jeudi 30 novembre 2017

« Venez à ma suite, leur dit-il, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Ils se lèvent et ils le suivent.(262,168)

Bonjour!
Jeudi 30 novembre 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Matthieu chapitre 4, 18-22

   
Comme il cheminait sur le bord de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient l’épervier dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. Et il leur dit : “Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes.” Eux, aussitôt, laissant les filets, le suivirent. Et avançant plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère, dans leur barque, avec Zébédée leur père, en train d’arranger leurs filets ; et il les appela. Eux, aussitôt, laissant la barque et leur père, le suivirent. »
       
       
Points de réflexion

1. Aussitôt sorti du désert où il a été tenté pendant quarante jours par le diable, Jésus se rend en Galilée, dans le nord du pays. Sa victoire lors du combat contre le diable est une annonce de la suite de l’Évangile. Jésus est venu pour vaincre – et nous donner à nous aussi les moyens de vaincre – toute forme de mal.
La première étape du ministère de Jésus commence donc en Galilée, avec le texte de ce jour. La Galilée contraste fortement avec le désert de Judée qui est un désert de collines et de pierres. La Galilée est une vaste région qui entoure plusieurs lacs. Le plus grand d’entre eux est celui que l’on appelle « mer » de Galilée. C’est là que Jésus marche, seul, au bord du lac, à Capharnaüm. Aujourd’hui, il appelle ses premiers disciples. Il les choisit parmi une population humble et travailleuse : ceux qui vivent de la pêche. Cela nous en dit déjà beaucoup sur ce « rabbi » et son programme. Il n’enseigne pas à Jérusalem, la capitale. Il ne recherche pas à être suivi par des gens importants et influents. L’argent ne l’intéresse pas. Une grande culture intellectuelle n’est pas nécessaire pour faire partie de son cercle. Jésus appelle de simples pécheurs à le suivre. Pour le dire autrement : en appelant des pêcheurs à être ses disciples, Jésus veut dire que tous les hommes peuvent le suivre, puisqu’il n’y a pas de prérequis. Mais cela veut dire aussi que ceux qui ont « plus de science » que des pêcheurs doivent se mettre à l’école des pêcheurs, c’est-à-dire à l’école de la simplicité et de l’humilité, pour suivre Jésus. Le message est donc clair dès le départ ! Il s’adresse à chacun de nous aujourd’hui !

2. Jésus fixe d’abord son regard sur Pierre et André (dont c’est la fête en ce jour), deux frères qui sont en train de pêcher depuis leur barque. « Venez à ma suite, leur dit-il, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Ils se lèvent et ils le suivent. Bien sûr, leur vie à la suite de Jésus va changer radicalement. Pourtant, ils continueront à être ce qu’ils étaient déjà : des pêcheurs. C’est peut-être pour cela qu’ils acceptent de le suivre sans hésitation. Parce que Jésus ne leur demande pas quelque chose de complètement nouveau. Ils continueraient de pêcher. Ils resteraient toujours pêcheurs, oui, mais désormais pêcheurs autrement : des pêcheurs d’hommes. Si jusque-là, Pierre et André pêchaient du poisson afin de nourrir leur famille, désormais ils ne serviront plus leur famille sur un plan matériel, mais ils serviront l’humanité en lui apportant la Bonne Nouvelle. Cela les emmènera très loin de la Galilée. Nous savons que Pierre, après la Résurrection de Jésus, ira de Jérusalem à Rome pour évangéliser. André, quant à lui, la tradition dit qu’il évangélisa les Grecs. Les deux frères mourront crucifiés, l’un à Rome, l’autre à Patras. Tous deux ont trouvé le sens de leur vie et de leur mort dans l’amour du Christ.
         
Emanuelle Pastore, consacrée de Regnum Christi
 
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«Les anges sont des accompagnateurs spirituels sur notre chemin.»
(Anselm Grün)
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Bonne journée!
Jean-Yves
 

mercredi 29 novembre 2017

«C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie» / Quelques pensées pour nourrir ma foi... / 262,154)

Bonjour!
Mercredi 29 novembre 2017
 
 
Photo:
Monument de Jacques-Cartier
dans le centre de Ville la Pocatière
(Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

 (Lc 21,12-19): Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l'on vous persécutera; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon Nom. Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie.    
       
