samedi 31 janvier 2015

(192,155) Un enseignement nouveau proclamé avec autorité...

Bonjour!
Dimanche 1er février 2015

Photo:
Basilique Notre-Dame-du-Cap
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Mc 1,21-28): Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. 
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier: «Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth? Es-tu venu pour nous perdre? Je sais fort bien qui tu es: le Saint, le Saint de Dieu». 
Jésus l'interpella vivement: «Silence ! Sors de cet homme». 
 L'esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri. Saisis de frayeur, tous s'interrogeaient: «Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent». 
Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.
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Commentaire: Abbé Jordi CASTELLET i Sala (Sant Hipòlit de Voltregà, Barcelona, Espagne)
Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité!

Aujourd'hui, le Christ nous adresse son cri énergique, sans doute et avec autorité: "Tais toi et sors de cet homme" (Mc 1,25). Il le dit aux esprits mauvais qui vivent en nous et qui ne nous laissent pas être libres, tels que Dieu nous a crées et voulus.

Vous avez peut-être remarqué que la première règle que les fondateurs des ordres religieux ont fixée dans la vie communautaire est le silence: dans une maison où on doit prier, le silence et la contemplation doivent régner. Comme le dit le proverbe: «le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien». C'est pour cela que le Christ ordonne à l'esprit du mal de se taire, car son obligation est de se rendre face à Celui qui est la Parole, qui «s'est fait chair, et a habité parmi nous» (Jn 1,14).

Mais il est certain qu'un sentiment de suffisance peut se mêler à l'admiration que nous éprouvons pour le Seigneur, de telle façon que nous arrivions à penser ce que Saint Augustin disait dans ses propres confessions: «Seigneur, rends-moi chaste, mais pas tout de suite». Car la tentation est forte de laisser notre propre conversion pour plus tard puisque maintenant elle ne cadre pas avec nos plans personnels.

L'appel à suivre Jésus-Christ sans concession est pour ici et maintenant, pour que son Règne qui a du mal à se faire un passage parmi nous devienne possible. Il connaît notre tiédeur, il sait que nous ne nous efforçons pas suffisamment pour suivre l'Evangile mais que nous voulons temporiser, aller comme ci comme ça, vivre sans rechigner et sans se presser.

Le mal ne peut pas cohabiter avec le bien. La vie sainte n'autorise pas le péché. «Nul ne peut servir deux seigneurs; car il haïra l'un et aimera l'autre» (Mt, 6,24) dit Jésus-Christ. Réfugions-nous dans l'arbre saint de la Croix afin que son ombre se projette sur notre vie, et laissons-Le nous consoler, nous faire comprendre le pourquoi de notre existence et nous concéder une vie digne d'Enfants de Dieu.

vendredi 30 janvier 2015

(192,077) Un homme jette le grain dans son champ, voilà ce que le règne de Dieu peut être...

Bonjour!
Vendredi 30 janvier 2015 (déjà!)...


Photo:
L'église de Tadoussac un soir d'été... (Jean-Yves)
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«Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret: 
Sa lumière luit aux ténèbres.»
(Hymne de ce matin - bréviaire)
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«Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi?
Qui donc est Dieu qui fait de nous ses fils à son image?»
(Au bréviaire de ce matin)
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Cette dernière phrase que je tire d'un billet de Yves Duteil intitulé: 
«S'il ne reste qu'une chose». 
Voici: 
«Comme une ligne pure à travers les chaos, 
l'amour trace notre chemin.» 
(De son livre: «La petite musique du silence.»
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Photo:
Le phare de Pointe-Au-Père (Près de Rimouski)

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Voici la Parole de Dieu du jour... 

(Mc 4,26-34): Jésus disait: «Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ: nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi. Et dès que le grain le permet, on y met la faucille, car c'est le temps de la moisson».

Il disait encore: «A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu? Par quelle parabole allons-nous le représenter? Il est comme une graine de moutarde: quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde. Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre». Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de la comprendre. Il ne leur disait rien sans employer de paraboles, mais en particulier, il expliquait tout à ses disciples.
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Commentaire: Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)
Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ (…).  D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe...

