dimanche 31 janvier 2016

(217,678) L'amour ne passera jamais...

Bonjour!
Dimanche 31 janvier 2016


Photo:
Un vitrail - Église de Sainte-Luce-sur-Mer (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...

Note: J'ai placé ici la deuxième lecture du jour; ce matin, lors de l'homélie, notre vicaire, l'abbé Marcel Lamonde, nous disait que ce texte était l'un des plus beaux textes produits dans le monde...

2ème lecture, 1 Co 12,31 ; 13,1-13 (texte de saint Paul). 

Frères, parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu'il y a de meilleur. Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. J'aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n'ai pas la charité, s'il me manque l'amour, je ne suis qu'un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J'aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien. J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j'aurais beau me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne me sert à rien. L'amour prend patience ; l'amour rend service ; l'amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L'amour ne passera jamais. Un jour, les prophéties disparaîtront, le don des langues cessera, la connaissance que nous avons de Dieu disparaîtra. En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles. Quand viendra l'achèvement, ce qui est partiel disparaîtra. Quand j'étais un enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j'ai fait disparaître ce qui faisait de moi un enfant. Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai vraiment, comme Dieu m'a connu. Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c'est la charité.
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Evangile selon St Luc, chapitre 4, 21-30

Dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d’Isaïe, Jésus déclara : « Cette parole de l’Écriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. »
Tous lui rendaient témoignage ; et ils s’étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche. Ils se demandaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : ’Médecin, guéris-toi toi-même. Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton pays !’ »
Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays.
En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n’a été envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.

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Pour notre réflexion...

1. Jésus, après avoir parcouru plusieurs villes et villages de Galilée, revient dans son village, Nazareth, et il enseigne dans la synagogue, comme il le faisait dans les autres endroits où il se rendait. Dans les autres villes et villages de Galilée, Jésus était un personnage nouveau, que les gens ne connaissaient pas. Ici Jésus est connu de tous. On connaît sa famille, ses parents, sa maison, on l’a vu grandir et travailler dans le village. Nous ne connaissons pas grand-chose de la vie de Jésus à Nazareth, et ce passage de l’Évangile nous confirme, que si nous n’en savons presque rien, c’est qu’il n’y a rien eu de spécial pendant cette partie de la vie de Jésus. Jésus était un habitant de plus, parmi les habitants de Nazareth.

2. La visite de Jésus à Nazareth, après ses passages dans les autres endroits de la Galilée, s’est mal passée. Jésus enseigne dans la synagogue, les habitants s’étonnent de voir ce Jésus, qu’ils pensaient bien connaître, montrer une grande sagesse. Saint Matthieu, dans son récit de l’événement, précisa que les habitants de Nazareth manquaient de foi. Jésus leur rappelle alors deux passages de l’Écriture, dans lesquels on voit Élie envoyé par Dieu vers une veuve qui n’était pas d’Israël, et Élisée qui guérit Naaman le lépreux, un Syrien. Outragés par ces comparaisons, les habitants de Nazareth décident alors de tuer Jésus, en le précipitant du haut d’une falaise, mais Jésus réussit à s’enfuir.


3. Ne sommes-nous pas parfois nous aussi comme ces habitants de Nazareth ? Certes nous savons que Jésus est le Fils de Dieu, nous savons que c’est un personnage hors du commun, nous savons qu’il est notre Sauveur. Mais il est possible que petit à petit nous nous soyons habitués à cela, que nous considérions cela comme normal. Que Jésus, au bout du compte, soit devenu un élément de plus de notre vie quotidienne. Mais quand, soudain, quelque chose sort de l’ordinaire, quand Dieu semble nous demander quelque chose d’imprévu, quelque chose que nous préférerions ne pas faire, que se passe-t-il ? Reconnaissons-nous alors encore Jésus comme le Fils de Dieu, comme notre Sauveur, comme celui qui est tout puissant et qui nous aime infiniment ? Notre foi est-elle vraiment solide et profonde ?
Cette méditation a été écrite par Frère Jean Marie Fornerod, LC
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«Tout être humain a une valeur inestimable 
aux yeux de Dieu.»
(Roger Poudrier)
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«Jamais il (Dieu) se résignerait à la perte 
et à la souffrance éternelle d'un seul de ses enfants.»
(Roger Poudrier)
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«Avoir un coeur ouvert 
qui laisse jaillir les eaux de la compassion, 
de la compréhension et du pardon 
est un signe de maturité.»
(Jean Vanier)
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Photo:
Un paysage de Bretagne.
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Bonne journée!
Jean-Yves 

vendredi 29 janvier 2016

(217,495) Le règne de Dieu, à quoi est-il comparable?...

