mardi 28 juin 2016

«Tu es le Christ, le Fils de Dieu vivant...» / (226,581)

Bonjour!
Mercredi 29 juin 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 16,13-19): Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples: «Le Fils de l'homme, qui est-il, d'après ce que disent les hommes?». Ils répondirent: «Pour les uns, il est Jean Baptiste; pour d'autres, Élie; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des prophètes». Jésus leur dit: «Et vous, que dites-vous? Pour vous, qui suis-je?». Prenant la parole, Simon-Pierre déclara: «Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant!». Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara: «Heureux es-tu, Simon fils de Yonas: ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare: Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des: tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux».
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Commentaire: Mgr. Jaume PUJOL i Balcells Archevêque de Tarragone et Primat de Catalogne (Tarragona, Espagne)
«Tu es le Christ, le Fils de Dieu vivant »

Aujourd'hui, nous célébrons la solennité de Saint Pierre et Saint Paul, qui furent les fondements de l'Eglise primitive et, par conséquent, de notre foi chrétienne. Apôtres du Seigneur, témoins de la première heure, ils ont vécu les premiers moments de l'expansion de l'Eglise et ont scellé avec leur sang la fidélité à Jésus. Pourvu que nous, chrétiens du XXIème siècle, puissions être des témoins crédibles de l'amour de Dieu au milieu des hommes comme le furent les deux Apôtres et comme l'ont été tant de nos concitoyens.

Dans une des premières interventions du Pape François, en s'adressant aux cardinaux, il leur a dit que nous devons "marcher, édifier et confesser". C'est-à-dire que nous devons avancer sur notre chemin de vie, en construisant l'Eglise et en nous confessant au Seigneur. Le Pape a prévenu : "Nous pouvons marcher autant que nous voulons, nous pouvons construire beaucoup de choses, mais si nous ne nous confessons pas à Jésus, quelque chose ne fonctionne pas. Nous finirons par être une ONG d'assistance, mais pas l'Eglise, épouse du Seigneur".

Nous avons écouté dans l'Evangile de la messe un fait central pour la vie de Pierre et de l'Eglise. Jésus demande à ce pêcheur de Galilée un acte de foi dans sa condition divine et Pierre n'hésite pas à affirmer : "Tu es le Christ, le Fils de Dieu vivant" (Mt 16,16). Immédiatement, Jésus institue le Primat, en disant à Pierre qu'il sera le roc solide sur lequel se bâtira l'Eglise tout au long des temps (cf. Mt 16,18) et en lui donnant le pouvoir des clés, la puissance suprême.

Même si Pierre et ses successeurs sont assistés par la force de l'Esprit Saint, ils ont tout autant besoin de nos prières car leur mission est d'une grande transcendance pour la vie de l'Eglise : ils doivent être un fondement sûr pour tous les chrétiens tout au long des temps ; par conséquent, nous devons prier chaque jour pour le Saint Père, pour sa personne et pour ses intentions.
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Et encore...

«Tu es le Christ! Par cette réponse, Pierre accepte de dépasser le niveau de la chair et du sang, il accepte d'aller au-delà de ses limites, de ses lourdeurs, de ses raideurs, de ses fermetures qui rendent inapte aux nouveautés de Dieu. Nous avons nous aussi à dépasser la chair et le sang, à cesser de tour ramener aux proportions de notre raison, à cesser de faire attendre le Maître en lui marchandant notre foi et notre confiance, pour oser dire enfin cette parole décisive: «Tu es le Christ, le Fils de Dieu: à toi je remets toutes mes forces, pour aujourd'hui et pour demain.» Alors, nous percevrons le nom de grâce et d'amitié, le nom nouveau que Jésus a trouvé pour nous et qui dit à la fois notre mission dans l'Église et notre place dans le coeur de Dieu.
(PANORAMA / Un frère prémontré de l'Abbaye Saint-Martin de Mondaye)

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Bonne journée!
Jean-Yves 

lundi 27 juin 2016

Il se fit un grand calme.../ Quand la terre semble se dérober, n'oublions pas que Dieu, en Jésus, est là pour nous accompagner... «Je serai avec vous tous les jours...» / (226,537)

Bonjour!
Mardi 28 juin 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

 (Mt 8,23-27): Comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voilà que la mer s'agita violemment, au point que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Ses compagnons s'approchèrent et le réveillèrent en disant: «Seigneur, sauve-nous! Nous sommes perdus». Mais il leur dit: «Pourquoi avoir peur, hommes de peu de foi?». Alors, debout, Jésus interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les gens furent saisis d'étonnement et disaient: «Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent?».
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Commentaire: Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne)
«Jésus interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme»

Aujourd'hui, la liturgie nous présente l'un des moments les plus importants de la vie publique du Seigneur. La scène est d'une grande vivacité, qui oppose radicalement l'attitude des disciples et celle de Jésus. Nous pouvons imaginer l'agitation qui régna dans la barque quand «la mer s'agita violemment, au point que la barque était recouverte par les vagues» (Mt 8,24), mais cette agitation ne fut pas suffisante pour éveiller Jésus qui dormait. Ce furent les disciples qui, dans leur désespoir, durent réveiller le Maître!: «Seigneur, sauve-nous! Nous sommes perdus!» (Mt 8,25).

