vendredi 30 avril 2021

« Celui qui m’a vu a vu le Père »/ Fête de saint Joseph travailleur... / Une odeur de muguet... / (354,430)

Bonjour!

Samedi 1er mai 2021



Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

ÉVANGILE

« Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 7-14)

Alléluia. Alléluia.
Si vous demeurez dans ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ;
alors vous connaîtrez la vérité, dit le Seigneur.
Alléluia. (Jn 8, 31b- 32)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Puisque vous me connaissez,
vous connaîtrez aussi mon Père.
Dès maintenant vous le connaissez,
et vous l’avez vu. »
Philippe lui dit :
« Seigneur, montre-nous le Père ;
cela nous suffit. »
Jésus lui répond :
« Il y a si longtemps que je suis avec vous,
et tu ne me connais pas, Philippe !
Celui qui m’a vu
a vu le Père.
Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?
Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père
et que le Père est en moi !
Les paroles que je vous dis,
je ne les dis pas de moi-même ;
le Père qui demeure en moi
fait ses propres œuvres.
Croyez-moi :
je suis dans le Père,
et le Père est en moi ;
si vous ne me croyez pas,
croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
Amen, amen, je vous le dis :
celui qui croit en moi
fera les œuvres que je fais.
Il en fera même de plus grandes,
parce que je pars vers le Père,
et tout ce que vous demanderez en mon nom,
je le ferai,
afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom,
moi, je le ferai. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Jésus vient de nous dire qu’il est « le chemin, la vérité et la vie ». Notre-Seigneur avait précisé que ce chemin conduisait à la « maison de son Père » (Jn 14, 2), dont il est la « porte » par laquelle il nous faut « passer » pour découvrir Dieu en sa paternité. La foi nous est ainsi révélée dans son essence, comme une communion d’amour avec Jésus-Christ, qui en nous unissant à lui, nous rend participant dans l’Esprit à sa propre filiation divine. Merci Jésus pour ton amitié ! Merci pour ton amitié qui nous élève à la dignité de fils de Dieu.

« Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père » : pour Jésus il s’agit d’une conclusion logique ; il est impossible de s’unir à lui dans une authentique « connaissance », sans être uni par le fait même au Père, puisqu’il est dans le Père et que le Père est en lui. Et comme les disciples ont déjà entamé ce « chemin » de foi en s’attachant à leur Maître, « dès maintenant ils connaissent le Père, dans la mesure même où ils sont en communion avec son Fils : « Celui qui m’a vu a vu le Père ».

Ce qui ne signifie pas que cette connaissance soit déjà parfaite : « …vous connaîtrez mon Père » : il s’agit d’un futur, d’une promesse, dont les disciples goûtent les prémices, mais dont ils ne sont pas encore pleinement héritiers, comme le souligne la demande de Philippe – qui est aussi la nôtre. Ils se sont mis en chemin, mais apparemment l’accès à la demeure du Père n’est pas encore ouvert, puisque Jésus s’apprête à « partir pour leur préparer une place » (Jn 14, 2). Ce n’est pas pour lui-même que le Seigneur entreprend ce voyage, puisqu’il est établi définitivement dans la demeure du Père, au point que celui-ci accomplit en lui ses propres œuvres. C’est donc pour ses disciples – c’est-à-dire pour chacun de nous – que Jésus va se mettre en chemin, lui qui est pourtant la plénitude de la Vérité et possède la Vie éternelle.

Nous savons bien que l’obstacle qui barre encore la route et nous empêche d’accéder au Père n’est autre que notre péché, qui nous enchaîne au Prince de ce monde. C’est lui que le Seigneur s’apprête à affronter : « le père du mensonge, homicide dès les origines » (cf. Jn 8, 44). Choisissant librement d’être solidaire jusqu’au bout avec ceux que le Père lui a confié, Jésus va s’engager dans l’impasse du mensonge et de la mort dont il va briser les verrous, afin d’ouvrir à nouveau le chemin de la vérité et de la vie, et nous donner accès ainsi à la demeure du Père.

« Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi ». L’œuvre du Fils qui les résume toutes, est sa victoire sur la mort. Accomplir les mêmes œuvres signifie donc que nous aussi, nous triompherons de la mort ; et ceci en vertu de notre foi, qui nous unit au Prince de la vie, et en lui à la Source de la vie. Dans la mesure même où Jésus demeure en nous et que nous demeurons en lui, la mort n’a plus aucun pouvoir sur nous. « Celui qui croit en moi, même s’il meurt vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais » (Jn 11, 25) : nous tous qui sommes insérés dans le Corps du Christ par la foi, nous ne pouvons plus mourir parce que nous participons dès à présent à la vie du Ressuscité. Voilà pourquoi Jésus peut ajouter : « Tout ce que vous demanderez en invoquant mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils ». Le « Fils » est entendu ici au sens du Christ total, Tête et Corps, désormais inséparablement unis dans une même communion d’amour. De même que le Père qui demeure en Jésus, accomplit en lui ses propres œuvres, le Fils continue à accomplir ses œuvres – et il en accomplira même de plus grandes – en chacun de ses disciples qui lui sont unis par la foi.

Que ce mystère nous dépasse, Seigneur ! Comment croire que non seulement tu t’intéresses à nous, mais que nous demeurons déjà en toi, et que par l’Esprit Saint, tu désires agir en nous et poursuivre à travers nous ton œuvre de salut ? Mais ce n’est pas en réfléchissant à ce mystère que nous allons en vivre : mieux vaut le mettre en pratique, et oser faire les premiers pas qui te permettront d’intervenir dans nos vies et d’y révéler ta présence et ton action. N’as-tu pas « fait de nous la lumière des nations pour que, grâce à nous, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (1ère lect.) ? Les apôtres ont obéi au commandement du Seigneur : « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 20) ; et c’est par cette obéissance de la foi qu’ils ont vu se déployer dans leur vie les œuvres de puissance de l’Esprit. Puissions-nous retrouver la foi simple et vigoureuse de Paul et de Barnabé pour annoncer avec assurance la Parole de salut, afin qu’elle « se répande dans toutes les régions » comme une eau vive, purifiant et fécondant notre terre.


Abbé Philippe Link - Merci!

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Notre-Dame-du-Portage

Magnifique sculpture!


On peut l'admirer 

dans l'église de Notre-Dame-du-Portage.


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Nous avons besoin les uns des autres pour grandir.


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Diacre

au cœur de notre monde.


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Aujourd'hui c'est la Fête 

de saint Joseph travailleur.


Artisan et travailleur manuel, charpentier de son métier, Joseph coopéra par le travail de ses mains à l’œuvre créatrice et rédemptrice, tout en gagnant le pain de la Sainte Famille et, avec Marie, en éveillant à la vie des hommes l’enfant que Dieu lui avait confié.
Par son humilité, son silence, son action, sa disponibilité et son obéissance, il apparait donc comme un exemple à suivre et un protecteur à invoquer. Dès le Xe siècle, la solennité se trouvait mentionnée dans différents calendriers. Le Pape Sixte IV l’a accueillie dans le calendrier de l’Église de Rome à partir de 1479.

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Bonne journée!

Jean-Yves 


Le muguet du 1er mai...

Il n'y manque que l'odeur mais vous pouvez l'imaginer...

Je pense à mes ami(e)s...

MERCI!

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jeudi 29 avril 2021

« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » / (354,337)

 Bonjour!

