lundi 28 juin 2010

Saint-Pamphile nous accueille...

Rencontre des diacres à Saint-Pamphile



Église de Saint-Pamphile - Site du diocèse..


Merci pour le magniffique visuel.



Photos de Louisette - Merci!
-----
Merci à l'abbé Maurice Gagnon, curé, pour son accueil et pour la salle.
Merci aussi à l'abbé Roger Forin, notre responsable diocésain,
pour sa présentation et son homéie.
-----

samedi 26 juin 2010

Pour le Jour du Seigneur...



Bonjour!

La Bonne Nouvelle pour aujourd'hui...

En route...



(Luc 9, 51-62) - Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem. Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? » Mais Jésus se retourna et les interpella vivement. Et ils partirent pour un autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
-----
Pour réfléchir...

Pouvons-nous nous mettre en route?
Nous ne serons pas seuls...
Je laisse des sécurités si j'avance... mais... j'avance avec d'autres...
Avec d'autres qui ont choisi aussi...
Avec l'Église... En Église...
Et si je ne pars pas... je stagne?... je m'enlise?...
Le Seigneur me garantit sa présence...
La vie c'est un chemin... pas une demeure...
Regarde en avant... ça  va mieux...


Photo: Coucher de soleil à La Pocatière le 25 juin. - Jean-Yves
----
"L'oiseau ne chante pas parce qu'il a une communication à faire:
il chante parce qu'il a une chanson à communiquer."
(Anthony De Mello, s.j.)
-----
Bon anniversaire de sacerdoce!
J'ai un correspondant en France: le père Jean-Louis Vincent.
Il est curé de la paroisse Sainte-Anne-de-Montjuzet dans le diocèse de Clermont.
Je vous laisse lire le texte qu'il a écrit lui-même
au feuillet paroissial de sa paroisse (qui compte 7 églises!)
Ça ressemble à ce que l'on vit chez-nous... 
J'ai commencé à correspondre avec ce prêtre
du fait que sa paroisse portait le nom de Sainte-Anne.
Meilleurs voeux de la part des gens de Saint-Anne-de-La-Pocatière.
Vous pouvez trouver le lien avec sa paroisse dans ma liste de liens.
Jean-Yves



"Ce mois de juin va voir se clore « l’année sacerdotale » voulue par Benoît XVI et nous allons fêter (...)  le quarantième anniversaire de ma propre ordination. N’est-ce pas l’occasion de nous redire la place des prêtres et des autres ministres ordonnés (l’évêque et les diacres) dans la vie d’un peuple dont le concile Vatican II nous a rappelé qu’il est tout entier sacerdotal.



Le chant final de notre rassemblement au Zénith rappelait que par le baptême, tous les chrétiens sont membres de Jésus Christ prêtre, prophète et roi. Tous sont appelés à rendre grâce à Dieu pour les dons qu’il fait à notre humanité, à faire retentir la Bonne Nouvelle jusqu’aux limites de la terre et à s’engager au service du rassemblement de tous les hommes dans la communion d’une même famille. Nous chantions, il y a quelques années ce chant: « Peuple de prêtres, peuple de rois, assemblées des saints, Peuple de Dieu, chante ton Seigneur. » N’oublions jamais cette dignité de tous les baptisés.



Les ministres ordonnés sont au service de la vie des baptisés. Au coeur de l’Église, ils sont là pour rappeler que c’est le Christ Pasteur qui conduit son peuple, que c’est le Christ qui nous communique l’Esprit dans les sacrements, que c’est le Christ qui nous rassemble comme les membres de son corps ressuscité.



Laïcs et ministres ordonnés ont besoin les uns des autres et sont appelés à se mettre ensemble au service de la mission de l’Église, chacun à la place qui est la sienne. Que la fête que nous allons vivre le 27 juin nous donne, aux uns et aux autres, l’occasion de redécouvrir nos vocations respectives et les liens de fraternité et de service mutuel qui nous unissent.