L'évangéliste utilise cette ambiance dramatique pour nous révéler la personnalité de Jésus. La tempête grondait toujours et les disciples étaient encore remplis de crainte, quand le Seigneur, simplement et tranquillement, se leva, «interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme» (Mt 8,26). Sur l'ordre de Jésus, la paix revint, une paix qui ne devait pas seulement se réaliser sur l'eau agitée du ciel et de la mer: la Parole de Jésus avait surtout pour but d'apaiser les œcœurs craintifs des disciples. «Pourquoi avoir peur, hommes de peu de foi?» (Mt 8,26).

Les disciples passèrent du trouble et de la peur à l'admiration de qui vient d'assister à quelque chose d'incroyable. La surprise, l'étonnement, l'émerveillement face à un changement aussi radical de situation, suscita en eux une question centrale: «Quel est donc celui-ci pour que même les vents et la mer lui obéissent?» (Mt 8,27). Qui est celui qui peut calmer les tempêtes du ciel et de la terre et, en même temps, celles des cœoeurs des hommes? Seul celui qui, «dormant comme homme dans la barque, peut donner des ordres aux vents et à la mer comme Dieu» (Nicète de Remésinie).

Quand nous sentons la terre se dérober, n'oublions pas que notre Sauveur est Dieu fait homme, proche de nous par la foi.
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Et encore...

«Seigneur, sauve-nous! Nous sommes perdus...»


Jésus dormait dans la barque. Le «sommeil» de Dieu paraît étrange à l'homme. Ici, il inquiète les disciples. Mais tout cela est encore à vue purement humaine: nous appliquons à Dieu nos propres comportements. Or, il est bien au delà de ce que nous sommes. Le sommeil de Jésus n'implique nullement une marque d'insouciance. Il nous l'a assuré: qu'avons -nous à nous inquiéter s'il est à nos côtés? Il a vaincu le monde, il est avec nous jusqu'à la fin des temps. Mais nous n'y croyons pas vraiment, nous voudrions des garanties plus sensibles. Or, la seule «garantie» de Dieu est sa Parole. Immergeons-nous dans sa parole et nous n'aurons plus à craindre aucun naufrage. Plutôt que les merveille de Dieu, seule notre incrédulité devrait nous étonner...   (Dans PANORAMA - juin 2015 -Un frère de l'abbaye Saint-Martin de Mondaye)
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Prions...

- Les uns pour les autres...
- Pour les malades que nous connaissons... 
- Pour les jeunes qui entrent en vacances...
- Pour notre Église...

- Prions saint Antoine pour un objet perdu... 

Notre Père...
Saint Antoine, priez pour nous... 

Je vous invite à prier aussi pour les personnes suivantes 
qui ont besoin de nos prières:
Myriam - René C. - Renés P. - Jean-Roch - Normand -  Francine ..... 
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«Nous sommes mis au défi d'engager nos vies 
pour la cause du Christ.»
(M. Luther King)
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«Tout homme m'est supérieur en quelque manière, 
c'est pourquoi je m'instruis à son contact.»
(Émerson)
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Bonne journée!
Jean-Yves

Homélie de l'abbé Simon-Pierre Pelletier prononcée lors de la messe de la Fête nationale des Québécois (Saint-Jean-Baptiste)... / (226,510)

Bonjour!

Voici l'homélie de l'abbé Simon-Pierre Pelletier, 
curé de la Cathédrale de Sainte-Anne
Fête nationale des Québécois /  Saint-Jean-Baptiste...
Merci!