 
Photo:
Sur la rive nord du Saint-Laurent...
(Jean-Yves)
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Commentaire:
Abbé Manuel COCIÑA Abella
(Madrid, Espagne)

«C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie»

Aujourd'hui, nous prêtons attention à cette phrase brève et incisive prononcée par notre Seigneur, phrase qui déchire notre âme et en se faisant nous amène à méditer sur l'importance de la persévérance: Pourquoi est-elle si importante? Pourquoi Jésus fait-Il dépendre notre salut de l'exercice de cette vertu?

Parce que disciple n'est pas plus haut placé que le maître -«Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom» (Lc 21,17)- et si le Seigneur a été un signe de contradiction, par conséquent nous, ses disciples, nous le serons également. Le Royaume des cieux sera décroché par ceux qui se font violence, ceux qui luttent contre les ennemis de l'âme, ceux qui livrent avec bravoure «cette belle bataille de paix et de l'amour» qu'est la vie chrétienne, comme disait Saint Josémarie Escriva. Il n'y a pas de roses sans épines, et la route qui mène au Ciel n'est pas un chemin sans difficultés. Voilà pourquoi sans la vertu cardinale de la force nos bonnes intentions finiraient par être stériles. La persévérance fait partie de la force. En effet, elle nous pousse à devenir suffisamment forts pour que nous puissions supporter avec joie les contradictions.

La persévérance au plus haut degré s'offre à nous sur la croix. C'est pour cela que la persévérance nous donne la liberté d'offrir la possession de nous-mêmes par amour. La promesse du Christ est indéfectible: «C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie» (Lc 21,19), et il en est ainsi car ce qui nous sauve c'est la croix. C'est la force de l'amour qui nous donne à chacun la patience et l'acceptation joyeuse de la volonté de Dieu, quand celle-ci -comme c'est le cas sur la croix- s'oppose "dans les premiers instants" à notre pauvre volonté humaine.

Mais uniquement "dans les premiers instants", car après l'énergie débordante de la persévérance agit et nous fait comprendre la science difficile de la croix. Ainsi la persévérance engendre la patience, et celle-ci va beaucoup plus loin que la simple résignation. Plus encore, elle n'a rien à voir avec des attitudes stoïques. La patience contribue de manière décisive à nous faire comprendre que la Croix, bien au-delà de la douleur, est fondamentalement amour.

Que Notre Mère du Ciel, qui a compris mieux que personne cette vérité salvatrice, nous aide aussi à la comprendre.
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«L'expérience de Pentecôte est dans l'ADN des disciples de Jésus.
Quelle que soit la forme qu'elle prenne,
elle est la source d'une joie profonde et durable.
 Jésus n'est plus simplement l'objet de la foi,
 mais une Personne vivante qui agit.»
(Pierre Aguila)
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«L'Église se fait prophète de l'espérance.»
(Mgr Dominique Rey)
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«Chaque être  humain mérite qu'on s'en occupe.»
(Anonyme)
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«Vous avez tout en vous pour adorer...»
(D'une hymne, au bréviaire)
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«La Parole de Dieu
a toujours quelque chose de neuf à nous dire,
 à nous apprendre.»
(Jean Grou)
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Photo:
D'une fenêtre de l'évêché de Sainte-Anne.
(Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves

mardi 28 novembre 2017

«Prenez garde de ne pas vous laisser égarer» (Lc 21,8) / «Celui qui persévèrera jusqu’au bout sera sauvé» (Lc 21,19).(262,097)

Bonjour!
Mardi 28 novembre 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
Texte de l'Évangile (Lc 21,5-11): Certains parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit: «Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre: tout sera détruit».

Ils lui demandèrent: «Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser?». Jésus répondit: «Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant: ‘C'est moi’, ou encore: ‘Le moment est tout proche’. Ne marchez pas derrière eux! Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas: il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin». Alors Jésus ajouta: «On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel».
 
Photo:
Je crois que cette photo m'a été remise par Liette Desjardins... -
Merci!
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Commentaire:
+ Abbé Antoni ORIOL i Tataret
(Vic, Barcelona, Espagne)



«Des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre.»   
Aujourd'hui, nous écoutons étonnés le sévère avertissement du Seigneur: «Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre: tout sera détruit» (Lc 21,6). Ces paroles de Jésus sont aux antipodes d'une autre qui se nomme "culture du progrès infini de l'humanité" ou plutôt de quelques petits cerveaux technoscientifiques et politico-militaires de l'espèce humaine, en une imparable évolution.

