
il séparera les hommes les uns des autres,
comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.

Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
“Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le Royaume
préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront :
“Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ?
tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?
tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?
tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison…
Quand sommes- nous venus jusqu’à toi ?”
Et le Roi leur répondra :
“Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous l’avez fait
à l’un de ces plus petits de mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait.”

Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche :
“Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits,
dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;
j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;
j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;
j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
Alors ils répondront, eux aussi :
“Seigneur, quand t’avons-nous vu
avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison,
sans nous mettre à ton service ?”
Il leur répondra :
“Amen, je vous le dis :
chaque fois que vous ne l’avez pas fait
à l’un de ces plus petits,
c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”

Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel,
et les justes, à la vie éternelle. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Le Seigneur, dans l’Évangile de ce jour, nous parle de son ultime venue dans la gloire, escorté de tous ses anges, prenant place sur son trône de gloire (25,31-32), et distribuant à ses élus en héritage le Royaume préparé pour eux depuis la fondation du monde (25,34).
Notre Seigneur nous dit surtout en quoi et pourquoi il veut régner en nos vies.

En premier lieu, parce qu’il est un Dieu d’amour 
qui ne veut donc régner que sur ceux et celles
 qui auront vécu dans l’amour. 
Voici donc l’humanité tout entière appelée 
par le Fils de Dieu, créateur et sauveur du monde,
 à répondre d’abord aux besoins les plus fondamentaux de l’homme. 
Au droit à l’alimentation, contre la faim ou la malnutrition.
Au partage de l’eau, contre la soif et les drames de la sécheresse.
 À l’accueil fraternel, contre l’exclusion ou le rejet. 
Au vêtement et au logement, contre le froid et l’absence de toit.
 À la santé, par les soins et le soulagement des maladies.

On voit par là combien ces paroles du Fils de Dieu 
ont pu traverser les siècles et demeurent d’actualité. 
Il y a là, c’est sûr, quelque chose qui sera toujours primordial.
 On ne peut que se réjouir de ce que l’Église a fait – soyons justes –
en tous ces domaines au fil des siècles ; et de ce que le caritatif et l’humanitaire – soyons vrais –
soient aujourd’hui si bien relayés, souvent 
par des non-pratiquants ou des non-croyants.
 Car là où est l’amour, là est Dieu, nous dit saint Jean.
 Mais l’amour chrétien, et donc le Règne du Christ,
 veut aller plus loin encore et atteindre au plus essentiel. « Les plus pauvres des pauvres, dit Mère Teresa, 
ce sont les âmes mortes ». 
Que serait ce Royaume promis en effet s’il se cantonnait
dans les limites et les insatisfaction d’ici-bas ?

Nous devons donc nous ouvrir aussi, et même plus encore,
 à ceux qui ont faim de la foi qui nous sauve ; soif de l’espérance qui nous met dans la joie et nous donne de tenir.
 De ceux qui sont en attente de communion fraternelle, 
puisque nous ne sommes plus des étrangers ni des hôtes, 
mais concitoyens des saints de la maison de Dieu. De ceux qui aspirent à être, comme promis, revêtus de lumière,
guéris du mal du péché et de la mort. 
Et libérés de la prison de l’enfermement des cœurs. 
Alors oui, quel Royaume d’amour, de lumière et de joie 
déjà en devenir ici-bas et en perspective de vie éternelle !

 Seigneur Jésus, donne-moi la grâce de faire passer ton amour et ta volonté avant tout. Aide-moi à lutter courageusement contre mes désirs impurs et mes envies égoïstes. Aide-moi à te donner la priorité dans ma vie et à le montrer concrètement en pratiquant la charité envers les plus faibles. Apprends-moi la charité ! Règne en moi par la charité. Christ notre Roi, que ton Règne vienne !


Abbé Philippe Link / Merci!