Aujourd'hui, Jésus parle aux gens d'une expérience qui leur est familière: «Un homme qui jette le grain dans son champ (…); la semence germe et grandit. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi» (Mc 4,26-28). Avec ces paroles, Il fait référence au Règne de Dieu, qui consiste en "la sainteté et la grâce, la Vérité et la Vie, la justice, l'amour et la paix" (Préface de la solennité du Christ-Roi), que Jésus Christ est venu nous apporter. Ce Règne doit se faire réalité, en premier lieu, dans chacun, chacune de nous; et ensuite dans notre monde.

En chaque chrétien, Jésus a semé —par le Baptême— la grâce, la sainteté, la Vérité… Nous devons faire grandir cette semence pour qu'elle se multiplie en bonnes œuvres: de service et charité, d'amabilité et de générosité, de sacrifice pour bien réaliser notre devoir de chaque instant et pour apporter le bonheur à ceux et celles qui nous entourent, de prière constante, de pardon et compréhension, d'effort pour grandir en vertus, de joie…

De cette façon, ce Règne de Dieu —qui commence en chacun, chacune de nous— s'étend à notre famille, à notre ville, à notre société, à notre monde. Car qui vit ainsi, «que fait-il sinon préparer le chemin du Seigneur (…), afin que pénètre en lui la force de la grâce, qu'illumine la lumière de la vérité, que se rectifient les chemins qui conduisent en Dieu?» (Saint Grégoire le Grand).

La semence commence toute petite, comme «une graine de moutarde: quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde. Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères» (Mc 4,31-32). Mais la force de Dieu se répand et grandit avec une vigueur inespérée. Comme dans le temps des premiers chrétiens, Jésus nous demande aujourd'hui de répandre son Règne à travers le monde.

jeudi 29 janvier 2015

(192,019) La prière de ce jour...

Bonjour!
Jeudi 29 janvier 2015
Photo:
Des amis diacres de France devant le portail central 
de la Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré.
Entrons pour un moment de prière... 
(Jean-Yves)
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«Ma force et mon chant, c'est le Seigneur.
Il est pour moi le salut.»

«Que la paix de Dieu garde nos pensées dans le Christ. 
Réjouissons-nous en tout temps. 
Tenons ferme dans la parole.
Gloire au Père...»
(Bréviaire de ce jour...)

«Dieu nous apporte le salut, 
oeuvre d'amour de son cœur.»

Louanges et Intercession:

«Pour toutes nos sœurs et tous nos frères,
prions le Maître de la vie:

Ceux qui s'éveillent,
- qu'ils s'éveillent à toi.
Ceux qui vont au travail,
- qu'ils travaillent pour toi.
Ceux qui restent à la maison,
- qu'ils y restent avec toi.
Ceux qui rentrent du travail,
- qu'ils se reposent auprès de toi.
Ceux qui sont malades et désespérés,
- qu'ils se tournent vers toi.
Ceux qui vont passer la mort,
- qu'ils meurent en toi.»
(Au bréviaire de ce jour.)

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+ «Moi je suis venu pour que les gens aient la vie, 
et pour que cette vie soit abondante."
(Jean 10, 10) 
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Bonne journée!
Jean-Yves

mardi 27 janvier 2015

(191,910) Le semeur est sorti pour semer... / La Parole de Dieu va-elle produire?...

Bonjour!
Mercredi 28 janvier 2014

Photo:
Chapelle des missionnaire à Tadoussac (Jean-Yves)
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«Nous ne devons pas être des témoins effacés, 
timides, réservés, 
mais contagieux, transportés, rayonnants.»
(Jacques Gauthier)
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«ll n'y a pas de plus grand bien à faire à quelqu'un 
que le don de son temps.»
(André Bilodeau)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Marc 4,1-20): Jésus s'est mis une fois de plus à enseigner au bord du lac, et une foule très nombreuse se rassemble auprès de lui, si bien qu'il monte dans une barque où il s'assoit. Il était sur le lac et toute la foule était au bord du lac, sur le rivage. Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et il leur disait, dans son enseignement: «Écoutez! Voici que le semeur est sorti pour semer. Comme il semait, il est arrivé que du grain est tombé au bord du chemin, et les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé. Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n'avait pas beaucoup de terre; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde; et lorsque le soleil s'est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché. Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l'ont étouffé, et il n'a pas donné de fruit. Mais d'autres grains sont tombés sur la bonne terre; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent pour un». Et Jésus disait: «Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende!».

