mercredi 21 janvier 2015

(191,454) Ce Dieu peut et veut nous sauver... / Il est le Fils de Dieu; nous avons encore besoin de lui...

Bonjour!
Jeudi 22 janvier 2015

Saint du jour: 
Saint Vincent, diacre et martyr.
Vincent fut torturé et mis à mort, vers 305, 
à Valence, en Espagne, avec son évêque Valère, 
après avoir fidèlement servi l'Église comme diacre.
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Photo:
Monastère - Val-Notre-Dame
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Evangile selon St Marc, chapitre 3, 7-12

Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent.
De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.

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Quel est le sens de cette Parole?
Marc nous révèle des détails savoureux:
Jésus demande de lui réserver une barque 
pour ne pas être écrasé par la foule... 
Ils se précipitaient à lui pour le toucher...
Sommes-nous aussi ardents pour accourir auprès de Jésus?...
- Pour qui, pour quoi nous précipitons-nous aujourd'hui?
-Comment nous précipitons-nous... avec nos encombrements?...
Peut-être pourrions redire à Jésus:
«Tu es le Fils de Dieu: j'ai besoin de toi...»
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Pour notre réflexion...

1. Dans cet Évangile, Jésus est entouré d’une foule de mouvements et de bruit, tant et si bien que, peut-être, n’aimerions-nous pas être à ce moment-là trop près du Seigneur. Beaucoup le suivent : en premier lieu ses disciples et puis les multitudes. Saint Marc nous explique qu’elles viennent de la région (Galilée), du Nord-Ouest (Tyr et Sidon), du Sud (Judée et Idumée), de l’Est (Transjordanie). Bref, la renommée de Jean-Baptiste est de loin surpassée par celle du Christ, au moment où il en est encore au début de son ministère en Galilée et qu’il n’a pas encore établi les douze apôtres. Les foules le cherchent pour être guéries. Ils ont entendu parler de lui et des guérisons alors ils se mettent en marche, jusqu’à ce qu’ils le trouvent. Imaginons une seule de ces personnes : la souffrance qu’elle porte, l’espérance qui s’ouvre lorsqu’elle entend parler de ce que peut faire cet homme pour elle, la motivation avec laquelle elle part, le désir qu’elle a de rencontrer ce Jésus de Nazareth, la force qui lui permet de persévérer malgré les difficultés. Cette recherche du Seigneur est dure, fatigante, loin d’être comme nous l’avions prévue, mais si lui peut me guérir... Écoutons les psaumes : « Tu seras l’allégresse et la joie de tous ceux qui te cherchent » (Ps 39, 17), « joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! » (Ps 104/105).

2. Jésus guérit. Voilà ce qu’il fait quand une personne malade vient à lui. Il ne le fait pas à la manière d’un magicien pour montrer l’un de ses tours, comme un politique pour gagner des adhérents, il ne s’en sert pas pour faire pression sur les gens, ni même pour gagner de l’argent. Il le fait à la manière de Dieu. Il le fait parce qu’il aime la personne malade qui est là devant lui, qu’elle soit un peu plus éloignée ou qu’elle soit en train de l’écraser. Notre Dieu s’est fait homme, et même pour sauver il passe par son corps de Verbe incarné, comme nous le lisons dans saint Luc : « Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous » (6,19). Par cette force divine et sensible, il guérit, et il change leur vie. Il est venu non seulement pour que notre corps soit rétabli, mais encore plus : pour nous sauver. Mais nous nous rendons plus facilement compte que c’est notre santé qui est dans un état critique que notre vie toute entière ! Ce Dieu veut et peut nous sauver ! Nous l’entendons dans la lecture : « Il est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, car il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Heb 7). Il n’a pas seulement guéri il y a deux mille ans, il est là aujourd’hui pour nous, « lui est médiateur d’une alliance meilleure, reposant sur de meilleures promesses » (Heb 8).


3. Parmi tous ces gens autour de lui, il est intéressant de remarquer que les seuls à faire mention de l’identité de ce guérisseur et bienfaiteur sont les esprits impurs. Et encore plus remarquable, quelle est cette identité : « Fils de Dieu ». Dans la première partie, les hommes voient ce que fait Jésus. Dans la deuxième, on se concentre sur qui il est. Les gens le cherchent-ils pour ce qu’il fait, pour ce qu’il leur donne ou pour ce qu’il est ? Et lui, nous aime-t-il pour ce que nous faisons ou pour ce que nous sommes ? Et nous pourrions nous poser la même question entre nous : est-ce que j’aime untel pour ce qu’il m’offre ou pour lui-même ?

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