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Immolons nous nous-mêmes à Dieu, offrons-lui tous les jours notre être avec toutes nos actions, montons résolument à sa Croix » (Saint Grégoire Nazianze)

  • « Par les œuvres (de miséricorde) corporelles nous touchons la chair du Christ dans les frères et soeurs qui ont besoin d’être nourris, habillés, logés, visités. Précisément en touchant sur celui qui souffre la chair de Jésus crucifié, le pécheur pourra recevoir comme un don la connaissance d’être lui-même un pauvre mendiant » (François)

  • « Jésus partage la vie des pauvres, de la crèche à la Croix ; Il connaît la faim, la soif et le dénuement. Plus encore : Il s’identifie aux pauvres de toutes sortes et fait de l’amour actif envers eux la condition de l’entrée dans son Royaume » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 544)

Bonne journée!

Jean-Yves 


samedi 25 février 2023

Jésus jeûne quarante jours, puis est tenté ... / Premier dimanche du Carême... / Une méditation que je peux faire... / Et des pensées... / Une prière... / (399,645)

Bonjour!

Dimanche 26 février 2023

Voici la Parole de Dieu de ce 1er dimanche du Carême... 


ÉVANGILE

Jésus jeûne quarante jours, puis est tenté (Mt 4, 1-11)

Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance.
L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance. (Mt 4, 4b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

    En ce temps-là,
    Jésus fut conduit au désert par l’Esprit
pour être tenté par le diable.
        Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits,
il eut faim.
    Le tentateur s’approcha et lui dit :
« Si tu es Fils de Dieu,
ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
    Mais Jésus répondit :
« Il est écrit :
L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

    Alors le diable l’emmène à la Ville sainte,
le place au sommet du Temple
    et lui dit :
« Si tu es Fils de Dieu,
jette-toi en bas ;
car il est écrit :
Il donnera pour toi des ordres à ses anges,
et :    Ils te porteront sur leurs mains,
de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
    Jésus lui déclara :
« Il est encore écrit :
Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »

    Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne
et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire.
    Il lui dit :
« Tout cela, je te le donnerai,
si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. »
    Alors, Jésus lui dit :
« Arrière, Satan !
car il est écrit :
C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras,
à lui seul tu rendras un culte. »

    Alors le diable le quitte.
Et voici que des anges s’approchèrent,
et ils le servaient.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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   Commentaire...

Par deux fois, le Tentateur va dire à Jésus :« Si tu es le Fils de Dieu … » (Mt 4,3.6).
Il vient semer le trouble en Jésus sur son identité de Fils. Il vient éprouver Jésus dans sa relation qui l’unit au Père. Il sous-entend :« Peut-on être Fils de Dieu et être esclave de la faim ?Peut-on prétendre être Fils du Père et être soumis aux hommes ? Si tu es Fils de Dieu, tu dois manifester par des prodiges ta filiation divine. Changer des pierres en pains ou te jeter du sommet du Temple sera un gage de ta divinité… »

Toutes ces suggestions du Diable se résument en une seule tentation. Jésus est tenté dans sa manière de s’approprier son être filial, de vivre en vrai Fils du Père, tout en assumant notre condition humaine.

Devenir comme des dieux (Gn 3,5) et décider de tout souverainement, voilà la tentation fondamentale, celle des origines, relatée par le livre de la Genèse. Cette tentation, elle rôde en chacun de nous. Elle insinue que notre condition humaine, finie, limitée est une entrave à notre accomplissement. Elle nous fait douter de la paternité de Dieu et de son amour pour nous. Le Tentateur propose alors de falsifier la réalité et c’est la porte ouverte au virtuel, à l’imaginaire. On devient comme des dieux et finalement des esclaves.

La rupture avec la tentation ne pourra se faire que par l’acceptation du réel. Ce réel qui peut me décevoir, m’attrister, me blesser, ne pourra changer que si je commence d’abord par y consentir. Jésus sait qu’en étant pleinement homme, il ne fait pas obstacle à la grâce de Dieu. De même, en étant en vérité avec nous-mêmes, avec les autres et avec Dieu, nous révélons notre véritable identité, celle de fils et filles bien-aimés du Père. Aimons ce que nous sommes, soyons heureux d’être qui nous sommes et toute tentation sera vite dépassée. C’est dans notre chair que la croix est bien souvent plantée, mais de la croix a jailli la vie. Voilà notre espérance !