Quand il resta seul, ses compagnons, ainsi que les Douze, l'interrogeaient sur les paraboles. Il leur disait: «C'est à vous qu'est donné le mystère du royaume de Dieu; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous l'énigme des paraboles, afin que se réalise la prophétie: ‘Ils pourront bien regarder de tous leurs yeux, mais ils ne verront pas; ils pourront bien écouter de toutes leurs oreilles, mais ils ne comprendront pas; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon’».

Il leur dit encore: «Vous ne saisissez pas cette parabole? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles? Le semeur sème la Parole. Ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée, quand ils l'entendent, Satan survient aussitôt et enlève la Parole semée en eux. Et de même, ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux: ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie; mais ils n'ont pas en eux de racine, ce sont les hommes d'un moment; quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils tombent aussitôt. Et il y en a d'autres qui ont reçu la semence dans les ronces: ceux-ci entendent la Parole, mais les soucis du monde, les séductions de la richesse et tous les autres désirs les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne: ceux-là entendent la Parole, ils l'accueillent, et ils portent du fruit: trente, soixante, cent pour un».
Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
Le semeur sème la Parole

Aujourd'hui, nous écoutons des lèvres du Seigneur la "Parabole du semeur". La scène est totalement actuelle. Le Seigneur ne cesse de "semer". De nos jours aussi les foules écoutent Jésus par la bouche de son Vicaire le Pape, de ses ministres et… de ses fidèles laïques: à tous les baptisés le Christ a accordé de participer de sa mission sacerdotale. On a "faim" de Jésus. Jamais comme à présent l'Église n'avait été si catholique, puisque sous ses "ailes" s'abritent des hommes et des femmes des cinq continents et de toutes les races. Nous avons été envoyés dans le monde entier (cf. Mc 16,15) et, en dépit d'un panorama sombre, le commandement apostolique de Jésus-Christ a produit ses fruits.

La mer, les barques et les plages ont été remplacées par des stades, des écrans et les moyens modernes de communication et de transport. Mais Jésus reste le même. L'homme non plus n'a pas changé, avec son besoin d'enseignement pour aimer. Aujourd'hui aussi, il y en a qui -par grâce et en vertu d'un choix gratuit de Dieu: c'est un mystère!- reçoivent et entendent plus directement la Parole. Comme il y en a également beaucoup qui ont besoin d'une explication plus poussée de la Révélation.

Aux uns et aux autres, en tout cas, Dieu nous demande des fruits de sainteté. L'Esprit Saint nous aide, mais Il ne se dispense pas de notre collaboration. La diligence est d'abord requise. Si quelqu'un ne répond qu'à demi, s'il se maintient "à la lisière" du chemin sans y entrer pleinement, il sera une victime facile de Satan.

Ensuite, la constance dans la prière -le dialogue-, pour approfondir notre connaissance et notre amour de Jésus: «Un saint qui ne prie pas…? -Je ne crois pas à cette sainteté-là (Saint Josémaria).

Enfin, l'esprit de pauvreté et de détachement nous évitera de nous "noyer" en chemin. Pour le dire clairement: «Nul ne peut servir deux maîtres…» (Mt 6,24).

C'est chez Marie que nous trouvons le meilleur modèle de réponse à l'appel de Dieu.
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Photo:
Notre-Dame-de-Québec - Basilique de Québec  (Jean-Yves)
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Bonne journée!
Jean-Yves




(191,843) Jésus répond à l'appel de son Père et donne l'impression de se détacher des siens...

Bonjour!
Mardi 27 janvier 2015

Texte de l'Évangile (Mc 3,31-35): Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font demander. Beaucoup de gens étaient assis autour de lui; et on lui dit: «Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent». Mais il leur répond: «Qui est ma mère? qui sont mes frères?». Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit: «Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère».
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Commentaire: Abbé Josep GASSÓ i Lécera (Ripollet, Barcelona, Espagne)
Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère

Aujourd'hui, nous contemplons Jésus -dans une scène très concrète et, en même temps, suggestive- entouré d'une foule de gens de son village. Les proches de Jésus sont arrivés de Nazareth à Capharnaüm. Mais vue la quantité de gens, ils restent dehors et le font appeler. Ils lui disent: «Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent» (Mc 3,31).

Dans la réponse de Jésus, il n'y a, comme nous le verrons, aucun motif de rejet de ses proches. Jésus les avait quittés pour suivre l'appel divin et il montre à présent qu'intérieurement aussi, Il s'était détaché d'eux. Non par froideur ou par mépris des liens familiaux, mais parce qu'Il appartient complètement à Dieu son Père. Jésus-Christ a réalisé personnellement en Lui ce qu'Il demande à ses disciples.