Bonjour!
Vendredi 29 janvier 2016


Voici la Parole du Jour... 


(Mc 4,26-34): Jésus disait: «Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ: nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi. Et dès que le grain le permet, on y met la faucille, car c'est le temps de la moisson».

Il disait encore: «A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu? Par quelle parabole allons-nous le représenter? Il est comme une graine de moutarde: quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde. Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre». Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de la comprendre. Il ne leur disait rien sans employer de paraboles, mais en particulier, il expliquait tout à ses disciples.
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Commentaire: Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)
«Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ (…). D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe»

Aujourd'hui, Jésus parle aux gens d'une expérience qui leur est familière: «Un homme qui jette le grain dans son champ (…); la semence germe et grandit. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi» (Mc 4,26-28). Avec ces paroles, Il fait référence au Règne de Dieu, qui consiste en "la sainteté et la grâce, la Vérité et la Vie, la justice, l'amour et la paix" (Préface de la solennité du Christ-Roi), que Jésus-Christ est venu nous apporter. Ce Règne doit se faire réalité, en premier lieu, dans chacun de nous; et ensuite dans notre monde.

Dans l'âme de chaque chrétien, Jésus a semé —par le Baptême— la grâce, la sainteté, la Vérité… Nous devons faire grandir cette semence pour qu'elle se multiplie en bonnes œuvres: de service et charité, d'amabilité et de générosité, de sacrifice pour bien réaliser notre devoir de chaque instant et pour apporter le bonheur à ceux qui nous entourent, de prière constante, de pardon et compréhension, d'effort pour grandir en vertus, de joie…

De cette façon, ce Règne de Dieu —qui commence en chacun de nous— s'étend à notre famille, à notre ville, à notre société, à notre monde. Car qui vit ainsi, «que fait-il sinon préparer le chemin du Seigneur (…), afin que pénètre en lui la force de la grâce, que l'illumine la lumière de la vérité, que se rectifient les chemins qui conduisent en Dieu?» (Saint Grégoire le Grand).

La semence commence toute petite, comme «une graine de moutarde: quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde. Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères» (Mc 4,31-32). Mais la force de Dieu se répand et grandit avec une vigueur inespérée. Comme dans le temps des premiers chrétiens, Jésus nous demande aujourd'hui de répandre son Règne à travers le monde.
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Le Royaume de Dieu st quelque chose à accueillir...

Le Royaume de Dieu est au dedans.

Le Royaume de Dieu 
est quelque chose qui va grandir tranquillement, 
comme une graine plantée en terre...
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«Dieu nous invite à nous regarder les uns les autres 
comme il nous regarde: 
avec miséricorde, espérance et amour.»
(Christian Flèche)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

jeudi 28 janvier 2016

(217,421) Jésus nous explique le secret du Royaume... /

Bonjour!
Jeudi 28 janvier 2016
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«Ça vaut la peine de dire oui à Dieu. 
En lui, il y a la joie!»
(Pape François / JMJ de Rio)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

(Mc 4,21-25): Jésus disait encore à ses disciples cette parabole: «Est-ce que la lampe vient pour être mise sous le boisseau ou sous le lit? N'est-ce pas pour être mise sur le lampadaire? Car rien n'est caché, sinon pour être manifesté; rien n'a été gardé secret, sinon pour venir au grand jour. Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende!».

Il leur disait encore: «Faites attention à ce que vous entendez! La mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous, et vous aurez encore plus. Car celui qui a recevra encore; mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a».

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Commentaire: Abbé Àngel CALDAS i Bosch (Salt, Girona, Espagne)
«Est-ce que la lampe vient pour être mise sous le boisseau ou sous le lit?»
Aujourd'hui, Jésus nous explique le secret du Royaume. Il utilise même une certaine ironie afin de nous montrer que l'énergie interne de la Parole de Dieu -la même que la sienne, la force qui doit se répandre à travers le monde, est comme une lumière, et que l'on ne peut pas la mettre «sous le boisseau ou sous le lit» (Mc 4,21).