Chers amis,
la fête d'aujourd’hui est une fête de la mémoire, d’une histoire.
La fête de la St-Jean Baptiste, en effet, a, pour les Québécois que nous sommes, une dimension historique très importante. Pendant des années, à l’occasion de cette fête, on a célébré ce qui fait le coeur d’un peuple, d’une nation: sa langue, sa culture et sa foi; trois dimensions enracinées dans son histoire et indissociables les unes des autres.
Avec le temps, on en est venu à ne plus trop savoir pourquoi on fêtait. Heureusement on recommence à prendre contact avec nos racines et notre histoire.
Ce n’est pas facile. Les trois dimensions qui font l’histoire d’un peuple doivent être associées si on veut faire l’histoire, or elles le sont de moins en moins. La langue est souvent mal parlée et mal écrite au point qu’on doive donner des cours de base en français aux étudiants universitaires.
La culture est attaquée par la corrosion: nous ne sommes qu’un petit peuple cerné de toute part par les cultures américaines et anglaises qui ont les moyens de nous inonder de leurs produits culturels: chants, films, musique etc..
La vie de foi est en crise chez nous. On le dit de toutes les manières : beaucoup dans notre société n’ont pas de culture religieuse et sont souvent indifférents à leurs racines religieuses ou ont perdu le feu sacré qui montent de leurs racines.
Attention ! Je ne suis pas en train de faire une crise de pessimisme. Car s’il y a une crise des valeurs dans notre société, il y a aussi un éveil aux valeurs. Parce que vivre une crise c’est toujours questionner ses valeurs. Et les dernières années nous ont permis d’assister à un éveil aux valeurs propres à notre culture. Je le dis surtout en constatant le l’intérêt soulevé par notre fête nationale.
D’une certaine manière ce que nous vivons comme peuple n’est pas étonnant. Nous nous sommes donnés un patron, St-Jean-Baptiste, qui
a dérangé l’histoire. Grâce à lui l’histoire Sainte n’a pas été la même. Il est probablement en train de nous faire découvrir qu’être un peuple enraciné dans sa culture, sa langue et sa foi, cela ne veut pas dire être un peuple immobilisé, paralysé; cela ne veut pas dire être un peuple qui ne fait que répéter l’histoire.
On peut être enraciné tout en créant l’histoire. Il n’y avait plus enraciné dans sa foi
que Jean-Baptiste, pourtant il a créé, il a été original. C’est même ainsi que l’histoire a conservé l’image de Jean-Baptiste: il était original. Et c’est vrai, car le mot original signifie d’abord que l’on est à l’origine de quelque chose, donc que l’on crée.
Je suis certain que notre patron ne nous en voudra jamais si nous décidons d’être original dans notre histoire.
Quand le grand Rabin Israël Baal Shem Tov voyait le danger qui menaçait ses ouailles, il avait l’habitude de se réfugier à un certain endroit de la forêt pour méditer. Alors il allumait un feu, il disait une prière spéciale et le miracle se produisait: le danger était évité.
Plus tard, quand un de ses disciples, un rabin célèbre, avait à intercéder auprès de Dieu dans une situation semblable, il se rendait au même endroit de la forêt et il disait :“Maître de l’Univers, entends-moi! Je ne sais pas comment allumer le feu mais je connais la prière.” Et le miracle s’accomplissait.
Plus tard encore, un autre rabin, pour sauver son peuple une fois de plus, allait dans la forêt et disait:“Je ne sais pas comment allumer le feu, je ne connais pas la prière, mais je connais l’endroit et ça doit être suffisant.”
Enfin il advint au Rabin Israël de Rizhn d’avoir à vaincre un grand danger. Assis dans sa chaise, la tête dans les mains, il s’adressa à Dieu :“Je suis incapable d’allumer le feu, je ne connais pas la prière et je ne sais même pas où se trouve l’endroit dans la forêt. Tout ce que je puis faire, c’est de raconter l’histoire. Est-ce suffisant?” Et ce fut suffisant.
Dieu a fait l’homme, car il aimait les histoires. Cette histoire qui a été raconté par Jean Monbourquette que certains connaissent, illustre bien ce que je disais.
Depuis quelques années comme collectivité nous avons oublié et laissé tomber bien des choses de notre histoire. Ce que nous avons gardé est-il suffisant? Garderons-nous une prière de confiance au Seigneur? Pouvons-nous au moins raconter l’histoire? Si nous le pouvions ce serait sans doute suffisant comme le démontre la métaphore du rabin. En effet, quand nous racontons l’histoire, nous créons aussi l’histoire; car l’histoire en nous faisant prendre contact avec nos racines nous propulse vers en avant comme une plante que les racines forcent à sortir de terre et à être une nouvelle plante. Amen.

dimanche 26 juin 2016

«Suis-moi...» / Être disciple de Jésus c'est quoi?.../ «Partons la mer est belle...» / (226,482)

Bonjour!
Dimanche 26 juin 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour..

(Lc 9,51-62): Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem. Il envoya des messagers devant lui; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem. Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent: «Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire?». Mais Jésus se retourna et les interpella vivement. Et ils partirent pour un autre village. 


En cours de route, un homme dit à Jésus: «Je te suivrai partout où tu iras». Jésus lui déclara: «Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête». Il dit à un autre: «Suis-moi». L'homme répondit: «Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père». Mais Jésus répliqua: «Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu». Un autre encore lui dit: «Je te suivrai, Seigneur; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison». Jésus lui répondit: «Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu».
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Commentaire: Abbé José MARTÍNEZ Colín (Culiacán, Mexique)
«Suis-moi»...

Aujourd'hui, l'Évangile nous invite à penser à notre manière de suivre le Seigneur. Il est important de savoir le suivre de la façon dont Il s'attend qu'on le suive. Jacques et Jean n'avaient pas encore appris le message d'amour et de pardon: «Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire?» (Lc 9,54). Les autres qu'Il avait convoqués ne se détachaient toujours pas de leurs liens familiaux. Pour suivre Jésus et réaliser notre mission, il faut se libérer de tout attachement: «Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu» (Lc 9,62).

Lors d'une Journée Missionnaire Mondiale, Jean-Paul II fit un appel aux catholiques pour qu'ils soient missionnaires de l'Évangile du Christ, travers le dialogue et à le pardon. La devise était la suivante: “La mission est annonce de pardon”. Le Pape dit alors que seul l'amour de Dieu est capable de rassembler la famille des hommes de toute race et culture, et pourra faire disparaître les douloureuses divisions, les contrastes idéologiques, les inégalités économiques et les attaques violents qui oppriment jusqu’à maintenant l’Humanité. À travers l'évangélisation, les croyants aident les hommes à se reconnaître comme frères et sœurs. 