Accorde-nous, Dieu tout-puissant, tout au long de ce carême, de progresser dans la connaissance de Jésus Christ et de nous ouvrir à sa lumière par une vie de plus en plus fidèle.


Abbé Philippe Link / Merci!

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Et faisons ce chemin ensemble...



Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Jésus a vaincu son adversaire dans le désert avec les paroles de la Loi, pas avec la force de son bras. Il a vaincu pour que nous soyons vainqueurs de la même façon » (Saint Léon le Grand)

  • « Nous ne pouvons pas entretenir une spiritualité qui oublie Dieu tout puissant et créateur. De cette façon, nous finirions par adorer d’autres pouvoirs du monde, ou bien nous nous mettrions à la place du Seigneur, au point d’essayer de rabaisser la réalité faite par Lui sans avoir de limites » (François)

  • «Jésus est le nouvel Adam, resté fidèle là où le premier a succombé à la tentation. Jésus accomplit parfaitement la vocation d’Israël : contrairement à ceux qui provoquèrent jadis Dieu pendant quarante ans au désert (cf. Ps 95, 10), le Christ se révèle comme le Serviteur de Dieu totalement obéissant à la volonté divine. En cela, Jésus est vainqueur du diable : il a "ligoté l’homme fort" pour lui reprendre son butin (Mc 3, 27). La victoire de Jésus sur le tentateur au désert anticipe la victoire de la passion, obéissance suprême de son amour filial du Père » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 539)

  • Bon dimanche!

Le Prions en Église nous suggère deux priorités pour se nourrir durant la semaine; j'en retiens une que je vous propose:


«L'homme ne vit pas seulement de pain.» En cette première semaine du Carême, je pourrais nommer mes priorités et évaluer la place qu'y tient la Parole de Dieu dans ma vie... Quelles sont les Paroles de Dieu que je pourrais citer spontanément, comme ça, des paroles qui m'aident à mieux vivre, devenir plus humain, plus chrétien?  Bonne rencontres avec toi-même!- Le Saint Père nous invite à entrer en nous-même;  faisons l'exercice comme un petit temps de retraite... 


«La joie du Seigneur est notre rempart.»


«Où abonde le péché la grâce surabonde.»


«Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé: ne repousse pas, mon Dieu, un cœur brisé et broyé».

(1er dimanche du Carême)


«La paix avec Dieu est la forme suprême de la sérénité. En paix avec lui, je suis également plus profondément en paix avec moi-même et avec ma vie.» (Anselm Grün)


  • Une prière...

Je connais ma faiblesse, Seigneur.

Tous les jours je suis confronté à mes peurs,

à mon impuissance, à mes fautes. 

Tous les jours, je fais le mal que je ne veux pas

et je ne fais pas le bien que je voudrais.

(...)

Tu connais la vérité de mon cœur, Seigneur.

 Ne me laisse pas errer loin de toi.

Crée en moi un cœur pur.

AMEN.

(par Lise Lachance, d'après le psaume 50 

Au feuillet paroissial de Sainte-Anne).


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OUI, bon dimanche! Paix et Joie! 

Jean-Yves 

vendredi 24 février 2023

« Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent » / Prière pour la paix en Ukraine... / (399,601)

 Bonjour!

Samedi 25 février 2023

Voici la Parole de Dieu de ce jour... 


ÉVANGILE

« Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent » (Lc 5, 27-32)

Tes paroles, Seigneur, sont esprit
et elles sont vie.
Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant,      
dit le Seigneur.
Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive !
Tes paroles, Seigneur, sont esprit
et elles sont vie. (cf. Ez 33, 11)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus sortit et remarqua un publicain
(c’est-à-dire un collecteur d’impôts)
du nom de Lévi
assis au bureau des impôts.
Il lui dit :
« Suis-moi. »
Abandonnant tout,
l’homme se leva ; et il le suivait.
Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ;
il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens
attablés avec eux.
Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient
en disant à ses disciples :
« Pourquoi mangez-vous et buvez-vous
avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus leur répondit :
« Ce ne sont pas les gens en bonne santé
qui ont besoin du médecin,
mais les malades.
Je ne suis pas venu appeler des justes
mais des pécheurs,
pour qu’ils se convertissent. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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   Commentaire...