Au lieu de sa famille de la terre, Jésus a choisi une famille spirituelle. Il jette un regard sur les gens assis autour de Lui et leur dit: «Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère» (Mc 3,34-35). Dans d'autres passages de son Évangile, saint Marc décrit d'autres regards comme celui-ci.

Jésus veut-il nous dire que seuls sont ses parents ceux qui écoutent sa parole avec attention? Non! Ses parents ne sont pas ceux qui écoutent, mais ceux qui écoutent et accomplissent la volonté de Dieu: voilà son frère, sa soeur, sa mère.

Jésus exhorte ceux qui se trouvent assis là -et tous les autres- à entrer en communion avec Lui au moyen de l'accomplissement de la volonté divine. Mais, en même temps, nous voyons dans ses paroles l'éloge de sa mère, Marie, bienheureuse pour toujours pour avoir cru.
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«Un chant rassemble dans la nuit
Les voix dispersées;
L'Église a devancé l'aurore
Et fait monter vers le Seigneur
Tout l'espoir du monde.»
(Hymne du jour - bréviaire)
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«La bonté est ce qui ressemble le plus à Dieu
et ce qui désarme le plus les hommes.»
(Lacordaire)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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Photo:
Cette cloche était dans l'église de Sacré-Coeur
dans Charlevoix à l'été 2012.
Nos amis français doivent s'en souvenir... 


lundi 26 janvier 2015

(191,791) Croire c'est, bien souvent, apprendre à changer...

Bonjour!
Lundi 26 janvier 2015

«Croire c'est apprendre à changer.»
(Alain Faucher)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...


Marc, chapitre 3, 22-30

Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »
Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ?
Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir.
Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir.
Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui.
Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.
Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés.
Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. »
Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »

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samedi 24 janvier 2015

(191,648) Maintenant: c'est le moment qui nous lie à l'éternité...

Bonjour!

Dimanche 25 janvier 2015

Parole de Dieu de ce dimanche... 

(Mc 1,14-20): Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu; il disait: «Les temps sont accomplis: le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle». Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets: c'étaient des pêcheurs. Jésus leur dit: «Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes». Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent. Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets. Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec ses ouvriers, ils partirent derrière lui.
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Commentaire: + Abbé Lluís ROQUÉ i Roqué (Manresa, Barcelona, Espagne)
Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle
Aujourd'hui l'Eglise nous invite à nous convertir et, avec Jésus, elle nous dit «Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle» (Mc 1,15). Par conséquent, Il faudra écouter Jésus Christ, en corrigeant et en améliorant ce qui est nécessaire.

Toute action humaine s'unit au dessein éternel de Dieu pour nous et à la vocation d'écouter Jésus, de le suivre en tout et pour tout, et de le proclamer comme l'ont fait les premiers disciples, comme l'ont fait des millions de personnes et comme nous essayons de le faire.

Maintenant c'est l'opportunité de rencontrer Dieu par le biais de Jésus-Christ; maintenant c'est le moment de notre vie qui nous lie à une éternité heureuse ou malheureuse, maintenant c'est le moment que Dieu nous donne pour Le rencontrer, pour vivre comme ses enfants et faire en sorte que les événements quotidiens aient la charge divine que Jésus-Christ —tout au long de sa vie terrestre— leur a imprimée.

Nous ne pouvons pas laisser passer cette opportunité! Cette vie, plus ou moins longue dans la durée, mais toujours courte, puisque «l'apparence de ce monde passe» (1Cor 7,31). Ensuite, une éternité avec Dieu et ses fidèles dans une vie et un bonheur complets, ou loin de Dieu —avec les infidèles— dans une vie et un malheur totaux.

Ainsi, les heures, les jours, les mois et les ans ne sont pas faits pour les gâcher, ni pour s'installer confortablement et les passer sans peine ni gloire dans un stérile “aller comme ci, comme ça”. Ils sont faits pour vivre —ici et maintenant— ce que Jésus a proclamé dans l'Evangile salvateur: vivre avec Dieu, en aimant tout et tout le monde. Et ainsi, ceux qui ont aimé —Marie, la Mère de Dieu et notre Mère, les saints, ceux qui ont été fidèles jusqu'à la fin de leur vie terrestre— ont pu écouter «Très bien, serviteur bon et fidèle (…): entre dans la joie de ton seigneur» (Mt 25,23").