Vendredi 30 avril 2021



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 1-6)

Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie,
dit le Seigneur.
Personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Alléluia. (Jn 14, 6)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Que votre cœur ne soit pas bouleversé :
vous croyez en Dieu,
croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père,
il y a de nombreuses demeures ;
sinon, vous aurais-je dit :
“Je pars vous préparer une place” ?
Quand je serai parti vous préparer une place,
je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi,
afin que là où je suis,
vous soyez, vous aussi.
Pour aller où je vais,
vous savez le chemin. »
Thomas lui dit :
« Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.
Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ;
personne ne va vers le Père sans passer par moi. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Avec le chapitre quatorze de saint Jean, le discours de Jésus après la Cène se poursuit par son enseignement sur la condition des disciples au temps de la séparation, dans l’attente de Pâques, puis dans la période post-pascale que l’on appelle aussi le temps de l’Eglise.

« Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père beaucoup pourront trouver leur demeure… » Cet appel à garder confiance, à ne pas perdre courage, à croire en lui, redit la Parole du Seigneur à son peuple au moment de l’entrée en terre promise : « Ne t’ai-je pas donné cet ordre : sois fort et tiens bon ! Sois sans crainte ni frayeur, car le Seigneur ton Dieu est avec toi dans toutes tes démarches. » (Jos 1, 9). Jésus présente ainsi sa Passion désormais toute proche comme la porte d’accès à la terre promise de la Maison du Père.

C’est comme si Jésus disait à ses disciples : « Vous avez cru en Dieu, vous avez écouté sa voix ; vos pères ont cru en Moïse et l’ont suivi durant la traversée du désert. Croyez maintenant aussi en moi qui suis l’Envoyé du Père, et suivez-moi sur le chemin que j’ouvre devant vous. Ce chemin conduit à votre véritable Terre de liberté, à la véritable Terre promise qui est la Maison du Père, la vie du Père. »

La demeure où Jésus va entrer préparer une place pour les apôtres avant de les y introduire, c’est la vie du Père : « Là où je suis, vous serez aussi ». Or Jésus est dans le Père. Vers ce « lieu » qu’est le Père Jésus est le passage, le chemin vivant. Par sa Parole de lumière qui est la vérité, il nous conduit au Père qui est la vie. En nous unissant à lui dans la foi, nous accédons à la vie filiale et nous avons dès lors le droit de demeurer avec lui et en lui dans la Maison du Père.

A travers l’évangile de ce jour, Jésus nous invite à nous laisser arracher à nos vies inauthentiques, à toutes ces terres d’Egypte où nous sommes retenus captifs. Pour cela, nous devons accepter que sa Parole vienne faire la vérité et la lumière sur toutes ces complicités avec le mal qui nous aliènent et nous maintiennent dans leurs chaines. Notre Seigneur nous appelle à nous mettre en route sur les chemins de l’Évangile vers la demeure du Père, les yeux fixés sur lui, qui est à la fois le chemin et le terme du chemin en tant que vivant de la vie du Père. Telle est bien la condition du disciple.

Seigneur, libère-nous de tous ces lieux d’esclavage que ta Parole nous dévoile. Qu’elle nous attire sur l’unique chemin de ton évangile. A travers toutes les obscurités de ce monde, qu’elle soit la nuée lumineuse qui nous permette de ne pas nous égarer et de garder le cap afin qu’un jour, pleinement restaurés en toi dans notre filiation avec le Père, nous puissions goûter sans fin le bonheur de jouir de sa vie divine.


Abbé Philippe Link / Merci!

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«La vie est mouvement, croissance, développement.
 Être fidèle à l'Esprit, c'est  demeurer sensible, 
ouvert, perméable à son dynamisme créateur.»
(Henri Boulad)
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Bonne journée!

Jean-Yves


mercredi 28 avril 2021

« Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même » / (354,253)

 Bonjour!