Si nous nous sentons réellement frères et sœurs, nous pourrons commencer à comprendre et à dialoguer avec respect. Le Pape a insisté sur l'effort pour un dialogue attentif et respectueux soit une condition pour un témoignage authentique de l'amour rédempteur de Dieu, car qui pardonne ouvre son cœur aux autres et se rend capable d'aimer. Le Seigneur nous le dit ainsi dans la Dernière Cène: «Que vous vous aimiez les uns les autres comme Je vous ai aimés (…). Ainsi, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples» (Jn 13,34-35).

Évangéliser est la tâche de tous et chacun, bien que de différentes façons. Pour certains, il sera nécessaire d'aller à plusieurs pays où on ne connaît pas encore Jésus. Pour d'autres, en revanche, il est nécessaire d'évangéliser son entourage. Demandons-nous, par exemple, si ceux qui nous entourent savent et vivent les vérités fondamentales de notre foi. Tous et chacun pouvons et devons appuyer, avec notre prière, notre sacrifice et nos actions, le travail d’évangélisation, en plus du témoignage de notre pardon et compréhension pour les autres.
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Suivre Jésus, être ses témoins
sur les chemins de l'Évangile.
Présence, d'amour, signe d'espérance
au coeur de notre monde...
Voilà notre don de chaque jour.
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Ce matin, j'ai terminé mon commentaire sur l'air de:
«Partons la mer est belle»
à la Résidence Hélène-Lavoie...
Un vieil homme, en avant de moi, s'est mis à chanter avec moi 
et a entraîné aussi les autres...
Je lui ai tendu le micro que j'avais en main...
Il a chanté tout le refrain d'une très belle voix!
Bravo!

«Partons la mer est belle
Embarquons-nous pêcheurs...
Guidons notre nacelle, 
ramons avec ardeur.
Au mât hissons les voiles
le ciel est pur et beau.
Je vois briller l'étoile
qui guide les matelots!»
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Bonne journée!
Jean-Yves 

vendredi 24 juin 2016

Son nom sera Jean... / Être chrétien... / (226,401)

Bonjour!
Vendredi 24 juin 2016

Bonne Fête
à tous les Québécois!!!

Résultats de recherche d'images pour « Drapeau du Québec »

Voici la Parole de Dieu de ce jour...


(Lc 1,57-66.80): Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara: «Non, il s'appellera Jean». On lui répondit: «Personne dans ta famille ne porte ce nom-là!». On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit: «Son nom est Jean». Et tout le monde en fut étonné.

A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia: il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient: «Que sera donc cet enfant?». En effet, la main du Seigneur était avec lui. L'enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël.
Commentaire: 
Abbé Joan MARTÍNEZ Porcel 
(Barcelona, Espagne)
«L'enfant grandit et son esprit se fortifiait»

Aujourd'hui, nous célébrons la solennité de la naissance de Jean Baptiste. Saint Jean est un homme de grands contrastes: il vit dans le silence du désert, néanmoins de là il parle aux foules et, d'une voix convaincante, les invite à la conversion; il est humble dans la façon de reconnaître qu'il n'est pas la Parole mais uniquement la voix, mais il ne mâche pas ses paroles et il a le courage d'accuser et de dénoncer les injustices y compris aux rois eux-mêmes; il invite ses disciples à aller vers Jésus mais ne refuse pas de parler à Hérode pendant sa captivité. Silencieux et humble, il est également courageux et intrépide même au point de verser son sang. Jean Baptiste est un grand homme! Jésus dira de lui qu'il est le plus grand homme né d'une femme, mais il n'est que le précurseur du Christ.

Le secret de sa grandeur réside peut-être dans le fait qu'il est conscient qu'il a été choisi par Dieu, ainsi l'exprime l'évangéliste: «L'enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël» (Lc 1,80). Toute son enfance et son adolescence ont été marquées par la prise de conscience de sa mission: rendre témoignage; et il le fait en baptisant Jésus dans le Jourdain; en préparant le peuple pour le Seigneur; et à la fin de sa vie, en versant son sang en faveur de la vérité. A travers notre connaissance de Jean nous pouvons répondre à la question de ses contemporains: «Que sera donc cet enfant?» (Lc 1,66).

Par le baptême, nous avons tous été choisis et envoyés pour rendre témoignage du Seigneur. Dans un milieu indifférent, saint Jean est un modèle et une aide pour nous tous; saint Augustin nous dit: «Admire Jean autant que tu le pourras car ce que tu admires profite au Christ. Je répète, cela profite au Christ, pas parce que tu lui offres quelque chose à Lui, mais parce que tu progresses grâce à Lui». Chez saint Jean, son comportement de précurseur manifesté par sa prière attentive au Saint Esprit, son courage et son humilité, nous aident à ouvrir de nouveaux horizons de sainteté pour nous tous ainsi que pour nos frères.
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«Être chrétien, c'est d'abord découvrir 
ce qu'Il y a de fantastique dans la révélation 
que Jésus est venu nous apporter.
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«Être disciple de Jésus implique de reconnaître 
que tout ce que nous sommes 
et tout ce que nous avons 
doit être accueilli comme un don de Dieu.»

