lundi 29 juin 2015

(203,284) L'un des moments les plus importants de la vie publique de Jésus: cette tempête apaisée... / Deux tempêtes: l'une extérieure et l'autre intérieure...

Bonjour!
Mardi 30 juin 2015


Photo:
«Il se fit un grand calme... »
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Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

(Mt 8,23-27): Comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voilà que la mer s'agita violemment, au point que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Ses compagnons s'approchèrent et le réveillèrent en disant: «Seigneur, sauve-nous! Nous sommes perdus». Mais il leur dit: «Pourquoi avoir peur, hommes de peu de foi?». Alors, debout, Jésus interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les gens furent saisis d'étonnement et disaient: «Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent?».
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Commentaire: 
Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet
 (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne)
«Jésus interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme»
Aujourd'hui la liturgie nous présente l'un des moments les plus importants de la vie publique du Seigneur. La scène est d'une grande vivacité, qui oppose radicalement l'attitude des disciples et celle de Jésus. Nous pouvons imaginer l'agitation qui régna sur la barque quand «la mer s'agita violemment, au point que la barque était recouverte par les vagues» (Mt 8,24), mais cette agitation ne fut pas suffisante pour éveiller Jésus qui dormait. Ce furent les disciples qui, dans leur désespoir, durent réveiller le Maître!: «Seigneur, sauve-nous! Nous sommes perdus!» (Mt 8,25).

L'évangéliste utilise cette ambiance dramatique pour nous révéler la personnalité de Jésus. La tempête grondait toujours et les disciples étaient encore remplis de crainte, quand le Seigneur, simplement et tranquillement, se leva, «interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme» (Mt 8,26). Sur l'ordre de Jésus, la paix revint, une paix qui ne devait pas seulement se réaliser sur l'eau agitée du ciel et de la mer: la Parole de Jésus avait surtout pour but d'apaiser les cœœurs craintifs des disciples. «Pourquoi avoir peur, hommes de peu de foi?» (Mt 8,26).

Les disciples passèrent du trouble et de la peur à l'admiration de qui vient d'assister à quelque chose d'incroyable. La surprise, l'étonnement, l'émerveillement face à un changement aussi radical de situation, suscita en eux une question centrale: «Quel est donc celui-ci pour que même les vents et la mer lui obéissent?» (Mt 8,27). Qui est celui qui peut calmer les tempêtes du ciel et de la terre et, en même temps, celles des cœoeurs des hommes? Seul celui qui, «dormant comme homme dans la barque, peut donner des ordres aux vents et à la mer comme Dieu» (Nicète de Remésinie).

Quand nous sentons la terre se dérober, n'oublions pas que notre Sauveur est Dieu fait homme, proche de nous par la foi.
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«Nous avons une fausse idée de Dieu 
si nous pensons que ses archives sont pleines de nos péchés.»
(Ermes Ronchi)
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«Dieu vient en notre humanité partager notre finitude 
pour rendre ce fini infini.
(François Dabezies)
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«Le monde serait plus beau 
si chacun était au service de l'autre.»
(Charles Delhez)
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«Je suis la voie, disait Jésus.
Jésus nous ouvre le chemin de l'amour. 
À cause du Christ, un nouveau chemin de l'amour 
est tracé au milieu du monde. Et le Christ veut le tracer 
au milieu du cœur de chaque être humain. 
C'est le chemin de Dieu qui est Amour.»
(Lucien Robitaille)
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Photo:
Chute - Seigneurie des Aulnaies (Jean-Yves)
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Diacre
au cœur de notre monde
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Bonne journée!
Jean-Yves 

(203,279) Ils ont répondu à L'appel...

(Source: Site du Diocèse de Québec)
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Ils ont répondu à l’appel de Jésus Christ!
Laurent et Thomas
 Laurent Penot et Thomas Malenfant
deviendront prêtres
le lundi 29 juin 18 h à l’église de L’Ancienne-Lorette