Jeudi 29 avril 2021



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même » (Jn 13, 16-20)

Alléluia. Alléluia.
Jésus Christ, témoin fidèle,
premier-né d’entre les morts,
tu nous aimes, et par ton sang
tu nous délivres du péché.
Alléluia. (cf. Ap 1, 5ab)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Après avoir lavé les pieds de ses disciples,
Jésus parla ainsi :
« Amen, amen, je vous le dis :
un serviteur n’est pas plus grand que son maître,
ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
Sachant cela, heureux êtes-vous,
si vous le faites.
Ce n’est pas de vous tous que je parle.
Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis,
mais il faut que s’accomplisse l’Écriture :
Celui qui mange le pain avec moi
m’a frappé du talon.
Je vous dis ces choses dès maintenant,
avant qu’elles n’arrivent ;
ainsi, lorsqu’elles arriveront,
vous croirez que moi, JE SUIS.
Amen, amen, je vous le dis :
si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ;
et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Nous revenons durant le temps pascal sur l’épisode du lavement des pieds que nous avons médité le soir du Jeudi Saint. Jésus avait ponctué cette action par ces paroles : « Si moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous » (Jn 13, 14-15). La suite des événements nous a permis de mieux comprendre ce que Notre-Seigneur accomplit pour nous, et dès lors ce que nous sommes supposés faire à notre tour : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13). Tel est l’exemple que Jésus nous a donné, lui le Maître, pour que nous, ses serviteurs, nous fassions de même.

Le parallélisme entre les deux membres du premier verset de l’Evangile de ce jour, nous invite à approfondir notre réflexion : la première partie – « le serviteur n’est pas plus grand que son maître » – nous concerne ; mais la seconde – « le messager n’est pas plus grand que celui qui l’envoie » – désigne avant tout Jésus ; car c’est bien lui l’Envoyé du Père. On comprend mieux dès lors la conclusion : « Si vous savez cela, heureux êtes-vous, pourvu que vous le mettiez en pratique ». Si le serviteur accepte de partager le sort du messager divin, il participera aussi à son bonheur en tant que fils adoptif et cohéritier du Royaume.

Même le comportement de ceux qui refusent de croire concourt encore à la réalisation du dessein de Dieu, car « personne ne peut rien arracher de la main du Père » (Jn 10, 30). En trahissant son Maître, Judas réalise la prophétie annonçant que c’était un commensal du Messie qui chercherait à le faire tomber. Notre-Seigneur interprète lui-même sa trahison afin que ses disciples ne soient pas troublés par sa Passion : « Nul ne me prend ma vie, mais c’est moi qui la donne. J’ai le pouvoir de la donner et le pouvoir de la reprendre » (Jn 10, 18), ce qui est un pouvoir proprement divin. C’est par sa résurrection que Jésus nous « prouve » sa divinité : « lorsque ces choses arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS ». Jésus avait précédemment affirmé : « Le Père et moi nous sommes un ». Le Père et le Fils partagent la même vie divine, et veulent nous en faire don : en prenant chair de notre chair, c’est en effet toute l’humanité que le Verbe vivifie de l’intérieur.

Dès lors, si recevoir Jésus c’est recevoir celui qui l’envoie, c’est-à-dire le Père, alors nous aussi nous pouvons affronter paisiblement la mort ; car de même que le Père a ressuscité son Fils unique descendu dans notre mort, ainsi ressuscitera-t-il tous ceux que Jésus a récapitulé en lui et qui lui sont unis par la foi. Ceci vaut non seulement pour la mort physique au terme de notre séjour terrestre, mais aussi pour toutes les morts quotidiennes que nous avons à traverser ; toutes ces souffrances, humiliations, voire même trahisons que notre entourage nous réserve. Rien de cela n’échappe à la sollicitude du Père, et de même qu’il a su tirer avantage de la trahison de Judas, ainsi fera-t-il concourir au bien, tout ce qui arrive à ceux qui l’aime en son Fils Jésus-Christ.

Une telle certitude devrait nous affranchir de biens des peurs, et nous donner accès à la vraie liberté des fils de Dieu, car « si [par le baptême] nous sommes déjà en communion avec le Christ par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne » (Rm 6, 5).