(Michel Cantin - 2 textes in Devenir partenaire de Dieu)
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Bonne journée!

Jean-Yves

lundi 20 juin 2016

«Tous peuvent entrer dans la vie... mais, pour tous, la porte est étroite»... / Hier c'était la Journée des réfugiés... / (226,170)

Bonjour!
Mardi 21 juin 2016

Voici la Parole de Dieu de ce jour... 

(Mt 7,6.12-14): «Ce qui est sacré, ne le donnez pas aux chiens; vos perles, ne les jetez pas aux cochons, pour éviter qu'ils les piétinent puis se retournent pour vous déchirer. Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi, voilà ce que dit toute l'Écriture: la Loi et les Prophètes. Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition; et ils sont nombreux, ceux qui s'y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent».
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Commentaire: Deacre Abbé Evaldo PINA FILHO (Brasilia, Brsil)
«Ce qui est sacré, ne le donnez pas aux chiens»
Aujourd'hui, le Seigneur nous donne trois conseils. Le premier, «Ce qui est sacré, ne le donnez pas aux chiens; vos perles, ne les jetez pas aux cochons» (Mt 7,6), un contraste où d'une part les "biens" sont associés aux "perles" et à "ce qui est sacré", et d'autre part les "chiens et les cochons" à ce qui est impur. Saint Jean Chrysostome nous enseigne que "nos ennemis sont pareils que nous dans leur nature mais non pas dans leur foi". Même si les richesses terrestres sont accordées d'une même manière aux dignes comme aux indignes, il n'est pas de même pour les "grâces spirituelles", privilège de ceux qui sont fidèles à Dieu. La distribution vraie des biens spirituels implique un zèle pour les choses sacrées.

Le deuxième c'est ce qu'on appelle la "règle d'or" (cf. Mt 7,12) qui résumait tout ce que la Loi et les prophètes avaient annoncé, telles les branches d'un même arbre: l'amour du prochain présuppose l'amour de Dieu et provient de Lui.

Faire au prochain ce que nous aimerions qu'on fasse pour nous, implique une transparence dans ce qu'on fait aux autres, dans la reconnaissance de sa ressemblance à Dieu et de sa dignité. Pourquoi recherchons-nous le Bien pour nous-mêmes? Parce que nous reconnaissons que c'est le seul moyen de nous identifier et nous unir au Créateur. Etant donné que le Bien est le seul moyen de vivre sa vie dans sa plénitude, l'absence de ce bien est inconcevable dans notre relation avec notre prochain. Il n'y a pas de place pour le Bien là ou prédominent le mensonge et le mal.

Le dernier, la "porte étroite"… le pape Benoît XVI nous demande: «Que signifie cette "porte étroite"? Pourquoi un grand nombre ne réussit-il pas à y entrer? S'agit-il d'un passage réservé uniquement à quelques élus?» la réponse est non!, le message du Christ nous dit que «tous peuvent entrer dans la vie, mais pour tous, la porte est "étroite"… Le passage vers la vie éternelle est ouvert à tous, mais il est "étroit" car il est exigeant, il demande engagement, abnégation, et mortification de son égoïsme».

Prions le Seigneur qui a obtenu le salut de l'univers par sa mort et sa résurrection, afin que nous soyons tous réunis au Banquet de la vie éternelle.
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«Sans la vieillesse, 
le monde serait privé d'une richesse irremplaçable.»
(Jacques Lewis)
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«Dieu est le Dieu du présent. 
Tel il te trouve, tel il te prend et t'accueille, 
non ce que tu as été, mais ce que tu es maintenant.»
(Maître Éckart)
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66,300,000 personnes sont des déplacées sur cette terre...
ce qui veut dire 1 personne sur 113.
Hier c'était la Journée des réfugiés...
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Bonne journée!
Jean-Yves 

samedi 18 juin 2016

Vivons pleinement aujourd'hui... Dieu s'occupera de demain... / Quelques pensées... (226,077)

Bonjour!
Samedi 18 juin 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 6,24-34): «Aucun homme ne peut servir deux maîtres: ou bien il détestera l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. C'est pourquoi je vous dis: Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie, au sujet de la nourriture, ni pour votre corps, au sujet des vêtements. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne font pas de réserves dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux? D'ailleurs, qui d'entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu son existence?

Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci? Observez comment poussent les lis des champs: ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'était pas habillé comme l'un d'eux. Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi? Ne vous faites donc pas tant de souci; ne dites pas: ‘Qu'allons-nous manger?’ ou bien: ‘Qu'allons-nous boire?’ ou encore: ‘Avec quoi nous habiller?’. Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d'abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché. Ne vous faites pas tant de souci pour demain: demain se souciera de lui-même; à chaque jour suffit sa peine».
Commentaire: Père Jacques PHILIPPE (Cordes sur Ciel, France)
«Cherchez d'abord son Règne et sa justice, et toutes ces choses vous seront données en plus»
Aujourd'hui, l'Évangile parle clairement de vivre le "moment présent" : ne pas ressasser le passé mais s'abandonner à Dieu et à sa miséricorde. Ne pas se tourmenter pour le lendemain, mais le confier à la providence. Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus affirmait : "La seule chose qui me guide c'est l'abandon, je n'ai pas d'autre boussole !".