Convertissons-nous! Cela en vaut la peine! Nous aimerons et nous serons d'ores et déjà heureux


Bon dimanche!








mercredi 21 janvier 2015

(191,454) Ce Dieu peut et veut nous sauver... / Il est le Fils de Dieu; nous avons encore besoin de lui...

Bonjour!
Jeudi 22 janvier 2015

Saint du jour: 
Saint Vincent, diacre et martyr.
Vincent fut torturé et mis à mort, vers 305, 
à Valence, en Espagne, avec son évêque Valère, 
après avoir fidèlement servi l'Église comme diacre.
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Photo:
Monastère - Val-Notre-Dame
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Evangile selon St Marc, chapitre 3, 7-12

Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent.
De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.

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Quel est le sens de cette Parole?
Marc nous révèle des détails savoureux:
Jésus demande de lui réserver une barque 
pour ne pas être écrasé par la foule... 
Ils se précipitaient à lui pour le toucher...
Sommes-nous aussi ardents pour accourir auprès de Jésus?...
- Pour qui, pour quoi nous précipitons-nous aujourd'hui?
-Comment nous précipitons-nous... avec nos encombrements?...
Peut-être pourrions redire à Jésus:
«Tu es le Fils de Dieu: j'ai besoin de toi...»
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Pour notre réflexion...

1. Dans cet Évangile, Jésus est entouré d’une foule de mouvements et de bruit, tant et si bien que, peut-être, n’aimerions-nous pas être à ce moment-là trop près du Seigneur. Beaucoup le suivent : en premier lieu ses disciples et puis les multitudes. Saint Marc nous explique qu’elles viennent de la région (Galilée), du Nord-Ouest (Tyr et Sidon), du Sud (Judée et Idumée), de l’Est (Transjordanie). Bref, la renommée de Jean-Baptiste est de loin surpassée par celle du Christ, au moment où il en est encore au début de son ministère en Galilée et qu’il n’a pas encore établi les douze apôtres. Les foules le cherchent pour être guéries. Ils ont entendu parler de lui et des guérisons alors ils se mettent en marche, jusqu’à ce qu’ils le trouvent. Imaginons une seule de ces personnes : la souffrance qu’elle porte, l’espérance qui s’ouvre lorsqu’elle entend parler de ce que peut faire cet homme pour elle, la motivation avec laquelle elle part, le désir qu’elle a de rencontrer ce Jésus de Nazareth, la force qui lui permet de persévérer malgré les difficultés. Cette recherche du Seigneur est dure, fatigante, loin d’être comme nous l’avions prévue, mais si lui peut me guérir... Écoutons les psaumes : « Tu seras l’allégresse et la joie de tous ceux qui te cherchent » (Ps 39, 17), « joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! » (Ps 104/105).

2. Jésus guérit. Voilà ce qu’il fait quand une personne malade vient à lui. Il ne le fait pas à la manière d’un magicien pour montrer l’un de ses tours, comme un politique pour gagner des adhérents, il ne s’en sert pas pour faire pression sur les gens, ni même pour gagner de l’argent. Il le fait à la manière de Dieu. Il le fait parce qu’il aime la personne malade qui est là devant lui, qu’elle soit un peu plus éloignée ou qu’elle soit en train de l’écraser. Notre Dieu s’est fait homme, et même pour sauver il passe par son corps de Verbe incarné, comme nous le lisons dans saint Luc : « Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous » (6,19). Par cette force divine et sensible, il guérit, et il change leur vie. Il est venu non seulement pour que notre corps soit rétabli, mais encore plus : pour nous sauver. Mais nous nous rendons plus facilement compte que c’est notre santé qui est dans un état critique que notre vie toute entière ! Ce Dieu veut et peut nous sauver ! Nous l’entendons dans la lecture : « Il est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, car il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Heb 7). Il n’a pas seulement guéri il y a deux mille ans, il est là aujourd’hui pour nous, « lui est médiateur d’une alliance meilleure, reposant sur de meilleures promesses » (Heb 8).


