mercredi 18 décembre 2013

(155663) - La venue de Jésus s'écrit dans l'histoire del'humanité...L'humanité, c'est toi, c'est moi, c'est nous...

Texte de l'Évangile (Lc 1,5-25): Il y avait, au temps d'Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, du groupe d'Abia. Sa femme aussi était descendante d'Aaron; elle s'appelait Élisabeth. Tous les deux vivaient comme des justes devant Dieu: ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur d'une manière irréprochable. Ils n'avaient pas d'enfant, car Élisabeth était stérile, et tous deux étaient âgés.



Or, tandis que Zacharie, au jour fixé pour les prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l'usage liturgique, pour aller offrir l'encens dans le sanctuaire du Seigneur. Toute l'assemblée du peuple se tenait dehors en prière à l'heure de l'offrande de l'encens. L'ange du Seigneur lui apparut debout à droite de l'autel de l'encens. En le voyant, Zacharie fut bouleversé et saisi de crainte. L'ange lui dit: «Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été entendue: ta femme Élisabeth te donnera un fils, et tu le nommeras Jean. Tu seras dans la joie et l'allégresse, beaucoup d'hommes se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boissons fermentées, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance; il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu, il marchera devant le Seigneur, avec l'esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le coeur des pères vers leurs enfants, convertir les rebelles à la sagesse des hommes droits, et préparer au Seigneur un peuple capable de l'accueillir».



Mais Zacharie dit à l'ange: «Comment vais-je savoir que cela arrivera? Moi, je suis un vieil homme, et ma femme aussi est âgée». L'ange lui répondit: «Je suis Gabriel; je me tiens en présence de Dieu, et j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer cette bonne nouvelle. Mais voici que tu devras garder le silence, et tu ne pourras plus parler jusqu'au jour où cela se réalisera, parce que tu n'as pas cru à mes paroles: elles s'accompliront lorsque leur temps viendra».



Le peuple attendait Zacharie et s'étonnait de voir qu'il restait si longtemps dans le sanctuaire. Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent qu'il avait eu une vision dans le sanctuaire. Il leur faisait des signes, car il demeurait muet. Lorsqu'il eut achevé son temps de service au Temple, il repartit chez lui. Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth devint enceinte. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait: «Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, lorsqu'il a daigné mettre fin à ce qui faisait ma honte aux yeux des hommes».

Commentaire: Abbé Ignasi FUSTER i Camp (La Llagosta, Barcelona, Espagne)

L'ange lui dit: ‘Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été entendue: ta femme Élisabeth te donnera un fils’

Aujourd'hui, l'Ange Gabriel annonce au prêtre Zacharie la naissance “surnaturelle” de Jean le Baptiste, celui qui préparera la mission du Messie. Dieu, dans son amour providentiel, prépare la naissance de Jésus avec la naissance de Jean, le Baptiste. Bien qu'Elisabeth soit stérile, ce n'est pas grave. Dieu veut faire le miracle par amour pour nous, ses créatures.



Mais Zacharie ne manifeste pas au moment venu la vision surnaturelle de la foi: «Comment vais-je savoir que cela arrivera? Moi, je suis un vieil homme, et ma femme aussi est âgée» (Lc 1,18). Il a un regard excessivement humain. Il lui manque la docilité confiante dans les plans de Dieu, qui sont toujours plus grands que les nôtres: en l'occurrence, ni plus ni moins que l'Incarnation du Fils de Dieu pour le salut du genre humain! L'ange retrouve Zacharie comme “dérouté”, lent à comprendre les choses de Dieu, comme étant “hors jeu”.



Quand il reste peu de jours avant Noël, il convient que l'Ange du Seigneur nous trouve préparés, comme Marie. Il faut essayer de garder la présence de Dieu tout au long de la journée, intensifier notre amour de Jésus-Christ en nos temps de prières, recevoir avec beaucoup de dévotion l'Eucharistie: car Jésus naît et vient à nous! Et qu'il ne nous manque pas la vision surnaturelle dans tous les travaux de notre vie. Nous devons mettre une vision surnaturelle dans notre travail professionnel, dans nos études, dans nos apostolats, y compris dans les contretemps de la journée. Rien n'échappe à la providence divine! Avec la certitude et la joie de savoir que nous collaborons avec les anges et avec le Seigneur dans les plans d'amour et de salut de Dieu.







mardi 26 novembre 2013

(153368) - La promesse du Christ est indéfectible... / Votre persévérance vous obtiendra la vie...