L’Église catholique de Québec est heureuse d’annoncer l’ordination presbytérale de Laurent Penot et Thomas Malenfant,séminaristes au séminaire Redemptoris Mater de Québec, ce lundi 29 juin en la fête des saints Pierre et Paul. Laurent et Thomas deviendront tous les deux prêtres au sein du Diocèse de Québec lors des ordinations présidées ce lundi 18 h à l’église Notre-Dame de l’Annonciation (1625, rue Notre-Dame, L’Ancienne-Lorette) par le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec. L’archevêque émérite de Québec, Mgr Maurice Couture, participera également à la célébration. Toutes et tous sont invités à y participer.
Pour le cardinal Lacroix, « c’est un cadeau du ciel que d’accueillir de nouveaux pasteurs avec lesquels partager la mission dans le Diocèse de Québec. Je souhaite que d’autres jeunes répondent à l’appel de donner leur vie pour servir les besoins de l’Église ».
Voici une brève présentation des deux futurs prêtres qui font tous les deux partie de la communauté du chemin néocatéchuménal de la paroisse Saint-Benoît-et-Sainte-Ursule.
Thomas Malenfant
Aîné d’une famille nombreuse, Thomas, 31 ans, est originaire de La Pocatière. Il a œuvré quelques années dans le domaine des soins en santé mentale à Montréal avant de sentir un appel au sacerdoce. Après une année d’études au séminaire Redemptoris Mater de Madagascar, il revient au Québec pour poursuivre sa formation.
Laurent Penot
Laurent, 40 ans, est Français. Il a travaillé dans le domaine de l’assurance avant d’entrer au séminaire. Sa conversion « tardive », alors qu’il était jeune adulte, n’était qu’une première étape de ce cheminement vocationnel qui le mène aujourd’hui à son ordination presbytérale.
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Rendons grâce à Dieu!
Thomas Malenfant est le fils de
Édouard Malenfant et Marie-France Bouillon
Édouard est un ancien directeur général 
du Collège de Sainte-Anne.

dimanche 28 juin 2015

(203,142) Oui, il est toujours bon de supplier... de demander avec insistance... /Nous devons aimer...

Bonjour!
Dimanche 28 juin 2015
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"Dieu n’a pas fait la mort,
il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants." 
(Sg 1,13)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...


(Mc 5,21-43): Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment: «Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive». Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait. 

Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans. Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration; au contraire, son état avait plutôt empiré. Cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait: «Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée». A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait: «Qui a touché mes vêtements?». Ses disciples lui répondaient: «Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes: ‘Qui m'a touché?’». Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste. Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus reprit: «Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal». 

Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci: «Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître?». Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue: «Ne crains pas, crois seulement». Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur: «Pourquoi cette agitation et ces pleurs? L'enfant n'est pas morte: elle dort». Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille. Il saisit la main de l'enfant, et lui dit: «Talitha koum», ce qui signifie: «Jeune fille, je te le dis, lève-toi!». Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher -elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache; puis il leur dit de la faire manger.

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Dimanche 28 juin  2015 
13° dimanche ordinaire B
De François Boute, diacre de France 
 Merci!

          L’évangile de ce jour nous présente avec beaucoup de détails deux interventions de Jésus en faveur de deux personnes bien différentes.
L’un, Jaïre, chef de la synagogue surement bien en vu qui vient implorer Jésus, aux yeux de tous, pour qu’il impose les mains sur sa fille mourante.
L’autre une femme, souffrant d’hémorragie, donc considérée comme impure qui vient en catimini toucher le vêtement de Jésus. Cette femme pensait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
Ces deux personnages différents ont cependant un point commun : dans leur malheur ils ne baissent pas les bras, ils ne se résignent pas ils osent demander de l’aide.

          Et nous, frères et sœurs en ce début d’été ne sommes-nous pas tentés de baisser les bras, vaincus par le découragement, n’avons-nous pas la tentation de dire : "A quoi bon ? 
"A quoi bon déranger encore le Maître?".
A quoi bon prier ?
A quoi bon se comporter en chrétien?
A quoi bon se rassembler chaque Dimanche ?
A quoi bon en ce jour entendre l’appel de Saint Paul rejoignant l’actualité :
Je cite :       
« Puisque vous avez tout en abondance, qu’il y ait aussi abondance dans votre don généreux ! Il ne s’agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, il s’agit d’égalité.
Dans la circonstance présente, ce que vous avez en abondance comblera leurs besoins, afin que, réciproquement, ce qu’ils ont en abondance puisse combler vos besoins, et cela fera l’égalité. »

En cette période de l'été nous cherchons à refaire nos forces et à vivre harmonieusement. Pensons aussi à grandir dans la foi. Jésus nous invite tous à nous lever, à nous réveiller. Son grand désir c'est que nous soyons des chrétiens debout et réveillés de notre médiocrité, de notre égoïsme, de nos déprimes et de notre désespérance.