3. Parmi tous ces gens autour de lui, il est intéressant de remarquer que les seuls à faire mention de l’identité de ce guérisseur et bienfaiteur sont les esprits impurs. Et encore plus remarquable, quelle est cette identité : « Fils de Dieu ». Dans la première partie, les hommes voient ce que fait Jésus. Dans la deuxième, on se concentre sur qui il est. Les gens le cherchent-ils pour ce qu’il fait, pour ce qu’il leur donne ou pour ce qu’il est ? Et lui, nous aime-t-il pour ce que nous faisons ou pour ce que nous sommes ? Et nous pourrions nous poser la même question entre nous : est-ce que j’aime untel pour ce qu’il m’offre ou pour lui-même ?

(191,440) Le 21 janvier - JOUR DU DRAPEAU DU QUÉBEC


«Le drapeau témoigne 
de l'identité culturelle est individus et, 
par le fait même, 
il est au cœur 
du patrimoine symbolique des nations.

Depuis son adoption en 1948,
 le fleurdelisé est un symbole fort 
de l'identité québécoise.»

Tirée de l'Encyclopédie du patrimoine culturel 
de l'Amérique française

Le Placoteux - L'hebdonadaire de la Côte-du-Sud - 21 janvier 2015
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(191,411) Prière: Parce qu'on sème, on donne... (Développement et Paix).

Prière composée par les membres du comité Développement et Paix de la paroisse Saint-Félix de Cap-Rouge, diocèse de Québec pour la campagne de Carême de partage du Carême 2015.


Père aimant et créateur,
nos sœurs et frères de chaque pays
te demandent, comme nous,
le pain et la nourriture de chaque jour.

Tu nous invites à répondre avec toi
à leur demande en faisant appel
à notre sens de la fraternité,
de la solidarité et du partage.

Aide-nous à pétrir la pâte ensemble
afin que nous sœurs et frères
aient du pain pour nourrir leur corps
 et une compassion pour
rassasier leur âme.

Une seule famille humaine,
de la nourriture pour tous est possible.
Parce qu'on sème, chaque personne
aura sa place à la table familiale.
Amen.
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Partout dans le monde vous pouvez utiliser cette prière
qui appelle à l'action 
et à l'engagement fraternel.
Merci!





lundi 19 janvier 2015

(191,307) Les lois sont faites pour l'homme, et non l'homme pour les lois... / Nos visiteurs...

Bonjour!
Mardi 20 janvier 2015


Photo:
Nous avons hâte de les voir dans nos plates-bandes...
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Nos visiteurs et lecteurs viennent des pays suivants:
France - Canada - États-Unis -
Allemagne - Belgique - Russie - Suisse - 
Vietnam - Côte d'Ivoire - Ukraine - 
République tchèque - Polynésie française -
Maurice - La Réunion - Pologne - Haïti - 
Martinique - Cameroun - Gabon -
Royaume-Uni - Indonésie - Maroc -
Italie - Espagne - Mexique - Portugal - 
Autres encore... 
Merci d'être là pour partager la Parole de Dieu.
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«Si Dieu n'a pas créé un monde parfait,
c'est pour rendre l'homme responsable
et lui donner la possibilité de créer.»
(Élie Wiesel)
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«Le témoignage que nous avons à rendre, 
le seul qui vaille, le seul qui soit un signe infaillible 
de la présence de l'éternel Amour, c'est la joie.»
(Maurice Zundel)
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Photo:
Presbytère N.-D.-du-Portage (Jean-Yves)
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«Vos enfants ont besoin de votre présence
plus que de vos présents.»
(J.L Jackson)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Texte de l'Évangile (Mc 2,23-28): Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui disaient: «Regarde ce qu'ils font le jour du sabbat! Cela n'est pas permis». Jésus leur répond: «N'avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu'il fut dans le besoin et qu'il eut faim, lui et ses compagnons? Au temps du grand prêtre Abiathar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l'offrande que seuls les prêtres peuvent manger, et il en donna aussi à ses compagnons». Il leur disait encore: «Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l'homme est maître, même du sabbat».
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Commentaire: Abbé Ignasi FABREGAT i Torrents (Terrassa, Barcelona, Espagne)
Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat

Aujourd'hui, comme hier, Jésus a affaire aux pharisiens, qui déforment la loi de Moïse en s'attachant aux détails pour oublier l'esprit qui l'informe. Les pharisiens, en effet, accusent les disciples de Jésus de violer le sabbat (cf. Mc 2,24). Selon leur casuistique étouffante, arracher des épis équivaut à "moissonner" et "égrener", à "battre": ces activités agricoles -et une quarantaine d'autres que nous pourrions ajouter- étaient prohibées les jours de sabbat, consacrés au repos. Nous le savons, les pains de l'offrande dont nous parle l'Évangile étaient au nombre de douze; on les plaçait chaque semaine sur la table du sanctuaire, en hommage des douze tribus d'Israël à leur Dieu et Seigneur.