Jean-Louis VINCENT"
-----

Magnifique coucher de soleil...
-----
Demain: journée sociale des diacres et épouses
Messe à 10 h 00 à Saint-Pamphile
Dîner et rencontre sociale.
-----
Dimanche soir:
spectable du groupe Mouv'Anse
à la chapelle du quai de Rivière-Ouelle.
Répertoire: chansons populaires.
Le groupe vocal Mouv'Anse est composé de plus de 60 membres
de la région de La Pocatière.
Il est dirigé par monsieur Marc-André Caron.
Louise et moi, nous en faisons partie.
-----

Bonne journée!
PAX!
-----
Jean-Yves

Tu es le Messie...

Informations:
J'ai ajouté sur les pages précédentes le discours partiotique d'André Drapeau
et la prière de conclusion de la messe du 24 juin à la cathédrale:
un texte de Paul Tremblay que nous a proposé notre curé, l'abbé Jacques lajoie.
Ces deux textes sont à lire.
Je les remercie tous deux de me les avoir fournis.
Jean-Yves
-----

Photo: Le chute de la Seigneurie des Aulnaies - Jean-Yves
---

Bonjour!

Voici la Bonne Nouvelles pour ce jour:

Pour vous, qui suis-je?


(Matthieu 16, 13-20) - Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples : « Le Fils de l’homme, qui est-il, d’après ce que disent les hommes ? » Ils répondirent : « Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Jonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne qu’il était le Messie.
-----
Quelques points de réflexion...
- Croyez-vous en moi?
- Qui suis-je pour toi?
-Où en est ma foi... A-t-elle changé depuis mon enfance?
- Si elle n'a pas changé... ce vêtement est trop petit...
- Ai-je confiance en mon Église?
-----

Prions...
- Pour Michèle et Marcel...
- Pour Marc... - Pou Charles...  
- Pour Guy... - Pour Denise...
- Pour la réussite de notre rencontre diaconale de demain à Saint-Pamphile...
- Pour les pécheurs...
- Pour toi... - Pour moi...
-----
Hier: 21 visiteurs.
---

Photo:
Un chemin qui conduit à la Seigneurie - Jean-Yves
(Et le chemin de ma vie... Où me conduit-il?)
-----
"Offrir le pain de sa Parole
aux gens qui ont faim de bonheur.
Être pour eux des signes du Royaume
au milieu de notre monde."
(R. Lebel)

Diacre
au coeur du monde d'aujourd'hui
-----
Bonne journée!

vendredi 25 juin 2010

Prière pour la Fête nationale...

Texte de Paul Tremblay récité comme prière de conclusion
lors de la célébration de la Fête de la Saint-Jean-Baptiste
par notre curé Jacques Lajoie:
(magnifique texte)
-----
Pour la fête nationale



Avec le pays en fête, au sommet de son printemps,
éclatant et éclaté partout, autour, au loin, tout près,
dans les parcs, les prairies, les boisés, les forêts;


Avec le peuple québécois en fête, moins bruyant
que dans le passé mais toujours rempli de rêves,
de rires, de création, de joie de vivre;


Avec les premiers habitants de ce pays,
comme avec les nouveaux habitants
venus des quatre coins du monde;


Avec ceux et celles qui croient en Dieu,
ceux qui l'ont oublié ou ceux qui n'y croient plus;
avec ceux et celles que la vie retient ailleurs
et qui n'ont pas du tout le coeur à la fête,
Rendons grâce au Seigneur, le Dieu de nos terres.


Nous te rendons grâce, Dieu créateur de l'Univers,
pour ce pays qui est le nôtre, pays de lacs, de forêts et de rivières,
pays dont l'épine dorsale est le Saint-Laurent,
pays traversé depuis ses origines par le fleuve de la foi en toi,
toi, le Dieu des audaces et des avenirs impossibles.


Nous te rendons grâce pour cette terre et pour celles et ceux qui l'habitent.

Nous te prions au nom de tous nos concitoyens,
au nom de toutes les couleurs et de toutes les fois
qui cohabitent aujourd'hui chez nous.


Il n'est pas inconvenant de le faire. Ton Fils Jésus, lui aussi,
s'est émerveillé de son pays. Il l'a aimé.