À partir d'où? Jusqu'où? Ça, personne ne le sait ni ne peut le savoir, à l'exception, en dernière instance, d'une soi-disant matière éternelle qui nie Dieu en usurpant ses attributs. Comme ils essaient de nous faire communier à des roues de moulin ceux qui rejettent la communion avec la finitude et la précarité propres de la condition humaine!

Nous, les disciples du Fils de Dieu fait homme, de Jésus, nous écoutons ses paroles et, les faisant nôtre, nous les méditons. Voici ce qu'Il nous dit: «Prenez garde de ne pas vous laisser égarer» (Lc 21,8). C'est Celui qui est venu rendre témoignage à la vérité qui nous le dit, en affirmant que ceux qui sont dans la vérité écoutent sa voix.

Et voici encore qu'Il nous assure: «Ce ne sera pas tout de suite la fin» (Lc 21,9). Ce qui veut dire, d'un côté, que nous disposons d'un temps pour nous sauver et qu'il nous appartient d'en profiter; et, d'un autre côté, qu'en  tout cas la fin viendra. Oui, Jésus viendra «juger les vivants et les morts», comme nous le confessons dans le Credo.

Lecteurs de Contempler l'Évangile d'aujourd'hui, chers frères et amis: quelques versets plus loin, Jésus nous encourage et nous console par ces autres paroles qu'en son nom je vous répète: «Celui qui persévèrera jusqu’au bout sera sauvé» (Lc 21,19).

En une résonnance cordiale, exhortons-nous les uns les autres avec l'énergie d'un hymne chrétien catalan: «Persévérons, car nous touchons déjà la cime de la main!».
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«Dieu est pour la vie. Il la donne. Il la redonne.
 Il confère le pouvoir de la transmettre.
Il en invente même une nouvelle: la vie pour toujours.»
(Louis Feceau)
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«En toi est la source de la vie.»
(Bréviaire de ce matin)
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«Non, ce n'est pas possible!
Non, il n'est pas possible de se mettre face au soleil
et de dire: "Il n'existe pas."»
(Carlo Carretto)
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«Le peuple de Dieu est un peuple de saints,
de prophètes et de prêtres, et en même temps
un peuple de pécheurs, d'adultères et de publicains.»
(Carlo Carretto)
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«Le diacre est pour ainsi dire
 le gardien du service dans l'Église:
 service de la Parole de Dieu,
service de l'Autel,
service des pauvres.»
(Pape François)
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 Note: Vous pouvez faire un commentaire à:
jyfortin2@hotmail.com

 
 
 
Bonne journée!
Jean-Yves



samedi 25 novembre 2017

«Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait» (262,047)


Bonjour!
 
 
34e Semaine: Dimanche (A): 
Le Christ Roi de l'Univers

    
       (Mt 25,31-46):
 Jésus parlait à ses disciples de sa venue: «Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres: il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.

»Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite: ‘Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli; j'étais nu, et vous m'avez habillé; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi!’. Alors les justes lui répondront: ‘Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu...? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire? tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli? tu étais nu, et nous t'avons habillé? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi?’. Et le Roi leur répondra: ‘Amen, je vous le dis: chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait’.


«Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche: ‘Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire; j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité’. Alors ils répondront, eux aussi: ‘Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service?’. Il leur répondra: ‘Amen, je vous le dis: chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait’. Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle».   
Commentaire:
Abbé Antoni POU OSB Moine de Montserrat
        (Montserrat, Barcelona, Espagne)


«Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères,
 c'est à moi que vous l'avez fait»
  
Aujourd'hui, Jésus nous parle du jugement dernier. Et en utilisant une métaphore de brebis et de chèvres, il nous montre que ce sera un jugement d'amour. «Vous serez jugé sur l'Amour» nous dit Saint Jean de la Croix.