Est-ce que nous pouvons imaginer quelle serait la stupidité humaine de mettre une bougie allumée sous le lit? Chrétiens avec la lumière éteinte ou avec une lumière allumée et avec interdiction d'éclairer! C'est ce qui arrive quand nous ne mettons pas toutes nos connaissances et notre amour au service de la foi. C'est tellement contre nature de se replier égoïstement sur soi en réduisant notre vie au domaine de nos intérêts personnels! Vivre sous le lit! Absurdement et tragiquement immobiles: "absents" de l'esprit.

L'Évangile -au contraire- est une sainte extase d'amour passionné qui a besoin de s'exprimer, qui a besoin de "se révéler", qui porte en soi une exigence propre de croissance personnelle, de maturité intérieure, et de services aux autres. «Si tu dis: Assez!, Tu meurs», nous dit Saint Augustin. Et Saint Joseph-Marie nous dit: «Seigneur: Faites que j'aie un poids et une mesure pour tout sauf pour l'Amour!».

«‘Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende!’. Il leur disait également: ‘Faites attention à ce que vous entendez!’ (Mc 4,23-24). Mais qu'est-ce que cela veut dire entendre? Voilà la grande question que nous devons nous poser. C'est l'acte sincère envers Dieu qui exige de savoir réellement ce que nous voulons faire. Et pour le savoir il faut savoir écouter: il faut être attentif aux suggestions de Dieu. Il faut entamer le dialogue avec Lui. Et la conversation met fin aux "mathématiques de la mesure": «La mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous, et vous en aurez encore plus. Car celui qui a recevra encore; mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a» (Mc 4,24-25). Les intérêts accumulés par Dieu notre Seigneur, sont imprévisibles et extraordinaires. Voilà la manière d'inciter notre générosité.

lundi 25 janvier 2016

(217,311) «Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère.»

Bonjour!
Mardi 26 janvier 2016

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mc 3,31-35): Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font demander. Beaucoup de gens étaient assis autour de lui; et on lui dit: «Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent». Mais il leur répond: «Qui est ma mère? qui sont mes frères?». Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit: «Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère».
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Commentaire: Abbé Josep GASSÓ i Lécera (Ripollet, Barcelona, Espagne)
«Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère»
Aujourd'hui, nous contemplons Jésus -dans une scène très concrète et, en même temps, suggestive- entouré d'une foule de gens de son village. Les proches de Jésus sont arrivés de Nazareth à Capharnaüm. Mais vue la quantité de gens, ils restent dehors et le font appeler. Ils lui disent: «Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent» (Mc 3,31).

Dans la réponse de Jésus, il n'y a, comme nous le verrons, aucun motif de rejet de ses proches. Jésus les avait quittés pour suivre l'appel divin et il montre à présent qu'intérieurement aussi, Il s'était détaché d'eux. Non par froideur ou par mépris des liens familiaux, mais parce qu'Il appartient complètement à Dieu son Père. Jésus-Christ a réalisé personnellement en Lui ce qu'Il demande à ses disciples.

Au lieu de sa famille de la terre, Jésus a choisi une famille spirituelle. Il jette un regard sur les gens assis autour de Lui et leur dit: «Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère» (Mc 3,34-35). Dans d'autres passages de son Évangile, saint Marc décrit d'autres regards comme celui-ci.

Jésus veut-il nous dire que seuls sont ses parents ceux qui écoutent sa parole avec attention? Non! Ses parents ne sont pas ceux qui écoutent, mais ceux qui écoutent et accomplissent la volonté de Dieu: voilà son frère, sa sœur, sa mère.