Aujourd'hui encore, comme aux temps de Saint Paul des hommes, des femmes et des enfants sont éprouvés par des souffrances de toutes sortes. Pensons en particulier à ceux et celles qui connaissent le terrorisme, les guerres, les famines, la migration. Pour eux c'est souvent la galère, le mépris les humiliations, l’indifférence.

N’est-il pas de notre responsabilité en luttant à leurs côtés de bâtir un monde plus juste, plus fraternel et plus solidaire ?  Méditons dans nos vacances cette parle de Saint Jean……….
 (1 Jn 3, 17-18)

Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans se laisser attendrir, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
Mes enfants, nous devons aimer : non pas avec des paroles et des discours, mais avec des actes et en vérité.
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samedi 27 juin 2015

(203,089) «Je ne suis pas digne... mais...»

Bonjour!
Samedi, 27 juin 2015



Voici la Parole de Dieu de ce jour....

Texte de l'Évangile (Mt 8,5-17): Jésus était entré à Capharnaüm; un centurion de l'armée romaine vint à lui et le supplia: «Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement». Jésus lui dit: «Je vais aller le guérir». Le centurion reprit: «Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Ainsi, moi qui suis soumis à une autorité, j'ai des soldats sous mes ordres; je dis à l'un: ‘Va’, et il va, à un autre: ‘Viens’, et il vient, et à mon esclave: ‘Fais ceci’, et il le fait». A ces mots, Jésus fut dans l'admiration et dit à ceux qui le suivaient: «Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis: Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident et prendront place avec Abraham, lsaac et Jacob au festin du Royaume des cieux, et les héritiers du Royaume seront jetés dehors dans les ténèbres; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents». Et Jésus dit au centurion: «Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi». Et le serviteur fut guéri à cette heure même.

Comme Jésus entrait chez Pierre, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre. Il lui prit la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait. Le soir venu, on lui amena beaucoup de possédés; il chassa les esprits par sa parole et il guérit tous les malades. Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe: Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.
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Commentaire:
Abbé Xavier JAUSET i Clivillé (Lleida, Espagne)
«Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, 
mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri»
Aujourd'hui, dans l'Évangile nous observons l'amour, la foi, la confiance et l'humilité d'un centurion qui éprouve une très grande affection pour son serviteur. Il se fait du souci à un tel point qu'il va jusqu'à s'humilier devant Jésus et lui demander:«Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement» (Mt 8,6). Cette sollicitude envers les autres, spécialement envers un serviteur lui obtient de la part de Jésus une réponse immédiate: «Je vais aller le guérir» (Mt 8,7). Tout ce qui se passe ensuite abouti dans une série d'actes de foi et de confiance. Le centurion ne se considère pas digne mais cependant il exprime sa foi et sa confiance envers Jésus face à tous, de telle manière que Jésus ne peut que s'exclamer: «Je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle foi» (Mt 8,10).

Nous pouvons nous demander ce qui pousse Jésus à accomplir un miracle. Souvent on demande des choses et on dirait que Dieu ne s'occupe pas de nous! Et tout cela en ayant la certitude que Dieu entend toujours ce que nous lui demandons. Alors, qu'est-ce qui se passe? Nous pensons peut-être que nous le demandons correctement, mais est-ce que nous demandons comme l'a fait le centurion? La prière du centurion n'est pas égoïste, mais pleine d'amour, d'humilité et de confiance. Saint Pierre Crysologue nous dit: «La force de l'amour ne tient pas compte des possibilités (…). L'amour ne discerne pas, ne réfléchit pas, ne connaît aucun argument. L'amour n'est pas résignation devant l'impossible, car il ne se laisse pas intimider par les difficultés». Est-ce que notre prière est ainsi?

«Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit» (Mt 8,8). Ceci est la réponse du centurion, est-ce que vos sentiments sont ainsi? Est-ce que votre foi est comme la sienne? «Seule la foi peut comprendre ce mystère, la foi qui est le fondement et la base de tout ce qui surpasse l'expérience et la connaissance ordinaire» (Saint Maxime). S'il en est ainsi vous aussi vous entendrez ces paroles: «‘Que tout se passe pour toi selon ta foi’. Et le serviteur fut guéri à cette heure même» (Mt 8,13).