Le comportement d'Abiathar est conforme aux enseignements de Jésus: les préceptes légaux de moindre importance doivent céder le pas aux plus grands; un précepte cérémoniel, à un précepte de loi naturelle; le précepte du repos sabbatique n'est donc pas supérieur aux élémentaires besoins de la subsistance. En s'inspirant de la péricope que nous commentons, et pour souligner que la personne est au-dessus de toutes les questions économiques et sociales, le Concile Vatican II enseigne: «L'ordre social et son développement progressif doivent à tout moment être subordonnés au bien de la personne, car l'ordre des choses doit être soumis au bien des personnes, et non le contraire. Le Seigneur Lui-même l'a souligné quand il a dit que le sabbat avait été fait pour l’homme, non l’homme pour le sabbat (cf. Mc 2,27)».

Saint Augustin nous dit: «Aime et fais ce que tu veux». L'avons-nous bien compris, ou l'obsession de ce qui est secondaire étouffe-t-elle l'amour qu'il faut mettre en tout ce que nous faisons? Travailler, pardonner, corriger, aller à la messe les dimanches, prendre soin des malades, accomplir les commandements…, faisons-nous tout cela pour le faire ou par amour de Dieu? Que ces considérations nous aident à vivifier toutes nos œuvres par l'amour que le Seigneur a mis dans nos coeurs précisément pour que nous puissions L'aimer.

(191,283) Quand Dieu est avec nous, ce n'est pas le temps de jeûner... C'est le temps de se réjouir...

Bonjour!
Lundi 19 janvier 2015
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Le Seigneur nous invite 
à être plus grands que nature:
à être à son image: fils et filles de Dieu.
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Marc 2,18-22): Comme les disciples de Jean Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vient demander à Jésus: «Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, comme les disciples de Jean et ceux des pharisiens?». Jésus répond: «Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, pendant que l'Époux est avec eux? Tant qu'ils ont l'Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé: ce jour-là ils jeûneront.

»Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d'étoffe neuve; autrement la pièce neuve tire sur le vieux tissu et le déchire davantage. Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement la fermentation fait éclater les outres, et l'on perd à la fois le vin et les outres. A vin nouveau, outres neuves».

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Commentaire: Abbé Joaquim VILLANUEVA i Poll (Barcelona, Espagne)
Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, 
pendant que l'Époux est avec eux?

Aujourd'hui, nous constatons comment les juifs, au-delà du jeûne prescrit par Dieu le Jour de l'Expiation (cf. Lev 16,29-34) observaient plusieurs autres jeûnes, autant publics que privés. Ils étaient l'expression de deuil, de pénitence, de purification, de préparation pour une fête ou une mission, de pétition de grâce à Dieu, etc. Les juifs pieux appréciaient le jeûne comme un acte propre de la vertu de la religion et plaisant à Dieu: celui qui jeûne se dirige à Dieu en attitude d'humilité, lui demande pardon en se privant de ces choses qui, le satisfaisant, l'auraient éloignées de Lui.

Que Jésus n'inculque pas cette pratique à ces disciples et à ceux qui l'écoutaient, surprend les disciples de Jean et les pharisiens. Ils pensent qu'il s'agit d'une omission importante dans ses enseignements. Et Jésus leur donne une raison fondamentale: «Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, pendant que l'Époux est avec eux?» (Mc 2,19). L'époux, selon l'expression des prophètes d'Israël, est Dieu, et est manifestation de l'amour divin envers les hommes (Israël est l'épouse, qui n'est pas toujours fidèle, objet de l'amour fidèle de l'époux, Yahvé). C'est-à-dire, Jésus se compare à Yahvé. Il est ici, déclarant sa divinité: il appelle ses disciples "les amis de la noce", ceux qui sont avec Lui, et donc qui n’ont pas besoin de jeûner car ils ne sont pas séparés de Lui.

L'Église est demeurée fidèle à cet enseignement qui vient des prophètes et constitue une pratique naturelle et spontanée dans plusieurs religions. Jésus-Christ la confirme et lui donne en sens nouveau: Il jeûne dans le désert comme préparation à sa vie publique, Il nous dit que la prière est fortifiée par le jeûne, etc.