Jésus exhorte ceux qui se trouvent assis là -et tous les autres- à entrer en communion avec Lui au moyen de l'accomplissement de la volonté divine. Mais, en même temps, nous voyons dans ses paroles l'éloge de sa mère, Marie, bienheureuse pour toujours pour avoir cru.
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«Oublier ses ancêtres, 
c’est être un arbre sans racines.» 
(Proverbe chinois)

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«Être capable de trouver sa joie 
dans la joie des autres: voilà le secret du bonheur.»
(Georges Bernanos)
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«Chaque être humain, aussi petit et fragile soit-il, 
a quelque chose à apporter à l'humanité,»
(Jean Vanier)
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«La moindre joie ouvre sur l'infini.»
(Christian Babin)
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«Nos handicaps et nos maladies ne sont pas des malédictions 
mais des occasions de transformation.»
(Aude de Béarn)
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«Le christianisme est la religion de l'homme. 
Dieu est chez-lui chez-nous.»
(Denis Paquin)
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Bonne journée!
Jean-Yves 
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dimanche 24 janvier 2016

(217,256) Aller proclamer la Bonne nouvelle aux nations...

Bonjour!
Lundi 25 janvier 2016


Photo:
Du quai de Saint-Jean-Port-Joli
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mc 16,15-18): Puis Jésus leur dit: «Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants: en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais; ils parleront un langage nouveau; ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien».
Commentaire: Abbé Josep GASSÓ i Lécera (Ripollet, Barcelona, Espagne)
«Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création»

Aujourd'hui l'Église célèbre la fête de la Conversion de saint Paul, apôtre. Le court fragment de l'Évangile selon saint Marc recueille une partie du discours relatif à la mission octroyée par le Seigneur ressuscité. À l'exhortation à prêcher dans le monde entier s'ajoute l'affirmation que la foi et le baptême sont nécessaires au salut: «Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé; celui qui refusera de croire sera condamné» (Mc 16,16). En outre, le Christ garantit à ses prédicateurs qu'ils recevront le pouvoir de faire des prodiges ou des miracles pour appuyer et confirmer leur prédication missionnaire (cf. Mc 17,18). Grande est la mission —«Allez dans le monde entier»— mais l'assistance du Seigneur ne fera pas défaut: «Et moi, je serai avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28,20).

La collecte propre à la fête d'aujourd'hui nous dit: «Dieu qui as instruit le monde entier par la parole de l'Apôtre saint Paul dont nous célébrons aujourd'hui la conversion, accorde-nous d'aller vers toi en cherchant à lui ressembler, et d'être, dans le monde, les témoins de ton Évangile». Cet Évangile que Dieu nous a donné de connaître et que tant et tant d'âmes désireraient posséder: nous avons la responsabilité de transmettre aussi loin que possible ce merveilleux patrimoine.

La Conversion de saint Paul est un grand événement: de persécuteur, il devient un converti, serviteur et défenseur de la cause du Christ. Bien souvent, peut-être, nous sommes des “persécuteurs”: comme Paul nous devons devenir des serviteurs et des défenseurs de Jésus-Christ.

Avec Marie, reconnaissons que le Très-Haut nous a regardé et nous a choisi pour participer de la mission sacerdotale et rédemptrice de son divin Fils: Regina apostolorum, Reine des apôtres, prie pour nous! Rends-nous vaillants pour témoigner de notre foi chrétienne dans ce monde qui est le nôtre.
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«La vie devient amère lorsqu'on ne la sucre pas d'espérance.»
(François Gervais»
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«L'espérance es l'étoile dans la nuit 
qui guide nos pas vers un jour nouveau 
et qui nous permet de surmonter les obstacles de la vie.»
(Cheilk Khaled Bentounes)
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Bonne journée!
Jean-Yves

samedi 23 janvier 2016

(217,223) «Il a perdu la tête»./ Difficile de lire cela...

Bonjour!
Samedi 23 janvier 2016



Voici la Parole de Dieu de ce jour...


(Mc 3,20-21): Jésus entre dans une maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu'il n'était pas possible de manger. Sa famille, l'apprenant, vint pour se saisir de lui, car ils affirmaient: «Il a perdu la tête».
Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Il a perdu la tête»

Aujourd'hui, nous voyons que les propres parents de Jésus osent lui dire qu'Il a «perdu la tête» (Mc 3,21). Une fois de plus, le proverbe «Un prophète n'est sans honneur que dans sa patrie et dans sa maison» (Mt 13,57) («Nul n'est prophète en son pays») s'avère vrai. Il est évident que ces commentaires n'éclaboussent pas la très Sainte Marie, car depuis le premier et jusqu'au dernier moment, au pied de la croix, elle a gardé solidement et fermement sa foi et sa confiance en son Fils.