Seigneur apprends-nous à vivre de la foi ; c’est-à-dire à interpréter notre vie à la lumière de la mort-résurrection de ton Fils en qui nous sommes invités à reconnaître notre propre Pâque. Donne-nous de croire que « nous sommes morts au péché et vivants pour Dieu en Jésus-Christ » (Rm 6, 11). Libérés de toute peur, puissions-nous avancer résolument sur le chemin de la sainteté qui aboutit à la vie éternelle (cf. Rm 6, 23), conformément à ton désir sur nous.


Abbé Philippe Link - Merci!

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«Dès l'origine, l'homme se situe 
complètement à part de toutes les autres créatures. 
Son apparition marque une rupture radicale 
par rapport à tout ce qui le précède, 
parce qu'il porte en lui la marque de l'Esprit.»
(Henri Boulad)

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«Tout ce que l'homme produit par son intelligence,
 sa réflexion, sa recherche, son génie 
est une manifestation de l'Esprit, 
une hymne à sa louange.»
(Henri Boulad)
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Bonne journée!

Jean-Yves 

mardi 27 avril 2021

« Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde » / Quelques pensées pour réfléchir et grandir... /(354,991)

 Bonjour!

Mercredi 28 avril 2021



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde » (Jn 12, 44-50)

Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
Alléluia. (Jn 8, 12)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus s’écria :
« Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit,
mais en Celui qui m’a envoyé ;
et celui qui me voit
voit Celui qui m’a envoyé.
Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde
pour que celui qui croit en moi
ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle,
moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde,
mais le sauver.
Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles
aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée :
c’est elle qui le jugera au dernier jour.
Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé :
le Père lui-même, qui m’a envoyé,
m’a donné son commandement
sur ce que je dois dire et déclarer ;
et je sais que son commandement est vie éternelle.
Donc, ce que je déclare,
je le déclare comme le Père me l’a dit. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

« Celui qui croit en moi », c’est-à-dire qui s’attache à moi comme un disciple à son maître, celui qui s’unit à moi par les liens d’un sincère amour d’amitié, ce n’est pas seulement avec moi qu’il entre en communion, mais également avec Celui qui m’a envoyé, car je demeure en Lui comme Il demeure en moi (cf. Jn 10, 38). En réalité, c’est pour vous révéler son visage de Père qu’il m’a envoyé ; aussi « ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit », afin que celui qui écoute mes paroles reconnaisse la voix du Père et qu’il le suive (cf. Jn 10, 4).

Ce que « je dis et déclare conformément au commandement du Père », c’est qu’Il désire être également votre Père, pour vous combler de sa vie divine. Il est la Source de la Vie ; je suis le canal de la grâce par lequel vous pouvez vous approcher de la Source et boire les eaux vives de l’Esprit (cf. Jn 7, 37-38).

Il m’est difficile de vous parler de la vie divine, car depuis que le péché vous a séparés de Dieu, vous ignorez ce dont je vous parle. C’est bien pourquoi je suis obligé de faire appel à votre foi. Croyez-moi : « Personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler » (Mt 11, 27). Or « Dieu est amour » (1 Jn 4, 8), lumière (cf. 1 Jn 1, 5) et vie. Et moi qui suis le Verbe, la Parole de Dieu, je suis depuis les origines auprès de Lui, car je suis son Fils unique, partageant sa divinité (cf. Jn 1, 1-2). « En moi est la vie, et la vie est la lumière des hommes » (Jn 1, 4) ; c’est pourquoi « moi, qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » de la mort, mais qu’il ait la lumière de la vie. « Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 17). Celui qui croit en moi et demeure fidèle à ma parole, échappe au jugement, car il connaît la vérité et la vérité le rendra libre (cf. Jn 8, 32).

