dimanche 29 avril 2018

«Demeurez dans mon amour...» / (269,793)

Bonjour!
Dimanche 29 avril 2018
 
 
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...
 
 Jean chapitre 15, 1-8

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »
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«Demeurez dans mon amour...»
 
On pourrait dire:
 «Restez branchés!»

Aujourd'hui, tout le monde est "branché"... Mais sur quoi? Quelle est la sève qui nous nourrit? Et quels fruits portons-nous, pour nous-mêmes et pour ceux et celles qui nous entourent?
 
L'Évangile nous recentre sur l'essentiel: sans cette union intime avec le Seigneur, entretenue par la prière, le recours aux sacrements et l'accompagnement humble et persévérant de ses commandements, la vie se dessèche. Et l'on voit très bien que nos "œuvres", par elles-mêmes, sont vaines et ne produisent pas un bien qui demeure, si elles ne sont pas animées par celui qui agit en nous.
Ces mots du Seigneur sont déjà une assurance réconfortante qu'en toute situation, nous pouvons puiser dans la force de sa présence pour contribuer "à la gloire de son Père".
(Au feuillet paroissial de Sainte-Anne)
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Aujourd'hui il y a , à Saint-Cyrille, durant l'Eucharistie,
il y aura les confirmations par Mgr Pierre Goudreault
pour un groupe de jeunes...
Prions pour ces jeunes.
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«Vous donnez peu lorsque vous donnez de vos biens.
C'est lorsque vous donnez de vous-mêmes
que vous donnez vraiment.»
(Khalil Gibran)
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«La vie, ce n'est pas vraiment pas ce que l'on pense
quand on a vingt ans!
Mais en fin de compte, elle est pleine de cadeaux merveilleux.
 Le secret, c'est de consentir à tout ce que nous arrive!»
(Jacques Philippe)
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Bon dimanche!
Jean-Yves
 
 

samedi 28 avril 2018

Mes prières et réflexions de ce jour... / (269,768)

Bonjour!
Samedi 28 avril 2018
 
 
 
«Un chant rassemble dans la nuit
les voix dispersées:
L'Église a devancé l'aurore
Et fait monter vers le Seigneur
L'espoir du monde.»
(Hymne - ce matin)
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«Je vous donnerai un cœur nouveau,
Je mettrai en vous un esprit nouveau.
J'ôterai de votre chair le cœur de pierre,
Je vous donnerai un cœur de chair.»
(Cantique d'Ézékiel)
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«Jésus a vécu toute sa vie
comme une prière d'intercession.»
(Carlo Maria Martini)
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Prière d'intercession...
 
Invoquons Jésus ressuscité, qui sans cesse intercède pour nous:
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Apprends-nous à reconnaître ta voix.
Ne permets pas que nous soyons victimes du loup qui dévore
ni du mercenaire qui s'enfuit...
 
Fais-nous rejeter la tristesse du péché.
Sois toi-même la joie que nul ne pourra nous ravir.
 
Rends-nous attentifs aux appels de nos frères et sœurs,
et donne ta paix à ceux et celles que nulle présence ne console.
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Quel est mon chemin personnel de prière?
 
«La prière silencieuse
- entre dans ta chambre et ferme la porte -
est déterminante pour devenir des maîtres de prière.»
(Carlo Maria Martini)
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Diacre
au cœur de la prière
et au cœur de notre monde d'aujourd'hui.
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Bonne journée!
Jean-Yves

vendredi 27 avril 2018

Appelés à la vie.../ Décès de l'abbé Odilon Hudon... / Parole de Dieu de ce jour.: «Je pars vous préparer une place...» / (269,712)

Bonjour!
Vendredi 27 avril 2018
 
 
 
«La vie humaine est une merveilleuse aventure.
 Malgré les difficultés et les souffrances
qu'on y rencontre inévitablement,
elle offre en permanence la possibilité
de grandir en maturité, en amour, en liberté.
Pour en faire l'expérience,
 il faut nous rendre disponibles
aux appels que Dieu nous adresse
tout au long de celle-ci
et nous laisser conduire par eux.»
(Jacques Philippe)
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Décès de l'abbé Odilon Hudon

 
                                                           
 
(Photo: Le Journal Le Placoteux)
 