Parmi ceux qui écoutaient le Seigneur, la majorité devait être pauvre et avoir des vêtements raccommodés; il devait aussi y avoir des vendangeurs qui savaient ce qui se passe lorsqu'on met du vin nouveau dans de vieilles outres. Jésus leur rappelle qu'ils doivent recevoir son message avec un esprit nouveau, qui rompt avec le conformisme et la routine des âmes vieillies prématurément, que ce qu'Il leur propose, n'est pas une interprétation de la Loi, sinon une vie nouvelle.

vendredi 16 janvier 2015

(191,070) Toute l'humanité a besoin du Médecin divin... Et Lui est venu appeler tous les pécheurs...

Bonjour!
Samedi 17 janvier 2015

«La dignité humaine, donnée par Dieu, est un absolu.»
(Source: CECC - Conférence des Évêques catholique du Canada)
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«Être mystique, c'est être une personne 
dont l'identité est profondément enraciné 
dans le premier amour, celui qui vient de Dieu.»
(Henri J.M. Nouwen)
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«Celui qui se laisse regarder par Jésus crucifié est recrée, 
il devient une "créature nouvelle".
(Victor Manuel Fernandez)
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«Il semble plus facile d'être Dieu que d'aimer Dieu, 
de contrôler les gens que d'aimer les gens, 
de posséder la vie que d'aimer la vie.»
(Henri J.M. Nouwen)
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«Accepter d'être imparfaits 
est la première condition de l'apprentissage.»
(Yves Duteil)
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«La tentation du pouvoir est énorme
 lorsque l'intimité représente une menace.»
(Henri J.M. Nouwen)
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«Le Seigneur passe...
Oseras-tu
Lancer ton cri de joie?
Christ est vivant, ressuscité.
Qui voudra l'héberger?»
(Hymne - Bréviaire - Ce matin)
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Photo:
Église de Saint-Jean-Port-Joli 
(Photo de Bernard Lecomte - France - Merci!)
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Parole de Dieu de ce jour...

 (Mc 2,13-17): Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac; toute la foule venait à lui, et il les instruisait. En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit: «Suis-moi». L'homme se leva et le suivit. Comme il était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait beaucoup de monde. Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses disciples: «Il mange avec les publicains et les pécheurs!». Jésus, qui avait entendu, leur déclara: «Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs».
Commentaire: Abbé Joaquim MONRÓS i Guitart (Tarragona, Espagne)
Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs
Aujourd'hui, la scène que relate saint Marc, nous voyons Jésus enseigner et tous venir l'entendre. À présent comme alors, la faim de doctrine est manifeste, car l'ignorance est le pire ennemi. Il en va si bien ainsi que l'expression «Ils cesseront de haïr quand ils cesseront d'ignorer» est devenue classique.

Chemin faisant, Jésus avisa Lévi, fils d'Alphée, assis au banc des impôts; Il lui dit «suis-moi» et l'autre, laissant tout, partit avec Lui. Promptitude et générosité pour "l'affaire" de sa vie. "L'affaire du siècle" et celle de l'éternité.

Le prélèvement des impôts par les romains a disparu depuis longtemps, mais Matthieu -de nos tours mieux connu sous ce nouveau nom que sous celui de Lévi- continue d'accumuler les dividendes avec ses écrits, puisqu'il est devenu l'une des douze colonnes de l'Église. C'est ce qui arrive quand on suit promptement le Seigneur. C'est Lui qui l'a dit: «Tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des s?urs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup plus, et il aura en héritage la vie éternelle» (Mt 19,29).

Jésus accepta le banquet que Matthieu lui offrit chez lui, avec d'autres collecteurs d'impôts et des pécheurs, ainsi qu'avec ses apôtres. Les pharisiens -spectateurs du travail des autres- font remarquer aux disciples que leur Maître mange avec des gens qu'ils tiennent pour des pécheurs. Le Seigneur les entend et défend sa manière usuelle d'agir avec les âmes: «Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs» (Mc 2,17). Toute l'humanité a besoin du Médecin divin. Nous sommes tous pécheurs. Comme le dira saint Paul, «tous ont péché et se sont privés de la gloire de Dieu» (Rm 3,23).

Répondons avec la promptitude de Marie devant sa vocation de corédemptrice.