Texte de l'Évangile (Luc 21,12-19): Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l'on vous persécutera; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon Nom. Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie. Commentaire: Abbé Manuel COCIÑA Abella (Madrid, Espagne) C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie Aujourd'hui, nous prêtons attention à cette phrase brève et incisive prononcée par notre Seigneur, phrase qui déchire notre âme et en se faisant nous amène à méditer sur l'importance de la persévérance: Pourquoi est-elle si importante? Pourquoi Jésus fait-Il dépendre notre salut de l'exercice de cette vertu? Parce que disciple n'est pas plus haut placé que le maître -«Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom» (Lc 21,17)- et si le Seigneur a été un signe de contradiction, par conséquent nous, ses disciples, nous le serons également. Le Royaume des cieux sera décroché par ceux qui se font violence, ceux qui luttent contre les ennemis de l'âme, ceux qui livrent avec bravoure «cette belle bataille de paix et de l'amour» qu'est la vie chrétienne, comme disait Saint Josémarie Escriva. Il n'y a pas de roses sans épines, et la route qui mène au Ciel n'est pas un chemin sans difficultés. Voilà pourquoi sans la vertu cardinale de la force nos bonnes intentions finiraient par être stériles. La persévérance fait partie de la force. En effet, elle nous pousse à devenir suffisamment forts pour que nous puissions supporter avec joie les contradictions. La persévérance au plus haut degré s'offre à nous sur la croix. C'est pour cela que la persévérance nous donne la liberté d'offrir la possession de nous-mêmes par amour. La promesse du Christ est indéfectible: «C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie» (Lc 21,19), et il en est ainsi car ce qui nous sauve c'est la croix. C'est la force de l'amour qui nous donne à chacun la patience et l'acceptation joyeuse de la volonté de Dieu, quand celle-ci -comme c'est le cas sur la croix- s'oppose "dans les premiers instants" à notre pauvre volonté humaine. Mais uniquement "dans les premiers instants", car après l'énergie débordante de la persévérance agit et nous fait comprendre la science difficile de la croix. Ainsi la persévérance engendre la patience, et celle-ci va beaucoup plus loin que la simple résignation. Plus encore, elle n'a rien à voir avec des attitudes stoïques. La patience contribue de manière décisive à nous faire comprendre que la Croix, bien au-delà de la douleur, est fondamentalement amour. Que Notre Mère du Ciel, qui a compris mieux que personne cette vérité salvatrice, nous aide aussi à la comprendre. Bonne journé! Jean-Yves

samedi 16 novembre 2013

C'est maintenant que nous préparons notre fin, ou plutôt notre commencement... notre sortie, ou plutôt notre entrée...

«Prier ce n'est pas entrer dans une chapelle, c'est entrer dans une promesse et s'appuyer sur elle» (Jacques Loew) - «Prier, c'est mesurer dans la confiance ma faiblesse.» (R. Pageau)