Comme nous le dit un autre mystique, Saint Ignace de Loyola, dans sa Méditation pour atteindre l'amour, il faut mettre plus d'amour dans nos œuvres que dans nos paroles. Et l'évangile de ce jour l'illustre très bien. Chaque œuvre de charité que nous faisons, nous la faisons au Christ lui-même: «Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli; j'étais nu, et vous m'avez habillé; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi!» (Mt 25,34-36). Plus encore: «chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait» (Mt 25,40).

Ce passage de l'Évangile, qui nous remet les pieds sur terre, met la fête du jugement du Christ à sa place. La royauté du Christ est une chose bien distincte de la prépotence, c'est simplement une réalité fondamentale de l'existence: l'amour aura le dernier mot.

Jésus nous montre que le sens de la royauté -ou de la puissance- est de se mettre au service des autres. Il a confirmé qu'il était Maître et Seigneur (cf. Jn 13,13), et qu'il était Roi (cf. Jn 18,37), mais il a exercé sa fonction de Maître en lavant les pieds de ses disciples (cf. Jn 13,4 sqq), et il a régné en donnant sa vie. Jesús-Christ règne d'abord à partir d'un humble berceau (une mangeoire!) et ensuite à partir d'un trône pas très confortable, c'est à dire, la Croix.

Sur la Croix il y avait un panneau qui disait «Jésus Nazaréen, Roi des juifs» (Jn 19,19): ce que l'apparence niait était confirmé par le profond mystère de Dieu, puisque Jésus règne sur la Croix et nous juge dans son amour. «Vous serez jugé sur l'Amour».

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Le Christ, Roi de l’univers

Où chercher le Christ Roi, où le trouver?
 Il est là où est le pauvre, le prisonnier, le malade,
 le mal-vêtu, l’étranger, l’affamé, l’assoiffé.
Il est là où, souvent, nous ne voulons pas où n’osons pas
aller à sa rencontre.
(De Unité missionnaire de l'Ouest - Région de Montmagny)
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«Le passeport pour le ciel ce sont les pauvres.»
(Pape François)
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Information à noter...
 
J'ai ajouté dans "Mes liens" le contact avec «L'unité missionnaire de l'Ouest - Région de Montmagny»; ainsi, vous aurez l'information pour toute cette région pastorale. Félicitations pour la création de ce site.
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Bon dimanche!
Jean-Yves

vendredi 24 novembre 2017

Quelques pensées, chemin faisant... /(262,013)

«Nos blessures ne sont pas des obstacles à l'amour.
Dieu en fait un portail pour que notre vie puisse croître.»
(Jérôme Beau, évêque auxiliaire à Paris)
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Bonjour!
Vendredi 24 novembre 2017
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«L'espérance, c'est croire que la vie a un sens.»
(Abbé Pierre)
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«La meilleure personne qui puisse vous aider,
 c'est vous-même. La première nécessité est de croire en soi.»
(Marc Vella)
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«Souvent, Dieu exauce nos prières
 en nous inspirant de nouvelles manières
pour faire face aux situations.»
(Kaye Cooper et Bill Cooper)
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«On fait son chemin en marchant,
comme on apprend la prière en priant.»
(Jacques Gauthier)
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«La vie est un voyage initiatique
où l'objet réel du voyage est finalement soi-même.»
(André Beauchamp)
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«La foi, c'est se laisser choisir par Dieu.»
(Jean-Marie Lustiger)
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Bonne réflexion!
Bonne journée!
Jean-Yves
 

jeudi 23 novembre 2017

Ce qui peut donneer la paix... /De fait, Jésus est présent dans son Église, spécialement à travers les plus nécessiteux. (261,959)

Bonjour!
Jeudi 23 novembre 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
 (Lc 19,41-44): Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle; il disait: «Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t'encercleront et te presseront de tous côtés; ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait».
       Centaire:
Abbé Blas RUIZ i López (Ascó, Tarragona, Espagne)
«Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour
ce qui peut te donner la paix!»
Aujourd'hui, l'image que nous offre l'Évangile est celle d'un Jésus qui «pleura» (Lc 19,41) sur le sort de la cité élue qui n'a pas reconnu la présence de son Sauveur. La connaissance de l'actualité nous permet d'appliquer facilement cette lamentation à la ville qui est tout à la fois sainte et source de divisions.