Mais « celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles », rejette Celui qui m’a envoyé, et se coupe par le fait même de la Source de la vie. Malheureux est-il : par son obstination, il demeure dans les ténèbres du mensonge et de la mort, prisonnier du démon auquel il fait inconsciemment allégeance et dont il réalise les desseins. Amen, amen, je vous le dis : « Si quelqu’un reste fidèle à ma parole, jamais il ne connaîtra la mort » (Jn 8, 52), car le jugement que je prononce de la part du Père est un jugement de miséricorde et non de condamnation. « Dieu en effet a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique ; ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle » (Jn 3, 16), car « le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main » (Jn 3, 36). Oui en vérité : ceux qui écoutent ma voix, « je leur donne la vie éternelle : jamais ils ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a donnés, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Car le Père et moi, nous sommes Un » (Jn 10, 28-30).

Seigneur, que ton visage s’illumine pour nous, que nous puissions discerner ton chemin et connaître ton salut (cf. Ps 66). Nous le croyons : après la loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité nous sont venues par toi, Jésus. Tu nous as conduits à connaître le Père (cf. Jn 1, 17-18) afin de nous donner part à ta gloire, celle que tu tiens de Lui comme Fils unique (cf. Jn 1, 14). A tous ceux qui t’ont reçu, ceux qui croient en ton Nom, tu as donné de pouvoir devenir enfants de Dieu (cf. Jn 1, 12). Que le souvenir de tes bienfaits garde nos cœurs et nos pensées dans l’action de grâce et la fidélité, maintenant et à jamais.


Abbé Philippe Link


Photo:

Église N.-D.-de-la-Garde - Québec

Photo Isabelle Fortin, merci!

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« […] Je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. »

Juger est un réflexe humain. Dieu a mieux à faire. Il fait vivre.

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«Le but ultime de l'amour 

est de nous apprendre à aimer 

sans limites, sans attaches et sans attentes.»

(Guy Corneau)


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«La véritable espérance porte à la fois 

sur le temporel et sur l'éternel, 

sur le présent et sur l'avenir.»

(Marie-Thérèse Nadeau)


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«L'espérance aime les nouveaux départs 

au lever du soleil.»

(Ermes Ronchi)

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«La prière me permet de placer sous le regard de Dieu 

la réalité de mon être et d'éclairer mes côtés obscurs.»

(Anselm Grün)

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«Si Dieu est Amour, son amour ne peut être qu'éternel.

 Dieu ne peut aimer à terme.»

(Michel Wakenheim)

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La vie nous apprend tous les jours à grandir.

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Diacre

au cœur de notre monde

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Les quatre saisons...
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Bonne journée!

Jean-Yves 


lundi 26 avril 2021

« Le Père et moi, nous sommes UN » / (353,992)

 Bonjour!

Mardi 27 avril 2021



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)

Alléluia. Alléluia.
Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Alléluia. (Jn 10, 27)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem.
C’était l’hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple,
sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs firent cercle autour de lui ;
ils lui disaient :
« Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ?
Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit :
« Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas.
Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père,
voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous, vous ne croyez pas,
parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Le contexte liturgique de notre récit est clairement défini : il s’agit de la fête de la Hanukka ou Dédicace, qui commémore la (nouvelle) consécration de l’autel du Temple – en 164 avant notre ère – après sa profanation par Antiochus Epiphane (1 Mac 4, 36-39). Jésus se promène librement dans la maison de son Père le long de la galerie, côté Est du Temple ; il est seul, il prie.

Et voilà que de manière inattendue, un groupe de Juifs l’encercle et le somme de se prononcer sur son identité. La brutalité de l’intervention ne laisse aucun doute sur son caractère malveillant : plus que des interlocuteurs, ces hommes sont des juges, qui selon la procédure de l’époque, encerclent l’accusé pour l’interroger avant de prononcer la sentence. « Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! » Certes, Jésus n’a pas utilisé ce terme explicitement à cause de sa récupération politique, mais il n’a pas cessé de le revendiquer implicitement à travers les œuvres qu’il accomplit au nom de son Père, et qui le désignent comme tel. D’ailleurs si les Juifs n’avaient pas pressenti la pédagogie du Seigneur, leur question n’aurait pas de sens. Elle est donc un aveu : ils demandent confirmation de ce qu’ils ont compris afin d’en user comme d’un argument décisif dans le procès qui se prépare.