Il en a aimé les splendeurs : le lac, les montagnes,
les champs, sa vieille capitale, Jérusalem.
II a aimé ses habitants, avec leurs mérites et leurs travers.
Il a aimé la joie sautillante et les cris des enfants,
l'incroyable légèreté des oiseaux dans le vent.


Il a aimé ses labeurs, labeur des hommes et des femmes de son pays,
pour pêcher le poisson, semer et moissonner le blé,
tamiser la farine, cuire le pain, donner de bonnes choses à leurs enfants.


Il en a partagé les fatigues fatigue de la route sous un soleil trop chaud,
fatigue du gars qui a travaillé le bois toute la journée,
fatigue des nuits où il ne trouve pas le sommeil,
fatigue des jours où il en a assez d'être harcelé,
fatigue des bouffées de colère quand l'hypocrisie est criante,
quand la religion tourne à l'exploitation, à l'étouffement des gens.


II en a partage les douleurs.
Douleur des gens inquiets, malades, pauvres.
Douleur des étrangers ostracisés, méprisés.
Douleur de voir sa ville se fermer dans le refus et dans le complot criminel.
Il en a aimé les saveurs.
Saveur de l'huile et des olives, joie savoureuse d'être avec ses amis,
au milieu d'un champ de blé au soleil à grappiller des épis pour les croquer.
Il a aimé la saveur de ses fêtes.
Car dans son pays, on a le sens inné des réjouissances.
Dans son pays, la terre est aride,
mais les gens deviennent comme des enfants
quand ils se mettent tous ensemble à faire la fête.


Fête pour annoncer le mois nouveau où ils allument des torches
en faisant semblant de croire que la lumière de leur perche
sera vue jusqu'aux confins du monde.
Fête de la Lumière, fête des Tentes, qui dure sept jours.


Et puis la fête de Yom Kippour, de Rosh Hashanah.
Il n'y a que les Juifs à avoir inscrit tant de fêtes dans leur Loi.
Ton Fils jésus a été de ces fêtes.


Envoie sur nous son Esprit, Esprit de fête et de solidarité,
Esprit d'audace et d'avenir.


Nous faisons action de grâce en portant au cœur les fatigues
et les inquiétudes des gens autour de nous.
Douleur de nos proches et amis malades,
de tant de gens fatigués de vivre sans le sou, sans travail,
sans perspective d'avenir.


Rends-nous capables de mieux goûter aussi les saveurs :
saveur des gens et des cultures qui viennent de loin,
saveur des gens et des cultures des gens d'ici,
saveur et rythmes nouveaux des jeunes,
saveur d'une vie vécue sous ton soleil.


Donne à notre Église ton ouverture à l'accueil de tous :
étrangers, marginaux, exclus.
Donne-lui de ne rejeter personne de la fête,
de ne pas rendre ton Amour impossible ou inaccessible aux gens.


Paul Tremblay, Prières au gré des jours, Novalis, 2007, p. 62-64

Fête Nationale: Saint-Roch-des-Aulnaies...

Saint-Roch-des-Aulnaies fête en grand!


Photo:
Monsieur le Maire Castonguay
en compagnie de l'animateur de la Fête: Monsieur Marc-André Rioux.
Je n'ai pas l'abbé Marcel Coulombe, curé de la paroisse, mais il n'était pas loin...
-----
La fête s'est déroulée devant le manoir
à la Seigneurie-des-Aulnaies

Accueil du maire de la Municipalité


Nous sommes à l'arrière du manoir...




Soldats du régime français
(Parmi le groupe il y a un soldat de Saint-Roch - le plus grand, au centre.)


La montée du drapeau du Québec


Le discours patriotique de Monsieur André Drapeau
Le poète de la Municipalité.
-----
(Avec l'autorisation d'André, voici son texte.)

Plus que quelques arpents de neige.

 
Le Québec, terre française en Amérique



Terre de nos ancêtres venus des vieux pays d'Europe

Pour vivre ici en ce lieu dit sauvage qu'ils ont amoureusement nommé "La Nouvelle France".