Mais, au-delà, nous pouvons identifier Jérusalem avec le peuple élu: l'Église et, par extension, le monde dans lequel elle doit accomplir sa mission. Nous découvrirons alors une société qui, même si elle a atteint des sommets dans le domaine de la technologie et de la science, gémit et pleure, car elle vit entourée de l'égoïsme de ses membres, car elle a bâti autour d'elle les murs de la violence et du désordre moral, car elle foule aux pieds ses enfants, les traînant dans les chaînes d'un individualisme déshumanisant. Ce que nous découvrirons, c'est un peuple qui n'a pas su reconnaître le Dieu qui le visitait (cf. Lc 19,44).

Nous, chrétiens, ne pouvons cependant demeurer dans cette pure lamentation. Nous ne pouvons être des prophètes de malheur, mais des hommes d'espérance. Nous connaissons la fin de l'histoire, nous savons que le Christ a fait tomber les murs, qu'Il a brisé les chaînes: les larmes qu'Il répand dans cet Évangile préfigurent le sang par lequel Il nous a sauvé.

De fait, Jésus est présent dans son Église, spécialement à travers les plus nécessiteux. Nous devons remarquer cette présence pour comprendre la tendresse du Christ envers nous: son amour est si élevé, nous dit saint Ambroise, qu'Il s'est fait petit et humble pour que nous devenions grands; Il s'est laissé attaché par des langes comme un bébé, pour nous libérer des liens du péché; Il s'est laissé clouer sur la croix pour que nous soyons comptés parmi les étoiles du ciel… Aussi devons-nous rendre grâce à Dieu et découvrir la présence parmi nous de Celui qui nous visite et nous rachète.
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«Prier. c'est ouvrir nos volets sur le matin de Dieu en nous.»
(François Darbois)
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«Dieu agit à travers les personnes et les événements de la vie.»
(Élisabeth Garant)
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«Si vous fermez la porte à toutes les erreurs,
 la vérité restera dehors.»
(Tagore)
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«Le pauvre seul peut t'accueillir,
D'un cœur brûlant d'attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.»
(Hymne , au bréviaire)
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«L'espérance, c'est croire que la vie a un sens.»
(l'Abbé Pierre)
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Diacre
au cœur de notre monde
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Bonne journée!
Jean-Yves
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dimanche 19 novembre 2017

Qui pourra entrer dans le Royaume de Dieu?... / Première Journée mondiale des Pauvres... / Nouvel évêque pour le diocèse de Chicoutimi... / (261,821)

Bonjour!
Dimanche 19 novembre 2019
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

Matthieu 25, 14-30

       
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’ Son maître lui répliqua : ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ »

 

  Points de réflexion
1. Dans ce chapitre 25 de l’Évangile de Saint Matthieu, Jésus nous parle de son Royaume et en particulier de la question épineuse : qui pourra entrer dans le Royaume de Dieu ? C’est une question qui inquiétait certainement les disciples et Jésus en profite pour les instruire. Dans cette parabole sur les talents, le Seigneur veut attirer notre attention sur le fait que nous avons tous reçu de lui des capacités particulières pour faire le bien. Pour entrer dans son Royaume il faut donc mettre ces capacités au service de Dieu et du prochain.
2. Dans cet élan pour faire le bien autour de nous, il ne faut pas perdre son temps à se comparer aux autres. Tous ont reçu des talents utiles pour la construction de son Royaume même si certains en ont reçu davantage. Cela peut choquer notre mentalité égalitaire mais si nous regardons la réalité, c’est pourtant vrai. Ce qui est important n’est pas la quantité des talents que nous avons reçus mais l’usage que nous en faisons. Le maître de la parabole était aussi heureux des résultats de celui qui avait cinq talents que de celui qui n’en avait que deux, parce que tous les deux ont su profiter de leurs dons pour faire grandir son domaine. Nous n’avons peut-être pas tous reçu autant de dons mais le Seigneur est heureux quand nous utilisons les dons que nous avons reçus pour faire le bien.
3. L’engagement nous fait parfois peur. Vais-je réussir ? Suis-je à la hauteur ? Ai-je le temps ? Ai-je les qualités nécessaires ? Ai-je les moyens pour aller jusqu’au bout ? À travers le personnage du troisième serviteur qui cache son talent dans la terre, le Seigneur veut nous dire que même si mon travail ne sera pas parfait, même si finalement je ferais moins de bien que prévu, même si mon effort se soldera par un échec, cela vaut toujours la peine de se lancer dans l’aventure de faire le bien. Mieux vaut faire un petit acte d’amour que de ne rien faire du tout par peur ou par découragement. Lorsque je n’arrive pas à me lancer dans un projet de grande envergure il faut que je commence par des petits gestes de charité qui me donneront ensuite le courage et l’envie d’aller plus loin dans mon amour. C’est cela mettre son talent à la banque pour gagner des intérêts.
         