Né à Sainte-Anne-de-la-Pocatière le 4 juillet 1938, Odilon Hudon a été ordonné prêtre à la Cathédrale de Sainte-Anne le 8 juin 1963 par Mgr Bruno Desrochers. Au fil des ans, il fut notamment curé au Kamouraska, mais également à Notre-Dame-du-Portage et dans les trois paroisses de Rivière-du-Loup (Saint-François-Xavier, Saint-Ludger et Saint-Patrice).
En 1973, alors qu’il était basé au Kamouraska, Odilon Hudon fonde le Camp Canawish avec Paul-Émile Hudon. Il y demeurera impliqué à titre de président-directeur général jusqu’à son décès. «Il avait pensé offrir ce service aux gens de la région. Le camp a évolué depuis le temps, mais il est toujours demeuré aussi investi. On peut dire qu’il aura porté la cause des personnes handicapées jusqu’à sa mort», indique Margot Lavoie, adjointe à la gestion du camp depuis 25 ans.
Toujours sous le choc de son décès soudain, Mme Lavoie mentionne que l’abbé Hudon était beaucoup plus qu’un simple patron. Toujours présent et à l’écoute, il était toujours de bon conseil et elle se tournait naturellement vers lui lorsque des décisions difficiles devaient être prises. Retraité depuis 2017, il anticipait l’été 2018 avec beaucoup d’impatience, selon elle, car il prévoyait s’investir au Camp autant qu’il le faisait à l’époque où il était à Rivière-Ouelle. «C’était un homme de cœur qui n’a jamais ménagé les efforts pour notre organisation», a-t-elle ajouté.
 
RÉACTION DE LA FAMILLE
Neveu de l’abbé Hudon, le maire de La Pocatière, Sylvain Hudon, parle d’une grosse perte pour la région. «Le Camp Canawish, mais aussi Tandem Jeunesse qu’il a toujours défendu, son héritage est important. Il faut poursuivre son œuvre en encourageant les organismes qu’il a toujours soutenus au fil du temps», déclarait-il.
Sur le plan plus personnel, M. Hudon parle de son oncle comme d’un homme franc qui n’avait pas peur de donner une opinion qui pouvait déranger, même s’il était un homme d’Église. «Il est toujours resté proche de la famille. C’est lui qui m’a marié, ainsi que mon fils, en plus de baptiser mes enfants et mes petits-enfants. Son départ me touche beaucoup», a-t-il confié.
COLLABORATION : Maxime Paradis, Le Placoteux
 
Les funérailles seront annoncées plus tard.

 
 
L'abbé Odilon était un  prêtre qui a œuvré en pastorale sociale pendant plusieurs années au diocèse de Sainte-Anne, au temps où l'on accordait plus de temps à un responsable de ce secteur. C'est ce poste que j'occupe au diocèse actuellement à 1 jour/semaine.  Merci à celui qui s'est fait remarquer dans ce domaine de la pastorale.
 
Qu'il repose dans la paix. Le Diocèse est affligé de ce départ soudain.
Toutes nos condoléances à sa famille.
Jean-Yves
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Voici la Parole de Dieu de ce vendredi 27 avril 2018:
 
Jean 14, 1-6
Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.
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     Voilà!    
Ça fait 21 ans aujourd'hui que j'ai été ordonné diacre
pour le diocèse de Sainte-Anne!
Louons le Seigneur!
Alleluia!

 
   Charité - Parole - Liturgie  

    Merci à mon ami Patrick de me rappeler l'événement!   
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Bonne journée!
Jean-Yves
 

jeudi 26 avril 2018

Comme pour nous, ceux à qui nous avons lavé les pieds peuvent être nos amis proches qui ne vont jamais nous abandonner, comme ceux qui nous sont proches mais qui nous trahiront./(269,685)

Bonjour!
Jeudi 26 avril 2018
 
 
 
Note: Les personnes qui veulent entrer en contact avec moi
pour une question ou un commentaire
peuvent le faire en utilisant l'adresse électronique suivante:
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
 
Jean 13, 16-20
Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus parla ainsi : « Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon. Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »
         

   Pour notre réflexion...