Sainte Marie, Vierge et Mère! Maîtresse de foi, d'espérance et d'amour prévenant, enseigne-nous à prier comme il faut pour obtenir du Seigneur tout ce dont on a besoin.
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Bonne journée!

Jean-Yves

jeudi 25 juin 2015

(202,900) Être prévoyant: bâtir sa maison sur le roc... / Faire la volonté du Père... /Seigneur, donne-nous la force de ta charité...

Bonjour!

Jeudi 25 juin 2015


Photo:
Les chutes Montmorency dans la région de Québec... (Jean-Yves)
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Voici la Parole pour ce jour...

(Mt 7,21-29): «Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des cieux; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront: ‘Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons été prophètes, en ton nom que nous avons chassé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles?’. Alors je leur déclarerai: ‘Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui faites le mal!’. 

«Tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé et s'est abattue sur cette maison; la maison ne s'est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et tout homme qui écoute ce que je vous dis là sans le mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé, elle a secoué cette maison; la maison s'est écroulée, et son écroulement a été complet».

Jésus acheva ainsi son discours. Les foules étaient frappées par son enseignement, car il les instruisait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.
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Commentaire: Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne)
«Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des cieux»
Aujourd'hui, l'affirmation tranchée de Jésus nous impressionne: «Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des cieux; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux» (Mt 7,21). Au minimum, cette affirmation exige de nous la responsabilité dans notre condition de chrétien, tout en nous faisant sentir l'urgence de témoigner de notre foi.

Construire la maison sur la roche est une image claire qui nous invite à attacher du prix à notre engagement de foi, qui ne peut se limiter à de belles paroles, mais doit se fonder sur l'autorité des œuvres imprégnées de charité. Un de ces jours, l'Église va nous rappeler la vie de saint Pélage, jeune martyr de la chasteté. En souvenir de lui, saint Bernard écrivit dans son traité sur les mœurs et le ministère des évêques: «La chasteté, aussi belle qu'elle soit, n'a pas de valeur ni de mérite sans la charité. La pureté sans l'amour est comme une lampe sans huile; mais la sagesse dit: Qu'elle est belle la sagesse unie à l'amour! A cet amour dont nous parle l'Apôtre, qui provient d'un cœur pur, d'une conscience droite et d'une foi sincère».

La clarté du message, unie à la force de la charité, manifeste l'autorité de Jésus, qui étonnait ses contemporains: «Les foules étaient frappées par son enseignement, car il les instruisait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes» (Mt 7,28-29). Notre prière et notre contemplation d'aujourd'hui doivent être accompagnées d'une réflexion sérieuse: comment est-ce que je parle et agis dans ma vie comme chrétien? Comment est-ce que je concrétise mon témoignage? Comment est-ce que je traduis le commandement de l'amour dans ma vie personnelle, familiale, dans mon travail, etc.? Ce ne sont ni les paroles, ni les prières sans engagement qui comptent, mais l'effort pour vivre selon le Projet de Dieu. Notre oraison devrait toujours exprimer notre désir de faire le bien et un appel à l'aide, car nous reconnaissons notre faiblesse.

Seigneur, que notre prière soit toujours accompagnée par la force de la charité.


«Le fait que tout homme soit infidèle 
n'empêchera jamais le Père de vouloir le sauver; 
bien au contraire, c'est parce qu'il est infidèle 
que tout être humain a grand besoin de salut.»
(Roger Poudrier)
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«Seigneur, donne-moi l'humour
pour que je tire quelque bonheur de cette vie 
et en fasse profiter les autres.»
(Thomas More)
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Photo:
Cloche, dans l'église de Sacré-Coeur - Rive-Nord du fleuve (Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves


mercredi 24 juin 2015

(202,795) «Son nom est Jean...» Bonne Fête Québec!

Bonjour!
Mercredi 24 juin 2015


Photo:
Église et plage de Sainte-Luce-sur-Mer (Jean-Yves)
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La naissance de Jean Baptiste

Voici la parole de Dieu de ce jour...

(Lc 1,57-66.80): Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara: «Non, il s'appellera Jean». On lui répondit: «Personne dans ta famille ne porte ce nom-là!». On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit: «Son nom est Jean». Et tout le monde en fut étonné.