Lévi est « assis à son bureau du publicain ». Bien campé derrière sa table, il jouit de la stabilité qu’il s’est enfin acquis. Certes ce fut à force d’intrigues, de pots-de-vin et autres concessions, mais la fin ne justifie-t-elle pas les moyens ? Il faut avoir la politique de ses ambitions. 

Cela n’a pas arrangé ses relations avec ses coreligionnaires, qui le considèrent comme un « collabo » ; mais lui au moins ne craint pas l’avenir : son compte en banque lui permettra de faire face à d’éventuels revers de fortune, voire de changements politiques. La position relative des acteurs de la scène en dit long : notre collecteur est assis ; il n’a pas besoin de se fatiguer en allant vers les autres : ce sont eux qui viennent à lui ; ils font même la queue pour poser leur argent sur la table derrière laquelle il préside.

 Il est craint de tous, car l’occupant romain laisse aux préleveurs des taxes la liberté de majorer les redevances et de s’approprier au passage les excédents, pourvu que le montant prévu tombe dans les caisses de l’empire. Lévi ne se prive pas de cette « tolérance », ce qui lui permet de mener un train de vie de grand Seigneur. Bref : tout va bien pour lui.

Mais alors, quelle mouche l’a piqué pour qu’il réponde tout de go à l’appel de ce Rabbi venu de Nazareth ? Il a suffit qu’il lui dise « suis-moi », pour qu’il « abandonne tout » ce qui lui avait coûté tant de patience, d’efforts et d’humiliations. Lui qui avait enfin acquis la sécurité dont il rêvait, le voilà qui « se lève et se met à suivre Jésus », ce Rabbi itinérant ! On ne sait d’ailleurs pas d’où il vient ce Jésus, lorsqu’il surgit sur l’avant-scène de la vie de Lévi, et notre collecteur sait encore moins où il va, et pour cause : « le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu’il fait, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va.

 Il en est ainsi de tout homme qui est né du souffle de l’Esprit » (Jn 3, 8). Que s’est-il donc passé dans cet instant où les regards de ces deux hommes se sont croisés ? Nul ne le sait sinon Jésus et Lévi : le secret de cette rencontre fondatrice demeure scellé dans leur cœur à tous deux, tout comme le secret de la rencontre, de l’échange de regard, de l’appel qui a mis chacun de nous en route à la suite du Seigneur.

Si le temps de carême nous est donné en vue d’un nouveau départ à la suite de Jésus, alors il est important de faire mémoire de ces moments fondateurs dans lesquels nous avons rencontré le Seigneur, où il a posé sur nous son regard, où nous avons compris qu’il nous aimait, où il nous a appelés, et où enfin nous lui avons répondu, nous mettant à sa suite. Le parcours n’est bien sûr pas balisé : il est personnel pour chacun et nous ne sommes pas forcément passés par chacune de ces étapes de manière précise. 

La plupart d’entre nous ont reçu la foi dans le contexte familial ; mais nous avons tous vécu des moments d’appropriation personnelle de ce qui nous avait été transmis. C’est de cela qu’il est bon de se remémorer, afin de pouvoir refaire, plus consciemment et plus pleinement, le choix de devenir disciple de Jésus.

Il est de bon ton aujourd’hui d’avoir son « gourou », son « Maître spirituel » ; chrétien souviens-toi que tu n’es pas en manque ! Ton Maître c’est le Christ, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, le Fils de Dieu venu dans la chair pour nous entraîner à sa suite jusqu’en la maison du Père !

Lorsque nous aurons ainsi ravivé la flamme de notre désir, que nous nous serons nous aussi arrachés à nos fausses sécurités pour nous mettre en route avec un élan renouvelé sur le chemin de la vie, il sera bon d’ « offrir un grand festin dans notre maison » intérieure en prenant encore et toujours modèle sur Lévi. 