      
1. Savoir et faire
Saint Jean Chrysostome écrit, en faisant référence à « (…) heureux êtes-vous, si vous le faites » que « si tu sais ces choses, bienheureux seras-tu si tu les fais. » En effet, la connaissance est commune à tous et à toutes. En ayant été créés enfants de Dieu, nous avons tous la capacité d’intelligere. Ce qui est intéressant n’est pas tant de savoir ce qu’il faut faire mais encore faut-il le faire. Et ici un trésor immense se trouve à la portée de tous, mais que peu veulent vraiment trouver, garder, faire fructifier. Juste avant ce passage, le Christ a lavé les pieds à ses disciples. Il ne leur dit pas « Sachez ce qu’il faut que vous sachiez. » Non, il leur dit : « Heureux êtes-vous, si vous le faites ! » Nous avons la connaissance de ce qui est bien, très souvent nous savons ce que l’on doit faire. Mais entre le savoir et le faire, nous avons l’impression qu’un abîme s’ouvre devant nous.

2. Ne pas être surpris de la trahison
Continuons notre réflexion en avançant un peu plus dans ce passage pour savoir ce qu’il faut que l’on sache et que l’on fasse. Notre Seigneur fait allusion à celui qui va le trahir. Saint Jean Chrysostome me dit à ce moment : « Quelle patience ! Non seulement il n’a pas condamné le traître, mais en plus il occulte son acte en lui donnant, par cette façon, une opportunité de repentir. »
L’expérience d’une trahison est douloureuse, surtout si c’est un proche, quelqu’un que l’on aime. On a l’impression d’avoir reçu un coup de poignard dans le dos. C’est une réalité dure à avaler, plus encore à pardonner de tout son cœur.
Mais ici, regardons combien le Christ a voulu faire sienne notre vie de tous les jours ! Il a vécu ce que nous ressentons. Croirons-nous que le Christ n’ait pas ressenti de la souffrance, de la douleur, de la déception, le poids de la trahison ? Allons encore plus loin : l’Évangile de Marc me dit que le Christ a choisi Judas sachant qu’il allait le trahir.
Ne soyons pas surpris qu’il y ait des proches qui nous trahissent. Il est soulageant de savoir que Jésus a vécu lui-même cette situation dramatique.

3. « Vince in bono malum », « Sois vainqueur du mal par le bien » (Rm 12, 21)
Cette phrase tirée de la lettre de saint Paul aux Romains montre l’intention et la nécessité de changer quelque chose dans le monde qui implique un changement de style de vie.
Reprenons ce que dit le Christ : « Heureux êtes-vous, si vous le faites. » Il est vrai que Notre Seigneur fait référence au lavement des pieds. Mais il est aussi vrai qu’il y a un traître parmi ceux à qui il a lavé les pieds. Comme pour nous, ceux à qui nous avons lavé les pieds peuvent être nos amis proches qui ne vont jamais nous abandonner, comme ceux qui nous sont proches mais qui nous trahiront.
« Vince in bono malum », c’est ce que me dit saint Paul. Des exemples ? Plus ils sont anciens et plus ils sont convaincants, parce qu’il était plus difficile pour eux de pratiquer les vertus, surtout si l’on parle des personnages de l’Ancien Testament comme Moïse, Noé – appelé innocent parmi toutes les personnes de son époque – Joseph, vendu par ses frères mais qui finalement les a nourris pour qu’ils puissent vivre.
Qu’attendons-nous donc pour commencer à nous mettre à l’œuvre ?
         

Frère Xavier Kerrand, LC
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Bonne journée!
Jean-Yves

mardi 24 avril 2018

Il faut approfondir la Bonne Nouvelle que tu annonces ! / (269,561)

Bonjour!
Mercredi 25 avril 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

 Jean 10, 1-10

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le-nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. »

 

   Pour notre réflexion...