Ils ont dû, à leur arrivée, créer des liens avec les habitants qui possédaient déjà ces grands espaces: Hurons, Algonquins, Iroquois, Abénakis, Montagnais...

Ils ont appris d'eux les gestes pour vivre différemment,
survivre, habiter ce pays neuf.

Ils ont appris à chasser, défricher, cultiver ce sol généreux,
partager les lieux sur ce nouveau continent.


Le Québec, terre française en Amérique

Ces gens venus d'ailleurs et que l'on a appelé les colons
ont connu les rigueurs d'un climat hostile.

Ils ont appris à bâtir maisons solides, différentes de celles de leur terre natale.

Ils ont aussi appris à trimer dur, ensemble, se regrouper,
faire équipe contre l'adversité.

Ils ont inventé de nouveaux outils, créé une nouvelle façon de vivre,
une nouvelle façon d'être.

Après quelques années, sur le bord du grand fleuve,
ils avaient bâti des hameaux, des villages.

Certains ont connu une certaine affluence et sont devenus des villes.

Ces habitants de cette terre nouvelle n'étaient plus des européens français...

Ils étaient devenus des français d'Amérique.

Ils occupaient un nouveau territoire, une nouvelle PATRIE, le BAS-CANADA.


Le Québec, terre française en Amérique

Les familles ont grandi, se sont multipliées, sont devenues centaines, milliers.
Les Pelletier, les Saint-Pierre, les Caron, les Castonguay, les Létourneau,
les Daigle, les Tardif, les Bernier, les Dionne,
Les Thériault, les Michaud, les Paradis, les Coulombe,
les Deschênes, les Jalbert, les Dupuis, les Lizotte,
les Bouchard...des centaines!

Ils ont peuplé les rives du grand fleuve, profité des rivières
pour le transport et la pêche.
Ils ont continué à défricher, ils ont semé blé et orge,
moissonné et fait moudre leur grain chez le seigneur.
Ils étaient en train de donner vie à un nouveau pays
ici au Kamouraska et ailleurs:
Témiscouata ,Yamaska, Chicoutimi, Stadaconné, Québec...
Des noms, des régions, un pays à couleur et à saveur nouvelles,
un pays respectueux des premiers habitants.

Plus importante était leur foi;
ils ont construit des clochers et ont profité de l'ombre de ceux-ci.
Ils avaient besoin de la prière, des rassemblements
pour célébrer leur chrétienté en paroisse.
Voisine de l'église, on a bâti l'école
pour une marmaille nombreuse qui devait apprendre la lectur,
l'écriture, le calcul et les grandes prières évidemment.

Et pendant ce temps on trimait dur du matin au soir
avec courage et espoir de lendemains encore meilleurs
se fiant sur la protection de la Providence.



Le Québec, terre française en Amérique

Là où il y a des humains, il y a risque de conflits et de guerres.

On nous a raconté que les bons étaient français et les méchants...
les vilains méchants.

Souvenons -nous des exploits des patriotes,
trop peu nombreux devant l'envahisseur anglais.

Souvenons-nous de cette armée qui est passé chez nous et a brûlé nos fermes;
les hommes étaient partis combattre ailleurs;
les femmes ont dû construire des abris de fortune
pour protéger les familles du froid et ont fait des miracles
avec quelques sacs de grain et de patates qui avaient été préservés des flammes.

Des bons...des méchants il y en a eu partout.
On se battait pour son roi , son Dieu, sa patrie.
Cette patrie c'était la France, l'Angleterre...les éternels ennemis.

Nos avons eu nos victoires. nos défaites...
Les anglais ont gagné...et un certain calme est revenu
dans nos villes et nos campagnes...
Enfin la paix!

Le Québec, terre française en Amérique

Terre à partager, terre à habiter, terre à développer.

Il y eut une période de domination anglaise;
ils ont bâti des manufactures,
des usines embauchant souvent de pauvres gens.

La guerre prit une autre allure,
les conflits se vivaient entre les patrons exploiteurs
et les ouvriers exploités.

Et progressivement l'ouvrier a compris qu'en se regroupant à d'autres,
il devenait plus fort.