A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia: il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient: «Que sera donc cet enfant?». En effet, la main du Seigneur était avec lui. L'enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël.

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Commentaire: Abbé Joan MARTÍNEZ Porcel (Barcelona, Espagne)
«L'enfant grandit et son esprit se fortifiait»
Aujourd'hui, nous célébrons la solennité de la naissance de Jean Baptiste. Saint Jean est un homme de grands contrastes: il vit dans le silence du désert, néanmoins de là il parle aux foules et, d'une voix convaincante, les invite à la conversion; il est humble dans la façon de reconnaître qu'il n'est pas la Parole mais uniquement la voix, mais il ne mâche pas ses paroles et il a le courage d'accuser et de dénoncer les injustices y compris aux rois eux-mêmes; il invite ses disciples à aller vers Jésus mais ne refuse pas de parler à Hérode pendant sa captivité. Silencieux et humble, il est également courageux et intrépide même au point de verser son sang. Jean Baptiste est un grand homme! Jésus dira de lui qu'il est le plus grand homme né d'une femme, mais il n'est que le précurseur du Christ.

Le secret de sa grandeur réside peut-être dans le fait qu'il est conscient qu'il a été choisi par Dieu, ainsi l'exprime l'évangéliste: «L'enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël» (Lc 1,80). Toute son enfance et son adolescence ont été marquées par la prise de conscience de sa mission: rendre témoignage; et il le fait en baptisant Jésus dans le Jourdain; en préparant le peuple pour le Seigneur; et à la fin de sa vie, en versant son sang en faveur de la vérité. A travers notre connaissance de Jean nous pouvons répondre à la question de ses contemporains: «Que sera donc cet enfant?» (Lc 1,66).

Par le baptême, nous avons tous été choisis et envoyés pour rendre témoignage du Seigneur. Dans un milieu indifférent, saint Jean est un modèle et une aide pour nous tous; saint Augustin nous dit: «Admire Jean autant que tu le pourras car ce que tu admires profite au Christ. Je répète, cela profite au Christ, pas parce que tu lui offres quelque chose à Lui, mais parce que tu progresses grâce à Lui». Chez saint Jean, son comportement de précurseur manifesté par sa prière attentive au Saint Esprit, son courage et son humilité, nous aident à ouvrir de nouveaux horizons de sainteté pour nous tous ainsi que pour nos frères.
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«La croix du Christ n'est pas une défaite. 
Elle est amour et miséricorde.»
(Pape François)

Est-ce que Dieu pouvait aller plus loin dans son amour?
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Dieu fait grâce.
Nous sommes tous appelés à annoncer la venue du Sauveur dans la vie, 
dans nos vies...
Le Christ veut naître et partager notre chemin avec nous.
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Bonne journée!


Bonne Fête nationale à tous les Québécois et Québécoises!
Jean-Yves

samedi 20 juin 2015

(202,524) La foi peut chasser la peur de nos vies... / Avoir la foi aide à avoir ou à garder le calme intérieur...

Bonjour!
Dimanche 21 juin 2015


Photo:
En Bretagne... (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

 (Mc 4,35-41): Ce jour-là, le soir venu, iJésus dit à ses disciples: «Passons sur l'autre rive». Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était; et d'autres barques le suivaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait d'eau. Lui dormait sur le coussin à l'arrière. Ses compagnons le réveillent et lui crient: «Maître, nous sommes perdus; cela ne te fait rien?». Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer: «Silence, tais-toi!». Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit: «Pourquoi avoir peur? Comment se fait-il que vous n'ayez pas la foi?». Saisis d'une grande crainte, ils se disaient entre eux: «Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent?».
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Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien?»
Aujourd'hui, par ces temps de tempête, l'Évangile nous interpelle. Tout au long du XXe siècle et à l'aube du XXIe, l'humanité a vécu des drames qui, comme des vagues violentes, se sont jetés sur les hommes et les peuples. Et, parfois, jaillit de notre âme cette question: «Maître, nous sommes perdus; cela ne te fait rien?» (Mc 4,38); si Tu existes vraiment, si vraiment Tu es Père, pourquoi de telles catastrophes?