Tu te trouves à Jérusalem pour la fête de la Dédicace, qui a lieu vers la fin du mois de décembre. Tu es devant le Temple sous le portique de Salomon.
1.  « Si c’est toi le Christ, dis-le-nous ouvertement ! »
Les juifs, avec une plus ou moins mauvaise foi, veulent te mettre à l’épreuve. Ils font cercle autour de toi et te questionnent : leur patience est à bout mais, loin d’ignorer le fond de leurs motivations et des intentions qui les poussent, tu leur réponds en rappelant ton unité avec le Père et avec « tes brebis », celles qui te sont fidèles. Tu expliques que les œuvres qu’ils ont constatées et dont ils ont été témoins pour certaines, témoignent de ton identité. Tu veux aussi qu’ils comprennent que, même si Dieu veut que tout le monde croie et soit sauvé, pour adhérer à ta venue messianique, il faut répondre à certaines conditions morales telles que l’humilité, la sagesse et le discernement : seuls les humbles seront capables d'accueillir ce don. La vraie sagesse de l'homme consiste à se fier à Dieu : « La sagesse est avec les humbles », lit-on au livre des Proverbes (11, 2). Les miracles que tu as réalisés devant eux leur laissent une liberté d’adhésion totale et n’ont, par eux-mêmes, aucun effet sur la volonté : c’est alors que le discernement est nécessaire.
2.  « Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. »
Là, tu leur fais comprendre que pour entrer dans ton troupeau, il faut te suivre, toi. Il faut « croire », il faut approfondir la Bonne Nouvelle que tu annonces !
Toi qui leur parles, tu es le Fils et tu ne fais qu’un avec le Père. Cependant, sans la grâce venue d’en haut, ces hommes ne peuvent pas adhérer au Christ, comme Pierre lorsqu’il t’a reconnu comme le Fils de Dieu parce que tu avais les Paroles de la vie éternelle (Cf. Mt 16, 16). Et, s’ils l’accueillent, cette grâce les conduira à suivre celui qu’ils contestent en ce moment.
3. « Le Père et moi, nous sommes UN. »
Ici, Seigneur, merci des énoncés du Catéchisme de l’Église catholique (§ 232-234, 237). Pour les juifs venus à la fête de la Dédicace, il n’était absolument pas évident d’entrer dans le mystère de la Trinité, mais aujourd’hui, les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Mt 28, 19). Saint Césaire d’Arles a écrit dans son Symbole, que « la foi de tous les chrétiens repose sur la Trinité : ce mystère est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne : c’est le mystère de Dieu en lui-même, source de tous les autres mystères de la foi, mystères cachés en Dieu, qui ne peuvent être connus s'ils ne sont révélés d'en haut. L'intimité de son être comme Trinité Sainte constituait un mystère inaccessible à la seule raison et même à la foi d'Israël avant l'incarnation du Fils de Dieu et la mission du Saint Esprit. »
         
Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
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Bonne journée!
Jean-Yves

lundi 23 avril 2018

«Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur...» . /(269,505)




Bonjour!
Lundi 23 avril 2018
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

       (Jn 10,1-10): «Amen, amen, je vous le dis: celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus». Jésus employa cette parabole en s'adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire.

C'est pourquoi Jésus reprit la parole: «Amen, amen, je vous le dis: je suis la porte des brebis. Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance».
   Commentaire...
Abbé Francesc PERARNAU i Cañellas (Girona, Espagne)
«Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur.
Les brebis écoutent sa voix et elles le suivent,
car elles connaissent sa voix»
Aujourd'hui nous continuons de contempler l'une des images les plus belles et les mieux connues de la prédication de Jésus: le bon Berger, ses brebis et son bercail. Nous gardons tous le souvenir de ces santons du bon Pasteur que nous contemplions, quand nous étions petits. Une image chérie par les premiers fidèles et qui, dès le temps des catacombes, a fait partie de l'art sacré chrétien. Que des choses évoque ce jeune berger qui porte sa brebis blessée sur son épaule! Tant de fois nous nous sommes vus dans cette pauvre bête.

Tout récemment, nous avons célébré la fête de Pâques et, cette fois encore, nous nous sommes rappelé que Jésus ne parlait pas en langage figuratif lorsqu'Il nous disait que le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Il l'a fait réellement: sa vie a été le gage de notre rédemption; avec sa vie Il a acheté la nôtre, et grâce a cette rançon nous avons été libérés: «Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé» (Jn 10,9). Nous trouvons ici la manifestation du grand mystère de l'amour ineffable de Dieu qui arrive à des extrêmes inimaginables pour sauver chaque créature humaine. Jésus a aimé au point de donner sa vie. Nous pouvons encore entendre les paroles de l'Évangile de saint Jean, quand il nous introduit au récit de la Passion: «Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout» (Jn 13,1).