Désolé de l’endurcissement du cœur de ses interlocuteurs, Jésus les renvoie non seulement à sa parole – « Je vous l’ai dit » – mais aussi à leur attitude : « Vous ne croyez pas ». La Révélation divine se présente toujours comme un événement historique, une intervention de Dieu au cœur même de l’histoire ; cependant, seul l’Esprit Saint peut nous permettre d’interpréter authentiquement les paroles que Dieu nous adresse. La foi est l’accueil de cette illumination surnaturelle qui révèle le sens des événements dans lesquels Dieu s’adresse à nous. Jésus est l’événement ultime, l’intervention salvifique ultime de Dieu, mais il ne peut être reconnu comme tel que par ceux qui croient, c’est-à-dire ceux qui à la lumière de l’Esprit Saint, ont reconnu dans les œuvres de Jésus, le témoignage de son origine divine.

« Mais vous ne croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebis ». Jésus n’exclut pas les Juifs, puisqu’il affirme lui-même à plusieurs reprises qu’il a été envoyé d’abord aux enfants d’Israël. Ce n’est que devant leur refus de recevoir la Bonne Nouvelle qu’il se tourne vers les païens, c’est-à-dire vers les « autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie » et dont son Père lui a également donné la charge afin que « celles-là aussi il les conduise, afin qu’il y ait un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 10, 16). La preuve que ses interlocuteurs ne sont pas de son troupeau, c’est qu’ils ne reconnaissent pas sa voix. A vrai dire, ils ne l’écoutent même pas, car ils ne veulent pas venir à lui. Ils refusent de se laisser rassembler par l’Envoyé du Père qui seul peut leur donner « la vie en abondance » (Jn 10, 10). Ils refusent de devenir ses disciples, car ils sont trop attachés à leur position de « Maîtres ». Aveuglés par leurs ambitions personnelles, ils sont incapables de discerner le temps de la venue du Messie, eux qui étaient pourtant chargés de conduire le peuple jusqu’à lui.

« Mes brebis, elles, écoutent ma voix ». Moi je les connais et elles me connaissent, et dans cette communion d’amour qui les unit à moi, je leur communique ma propre vie. Ainsi elles ne périront jamais et vivront éternellement, car « personne ne peut rien arracher de ma main ». De même que Jésus est dans la main du Père, et que « personne ne peut rien arracher de la main du Père », ainsi les brebis qui se réfugient dans la main du Fils, se trouvent-elles aussi sous la protection de celui qui « est plus grand que tout », c’est-à-dire de Dieu lui-même.

Jésus précise enfin que l’unité de l’action du Père et du Fils découle ultimement de l’unité de leur être : « Le Père et moi, nous sommes un ». Par cette déclaration, notre Seigneur revendique explicitement l’égalité de nature avec le Père, dont il ne se distingue que par la relation d’opposition qui le constitue face au Père comme une personne différente au sein de l’unique Substance divine. Quant à la personne de l’Esprit, elle est suggérée par la « Vie éternelle » que le Fils partage avec le Père et qu’il promet de donner à ceux qui, par la foi, s’uniront à lui comme lui-même est uni au Père.

Seigneur, ne permet pas que les ruses de l’Ennemi me détournent de l’humble écoute de ta Parole. C’est la foi qui sauve ; or “la foi naît de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, c’est l’annonce de la parole du Christ” (Rm 10, 17). Aide-nous jour après jour à nous détourner de nos propres vues, pour entrer toujours davantage dans “l’obéissance de la foi” (Rm 16, 26), comme témoignage de notre confiance et de notre amour filial. Nous connaîtrons alors nous aussi la joie du salut et nous pourrons accueillir la vie éternelle que tu réserves à ceux qui te connaissent “en Esprit et vérité” (Jn 4, 24).