Au souvenir des horreurs des camps de concentration de la IIe guerre mondiale, le Pape Benoît s'interroge: «Où était Dieu en ces jours-là? Pourquoi se taisait-il? Comment a-t-il pu tolérer pareille destruction?». Ces questions, Israël se les posaient déjà dans l'Ancien Testament: «Pourquoi dors-tu, pourquoi nous caches-tu ton visage et oublies-tu notre malheur?» (Ps 44,24-25).

Dieu ne répondra pas à ces questions: nous pouvons tout lui demander, sauf le pourquoi des choses. Nous n'avons aucun droit de lui demander des comptes. En réalité, Dieu est là et il parle. C'est nous qui ne sommes pas en sa présence et qui n'entendons pas sa voix. «Nous ne pouvons scruter le secret de Dieu, explique Benoît XVI. Nous ne voyons que des fragments et nous nous trompons en nous faisant les juges de Dieu et de l’histoire. Nous ne défendons pas l'homme, mais contribuons alors seulement à sa destruction».

En effet, savoir si Dieu existe ou n'existe pas n'est pas la question. Tout tient au fait que les hommes vivent comme si Dieu n'existait pas. Et voici la réponse de Dieu: «Pourquoi avoir peur? Comment ce fait-il que vous n’ayez pas la foi?» (Mc 4,40). C'est ce que Jésus a dit à ses apôtres et c'est ce qu'il a dit à sainte Faustine Kowalska: «Ma fille, n'aie peur de rien; Je suis toujours avec toi, même s’il te semble que non».

Ne l'interrogeons pas. Prions et respectons sa volonté. Et alors, il y aura moins de drames et, surpris, nous nous exclamerons: «Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent?» (Mc 4,41). Jésus, j'ai confiance en toi.
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Bonne journée!
Jean-Yves 

vendredi 19 juin 2015

(202,412) «Là où est ton trésor, là aussi est ton cœur...» / Où est mon trésor?...

Bonjour!
Vendredi 19 juin 2015


Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 6,19-23): «Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et la rouille les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où les mites et la rouille ne dévorent pas, où les voleurs ne percent pas les murs pour voler. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.

»La lampe du corps, c'est l’œil. Donc, si ton œil est vraiment clair, ton corps tout entier sera dans la lumière; mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera plongé dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, quelles ténèbres y aura-t-il!».

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Commentaire: Abbé Lluís RAVENTÓS i Artés (Tarragona, Espagne)
«Faites-vous des trésors dans le ciel, là où les mites et la rouille ne dévorent pas, où les voleurs ne percent pas les murs pour voler»

Aujourd'hui, le Seigneur nous dit que «la lampe du corps, c'est l'œil» (Mt 6,22). Saint-Thomas interprète qu'en parlant de l'œil, Jésus se réfère à l'intention de l'homme. Lorsque son intention est droite, lucide, dirigée vers Dieu, toutes nos actions sont brillantes et resplendissante; par contre lorsque l'intention n'est pas droite, «qu'elles ténèbres y aura-t-il!» (cf. Mt 6, 23).

Notre intention peut manquer de droiture par malice, par méchanceté, mais normalement c'est par manque de sagesse. Nous vivons comme si nous étions venu au monde pour accumuler les richesses et nous ne pensons à rien d'autre. Gagner de l'argent, acheter, jeter, avoir. Nous voulons susciter l'admiration des autres, ou peut-être l'envie. Nous trompons, souffrons, nous nous chargeons de préoccupations et de déceptions et nous ne trouvons pas le bonheur que nous cherchons. Jésus nous fait cette offre: «Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où les mites et la rouille ne dévorent pas, où les voleurs ne percent pas les murs pour voler» (Mt 6, 20). Le ciel est le grenier des bonnes actions qui constituent un trésor pour toujours.