Le fait de se préoccuper n'a jamais résolu aucun problème. Ce qui résout les problèmes c'est la confiance, la foi. Jésus dit "Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ?".

La vie en soi n'est pas si compliquée, c'est l'homme qui manque de foi… L'existence n'est pas toujours facile. Parfois elle nous pèse ; souvent nous nous sentons blessés et scandalisés par ce qui arrive dans notre vie ou celle des autres. Mais affrontons tout cela avec de la foi et essayons de vivre, jour après jour, dans la confiance que Dieu remplira ses promesses. La foi nous conduira au salut.
"Ne vous souciez pas du lendemain : le lendemain prendra soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine" (Mt 6,34). Qu'est-ce que cela signifie ? Aujourd'hui, tâche de vivre de manière juste, selon la logique du Royaume, dans la confiance, la simplicité, la recherche de Dieu, l'abandon. Et Dieu s'occupera du reste…

Jour après jour. C'est très important. Ce qui nous épuise souvent ce sont tous ces retours sur le passé et la peur de l'avenir ; alors que lorsque nous vivons dans le moment présent, d'une manière mystérieuse, nous trouvons la force. Ce que je dois vivre aujourd'hui, je le vis avec la grâce. Si demain je dois faire face à des situations plus difficiles, Dieu m'accordera plus de grâce. La grâce de Dieu est donnée à l'instant, jour après jour. Vivre le moment présent suppose accepter la faiblesse : renoncer à refaire le passé et à contrôler l'avenir, se contenter du présent.
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«Vivre au présent suppose accepter la faiblesse...»
À la grâce de Dieu!

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«Il ne faut jamais humilier 
celui ou celle qu'on veut corriger.»
(L.-N. Fortin)
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«Je crois en la vie.
Il y a des choses qui nous dépassent profondément.»
(Maurane - chanteuse)
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«Pour un être humain, 
la vie n'est pas un questionnement auquel il faut répondre, 
mais une réalité à vivre dans l'instant.»
(David Ciussi)
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«Aujourd'hui, il manque dans le monde 
cent millions de femmes, victimes d'infanticides, 
parce qu'il est des pays 
où naître fille est une malédiction.
L'Inde, par exemple, compte trente-sept milions d'homme 
de plus que de femmes....»
(Anne-Dauphine Julliand, journaliste /Panorama, mai 2015))
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Bonne journée!
Jean-Yves 

vendredi 17 juin 2016

«Faites-vous des trésors dans le ciel... » ... mais comment? (226,026)

Bonjour!
Vendredi 17 juin 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 6,19-23): «Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et la rouille les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où les mites et la rouille ne dévorent pas, où les voleurs ne percent pas les murs pour voler. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur.

»La lampe du corps, c'est l'oeil. Donc, si ton oeil est vraiment clair, ton corps tout entier sera dans la lumière; mais si ton oeil est mauvais, ton corps tout entier sera plongé dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, quelles ténèbres y aura-t-il!».

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Commentaire: Abbé Lluís RAVENTÓS i Artés (Tarragona, Espagne)
«Faites-vous des trésors dans le ciel, là où les mites et la rouille ne dévorent pas, où les voleurs ne percent pas les murs pour voler»
Aujourd'hui, le Seigneur nous dit que «la lampe du corps, c'est l'œil» (Mt 6,22). Saint-Thomas interprète qu'en parlant de l'œil, Jésus se réfère à l'intention de l'homme. Lorsque son intention est droite, lucide, dirigée vers Dieu, toutes nos actions sont brillantes et resplendissantes; par contre lorsque l'intention n'est pas droite, «quels ténèbres y aura-t-il!» (cf. Mt 6, 23).

Notre intention peut manquer de droiture par malice, par méchanceté, mais normalement c'est par manque de sagesse. Nous vivons comme si nous étions venus au monde pour accumuler les richesses et nous ne pensons à rien d'autre. Gagner de l'argent, acheter, jeter, avoir... Nous voulons susciter l'admiration des autres, ou peut-être l'envie. Nous trompons, souffrons, nous nous chargeons de préoccupations et de déceptions et nous ne trouvons pas le bonheur que nous cherchons. Jésus nous fait cette offre: «Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où les mites et la rouille ne dévorent pas, où les voleurs ne percent pas les murs pour voler» (Mt 6, 20). Le ciel est le grenier des bonnes actions qui constituent un trésor pour toujours.