Bonjour! Samedi 16 novembre 2013 Voici la Parole de Dieu de ce jour: (Évangile Luc 18,1-8: Jésus dit encore une parabole pour montrer à ses disciples qu'il faut toujours prier sans se décourager: «Il y avait dans une ville un juge qui ne respectait pas Dieu et se moquait des hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander: ‘Rends-moi justice contre mon adversaire’. Longtemps il refusa; puis il se dit: ‘Je ne respecte pas Dieu, et je me moque des hommes, mais cette femme commence à m'ennuyer: je vais lui rendre justice pour qu'elle ne vienne plus sans cesse me casser la tête’». Le Seigneur ajouta: «Écoutez bien ce que dit ce juge sans justice! Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit? Est-ce qu'il les fait attendre? Je vous le déclare: sans tarder, il leur fera justice. Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre?». Commentaire: Abbé Joan FARRÉS i Llarisó (Rubí, Barcelona, Espagne) Il faut toujours prier sans se décourager Aujourd'hui, pendant ces derniers jours de l'année liturgique, Jésus nous exhorte à prier, à nous diriger à Dieu. Nous pouvons le comprendre, en imaginant comme les pères et les mères de famille attendent que —tous les jours!— leurs enfants leur disent quelque chose, leur manifestent leur affection. Dieu, qui est Père de tous, s'y attend aussi. Jésus nous le dit souvent dans l'Évangile, et nous savons que le fait de parler avec Dieu est en soit prière. La prière est la voix de la foi, de notre croyance en Lui, de notre confiance et, espérons que ce soit aussi toujours manifestation de notre amour. Afin que notre prière sois persévérante et confiante, Saint Luc dit que «Jésus dit encore une parabole pour montrer à ses disciples qu'il faut toujours prier sans se décourager» (Lc 18,1). Nous savons que la prière peut se faire en rendant louange à Dieu, en rendant grâce, ou en reconnaissant la propre faiblesse humaine —le péché—, implorant la miséricorde de Dieu; mais dans la grande majorité des cas, ce sera en demandant une grâce ou une faveur. Et, bien qu'on n'obtienne pas nécessairement ce qu'on demande à l'instant même, le seul fait de pouvoir se diriger à Dieu, le fait de pouvoir raconter à Quelqu'un cette peine ou cette chose qui nous préoccupe, sera suffisant pour qu'on puisse dire que nous avons obtenu quelque chose et certainement —bien que ce ne sera pas immédiat, sinon avec le passage du temps— nous obtiendrons réponse, car «Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit?» (Lc 18,7). Saint Jean Climaco, au sujet de cette parabole évangélique, dit que «ce juge qui ne respectait pas Dieu, cède devant l'insistance de la veuve pour ne pas se déranger d'avoir à l'écouter. Dieu fera justice à l'âme, veuve de Lui par le péché, face au corps, son premier ennemi, et face aux démons, ses adversaires invisibles. Le Commerçant Divin saura faire l'échange juste de notre bonne marchandise, mettre à notre disposition ses grands biens avec amour et être prêt à recevoir nos demandes». Persévérance dans la prière, confiance en Dieu. Disait Tertullien que «seulement la prière vainc Dieu». -----

mardi 12 novembre 2013

Il y a la prière de demande... Il y a aussi la prière d'action de grâce...

Texte de l'Évangile (Lc 17,11-19): Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance et lui crièrent: «Jésus, maître, prends pitié de nous». En les voyant, Jésus leur dit: «Allez vous montrer aux prêtres». En cours de route, ils furent purifiés.



L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain. Alors Jésus demanda: «Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés? Et les neuf autres, où sont-ils? On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu; il n'y a que cet étranger!». Jésus lui dit: «Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé».

Commentaire: Abbé Conrad J. MARTÍ i Martí OFM (Valldoreix, Barcelona, Espagne)

Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce

Aujourd'hui, Jésus passe à coté de nous pour nous faire vivre la scène décrite plus haut d'une façon plus réaliste, en la personne d'un individu marginalisé, comme il en existe tellement dans nos sociétés, qui cherchent les chrétiens afin de trouver chez eux la bonté et amour de Jésus. A l'époque les lépreux faisaient partie de la classe marginalisée. En effet, les dix lépreux ont accouru à la rencontre de Jésus aux portes de la ville (cf. Lc 17,12) car ils ne pouvaient pas rentrer dans les villes et ne pouvaient s'approcher des gens non plus («ils s'arrêtèrent à distance»).



Avec un peu d'imagination, chacun d'entre nous peut reproduire l'image des marginalisés de notre société qui portent des étiquettes comme nous tous: immigrants, drogués, délinquants, malades du Sida, pauvres… Jésus veut les réhabiliter, guérir leurs souffrances, résoudre leurs problèmes, et Il demande notre coopération de manière gratuite, désintéressée, efficace… par amour.



De plus, la leçon de Jésus se fait plus présente pour chacun d'entre nous. Nous sommes pécheurs et nous avons besoin du pardon, nous sommes des pauvres qui attendent tout de Lui. Serions-nous capables de dire comme les lépreux «Jésus, maître, prends pitié de nous» (cf. Lc 17,13)? Savons-nous avoir recours à Jésus dans une prière profonde et confiante?