On a aussi compris qu'en mettant en commun nos sous,
on devenait plus riches.
Et les québécois, majoritairement français, ont gagné cette autre guerre.

Les rêves étaient à nouveau possibles, nous avions de nouveaux outils
pour être plus libres et plus prospères.
Pensons à l'importance des Caisses populaires.

Le temps du petit pain sec était terminé, la modernité nous souriait.



Le Québec, terre française en Amérique

Et nous avons développé nos compétences industrielles,
sociales, médicales, éducationnelles, techniques...

Nous pouvions maintenant produire, exporter,
développer d'autres compétences , d'autres produits.

Nos fermes sont devenues plus performantes, mieux équipées.

Parallèlement nos artisans et nos artistes ont exprimé davantage
leur fierté et leurs talents:
poètes, compositeurs, chansonniers, sculpteurs, peintres....

Nous nous identifions maintenant à nos grands:
Leclerc, Vignault, Ferland, Pelland, Borduas, Vaillancourt...
Et notre héros national est devenu Maurice Richard.

Nous étions devenus, nous les québécoises et les québécois, de gens fiers.

Nous prenions conscience de nos forces, de nos talents, de nos ambitions,
de nos rêves, de notre identité.

Nous étions devenus un peuple, une nation forte et différente des autres, unique.

Nous étions devenus MAÏTRES CHEZ NOUS et nous l'exprimions haut et fort.


Le Québec, terre française en Amérique

Cette terre est devenue terre d'accueil, une terre d'abondance ,
une terre où les accommodements sont possibles,
où la co-habitation est et demeure notre façon d'exprimer notre fierté
de peuple différent devenu fort dans l'adversité,
le courage et le respect de nos racines.
Nous sommes un peuple de langue française et de foi chrétienne.

Et que viennent chez nous des gens d'ailleurs, de tous continents,
qui veulent partager notre identité française, notre richesse culturelle.

La meilleure façon de respecter, c'est de se faire respecter
comme nation de langue française d'Amérique.
Nous n'avons pas à copier ce qui se fait ailleurs ni à nous laisser imposer
quoi que ce soit si nous décidons de vivre réellement notre identité
et notre culture française.

Nos ancêtres ont bâti ce pays; soyons-en fiers.
Soyons fiers de notre patrimoine, de notre culture, de notre présent.
Continuons à avancer parce que notre avenir est promesse.

Rappelons-nous les trois plus beaux mots de la langue française
qui nous ont permis de devenir ce que nous sommes ici, maintenant:
AMOUR, FOI,TRAVAIL.

Ajoutons à ces trois mots d'autres mots
qui deviennent des défis:
COURAGE,DÉTERMINATION,CRÉATIVITÉ.

Nous sommes québécoises et québécois fiers d'être ce que nous sommes
parce que nous vivons de cette fierté
et de cette énergie de nos MÈRES ET DE NOS PÈRES.

ET tant qu'ensemble nous y croirons, nous réussirons, nous grandirons.
Nos ENFANTS aussi, un jour nous diront MERCI.

André Drapeau

Merci André de nous faire profiter de ce magnifique discours!

-----

On a salué le drapeau
-----
Bravo!
Magnifique fête!
Jean-Yves

jeudi 24 juin 2010

Spécial Saint-Jean et Fête Nationale des Québécois...

Quelques photos de la Fête nationale
à La Pocatière


Devant le Centre Bombardier
-----


Le feu de la Saint-Jean


-----

La plantation d'un arbre emblématique: un bouleau jaune



Sur la photo: Bernard Généreux, député fédéral, Sylvain Hudon, maire de la ville de La Pocatière, François Lagacé, maire de la municipalité de Sainte-Anne et Rosaire lévesque, président de la Fête Nationale 2010.
-----

La levée du drapeau du Québec

 

S'ajoute sur cette photo: Monsieur le Curé Jacques Lajoie
-----

Le feu d'artifice de fin de soirée



Photo: Le feu d'artifice


Jean-Baptiste, patron des Québécois...



Photo:
Coucher de soleil à La Pocatièe  21 juin 
Le jour le plus long de l'année - Jean-Yves
---

La Bonne Nouvelle pour aujourd'hui...