Parmi les paroles de Jésus je voudrais insister sur celles-ci: «Moi, je suis le bon pasteur; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent» (Jn 10,14); mieux encore, «les brebis écoutent sa voix (…) et elles le suivent, car elles connaissent sa voix» (Jn 10,3-4). C'est vrai que Jésus nous connaît, mais, pouvons-nous en dire autant? Le connaissons aussi bien, l'aimons-nous, le remercions-nous comme il faut?
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«La création est le don originel et fondamental
sur lequel tous les autres dons  vont se greffer,
 la vocation fondamentale sur laquelle
toutes les autres vocations vont s'appuyer.
 Les autres vocations ne doivent pas nier,
mais favoriser cet appel à vivre.»
(Jacques Philippe)
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«La louange exprime cette confiance
que l'amour est plus fort que la haine,
la lumière plus forte que les ténèbres
et que le dernier mot de l'histoire
ne sera pas le triomphe du mal
 mais la victoire du bien.»
(Jacques Philippe)
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«La vie est le don premier de Dieu.»
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   Diacre  
   au cœur de la vie de notre monde  

Bonne journée!
Jean-Yves
 

dimanche 22 avril 2018

Saurais-je donner ma vie pour les autres comme le Christ a donné sa vie pour moi, pour nous ? /(269,473)

Bonjour!
Dimanche 22 avril 2018
 

 
Photo:
Sculpture: Église de Saint-Jean-Port-Joli
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4e dimanche de Pâques

Evangile selon St Jean chapitre 10, 11-18

En ce temps-là, Jésus disait : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
 

Pour notre réflexion...


Nous sommes devant le personnage de Jésus de Nazareth qui parle de lui-même ; qui invite à la reconnaissance de son autorité morale et de son identité de connaisseur en « Père » ; qui exige finalement l’obéissance de la foi. Dans un monde de faux-amis, d’institutions humaines décadentes, de publicités mensongères qui conduisent des gens à leur perte, on ne médite pas ce discours du Christ à la lumière de l’expérience humaine blessée ; au contraire, dès que l’on pose un acte de foi dans son témoignage, il est possible d’y discerner le Sauveur du monde qui se révèle. Notre Carême nous a enseignés qu’il était un Sauveur destiné à l’échec : il est devenu mort sur la Croix, fruit de son rejet par les hommes. Ce temps pascal médite sa victoire sur le péché des hommes et leur mortalité : sa Résurrection d’entre les morts, sa promesse accomplie et digne de foi, la clef de lecture de ces paroles prophétiques.

1. « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.»
Voici Jésus qui parle de lui-même : « Moi ». Il parle à la première personne : « je ». Il parle avec autorité, parce que le « JE SUIS » de Dieu s’incarne dans le « je suis » de son langage humain, son ton de voix qui touche les cœurs, provoque les consciences. Jésus de Nazareth est fils de Joseph : il est charpentier. Il ne parle donc pas littéralement, mais symboliquement, quand il se nomme « pasteur/berger », dont la métaphore est nécessaire pour son langage spirituel, qui a besoin d’une image pour rendre son message intelligible. Jésus établit en fait un lien entre lui, « pasteur », et nous, « ses brebis », par analogie de l’être. Nous sommes gouvernés, protégés par lui, comme le berger le fait pour ses brebis. Sa nature possède une qualité, « kalos » : « bon/vrai ». En grec, cela peut signifier « beau » dans tous les sens du terme. Néanmoins, cette beauté physique, morale et spirituelle n’est pas inerte comme une statue grecque : elle est dynamique, parce qu’il « donne sa vie ». Son activité est interrelationnelle : « pour » ses brebis ; il est allocentriste. Nous comptons pour lui. Au contraire des bergers mercenaires, il est vertueux face au danger : « Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. » Au contraire des autres guides qui ne condescendent pas à défendre la vie d’autrui en égalité, le sacrifice du Christ, le bon berger, promet ce fruit : la paix et l’unité, parce qu’il éduque dans le bien et protège du mal.

2. « Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. »
Jésus parle encore de lui-même de façon redondante : « Moi, je suis le bon pasteur. » Néanmoins, il n’est pas égocentrique, parce que sa vie est un don : « je donne ma vie pour mes brebis ». Il aime : « je connais mes brebis ». S’il parle de lui, cela veut dire qu’il veut que ses fidèles le sachent : il connaît ceux qui l’entendent ; ceux qui l’entendent reçoivent sa vie comme un don. Sa manière de parler de lui est donc aussi un don : la grâce de la révélation. Il n’y a pas d’amour sans connaissance. Il révèle qu’il aime parce qu’il se connaît, lui aussi, « aimé » : « le Père me connaît – je connais le Père ». Il fait connaître, il partage avec nous son lien d’amour avec le Père. Voilà la connaissance de Jésus : amoureuse dans un acte d’amour, – communicative – la révélation de son don de soi pour notre salut : la vie éternelle dans le Christ, – la connaissance de l’amour de Dieu –, le don du Père…

3. « Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau. »
La clef de lecture de ces paroles prophétiques du Christ suit notre chemin de Carême et de Pâques. « Parce que je donne ma vie » : il est mort pour nous le Vendredi Saint. « Pour la recevoir de nouveau » : il est ressuscité le troisième jour, le jour de Pâques. « Nul ne peut me l’enlever » : il est une Personne divine, le Fils de Dieu, dont l’amour de Dieu est plus fort que la mort, le fruit du péché des hommes ; en outre, il aime par son choix divin agissant par son choix humain comme une action salvatrice, – en tant qu’Auteur de l’histoire du salut et Vainqueur du mal –, plus que de souffrir une passion par le hasard des événements humains qui l’auraient dominé. « J’ai le pouvoir de la donner » : le don de sa vie en sacrifice devient don pour nous qui remplace notre mort avec sa vie. « J’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau » : de la même façon qu’il n’était pas destiné à rester au tombeau parce qu’il est la Résurrection, il peut nous ressusciter de la mort en ressuscitant sa vie éternelle en nous, l’amour de Dieu qu’il nous a fait connaître. « Voici pourquoi le Père m’aime » : le Père l’aime, parce qu’il m’aime ! Saurais-je donner ma vie pour les autres comme le Christ a donné sa vie pour moi, pour nous ?
 
Père Shane Lambert, LC
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«C'est dans un cadre qu'on déploie sa vie... »
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«Notre vocation fondamentale c'est la sainteté.
La sainteté c'est un appel pour tous.«
(Mgr Michel Aupetit)
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Bon dimanche!
Jean-Yves

mardi 17 avril 2018

«Celui qui vient à moi, n'aura pas de faim» /(269,388)

Bonjour!
Mercredi 18 avril 2018
 
 
Photo:
Bientôt de retour...
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
       (Jn 6,35-40): Jésus leur répondit: «Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif. Mais je vous l'ai déjà dit: vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé. Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c'est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour».
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Commentaire: Fr. Gavan JENNINGS (Dublín, Irlande)
«Celui qui vient à moi, n'aura pas de faim»
Aujourd'hui nous voyons comment  Dieu se préoccupe de notre faim et notre soif. Comment pourrions-nous continuer à penser que Dieu est indifférent devant nos souffrances ? Encore plus, trop fréquemment "nous refusons de croire" au tendre amour que Dieu a pour chacun de nous. En se cachant Lui même dans l'Eucharistie, Dieu montre la distance incroyable qu'Il est disposé à parcourir pour rassasier notre soif et notre faim.

Mais: de quelle "soif" et de quelle "faim" s’agit-il ? " En définitive, c'est la faim et la soif de la "vie éternelle". La faim et la soif physiques sont seulement un reflet pâle d'un désir profond que chaque homme a devant la vie divine que seulement Christ peut nous atteindre. "C'est la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en Lui, ait la vie éternelle" (Jn 6,39). Et qu'est-ce que nous devons faire pour obtenir cette vie éternelle si désirée ? Un fait héroïque ou surhumain ? Non!, c'est quelque chose de beaucoup plus simple. Pour cela, Jésus dit : "Celui qui vient à moi je ne le jetterai pas dehors" (Jn 6,37). Nous devons seulement nous présenter à Lui, aller à Lui.