Imitons-nous le lépreux qui est guéri et qui revient pour dire merci? En effet, il n'y en a qu'un seul «l'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix» (Lc 17,15). Jésus plaint les neufs autres: «Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés? Et les neuf autres, où sont-ils?» (Lc 17,17). Saint Augustin nous laisse le commentaire suivant: «‘Grâce à Dieu’: il n'y a rien qu'on puisse dire d'une manière aussi brève (…) ni faire de plus utile que ces mots». Pourtant, comment rendons-nous grâce à Jésus pour le don de la vie, la nôtre et celle de nos proches; la grâce de la foi; la Sainte Eucharistie; le pardon de nos péchés…? Ne nous arrive-t-il pas parfois de ne pas rendre grâce pour l'Eucharistie, même si nous la prenons régulièrement? Nous ne devons pas en douter, l'Eucharistie est la meilleure expérience de notre vie de tous les jours.





Le service de nos frères et soeurs cause de la joie...

samedi 2 novembre 2013

Le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu...

Dimanche 3 novembre 2013

Texte de l'Évangile (Lc 19,1-10): Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée; il était le chef des collecteurs d'impôts, et c'était quelqu'un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n'y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l'interpella: «Zachée, descends vite: aujourd'hui il faut que j'aille demeurer dans ta maison».




Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient: «Il est allé loger chez un pécheur». Mais Zachée, s'avançant, dit au Seigneur: «Voilà, Seigneur: je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je vais lui rendre quatre fois plus». Alors Jésus dit à son sujet: «Aujourd'hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d'Abraham. En effet, le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu».

Commentaire: Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne)

Zachée, descends vite: aujourd'hui il faut que j'aille demeurer dans ta maison

Aujourd'hui, le récit évangélique coïncide un peu avec la parabole du pharisien et du publicain. (cf. Lc 18,9-14). Effacé et sincère de cœur, le publicain priait dans son intérieur: «Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis!» (Lc 18,13); et aujourd'hui, nous observons comme Jésus-Christ pardonne et acquitte Zachée, le chef des collecteurs d'impôts, un homme riche et influent, mais haï et abhorré par ses voisins, qui se sentaient extorqués par lui: «Zachée, descends vite: aujourd'hui il faut que j'aille demeurer dans ta maison» (Lc 19,5).



L'indulgence divine amène a Zachée à se convertir; voici une des originalités de l'Évangile: le pardon de Dieu est désintéressé; il ne s'agit pas du fait que, suite à notre conversion, Dieu nous pardonne; c'est plutôt le contraire: la miséricorde de Dieu nous stimule vers la gratitude et à y donner une réponse.



À cette occasion, Jésus, chemin de Jérusalem, traversait la ville de Jéricho. Aujourd'hui et chaque jour, Jésus traverse notre vie et nous appelle par notre nom. Zachée n'avait jamais vu Jésus; il avait entendu parler de Lui et cherchait à voir qui était ce maître aussi célèbre. Jésus, par contre, connaissait bien Zachée et les misères de sa vie. Jésus savait comment s'était-il enrichi et comme il était haï et marginé par ses voisins; c'est pour cette raison que Jésus traversa Jéricho pour le faire quitter ce puits: «le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu» (Lc 19,10).



La rencontre du Maître avec le publicain changea complètement la vie de ce dernier. Après avoir entendu cet Évangile, songe à l’opportunité que Dieu t'offre aujourd'hui, laquelle tu ne devrais pas évincer: Jesús-Christ passe par ta vie et t'appelle par ton nom, parce qu'Il t'aime et veut te sauver; dans quel puits es-tu immergé? Comme Zachée a grimpé sur un arbre pour mieux voir Jésus, grimpe-toi, maintenant, sur l'arbre de la Croix et tu pourras savoir qui est-Il, et tu connaîtras l'immensité de son amour, «car s'Il choisit un chef des publicains: qui va s'accabler soi-même, lorsque celui-là est atteint par la grâce?» (Saint Ambroise).









vendredi 1 novembre 2013

Nous faisons partie de la longue lignée des saints et saintes...