Il s'appellera Jean...



(Luc 1, 57-66,80) - Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné. A l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il devait être manifesté à Israël.
-----
Quelques mots de réflexion...

Il s'appellera Jean, ce qui veut dire: "Dieu fait grâce".
Que sera cet enfant?...
Les parents se disent ça aussi devant le berceau de leur jeune bébé...
Que sera cet enfant?
Jean-Baptiste était un homme de vérité...
Il aimait la vérité et la recherchait...
C'était un homme sans peur...
À son exemple, recherchons la vérité en nous...
Jean a un message d'espérance pour aujourd'hui
pour nous...
pour chacun et chacune de nous...
Pour notre Église...
-----
Dans ton jardin, si tu sèmes des carottes,
il va pousser des carottes, c'est la loi de la nature...
Si tu sèmes la paix...
Si tu sèmes l'amour...
- Aujourd'hui (sème) fais un geste d'amour... et n'en parle pas...
Tu pourrais perdre ton mérite...
-----
Fête des Québécois



Les multiples visages d'une fête
(Première partie de l'article.)
Marc Ouimet - Directeur général de la revue en ligne Le Panoptique (www.lepanoptique.com), l'auteur complète présentement un mémoire de maîtrise portant sur l'histoire de la Saint-Jean-Baptiste au Québec de 1960 à 1990. 23 juin 2010 Actualités en société, journal Le Devoir.


"Depuis son instauration en 1834 comme fête nationale des Canadiens (appellation alors utilisée pour nommer les francophones du Bas-Canada) par Ludger Duvernay et des sympathisants patriotes, la fête de la Saint-Jean-Baptiste a toujours représenté un moment de polarisation de l'espace public québécois autour de la question nationale. Profondément liée au contexte politique canadien-français, puis québécois, la Saint-Jean-Baptiste aura suivi l'évolution de l'identité nationale et du nationalisme au Québec à travers les époques, passant de la célébration traditionnelle clérico-nationaliste aux grands rassemblements festifs que l'on connaît aujourd'hui.


De fait, alors même que le 24 juin ne marque aucun événement historique fondateur particulier, sinon le solstice d'été, la Saint-Jean a toujours été un lieu de production, de réappropriation et de luttes symboliques au Québec. Ainsi, le castor et la feuille d'érable, adoptés comme emblèmes canadiens par les Patriotes, furent-ils repris plus tard par le Canada, tout comme le fut le Ô Canada composé par Basile Routhier pour la Saint-Jean-Baptiste de 1880, qui était l'occasion du Congrès national des Canadiens français. À cet égard, une simple lecture de la version originale de l'hymne national ne laisse pas de doute sur ses origines, voire ses visées politiques..."
-----

-----
Bonne Fête Nationale du Québec!
Bonne Fête de la Saint-Jean!

Quelques éléments du programme officiel de la journée:

- 10 h 30 : Volée de cloches et célébration eucharistique à la cathédrale;
- 12 h 00 : Levée et salut du drapeau;
- 12 h 15 : Plantation de l'arbre emnèmatique du Québec: un bouleau jaune;
- 12 h 30 : Partage du gâteau de l'amitié (Centre Bombardier);
- 20 h 00 : Chansonniers: Yannick Lavoie et Christian Fournier (sur la Place);
- 20 h 30 : Discours patriotiques, mot des dignitaires et hommage au drapeau;
- 21 h 00 : Feu de joie de la Saint-Jean;
- 22 h 00 : Feu d'artifice;
- 22 h 15 : Fanfare "Destroismaisons";
- 23 h 00 : Disco-mobile avec Richard Bossinotte.

Bravo! à tous les organisateurs de ces activités!

Jean-Yves
-----
Hier: 25 visieurs.
Aujourd'hui il pleut pour le moment et cette pluie est la bienvenue!
En après-midi et soirée: beau temps!
----
Diacre
au coeur du monde d'aujourd'hui
-----


Je reviendrai avec de magnifiques photos de la fête
à La Pocatière et à Saint-Roch-des-Aulnaies.
A+
Jean-Yves