Il savait bien que ce n’était pas du « beau monde » qu’il avait invité, mais si le Maître ne l’avait pas repoussé, lui – bien plus : s’il était venu le chercher pour l’appeler à sa suite – il n’y avait aucune raison qu’il agisse autrement envers ses amis. Ce n’est pas une humanité idéale, mais notre humanité bien concrète que Jésus est venu réconcilier avec lui. 

Sachons donc l’accueillir dans tout ce que nous sommes : y a-t-il quelque chose en nous qui ne soit souillé par le péché ? Mais y a-t-il quelque chose en nous qui ne soit assumé dans l’humanité très sainte de notre Sauveur ? Lavé par son précieux Sang ? Sanctifié par son Esprit ? Oui : osons l’accueillir et lui faire la fête avec tout notre être, y compris ce qui en nous, nous fait honte : « Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs, pour qu’ils se convertissent ».

+ Loué sois-tu, Seigneur Jésus, d’être venu marcher sur mes routes d’égarement et d’avoir croisé mon regard. Béni sois-tu pour ton appel qui se renouvelle chaque jour, alors même que je cherche obstinément à « faire mon trou » sur cette terre, au prix de compromissions inavouables. Viens encore me surprendre comme au premier jour de notre rencontre, prends autorité sur toutes mes résistances, et donne-moi la force dans l’Esprit de “tout abandonner, de me lever et de me mettre à ta suite”. Je pourrai alors te rendre grâce de tout mon cœur et m’offrir à toi dans la joie et la fraîcheur d’un nouveau départ pour la grande aventure de la vraie vie... Amen.


Abbé Philippe Link / Merci!

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Bonne journée!

Jean-Yves 

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Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Si tu le veux, tu peux guérir. Mets-toi entre les mains du médecin, et lui piquera les yeux de ton âme et de ton cœur. Qui est ce médecin ? Dieu, qui guérit et vivifie au moyen de sa Parole. Car il créa tout grâce à la Parole et à la sagesse » (saint Théophile d’Antioche)

  • « Un détail saute aux yeux : Jésus n’exclut personne de son amitié : ‘Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs’ (Mc 2, 17). La bonne nouvelle de l’Evangile, c’est précisément cela : la grâce que Dieu offre au pécheur ! » (Benoît XVI)

  • « Jésus invite les pécheurs à la table du Royaume : " Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs ". Il les invite à la conversion sans laquelle on ne peut entrer dans le Royaume, mais il leur montre en parole et en acte la miséricorde sans bornes de son Père pour eux et l’immense " joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent " (Lc 15, 7). La preuve suprême de cet amour sera le sacrifice de sa propre vie ‘en rémission des péchés’ (Mt 26,28) » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 54)

   Prière pour la paix en Ukraine...

Dieu notre Père, Père de la famille humaine, daigne prendre en pitié le peuple ukrainien agressé sur sa propre terre, et délivre-le de ses ennemis. Donne-lui de retrouver sa juste autonomie dans ses frontières et de pouvoir décider par lui-même de son avenir.
Père, nous te prions pour son agresseur, et nous te demandons de venir toucher son cœur, pour que cessent les combats et qu’il quitte l’Ukraine.

Père, enlève aussi du cœur de tout être humain les germes de haine, de domination, de division, et l’esprit de vengeance ; mets en chacun un esprit de respect, de paix, de pardon, un désir de réconciliation et de fraternité.

Père, tu as envoyé dans le monde ton Fils Jésus, le Prince de la paix, pour libérer l’humanité des forces du mal. Il a déclaré bienheureux les artisans de paix ; fais à ses disciples la grâce de l’amour désintéressé, de l’humilité, du courage, pour qu’ils soient promoteurs de la paix dans le monde.

Que la Vierge Marie, Reine de la paix, veille sur l’Ukraine et sur le monde entier !

+ Guy de Kerimel
Archevêque de Toulouse

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