Commentaire: Mgr. F. Xavier CIURANETA i Aymí Evêque Emérite de Lleida (Lleida, Espagne)

Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse

Aujourd'hui, nous célébrons la réalité d'un très consolant mystère salvifique exprimé dans le "credo": «Je crois à la communion des saints». Tous les saints qui, depuis la Vierge Marie, sont déjà passés à la vie éternelle, forment une unité: ils sont l'Église des bienheureux, que Jésus félicite: «Heureux les cœurs purs: ils verront Dieu!» (Mt 5,8). Ils sont aussi en communion avec nous. La foi et l'espérance ne peuvent nous unir car ils jouissent déjà de la vision éternelle de Dieu; mais ce qui nous rassemble, c'est l'amour «qui ne passe jamais» (1Co 13,13); cet amour qui, avec eux, nous unit au Père, au Christ Rédempteur et au Saint Esprit. Cet amour les rend solidaires et attentifs à nous. Nous ne vénérons donc pas les saints seulement pour leur exemple, mais surtout pour l'unité dans l'Esprit de toute l'Église, qui se fortifie par la pratique de l'amour fraternel.



Cette profonde unité doit nous faire sentir proches de tous les saints qui, avant nous, ont cru et espéré cela même que nous croyons et espérons et qui, surtout, ont aimé Dieu le Père et leur frère les hommes en tâchant d'imiter l'amour du Christ.



Les saints apôtres, les saints martyrs, les saints confesseurs qui ont existé tout au long de l'histoire sont donc nos frères et nos intercesseurs; en eux se sont accomplis les paroles prophétiques de Jésus: «Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux!» (Mt 5,11-12). Les trésors de leur sainteté sont des biens de famille, sur lesquels nous pouvons compter. Ce sont les trésors du ciel que Jésus nous invite à réunir (cf. Mt 6,20). Comme l'affirme le Concile Vatican II, «leur fraternelle sollicitude aide donc beaucoup notre faiblesse» (Lumen gentium, 49). Cette solennité nous apporte une réconfortante nouvelle, qui nous invite à la joie et à la fête.








Le Christ porte toujours les plaies de sa crucifixion... Il les porte pour nous...

mardi 10 septembre 2013

«L'accueil et a fraternité peuvent ouvrir une porte sur l'avenir.» Pape François





»Mais malheureux, vous les riches: vous avez votre consolation! Malheureux, vous qui êtes repus maintenant: vous aurez faim! Malheureux, vous qui riez maintenant: vous serez dans le deuil et vous pleurerez! Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous: c'est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes».

Commentaire: Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne)

Heureux, vous les pauvres. Malheureux, vous les riches

Aujourd'hui, Jésus nous montre où se trouve le bonheur authentique. Dans la version de Luc, les béatitudes viennent accompagnées par les pleurs de ceux qui n'acceptent pas le message de la rédemption, mais sinon qui s'enferment dans une vie autosuffisante et égoïste. Avec les béatitudes et les pleurs, Jésus fait une application de la doctrine des deux chemins: le chemin de la vie et celui de la mort. Il n'y a pas de troisième possibilité neutre: qui ne va pas vers la vie s'achemine vers la mort: qui ne suit pas la lumière, vit dans les ténèbres.



«Bienheureux les pauvres, parce que le Royaume de Dieu vous appartient» (Lc 6,20). Cette béatitude est à la base de toutes les autres, puisque celui qui est pauvre sera capable de recevoir le Royaume de Dieu comme un don. Celui qui est pauvre se rendra compte de quoi doit-il avoir faim et soif: non de biens matériels, sinon de la Parole de Dieu; non de pouvoir, sinon de justice et d'amour. Celui qui est pauvre pourra pleurer devant la souffrance du monde. Celui qui est pauvre saura que toute sa richesse est Dieu et pour cela, il devra être incompris et persécuté par le monde.