Soyons sincères avec nous-mêmes, en quoi employons-nous nos efforts, qu'est-ce qui nous motive? Certainement, le propre d'un bon chrétien est d'étudier et de travailler honnêtement pour se faire une place dans ce monde, pour élever dignement sa famille, assurer le futur des siens et la tranquillité de sa vieillesse, travailler aussi pour aider les autres… Oui, tout ceci est le propre d'un bon chrétien. Mais si ce que tu cherches c'est d'avoir chaque fois plus, plaçant ainsi le cœur dans ces richesses, oubliant les bonnes actions, oubliant que nous sommes de passage en ce monde, que notre vie est une ombre qui passe, n'est-il pas vrai alors que nous avons l'œil plongé dans les ténèbres? Et si le sens commun s'embrouille «quelles ténèbres y aura-t-il!» (Mt 6, 23).
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Et encore...
Robert Lemire disait ce matin à l'émission «La Victoire de l'Amour» ceci:

L'important c'est d'aimer. On vit tous dans notre matériel alors que mon essentiel c'est ce que je suis: un être spirituel... 
Le trésor que tu possède est spirituel. Aimes-tu? Es-tu aimé? Ton trésor est là où est ton coeur... As-tu ouvert ton coeur?... Ton œil, c'est l'amour que tu as donné aux autres...

Eh bien! Il y a de quoi réfléchir... 
J'ai besoin de me désencombrer... 
J'ai besoin de me rapprocher davantage des autres... 
J'ai besoin d'aimer mes frères et sœurs, ceux qui m'entourent... 
J'ai besoin d'aimer davantage mon Dieu, Celui vers lequel je vais... Celui qui n'est qu'Amour, joie, don, paix...
Quel trésor pour le ciel!
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«La puissance de Dieu et sa lumière se cachent toujours 
dans le plus petit, le plus humble de nos frères.»
(Guy Gilbert)
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Aujourd'hui...

C'est la «Journée des prêtres» qu'on appelle dans notre jargon ecclésial...
En avant-midi, il y aura rencontre avec un "Tandem missionnaire" 
du diocèse de Chicoutimi.
Ces deux personnes d'une équipe missionnaire 
viendront nous entretenir de leur expérience 
au niveau du "Tournant missionnaire".
Nous serons tous ensemble: 
les prêtres, les diacres et leur épouse 
et les agentes de pastorale du diocèse.
Et en après-midi, chaque groupe continuera de son côté...
Confions cette rencontre au Seigneur...

Merci de nous soutenir de vos prières!
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Bonne journée!
Jean-Yves 



mardi 14 juin 2016

La demande du Seigneur Jésus: être parfaits... / Forum de Sainte-Louise sur le tournant missionnaire... / (225,884)

...Bonjour...!
Mardi 14 juin 2016
Voici la Bonne Nouvelle de ce jour... 

(Mt 5,43-48): «Vous avez appris qu'il a été dit: ‘Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi’. Eh bien moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous? Les publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant? Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait».
Commentaire: Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Rubí, Barcelona, Espagne)
«Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait»
Aujourd'hui, Jésus nous invite à aimer. Aimer sans mesure, car c'est vraiment la compassion la mesure de l'amour vrai. Dieu est Amour, «Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes» (Mt 5,45). Et l'homme, étincelle de Dieu, doit lutter afin de Lui ressembler de plus en plus chaque jour «afin d'être vraiment les fils de votre Père céleste». Où trouvons-nous le visage du Christ? C'est dans notre prochain, celui qui est le plus près de nous. C'est très facile d'éprouver de la compassion pour les enfants affligés par la famine en Ethiopie, quand on voit ça à la télé, ou pour les immigrés qui arrivent chaque jour sur nos côtes. Mais, à la maison? Et nos collègues au travail? Et cette parente éloignée qui habite seule et que nous pourrions visiter pour lui tenir compagnie un moment? Comment agissons-nous envers les autres? Comment les aimons-nous? Comment leur rendons-nous service chaque jour?

C'est très facile d'aimer quelqu'un qui nous aime. Mais le Seigneur nous invite à aller au-delà, parce que «Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous» (Mt 5,46). Aimer nos ennemis! Aimer ceux qui nous savons, pertinemment, ne nous rendront jamais l'affection, ni le sourire, ni un service. Simplement parce qu'ils nous ignorent. Le chrétien, tout chrétien, ne devrait pas aimer de manière “intéressée”, il ne doit pas juste donner un morceau de pain ou l'aumône à celui qui attend au feu rouge. Le chrétien doit se donner lui-même. Le Seigneur mourant sur la croix pardonne à ceux qui le crucifient. Sans reproche, sans plainte, sans un mauvais geste…

Aimer sans attendre rien en retour. Au moment d'aimer nous devons ranger nos calculettes. La perfection c'est d'aimer sans mesure. Nous avons la perfection entre nos mains au milieu du monde dans lequel nous vivons, au milieu de nos occupations quotidiennes. En faisant ce que nous devons faire à chaque moment et non ce que nous avons envie de faire. La Mère de Dieu, aux noces de Cana, se rend compte que les invités n'ont plus de vin. Et elle s'avance. Et elle demande au Seigneur de faire le miracle. Nous aussi, demandons-lui, le miracle de savoir Le découvrir à travers les besoins des autres.
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«La charité et une dette 
que nous devons payer tous les jours 
à notre prochain.»
(Saint Augustin)
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Forum sur le tournant missionnaire:
Demain soir le 15 juin 2016 à 19 h 30
à l'église de Sainte-Louise.
Les paroissiens de:
Saint-Onésime
Saint-Roch-des-Aulnaies
La Pocatière
et Sainte-Louise 
ont rendez-vous.