Et nous alors? Faisons un examen! Combien de personnes qui vivent à nos cotés, de notre entourage, sont une lumière dans nos vies,… et nous? Il ne faut pas aller très loin pour trouver: pensons au pape Jean-Paul II, combien de gens l'on suivi?, et... en même temps combien l'ont considéré comme un "têtu démodé", jaloux par son "pouvoir"? Serait-il possible que Jésus, deux mille ans après, continue à être cloué sur la croix pour notre salut, et que nous, en bas, nous continuions toujours à crier «descends maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions» (cf. Mc 15,32)?

Ou au contraire. Si nous nous efforçons de nous configurer au Christ, notre présence ne sera pas inutile vis-à-vis de ceux qui sont à nos côtés soit par lien de parenté soit à cause du travail, etc. De plus, elle sera peut-être gênante pour certains car nous serons un rappel de leur conscience. C'est garanti! «S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront» (Jn 15,20). Par leurs moqueries ils cacheront leur peur, par leur désintéressement ils défendront mal leur oisiveté.

Combien de fois les gens nous accusent, nous les catholiques, d'exagérer? Nous devons leur répondre que nous n'exagérons pas du tout, car quand il est question d'amour, il est impossible d'exagérer. Mais il est vrai que nous sommes des "radicaux" car l'amour est comme ça: «ou tout ou rien», «ou l'amour tue le moi ou le moi tue l'amour».

C'est pour cela que le Saint Père nous a parlé du "radicalisme évangélique" et nous a dit "n'ayez pas peur": «Dans la cause du Royaume, il n'y a pas de temps pour regarder en arrière, et encore moins pour s'abandonner à la paresse» (Saint Jean-Paul II).

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«Aimer, c'est devenir présence pour l'autre.»
(Denis  Paquin)
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Bonne journée!
Jean-Yves

vendredi 22 janvier 2016

(217,176) Quel est mon rôle dans la rédemption du monde?... Pourquoi j'existe au juste?...

Bonjour!
Vendredi 22 janvier 2016


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mc 3,13-19): Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu'il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu'ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les esprits mauvais. Donc, il institua les Douze: Pierre (c'est le nom qu'il donna à Simon), Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques (il leur donna le nom de "Boanerguès", c'est-à-dire: "Fils du tonnerre"), André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.
Commentaire: Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne)
«Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu'il voulait»

Aujourd'hui, l'Evangile résume la théologie de la vocation chrétienne: le Seigneur choisit ceux qu'Il veut pour qu'ils restent avec Lui et pour en faire des apôtres (cf. Mc 3,13-14). En premier lieu, Il les choisit: avant la création du monde, il nous a destinés à devenir saints (cf. Ef 1,4). Il nous aime à travers le Christ, et il nous modèle par son intermédiaire en nous donnant des vertus pour être ses enfants. C'est seulement en ayant en vue la vocation que l'on comprend nos vertus; la vocation est le "rôle" qu'il nous a donné dans la rédemption. C'est en découvrant l'intime "pourquoi" de mon existence que je me sens pleinement "moi", quand je vis ma vocation.

Et pourquoi nous a-t-il appelés? Pour que nous soyons avec Lui. Cet appel implique une réponse: «Un jour —je ne veux pas généraliser, ouvre ton cœur au Seigneur et raconte-lui ton histoire—, peut-être qu'un ami, un chrétien ordinaire comme toi, t'as fait découvrir un panorama profond et nouveau, même s'il est aussi vieux que l'Evangile. Il t'a suggéré que tu pouvais t'appliquer sérieusement à suivre le Christ, à devenir un apôtre des apôtres. A ce moment-là, tu as peut-être perdu la tranquillité et tu ne l'as retrouvée, convertie en paix, qu'après avoir répondu à Dieu librement, parce que tu en as eu envie —ce qui est la raison la plus surnaturelle—. Et la joie est venue, forte et constante, une joie qui disparaît seulement quand tu t'écartes de Lui» (Saint Joseph Marie).

C'est un don mais c'est aussi une tâche: la sainteté par l'intermédiaire de la prière et des sacrements et, de plus, c'est une lutte personnelle. «Tous les fidèles quels que soient leur état et leurs conditions de vie sont appelés à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité, de la sainteté qui, même dans la société terrestre, encourage un mode de vie plus humain» (Concile Vatican II).