Père Richard Tardiff, LC
 
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«Nous sentons et nous expérimentons
que nous sommes éternels.»
(Baruch Spinoza)
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«L'amour de soi et le premier tressaillement de Dieu
dans la jubilation d'un cœur.»
(Christian Babin)
 
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«Les pauvres ne sont pas un obstacle mais une ressource...»
(Pape François)
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Les diocésains du diocèse de Chicoutimi
 ont un nouvel évêque depuis hier:
Le père René Guay, p.m.é.
Que le Seigneur l'accompagne dans sa nouvelle mission.
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«Je ne vais pas pleurer
parce que les gens ne viennent plus vers nous à l’église.
 Sortons là où ils sont,
créons des liens, bâtissons des projets ensemble.»
     Mgr René Guay
(Le Quotidien; cité par Dominique Gobeil) 
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Bonne journée!
Jean-Yves
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mercredi 15 novembre 2017

«Voilà que le règne de Dieu est au milieu de vous» / (261,739)

Bonjour!
Jeudi 16 novembre 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
(Lc 17,20-25): Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il leur répondit: «Le règne de Dieu ne vient pas d'une manière visible. On ne dira pas: ‘Le voilà, il est ici!’, ou bien: ‘Il est là!’. En effet, voilà que le règne de Dieu est au milieu de vous».

Et il dit aux disciples: «Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira: ‘Le voilà, il est ici! il est là!’. N'y allez pas, n'y courez pas. En effet, comme l'éclair qui jaillit illumine l'horizon d'un bout à l'autre, ainsi le Fils de l'homme, quand son Jour sera là. Mais auparavant, il faut qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération».
   
Commentaire:
        Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)
«Voilà que le règne de Dieu est au milieu de vous»
Aujourd'hui, les pharisiens demandent à Jésus une chose qui a toujours suscité l'intérêt, la curiosité et la peur...: Quand viendra le Royaume de Dieu? Quand arrivera le jour définitif, la fin du monde, le retour du Christ pour juger les vivants et les morts lors du jugement dernier?

Jésus leur répond que cela est imprévisible. La seule chose dont nous soyons sûrs est qu'il viendra subitement, sans prévenir: il sera comme «l'éclair qui jaillit» (Lc 17,24), un événement soudain et, en même temps, plein de lumière et de gloire. Quant aux circonstances, la seconde venue de Jésus demeure enveloppée de mystère. Mais Jésus nous fournit une piste authentique et sûre: dès à présent, «le règne de Dieu est au milieu de vous» (Lc 17,21). Ou bien: «à l'intérieur de vous».

Le grand événement du dernier jour sera un fait universel, mais il advient aussi dans le petit microcosme de chaque jour. C'est là que l'on doit aller à la recherche du Royaume. C'est dans notre intérieur que se trouve le Ciel, où nous devons rencontrer Jésus.
Ce Royaume, qui commencera à l’improviste "hors de nous", peut commencer dès maintenant "en nous". Le dernier jour prend dès à présent forme à l'intérieur de chacun de nous. Si nous voulons entrer dans le Royaume le jour final, nous devons laisser entrer maintenant le Royaume à l'intérieur de nous. Si nous voulons qu'à cet instant définitif Jésus soit notre juge miséricordieux, laissons-Le être maintenant notre ami et notre hôte intérieur.