Soyons sincères avec nous-mêmes, en quoi employons-nous nos efforts, qu'est-ce qui nous motive? Certainement, le propre d'un bon chrétien est d'étudier et de travailler honnêtement pour se faire une place dans ce monde, pour élever dignement la famille, assurer le futur des siens et la tranquillité de sa vieillesse, travailler aussi pour aider les autres… Oui, tout ceci est propre d'un bon chrétien. Mais si ce que tu cherches est d'avoir chaque fois plus, plaçant ainsi le cœur dans ces richesse, oubliant les bonnes actions, oubliant que nous sommes de passage en ce monde, que notre vie est une ombre qui passe, n'est-il pas vrai alors que nous avons l'œil plongé dans les ténèbres? Et si le sens commun s'embrouille «quelles ténèbres y aura-t-il!» (Mt 6, 23).
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«Chaque jour est une aventure unique. 
Il faut toujours s'émerveiller. 
Il ne faut jamais s'habituer à la vie.»
(André Daigneault)
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« Il faut reprendre conscience 
que nous avons besoin les uns des autres, 
que nous avons une responsabilité 
vis-à-vis des autres et du monde ».
 Or « L’humanité possède encore la capacité 
de collaborer pour construire 
notre maison commune ».
(Laudatio Si / Encyclique du Pape François)
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Bonne journée!
Jean-Yves 

jeudi 18 juin 2015

(202,370) «Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour... »


Bonjour!
Jeudi 18 juin 2015
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Photo:
Un pommier chez Gilles Lévesque - La Pocatière (Jean-Yves)
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«Toutes les fleurs de l'avenir 
sont dans les semences d'aujourd'hui.»

 (Proverbe chinois / Actualités +)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...


Texte de l'Évangile (Mt 6,7-15): «Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens: ils s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l'ayez demandé.

«Vous donc, priez ainsi: ‘Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux qui nous devaient. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal’. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, à vous non plus votre Père ne pardonnera pas vos fautes».

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Commentaire: Abbé Joan MARQUÉS i Suriñach (Vilamarí, Girona, Espagne)
«Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi»
Aujourd'hui, Jésus nous propose un idéal grand et difficile: le pardon des offenses. Et Il fixe une mesure très raisonnable: la nôtre. «Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, à vous non plus votre Père ne pardonnera pas vos fautes» (Mt 6,14-15). Ailleurs, Il indique la règle d'or de la sociabilité humaine: «Faites aux autres ce que vous voudriez qu’on fasse pour vous» (Mt 7,12).

Nous voulons que Dieu nous pardonne et les autres aussi; mais à nous, le pardon nous coûte. Il est difficile de demander pardon; mais pardonner coûte encore davantage. Si nous étions vraiment humbles, ce ne serait pas si difficile; mais l'orgueil rend les choses pénibles. Nous pouvons établir l'équation suivante: plus grande est l'humilité, plus grande la facilité; plus l'orgueil est grand, plus grande la difficulté. Voilà une piste pour connaître notre degré d'humilité.

À la fin de la guerre d'Espagne (1939), des prêtres libérés de captivité célébrèrent une messe d'action de grâce dans l'église d'Els Omells. Après les paroles du Notre Père «Pardonne-nous nos offenses», le célébrant s'arrêta, il ne pouvait continuer. Il ne se sentait pas le courage de pardonner à ceux qui, ici même, dans ce camps de travaux forcés, l'avait fait tant souffrir. Quelques instants passèrent dans un silence qu’on aurait pu couper au couteau. Puis il reprit le fil de la prière: «comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés». Ensuite, ils se demandèrent entre eux quelle avait été la meilleure homélie. Tous tombèrent d'accord: celle du silence du célébrant quand il priait le Notre Père. Ça coûte, mais c’est possible avec l'aide de Dieu.

En plus, le pardon que Dieu nous octroie est total, il va jusqu'à l'oubli. Nous oublions bien vite les faveurs qu'on nous a faites, mais les offenses... Si les couples savaient les oublier, bien des drames familiaux seraient évités ou résolus.

Que la Mère de la miséricorde nous aide à comprendre les autres et à leur pardonner avec générosité.
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«Si le silence nous pèse, 
c'est que nous en avons terriblement besoin.»
(Gaston Courtois)
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«On ne reçoit pas la sagesse. 
Il faut la découvrir soi-même, après un trajet 
que personne ne peut faire pour nous.»
(Marcel Proust)
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«Celui qui s'enthousiasme, qui s'émerveille, 
il est sur le chemin des grandes découvertes.»
(Maurice Zundel)
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Photo:
Peinture de la Maison Chapais - Saint-Denis de Kamouraska (Jean-Yves)
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Nos visiteurs...

Les visiteurs sont nombreux 
et proviennent de plusieurs pays différents:

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et autres...
Merci d'être là pour partager la Parole de Dieu...
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Bon anniversaire d'ordination 
à abbé Marcel Lamonde, notre vicaire.

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Bonne journée!
Jean-Yves