«Mais malheureux, vous les riches: vous avez votre consolation!» (Lc 6,24). Cette plainte est aussi à la base de toutes celles qui suivent, car qui est riche et autosuffisant, qui ne sait pas placer ses richesses au service des autres, s'enferme dans son égoïsme et réalise lui même son malheur. Que Dieu nous libère de cette soif de richesses, de courir derrière les promesses du monde et de placer nos attentes dans les biens matériels; que Dieu ne permette pas que nous soyons satisfaits devant les louanges et les flatteries humaines, ce qui signifierait avoir placé son cœur au centre de la gloire du monde et non de Jésus-Christ. Il sera utile de rappeler ce que nous dit Saint Basile: «Celui qui aime son prochain comme lui-même n'accumulera pas de choses non nécessaires qui peuvent êtres indispensables pour les autres».




mercredi 28 août 2013

mardi 27 août 2013

La miséricorde rend le monde plus juste...

Texte de l'Évangile (Mt 23,23-26): «Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qu'il y a de plus grave dans la Loi: la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu'il fallait pratiquer sans négliger le reste. Guides aveugles! Vous enlevez le moucheron avec un filtre, et vous avalez le chameau! Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l'extérieur de la coupe et de l'assiette, mais l'intérieur est rempli de cupidité et d'intempérance! Pharisien aveugle, purifie d'abord l'intérieur de la coupe afin que l'extérieur aussi devienne pur».

Commentaire: Abbé Austin NORRIS (Mumbai, Inde)

«Purifie d'abord la coupe à l'intérieur pour qu'elle reste pure aussi à l'extérieur"»

Aujourd'hui, nous avons l'impression de surprendre Jésus dans un accès de mauvaise humeur – quelqu'un l'a vraiment agacé. Jésus-Christ se sent mal à l'aise avec la fausse religiosité, les demandes pompeuses et la piété égoïste. Il a ressenti un manque d'amour, à savoir un manque de "justice, de miséricorde et de foi" (Mt 23,23) suite aux actions superficielles de ceux qui essaient de respecter la Loi. Jésus incarne ces qualités en personne et dans l'exercice de son ministère. Il était la justice, la miséricorde et la foi. Ses actions, ses miracles, ses guérisons et ses paroles résumaient ces vrais fondements qui jaillissent de son cœur aimant. Pour Jésus-Christ ce n'était pas une question de "Loi" mais une question de cœur…



Même dans ses paroles de châtiment nous voyons en Dieu un soupçon d'amour qui est important pour ceux qui veulent en revenir aux bases : "Homme, on t'a indiqué ce qui est bon et ce que le Seigneur exige de toi : rien de plus que pratiquer la justice, aimer la fidélité et marcher avec humilité avec ton Dieu" (Michée, 6,8). Le Pape François a dit : "Un peu de miséricorde rend le monde moins froid et plus juste. Nous avons besoin de bien comprendre cette miséricorde de Dieu, ce Père miséricordieux qui est si patient… Souvenons-nous du prophète Isaïe quand il affirmait que même si nos pêchés étaient rouge écarlate, l'Amour de Dieu les rendrait blancs comme neige. Elle est belle cette miséricorde".



"Purifie d'abord la coupe à l'intérieur pour qu'elle reste pure aussi à l'extérieur !" (Mt 23,26). Comme c'est vrai pour chacun d'entre nous ! Nous savons comme l'hygiène personnelle nous permet de nous sentir frais et vibrants à l'intérieur et à l'extérieur. Plus encore, dans le domaine spirituel et moral, notre intérieur, notre esprit, s'il est propre et sain brillera en faisant des bonnes œuvres et des actions qui honorent Dieu et lui rendent un vrai hommage (cf. Jn, 5,23). Concentrons-nous sur le plus grand but de l'amour, de la justice et de la foi et ne perdons pas notre temps avec des broutilles qui nous rabaissent et nous rendent pointilleux. Plongeons-nous dans le vaste océan de l'Amour de Dieu et ne nous contentons pas de ruisseaux de mesquinerie !



lundi 19 août 2013

Pour avoir la vie éternelle...