Ainsi, nous pouvons sentir la mission apostolique: amener le Christ aux autres; l'avoir avec nous et l'amener. Aujourd'hui, nous pouvons prêter davantage attention à l'appel, et perfectionner notre réponse d'amour.
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Accueillons le vent vivifiant de l'espérance...
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«Vieillir est le prix à payer 
pour rester en vie...
(Marcel Prévost)
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«S'aimer soi-même, 
c'est s'accepter tel qu'on est.»
(Dom Grammont)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

mardi 19 janvier 2016

(217,024) On veut piéger Jésus? /

Bonjour!
Mercredi 20 janvier 2016


Photo:
En Équateur (Frédérike - Merci!)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mc 3,1-6): Une autre fois, Jésus entra dans une synagogue; il y avait là un homme dont la main était paralysée. On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat; on pourrait ainsi l'accuser. Il dit à l'homme qui avait la main paralysée: «Viens te mettre là devant tout le monde». Et s'adressant aux autres: «Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal? de sauver une vie, ou de tuer?». Mais ils se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leurs cœurs, il dit à l'homme: «Étends la main». Il l'étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d'Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.
Comme Commentaire: Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal? de sauver une vie, ou de tuer?»
Aujourd'hui, Jésus nous enseigne qu'il faut faire le bien en tout temps: il n'y a pas un temps pour faire le bien et un autre pour négliger l'amour du prochain. L'amour qui vient de Dieu nous conduit à la Loi suprême, que Jésus nous a laissée dans le commandement nouveau: «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé» (Jn 13,34). Jésus ne déroge pas à la Loi de Moïse, Il ne la critique pas, puisque Lui-même accomplit ses préceptes et se rend à la synagogue le sabbat; ce que Jésus critique, c'est l'interprétation étroite de la Loi qu'en ont fait les docteurs et les pharisiens, une interprétation qui laisse peu de place à la miséricorde.

Jésus-Christ est venu proclamer l'Évangile du salut, mais ses adversaires, loin de se laisser convaincre, cherchent des prétextes contre Lui: «Il y avait là un homme dont la main était paralysée. On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat; on pourrait ainsi l'accuser» (Mc 3,1-2). Nous pouvons voir l'action de la grâce et, simultanément, constater la dureté de coeur d'hommes orgueilleux qui croient détenir la vérité. Les pharisiens furent-ils contents de voir ce pauvre homme récupérer la santé? Non, tout au contraire, ils s'aveuglèrent encore davantage, au point d'aller pactiser avec les hérodiens -leurs ennemis naturels- pour voir comment perdre Jésus. Curieuse alliance!

Par son action, Jésus libère aussi le sabbat des entraves posées par les docteurs de la Loi et les pharisiens, et lui restitue son sens véritable: jour de communion entre Dieu et l'homme, jour de libération de l'esclavage, jour de la délivrance des forces du mal. Saint Augustin nous dit: «Celui qui a la conscience en paix est tranquille, et cette tranquillité est le sabbat du coeur». En Jésus-Christ, le sabbat s'ouvre déjà au don du dimanche.
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«Fleuris là où tu es planté."
(S. François de Sales)
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«Mettez-vous à la place de votre prochain 
et mettez-le à votre place, 
et vous le jugerez équitablement.»
(S. François de Sales)

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Semaine de prière pour l'unité des chrétiens 2016

«Appelés à proclamer les hauts faits de Dieu» 
(1 Pierre 2, 9) 
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La Semaine de prière pour l'unité des chrétiens 
se célèbre annuellement du 18 au 25 janvier.
Unissons-nous à tous les chrétiens de par le monde.
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«Il ne s'agit pas de quelque chose à faire 
mais de Quelqu'un à aimer.«
(Maurice Zundel)
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Photo:
Paysage d'Équateur - Un cratère de volcan 
(Frédérike - Merci!)
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Que ta journée soit pleine de sens!
Bonne journée!
Jean-Yves

(216,985) Le temps de repos du dimanche... Faire de la place à Dieu et à soi...

Bonjour!
Mardi 19 janvier 2016


Photo:
En Équateur...
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«Il n'y a personne qui soit née sous une mauvaise étoile,
 il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel.»
(Dalaï Lama)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Marc 2, 23-28

Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis.
Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. » Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. »
Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat.
Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »


Pour notre réflexion...