Saint Bernard, dans un sermon de l'Avent, parle de trois venues de Jésus. La première, quand Il s'est fait homme; la dernière, quand Il viendra comme juge. Mais il y a une venue intermédiaire, qui a lieu dans le cœur de chacun. C'est là que se réalisent, au niveau personnel et de l'expérience, la première et la dernière venues. La sentence que Jésus prononcera au jour du Jugement sera celle qui résonne maintenant dans notre cœur. Ce qui n'est pas encore arrivé est dès aujourd'hui une réalité.
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«Nous ne saurons vraiment
qui est l'Esprit Saint qu'au paradis.»
(Pierre Aguila)
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«La justice de Dieu
est une manifestation de son amour et de sa miséricorde.»
(Ramon Martinez de Pison)
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«Les pauvres ne sont pas un problème,
mais une ressource.»
Message du pape François
 à l'occasion de la première Journée mondiale des pauvres
qui aura lieu le dimanche 19 novembre 2017
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Bonne journée!
Jean-Yves




Savons-nous avoir recours à Jésus? Et savons-nous le remercier pour la vie, pour la foi et encore?... / (261,729)

Bonjour!
Mercredi 15 novembre 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
(Lc 17,11-19): Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance et lui crièrent: «Jésus, maître, prends pitié de nous». En les voyant, Jésus leur dit: «Allez vous montrer aux prêtres». En cours de route, ils furent purifiés.

L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain. Alors Jésus demanda: «Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés? Et les neuf autres, où sont-ils? On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu; il n'y a que cet étranger!». Jésus lui dit: «Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé».
   
Commentaire:
Abbé Conrad J. MARTÍ i Martí OFM (Valldoreix, Barcelona, Espagne)
«Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce»
Aujourd'hui, Jésus passe à coté de nous pour nous faire vivre la scène décrite plus haut d'une façon plus réaliste, en la personne d'un individu marginalisé, comme il en existe tellement dans nos sociétés, qui cherchent les chrétiens afin de trouver chez eux la bonté et amour de Jésus. A l'époque les lépreux faisaient partie de la classe marginalisée. En effet, les dix lépreux ont accouru à la rencontre de Jésus aux portes de la ville (cf. Lc 17,12) car ils ne pouvaient pas rentrer dans les villes et ne pouvaient s'approcher des gens non plus («ils s'arrêtèrent à distance»).

Avec un peu d'imagination, chacun d'entre nous peut reproduire l'image des marginalisés de notre société qui portent des étiquettes comme nous tous: immigrants, drogués, délinquants, malades du Sida, pauvres… Jésus veut les réhabiliter, guérir leurs souffrances, résoudre leurs problèmes, et Il demande notre coopération de manière gratuite, désintéressée, efficace… par amour.

De plus, la leçon de Jésus se fait plus présente pour chacun d'entre nous. Nous sommes pécheurs et nous avons besoin du pardon, nous sommes des pauvres qui attendent tout de Lui. Serions-nous capables de dire comme les lépreux «Jésus, maître, prends pitié de nous» (cf. Lc 17,13)? Savons-nous avoir recours à Jésus dans une prière profonde et confiante?

Imitons-nous le lépreux qui est guéri et qui revient pour dire merci? En effet, il n'y en a qu'un seul «l'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix» (Lc 17,15). Jésus plaint les neufs autres: «Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés? Et les neuf autres, où sont-ils?» (Lc 17,17). Saint Augustin nous laisse le commentaire suivant: «‘Grâce à Dieu’: il n'y a rien qu'on puisse dire d'une manière aussi brève (…) ni faire de plus utile que ces mots». Pourtant, comment rendons-nous grâce à Jésus pour le don de la vie, la nôtre et celle de nos proches; la grâce de la foi; la Sainte Eucharistie; le pardon de nos péchés…? Ne nous arrive-t-il pas parfois de ne pas rendre grâce pour l'Eucharistie, même si nous la prenons régulièrement? Nous ne devons pas en douter, l'Eucharistie est la meilleure expérience de notre vie de tous les jours.
 
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«Lien historique avec Jésus, sacrement de sa présence,
l'Église a pour mission de présenter
une personne toujours vivante, le Seigneur ressuscité.»
(Ramon Martinez de Pison)
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«Chaque humain est dépositaire
de quelque chose qui le dépasse,
qui n'est pas vraiment de lui.»
(Richard Leroux)
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«L'espérance exige une vision
positive et bonne du monde.
La vocation de l'être humain ne consiste pas
 à se détacher de la création,
mais à faire d'elle la transparence de Dieu.»
(Ramon Martinez de Pison dans Le Dieu qui tient parole)
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Diacre
au cœur de notre monde
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Bonne journée!
Jean-Yves