193986 Evangile selon St Matthieu, chapitre 19, 16-22 Quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Il n’y a qu’un seul être qui soit bon ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. ? Lesquels ? » lui dit-il. Jésus reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage. Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ? » Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. » À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Prières Prière d'introduction Seigneur, je crois en toi parce que tu sais ce qui est le mieux pour moi et ce que je dois faire pour atteindre le Ciel. J’espère en toi parce que tu m’as appelé à me détacher des biens matériels afin de te posséder, toi. Je t’aime parce que tu es plus grand que toutes les choses créées. Demande Seigneur, accorde-moi un détachement spirituel des biens matériels. Points de réflexion 1. En sommes-nous sûrs ? Parfois nous demandons ou nous désirons quelque chose sans vraiment tenir compte des conditions nécessaires pour l’obtenir. Nous avons appris que la plupart des choses ne sont pas gratuites ; néanmoins, dans la vie spirituelle nous l’oublions facilement. Ce que le jeune homme riche demande est l’aboutissement le plus valable, le plus grand possible d’une vie humaine, mais il pense que ce sera facile de l’obtenir. Peut-être a-t-il été habitué à acheter tout ce qu’il voulait avec de l’argent. Il n’a probablement même pas pensé que le Christ lui demanderait de se détacher de ses biens. Si nous désirions une chose, mais nous ne voulons pas faire le nécessaire pour l’obtenir, interrogeons-nous : la voulons-nous vraiment ? 2. Un premier pas vers l’éternité. Jésus prend la question du jeune homme au sérieux. Il ne tourne pas autour du pot. Il ne va pas laisser le jeune homme penser que les choses sont plus faciles qu’elles ne le sont réellement. Malheureusement, dans la société d’aujourd’hui nous nous sommes habitués à chercher ce qui est le plus facile, ce qui est le plus confortable, ce qui exige le moins d’effort. Ce n’est pas le chemin d’un chrétien convaincu. Pour arriver au Ciel - et tout le monde devrait vraiment le vouloir - une chose est certainement nécessaire : « observer les commandements. » Cela signifie éviter le péché. Les commandements ne sont pas simplement un ensemble de règles que Dieu a placées en notre nature humaine et nous a révélé dans la Bible sans raison. L’amour de Dieu pour nous précède les commandements. Quand tu aimes quelqu’un, tu ne traites pas cette personne n’importe comment, mais plutôt d’une manière qui reflète l’amour que tu as pour cette personne. Ainsi, nous gardons les commandements non pas pour suivre un code moral, mais pour montrer d’une manière spécifique notre amour pour Dieu. Cette étape est très importante, mais c’est seulement un premier pas vers le Ciel. 3. Pas si sûr. Le jeune homme riche n’avait pas de difficultés à observer les commandements. Se sentant confiant, il demande davantage, et le Christ lui demande de vendre tout ce qu’il possède. Il ne s’attendait pas à cela. Il est reparti triste, parce qu’il avait beaucoup de biens. Le problème n’est pas le fait d’avoir des biens, mais c’est que le fait d’avoir beaucoup de possessions nous rend plus préoccupés par les choses matérielles que par les « choses d’en haut », comme le dit saint Paul (Col 3,1). Dans l’Évangile, Jésus dit, « là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Mat 6,21).

jeudi 15 août 2013

Fête de l'Assomption de la Vierge...





En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.

Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint,

et s’écria d’une voix forte :

« Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.

Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?

Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi.

Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Marie dit alors :

« Mon âme exalte le Seigneur,

mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.

Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. »

Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.



Prières

Prière d'introduction

Marie, nous fêtons aujourd’hui ton assomption, ta montée au ciel auprès de Dieu. Aide-nous à avoir, comme toi, ce désir d’être à ses cotés pour toujours !



Demande

Donne-moi, Seigneur, la foi de la Vierge Marie, qui a toujours cru en ta Parole et en ta Présence.



Points de réflexion

1. Dieu visite : Quand nous lisons ce passage de l’Évangile, nous pouvons admirer les paroles de Sainte Elizabeth à la Vierge Marie, paroles d’ exaltation et de joie de découvrir la Mère de son sauveur : « Comment ai-je ce bonheur, que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » Mais n’oublions pas de mentionner que c’est Dieu Lui-même, en première personne, qui souhaite rendre visite à Elisabeth. C’est lui qui nous visite, pour nous féconder dans la prière. Et c’est à ce moment là que nous pouvons nous nommer "bienheureux"... "Bienheureux" car "visités" par Notre Seigneur.