1. Les pharisiens reprochent aux disciples de Jésus d’avoir arraché quelques épis de blé le jour du sabbat. La loi de Moïse interdisait qu’on travaille ou moissonne le jour du sabbat, afin de consacrer sa journée au Seigneur. Jésus veut leur faire remarquer que leur jugement était trop scrupuleux. Les disciples n’avaient pas l’intention de moissonner, mais simplement de prendre quelques épis pour les froisser dans leur main et en goûter. Même le Roi David, un jour, n’ayant rien à manger, s’était permis de manger le pain de l’offrande du Temple, réservé aux prêtres, ce qui était aussi interdit par la loi de Moïse. Jésus leur rappelle que la finalité du sabbat est de chercher le bien de l’homme pour servir Dieu. Froisser quelques épis de blé dans sa main n’empêche personne d’adorer le Seigneur ou de lui consacrer sa journée, ni de se procurer le repos nécessaire.

2. Dans la dernière phrase de ce texte, Jésus va encore plus loin. Il dit aux pharisiens que lui, en tant que Fils de l’homme, est maître du sabbat. L’expression « Fils de l’homme » était connue des pharisiens, puisqu’il s’agit du personnage mystérieux que Daniel a vu dans une vision (Daniel 7, 13) et qui représente le Messie à qui seraient données toute souveraineté, gloire et royauté. Jésus, en s’attribuant ce titre de « Fils de l’homme », leur dit qu’il est le Messie promis par Dieu depuis les origines et, comme Dieu le Père lui donne pouvoir sur toute chose, il est aussi le maître du sabbat et il est libre d’en disposer comme il le veut.

3. À partir de ce texte, je peux donc m’interroger sur ma façon de vivre le dimanche comme jour du Seigneur. Est-ce que je profite du dimanche pour louer le Seigneur, pour l’adorer et le servir en particulier par ma participation à la messe et par la prière.
Y-a-t-il des loisirs, des projets, des engagements qui m’empêchent de donner la première place au Seigneur le dimanche ? Étant donné que le jour du Seigneur est aussi pour le bien de l’homme, est-ce que je profite bien de ce jour pour me reposer et aussi pour offrir des moments de gratuité à mon conjoint, à mes enfants, à ma famille, à mes amis, à ceux qui ont besoin de mon aide et de mes soutiens ?

                                                                                                             Cette méditation a été écrite par Père Richard Tardiff, LC
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«Moi je suis la porte. 
Si quelqu'un entre en passant par moi,
 il sera sauvé.»
(Évangile de Jean 10, 9)
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Mgr Jean Gagnon, évêque du diocèse de Gaspé,  
cite un auteur qu'il ne nomme pas 
dans ses vœux pour la nouvelle année et qui dit ceci:  
«Il n'y a pas de vent favorable 
pour le capitaine 
qui ne connait pas l'itinéraire de son voyage!»
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Photo:
En Équateur... (Frédérike - Merci!) 
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Bonne journée!
Jean-Yves 

samedi 16 janvier 2016

(216,801) Avec le Seigneur, rien ne saurait nous manquer... /

Bonjour!
Dimanche 17 janvier 2016


Photo:
Sur le terrain du presbytère - Saint-Roch-des-Aulnaies (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

Jean 2, 1-11 Il  y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples.

Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. »
Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu’il vous dira. » Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs ; chacune contenait environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d’eau les cuves. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent.
Le maître du repas goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l’eau.
Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

Pour notre réflexion...

1. L’Évangile d’aujourd’hui nous montre bien l’humanité du Christ. Imaginons Jésus, au tout début de son ministère apostolique qui, avec ses disciples, accompagne sa mère au mariage d’un cousin ou d’un ami de la famille. Les mauvaises langues disent d’ailleurs que c’est l’arrivée de tant d’invités non attendus, qui aurait été la cause du manque de vin.

2. Jésus, à la demande de sa mère, vient au secours des jeunes mariés, changeant l’eau en vin. Comment ne pas penser aux deux passages de la multiplication des pains et à celui de la pêche miraculeuse, où le Seigneur accomplira quelque chose de similaire. À chaque fois, notre Seigneur sera très généreux. Des centaines de litres à Cana, douze et sept paniers de restes pour les multiplications des pains, tant de poissons, que le bateau s’enfonce presque sur le lac. Clairement, notre Seigneur donne sans compter. Sur la croix il se donnera tout entier, et juste avant de mourir il nous laissera en héritage la seule chose qu’il lui reste, sa propre mère.