Ces mots du Christ nous stimulent à nous rapprocher de Lui chaque jour dans la Messe. C’est la chose la plus simple du monde!: simplement, participer à la Messe; prier et alors recevoir son Corps. Quand nous le faisons, pas seulement nous possédons cette nouvelle vie, mais de plus nous l'irradions sur les autres. Dans une homélie de la Fête-Dieu, le Pape François, alors Cardinal Bergoglio a dit : "Ainsi comme il est joli après avoir communié, de penser à notre vie comme à une Messe prolongée dans laquelle nous portons le fruit de la présence du Seigneur au monde de la famille, du quartier, de l'étude et du travail, aussi il nous fait du bien penser notre vie quotidienne comme préparation pour l'Eucharistie, dans laquelle le Seigneur prend tout ce qui est à nous et il l'offre au Père".
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«La Parole de Dieu, transmis par la sainte écriture,
est une des médiations les plus fondamentales
à travers lesquelles Dieu nous interpelle
et nous communique le don de sa vie.»
(Jacques Philippe - Appelés à la vie.)
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Bonne journée!
Jean-Yves

 
 

lundi 16 avril 2018

«C'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel»/ Fête de Kateri Tekakwitha... / (269,356)

Bonjour!
Mardi 17 avril 2018
 
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
       (Jn 6,30-35): Ils lui dirent alors: «Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle œuvre vas-tu faire? Au désert, nos pères ont mangé la manne; comme dit l'Écriture: Il leur a donné à manger le pain venu du ciel». Jésus leur répondit: «Amen, amen, je vous le dis: ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel; c'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde». Ils lui dirent alors: «Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours». Jésus leur répondit: «Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif».
Commentaire:
Abbé Joaquim MESEGUER García
(Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne)
«C'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel»
  
Aujourd'hui dans les paroles de Jésus, nous pouvons constater la différence et la complémentarité entre l'Ancien et le Nouveau Testament: l'Ancien est la figure du Nouveau et dans le Nouveau les promesses faites par Dieu aux patriarches dans l'Ancien parviennent à leur plénitude. Ainsi, la manne que les israélites mangèrent dans le désert n'était pas l'authentique pain du ciel, mais la figure du vrai pain que Dieu, notre Père, nous a donné chez la personne de Jésus-Christ, qu'Il a envoyé comme Sauveur du monde. Moïse demanda à Dieu, en faveur des israélites, une nourriture matérielle; Jésus-Christ, en revanche, s'offre lui-même comme aliment divin qui donne la vie.

«Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle œuvre vas-tu faire?» (Jn 6,30), exigent les juifs, incrédules et impertinents. Le signe de la multiplication des pains et des poissons opéré par Jésus le jour précédent leur a-t-il paru de peu? Pourquoi hier voulaient-ils proclamer Jésus roi et aujourd'hui ne le croient-ils plus? Que le cœur humain est inconstant! Saint Bernard de Clairvaux dit: «Les impies tournent autour de Lui, car bien sûr ils veulent satisfaire leur désir, et sottement ils méprisent le moyen de parvenir à leur fin». C'est ce qui arrivait aux juifs: imbus d'une vision matérialiste, ils prétendaient que quelqu'un les nourrisse et résolve leurs problèmes, mais ils ne voulaient pas croire; c’était tout ce qui les intéressait de Jésus. N'est-ce pas la perspective de celui qui désire une religion commode, faite sur mesure et qui n'engage à rien?

«Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours» (Jn 6,34): que ces paroles, prononcées par les juifs de leur point de vue matérialiste, je les prononce avec la sincérité que me donne la foi; qu'elles expriment vraiment le désir de me nourrir de Jésus-Christ et de vivre uni à Lui pour toujours.
 
 
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«Toute personne doit être pour le croyant
comme un cadeau de Dieu à travers laquelle
 il nous est donné d'exercer la charité.»
(Benoist de Sinety)
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«Il nous faut reconnaître le salut dans nos vies
 si nous voulons en être des témoins efficaces.»
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   Fête de sainte Kateri Tekakwitha...
 
 
 
 
     Kateri Tekakwitha est née en 1656 à Ossenenon (aujourd'hui Ariesville, N.-Y., É.U.). Baptisée à Pâques 1676, elle reçut le nom de Kateri. Elle avait 20 ans. Elle fit sa première communion en la fête de Noël suivant. elle a fui la persécution de son village en 1677, pour se réfugier à la Mission de Kahnawake. Elle décède le 17 avril 1680, à l'âge de 24 ans et fut canonisée le 21 octobre 2012. Elle est un modèle pour les personnes des Premières nations et ils sont très fiers qu'elle soit reconnue comme une sainte.
 

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Bonne journée!
Jean-Yves