samedi 3 janvier 2015

(189,941) Dieu a voulu que son Fils partage notre vie...

Bonjour!
Dimanche 4 janvier 2015


Photo:
Au quai de Kamouraska - De Jacques Cimon - Merci!
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Texte de l'Évangile (Jn 1,1-18): Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.

Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu. Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu. Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme: ils sont nés de Dieu.

Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant: «Voici celui dont j'ai dit: Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était». Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce: après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l'a jamais vu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.
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Photo:
Crèche de la cathédrale de Sainte-Anne-de-La-Pocatière avec les mages.
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Commentaire: Abbé Ferran BLASI i Birbe (Barcelona, Espagne)
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire
Aujourd'hui, l'Évangile de Jean se présente sous une forme poétique et semble nous offrir, non seulement une introduction, mais également une sorte de synthèse de tous les éléments présents dans ce livre. Il a un rythme qui le rend solennel, avec des parallélismes, des similitudes et des répétitions recherchées, et les grandes idées sont tracées comme divers grands cercles. Le point culminant de l'exposition se trouve juste au milieu, avec une affirmation qui cadre parfaitement avec cette époque de Noël : «Et la Parole s'est fait chair, et a habité parmi nous» (Jn 1,14).

L'auteur nous dit que Dieu a assumé la condition humaine et qu'il s'est installé parmi nous. En ce moment, nous le trouvons au sein d'une famille: maintenant à Béthléem, plus tard en exil avec eux en Egypte et ensuite à Nazareth.

Dieu a voulu que son Fils partage notre vie, et pour cela, qu'il passe par toutes les étapes de l'existence: le sein de la Mère, la naissance et la croissance constante (nouveau né, enfant, adolescent et, pour toujours, Jésus le Sauveur).

Et il continue: «Nous avons contemplé sa gloire, gloire qu'il reçoit du Père en tant que Fils unique, plein de grâce et de vérité» (Ibidem). Au cours de ces premiers instants, les anges aussi chantent: «Gloire à Dieu qui est aux cieux», «et paix sur la terre» (cf. Lc 2,14). Et maintenant aussi, en étant emmitouflé par ses parents: dans les couches préparées par la Mère, dans l'ingéniosité aimante de son père —bon et adroit— qui a préparé un lieu aussi accueillant que possible avec ce qu'il avait, et dans les manifestations d'affection des bergers qui vont l'adorer, lui font des mamours et lui apportent des cadeaux.

Voilà comment ce fragment de l'Évangile nous offre la Parole de Dieu, qui est toute sa Sagesse, comment il nous l'annonce. Une Parole qui nous donne la Vie à travers Dieu, avec une croissance sans limites, ainsi que la Lumière qui nous fait voir les choses du monde à leur juste valeur, du point de vue de Dieu, avec une “vision surnaturelle”, avec une gratitude affectueuse pour celui qui s'est entièrement donné aux hommes et aux femmes du monde, depuis qu'il est apparu sur terre comme un Enfant.
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«La foi, c'est monter sur la première marche, 
même quand on en voit pas tout l'escalier.»
(Martin Luther-King)

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Bonne journée!
Jean-Yves

Photo:
Fournie par Frédérike et Douglas qui sont présentement au Cambodge. Merci!
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