3. Pour cela n’ayons pas peur de faire confiance au Seigneur lorsque nous nous trouvons dans des situations compliquées. Il est réellement notre bon pasteur, qui veille sur nous et nous apporte son aide avec grande générosité, lorsqu’elle est nécessaire et opportune. Le Seigneur est notre berger, rien ne peut nous manquer. 
(Cette méditation a été écrite par Un père légionnaire du Christ)
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Bonne journée!
Jean-Yves 
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vendredi 15 janvier 2016

(216,738) «Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs...» / Quelques pensées...

Bonjour!
Samedi 16 janvier 2016


Photo:
 Notre-Dame-du-Portage (Jean-Yves) 
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mc 2,13-17): Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac; toute la foule venait à lui, et il les instruisait. En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit: «Suis-moi». L'homme se leva et le suivit. Comme il était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait beaucoup de monde. Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses disciples: «Il mange avec les publicains et les pécheurs!». Jésus, qui avait entendu, leur déclara: «Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs».
Commentaire: Abbé Joaquim MONRÓS i Guitart (Tarragona, Espagne)
«Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs»
Aujourd'hui, la scène que relate saint Marc, nous voyons Jésus enseigner et tous venir l'entendre. À présent comme alors, la faim de doctrine est manifeste, car l'ignorance est le pire ennemi. Il en va si bien ainsi que l'expression «Ils cesseront de haïr quand ils cesseront d'ignorer» est devenue classique.

Chemin faisant, Jésus avisa Lévi, fils d'Alphée, assis au banc des impôts; Il lui dit «suis-moi» et l'autre, laissant tout, partit avec Lui. Promptitude et générosité pour "l'affaire" de sa vie. "L'affaire du siècle" et celle de l'éternité.

Le prélèvement des impôts par les romains a disparu depuis longtemps, mais Matthieu -de nos tours mieux connu sous ce nouveau nom que sous celui de Lévi- continue d'accumuler les dividendes avec ses écrits, puisqu'il est devenu l'une des douze colonnes de l'Église. C'est ce qui arrive quand on suit promptement le Seigneur. C'est Lui qui l'a dit: «Tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup plus, et il aura en héritage la vie éternelle» (Mt 19,29).

Jésus accepta le banquet que Matthieu lui offrit chez lui, avec d'autres collecteurs d'impôts et des pécheurs, ainsi qu'avec ses apôtres. Les pharisiens -spectateurs du travail des autres- font remarquer aux disciples que leur Maître mange avec des gens qu'ils tiennent pour des pécheurs. Le Seigneur les entend et défend sa manière usuelle d'agir avec les âmes: «Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs» (Mc 2,17). Toute l'humanité a besoin du Médecin divin. Nous sommes tous pécheurs. Comme le dira saint Paul, «tous ont péché et se sont privés de la gloire de Dieu» (Rm 3,23).
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«Lorsque la surface de l'eau est agitée,
 regarde les profondeurs pour retrouver Dieu.»
(L'abbé Yvan Morin cite une sœur africaine.)
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«On transmet à un enfant ce qu'on est 
et jamais ce qu'on croit qu'il faut être.»
(Christian Bobin - cité par Yvan Morin)
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«Paul VI avait raison de dire 
qu'on a moins besoin de prédicateurs que de témoins 
et que si l'on a besoin de prédicateurs, 
il faut qu'ils soient aussi témoins.»
(Yvan Morin)
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«Les chemins de rencontre avec Dieu sont nombreux. 
L'un d'eux, et non des moindres, est la louange. 
Par elle, le coeur se tourne vers Dieu, 
se dilate et s'émerveille devant sa grandeur.»
(Bertrand Georges)
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Photo:
Kamouraska
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«Je tente de savourer la vie avec lucidité et tendresse 
comme un cadeau qui se renouvelle chaque jour.»
(Jacques Salomé)
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«Le Seigneur est la lumière de mes pas, 
la lampe sur ma route.»
(Psaume) 
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Bonne journée!
Jean-Yves