Abbé Philippe Link / Merci!

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«Dieu ne choisit pas des gens capables 

mais il rend capables ceux qu'il choisit.

 S'il t'appelle, il te soutiendra comme il l'a fait

 avec ses apôtres et tous ceux qu'il a choisis 

depuis 2000 ans.»

(Cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec)

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Photo:

Mon ami Patrick Dubois (et Brigitte) , 

qui est diacre en Bretagne,

m'a fait parvenir cette photo des fleurs de son jardin

pour souligner le 24e anniversaire 

de mon ordination diaconale. 

Merci!!!

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Bonne journée!

Jean-Yves Fortin, diacre

dimanche 25 avril 2021

Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis / (353,883)

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Bonjour!



Lundi 26 avril 2021

Voici la parole de Dieu de ce jour... 

ÉVANGILE

Évangile selon saint Jean 10, 1-10

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole :  « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Commentaire...

Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis (Jn 10,11). Tout bon pasteur paie de sa personne à la garde de son troupeau. Il faut aller, venir, surveiller, conduire au pâturage, en ramener ; soutenir les faibles, abreuver, rechercher les égarés… Il en coûte d’incessants efforts pour être un bon berger !

À Jésus, il en a coûté le prix de toute sa vie ! Et non seulement il nous a donné sa vie, mais en nous offrant sa vie, il nous a rendu la Vie, car nous étions morts des suites de nos fautes. Saurons-nous jamais le contempler assez ce don que nous fait le Père de son propre Fils et cette offrande du Fils, en toute liberté, de sa propre vie pour nous ramener tous au Père comme un troupeau d’enfants adoptifs (Ga 4,4) ? Rachetés par le sang de l’Agneau.

Car voici que le mystère s’approfondit encore. Non seulement il nous a donné sa vie — Personne n’a pu me l’enlever : je la donne de moi-même, j’ai le pouvoir de la donner et le pouvoir de la reprendre (Jn 10,18) — ; non seulement il nous a rendus à la vie — Comme le Père en effet ressuscite les morts et les rend à la vie, ainsi le Fils donne vie à qui il veut (Jn 5,21) — ; mais encore il s’est fait pour nous simple brebis (Is 53,7) ! Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (Jn 1,19).

Oui, le pasteur s’est fait agneau. Mais l’agneau immolé a triomphé (Ap 14,1). Dieu l’a ressuscité, ce Jésus que vous avez crucifié, proclame l’apôtre Pierre (Ac 3,15). Et l’agneau sacrifié est devenu le pasteur d’un peuple nouveau (Ap 19,7). Jamais plus ils ne souffriront de la faim ni de la soif, chante l’Apocalypse. Jamais plus ils ne seront accablés par le soleil ni par aucun vent brûlant, car l’Agneau qui se tient au milieu du trône sera leur pasteur et les conduira aux sources de la vie. Et il essuiera toute larme de leurs yeux (Ap 7,16-17).

Voilà de quel amour nous aime celui qui nous dit : Je donne ma vie pour mes brebis. Et il ne s’est pas contenté de le dire : il l’a fait ! En vérité, il est plus qu’un vrai berger ! Il est le principe, le chemin et le terme. Le point de départ, le viatique pour la route et le point d’arrivée de nos cheminements vers le bonheur du ciel !

 Vois, Seigneur, que mon chemin ne soit fatal et conduis-moi en ta maison d’éternité (Ps 139, 34)


Abbé Philippe Link / Merci!

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«Dans toutes les circonstances de notre vie, 

la joie naît et renaît toujours, 

et personne ne pourra nous l'enlever.»

(Pierre Aguila)

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Être saint c'est vouloir aimer parfaitement.

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Diacre

au cœur de notre monde

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La vie nous apprend tous les jours à grandir.

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«Si nous n'existions pour personne,

 nous n'existerions pas du tout.»

(Maurice Zundel)

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Bonne journée!

Jean-Yves