15 juin - 19 h 30 - Église de Sainte-Louise
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Bonne journée!
Jean-Yves 

dimanche 12 juin 2016

Donne à qui te demande... (225,685)

Bonjour!
Lundi, 13 juin 2016
Voici la parole de Dieu de ce jour...

(Mt 5,38-42): «Vous avez appris qu'il a été dit: Oeil pour oeil, dent pour dent. Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant; mais si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l'autre. Et si quelqu'un veut te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu'un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. Donne à qui te demande; ne te détourne pas de celui qui veut t'emprunter».
Commentaire: Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Je vous dis de ne pas riposter au méchant»
Aujourd'hui, Jésus nous enseigne que l'on dépasse la haine avec le pardon. La loi du talion était à l'époque une mesure de progrès car elle limitait le droit à la vengeance à une proportion équilibrée: on ne pouvait faire au prochain que ce qu'il nous avait fait, sinon on était coupable d'injustice, voilà ce que signifie l'aphorisme de la loi du talion. Il s'agit d'un progrès quoique limité, puisque le Christ dans l'Évangile affirme le besoin de surmonter ce désir de vengeance avec l'amour, ainsi l'a-t-il exprimé Lui-même sur la croix lorsqu'Il a intercédé pour ses bourreaux: «Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu'ils font» (Lc 23,34).

Néanmoins, le pardon doit être accompagné de la vérité. Nous ne devons pas pardonner uniquement parce que nous sommes incompétents et complexés. Souvent les gens confondent l'expression “tendre l'autre joue” avec l'abandon de nos droits légitimes. Ce n'est pas cela. “Tendre l'autre joue” signifie dénoncer et interpeller celui qui a commis l'injustice avec un geste ou une action pacifique mais ferme, comme en disant: «Tu m'as frappé sur la joue, est-ce que tu veux aussi me frapper sur l'autre? Est-ce que ce que tu fais te semble correct?», Jésus a répondu avec calme et sérénité au serviteur insolent du grand prêtre: «Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu?» (Jn 18,23).

Nous voyons donc quelle doit être la conduite du chrétien: ne jamais chercher la vengeance, mais rester ferme, être ouvert au pardon et dire les choses clairement. (...) 
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«On atteint l'âge de la maturité 
le jour où l'on ne veut plus s'empêcher d'être soi-même.«
(François Gervais)
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«Lire, écouter, répéter, ruminer, réfléchir les mots de Jésus, 
voilà le coeur de ma prière.»
(Pierre Durieux)
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Bon lundi et bonne semaine!
Jean-Yves 
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mardi 7 juin 2016

«Vous êtes le sel de la terre... Vous êtes la lumière du monde» (225,391)

Bonjour!
Mardi 7 juin 2016

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 5,13-16): «Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel? Il n'est plus bon à rien: on le jette dehors et les gens le piétinent. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes: alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux».
Commentaire: Abbé Francesc PERARNAU i Cañellas (Girona, Espagne)
«Vous êtes le sel de la terre (…). Vous êtes la lumière du monde»
Aujourd'hui, Matthieu nous rappelle les paroles de Jésus par lesquelles Il nous révèlent notre mission en tant que chrétiens: être le sel et la lumière du monde. Le sel, d'une part, est un condiment qui donne plus de goût aux aliments, sans sel les plats sont fades. Au cours du temps, le sel a été aussi utilisé pour la conservation d'aliments grâce à ses propriétés qui évitent la pourriture.

De nos jours, beaucoup ont perdu le sens de la vie et disent qu'elle ne vaut pas la peine d'être vécue, car elle est remplie d'amertume, de difficultés et de souffrance, qu'elle passe trop vite et qu'elle a une bien triste fin: la mort.

«Vous êtes le sel de la terre» (Mt 5,13). Le chrétien a cette mission de donner du goût: par sa joie et par son optimisme serein de se savoir fils de Dieu, que tout dans cette vie est chemin de sainteté, que les difficultés et les souffrances nous aident à nous purifier, et qu'à la fin une vie de gloire et de joie éternelle nous attend.

De ce fait, en tant que sel, le disciple du Christ doit préserver de la pourriture: là où il y a des chrétiens à la foi vive, il ne peut y avoir de l'injustice, ni de la violence, ni d'abus des plus faibles... au contraire, l'esprit de charité doit briller dans toute sa splendeur: la préoccupation d'autrui, la solidarité, la générosité…

Ainsi, le chrétien devient lumière du monde (cf. Mt 5,14). Le chrétien est le flambeau qui par son exemple apporte la lumière de la vérité dans toutes les recoins du monde, en montrant le chemin du salut… Là où régnaient les ténèbres, l'incertitude et le doute, naissent la clarté, la certitude et l'assurance.
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Ton sourire apporte de la joie 
à ceux et celles qui t'entourent...
Garde le sourire, même dans les difficultés... 
comme chez les scouts!
Chez les scouts on disait:
«Le scout sourit et chante dans les difficultés.»
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«Chaque personne est comme un pays à découvrir, 
où les reliefs sont uniques et sacrés.»
(Tim Guénard)
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Bonne journée!
Jean-Yves