mardi 13 janvier 2015

(190,878) Peut-on trouver un heureux partage entre le travail, le repos, la prière?...

Bonjour!
Mercredi 14 janvier 2015

Photo:
Sur le chemin de l'évêché... (Jean-Yves)
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«Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts, mon frère.»
(Raymond Levesque)
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Ces quelques phrases conviennent bien 
au lendemain de la marche de toute la France 
et de bien d'autres peuples dans le monde 
pour dire «non» 
face à ceux qui veulent tuer des hommes au nom de Dieu...
Quand est-ce que les hommes vivront d'amour 
sur la terre de Dieu?
On peut ne pas être d'accord 
avec le message véhiculé par moments 
mais le crayon ne tue pas.

Seigneur, donne la paix aux hommes 
- tous les hommes - de bonne volonté.

«La liberté 
est le trésor le plus fragile de l'humanité.»
(Yves Duteil)
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«Un chant rassemble dans la nuit 
Les voix dispersées:
L'Église a devancé l'aurore
Et fait monter vers le Seigneur
L'espoir du monde."
(Hymne au bréviaire du jour)
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Diacre
au cœur de la vie
dans ce monde en évolution...
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Voici la Parole de Dieu de ce jour... 
(Mc 1,29-39): En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.

Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.

Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent: «Tout le monde te cherche». Mais Jésus leur répond: «Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle; car c'est pour cela que je suis sorti». Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais.
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Commentaire: Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait

Aujourd'hui, nous voyons clairement comment Jésus divisait ses journées. D'un côté, il se consacrait à la prière, et, de l'autre, à sa mission de prédication par la parole et par les actes. La contemplation et l'action. Prière et travail. Etre avec Dieu et être avec les hommes.

En effet, nous voyons Jésus qui se donne corps et âme à sa tâche de Messie et de Sauveur: il guérit les malades, comme la belle-mère de Pierre et beaucoup d'autres, il console ceux qui sont tristes, il expulse des démons, il prêche. Tout le monde lui amène ses malades et ses possédés. Ils veulent tous l'écouter: "Tout le monde te cherche" (Mc 1,37) lui disent les disciples. Il avait certainement une activité souvent très fatigante, qui ne devait presque pas le laisser souffler.

Mais Jésus s'accordait aussi un temps de solitude pour se consacrer à la prière: «Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait» (Mc 1,35). Dans d'autres passages de l'Evangile, nous voyons Jésus se consacrer à la prière à d'autres heures, y compris très tard dans la nuit. Il savait partager son temps avec sagesse, afin que sa journée ait un équilibre raisonnable entre le travail et la prière.

Nous disons souvent: Je n'ai pas le temps! Nous sommes occupés avec les tâches ménagères, le travail et les innombrables tâches qui remplissent notre agenda. Fréquemment, nous croyons être dispensés de la prière quotidienne. Nous faisons un tas de choses importantes, c'est vrai, mais nous courons le risque d'oublier la plus nécessaire: la prière. Nous devons créer un équilibre pour pouvoir faire les unes sans négliger les autres.

Saint François nous présente les choses ainsi: «Il faut travailler fidèlement et avec dévouement, sans éteindre l'esprit de la sainte prière et de la dévotion que les autres choses temporelles doivent servir».

Nous devrions peut-être nous organiser un peu plus. Nous discipliner, en “domestiquant” le temps. Ce qui est important doit trouver sa place. Mais ce qui est nécessaire encore plus.

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