Dieu qui est "en" la Vierge Marie au moment de rencontrer Elisabeth, se fait encore plus présent grâce à l’ intercession de Marie. Dès ce moment là, il annonce au monde entier le rôle de Marie comme Mère, mais aussi comme "porteuse" du Christ. Chaque fois que nous voudrons rencontrer Jésus, Marie sera à nos cotés... et chaque fois que nous aurons recours à Marie, Jésus sera là, présent pour nous.



2. Être un tabernacle : Marie est en effet le premier "tabernacle" vivant de Jésus. Cependant, Dieu ne réserve pas cette mission qu’à sa mère, mais à nous tous. Nous sommes tous appelés à être des témoins de Jésus, pas seulement par la Parole, ou les actes, mais par le fait d’avoir la vie de Jésus en nous... Par sa présence en nous, il veut se révéler à tous les hommes. Il veut visiter tous les cœurs.




lundi 12 août 2013

Un coucher de soleil sur une mer tranquille...

Rester en tenue de service...

«Heureux celui qui comprend qu'il est nécessaire de changer beaucoup pour être toujours le même,» (Hélder Câmara) Bonne journée! Jean-Yves

samedi 10 août 2013

Aujourd'hui: Fête de saint Laurent, diacre et martyr...

Saint Laurent est le parton des tous les diacres...

Bonne fête à tous les diacres du monde!

Fraternellement,

Jean-Yves

mardi 6 août 2013

Ta foi est grande...

142309

Bonsoir!

Mercredi 7 août 2013

dimanche 4 août 2013

Dieu prend soin de sa création...


Merci André pour tes photos.
Plein succès pour cette 2e opération aux hanches.
Nos prières t'accompagnent.

Jean-Yves,
diacre.

jeudi 1 août 2013

Il nous faut choisir...

Bonjour! Jeudi 1er août 2013 Note: - J'ai de nouveau un problème... Pour le moment, je suis capable de fournir un texte mais incapable de donner une forme... Mais l'essentiel c'est bien de transmetre la Parole de Dieu... Voici la Parole de Dieu de ce ce jour... Texte de l'Évangile (Mt 13,47-53): Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde: les anges viendront séparer les méchants des justes et les jetteront dans la fournaise: là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Avez-vous compris tout cela?». -«Oui», lui répondent-ils. Jésus ajouta: «C'est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien». Jésus acheva ainsi de proposer des paraboles, puis il s'éloigna de là. Commentaire: Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne) On ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien Aujourd'hui, l'Évangile fait un appel vital à la conversion, Jésus ne nous épargne pas la brutalité de la réalité: (Mt 13,49-50). L'avertissement est clair! Nous ne pouvons pas nous endormir là-dessus. Cela dit, nous devons choisir librement: ou bien nous cherchons Dieu et le bien de toutes nos forces ou bien nous plaçons notre vie au bord de l'abîme. Soit nous sommes avec le Christ soit nous sommes contre Lui. Se convertir veut dire, dans ce cas, opter pour l'appartenance aux justes et mener une vie digne de ce nom. Cela dit, nous avons en nous l'expérience du péché: nous voyons le bien que nous devrions faire et nous faisons le mal. Comment essayons-nous de donner une vraie unité à nos vies? Tout seuls nous ne pouvons pas faire grande chose. La seule chose à faire c'est de nous mettre entre les mains de Dieu, en faisant cela nous pourrons réussir à faire le bien et appartenir aux justes. «Par le fait que nous ignorons le moment où viendra notre rencontre avec notre Juge, nous devons vivre chaque jour comme s'il devait nous juger le lendemain» (Saint Jérôme). Cette phrase est une invitation à vivre avec intensité et responsabilité notre foi chrétienne. Il ne s'agit pas d'avoir peur, mais de vivre dans l'espérance ce temps de grâce, de louange et de gloire. Le Christ nous montre le chemin de notre glorification. Le Christ est le chemin de l'homme, et par conséquent, notre salut, notre bonheur et tout ce que nous pouvons imaginer passe par Lui. Et si nous possédons tout avec le Christ, nous ne pouvons pas cesser d'aimer l'Église qui nous aide à Le voir et qui est aussi son Corps Mystique. Afin de contrecarrer la vision purement humaine que nous avons de cette réalité il faut que nous retrouvions la vision divine-spirituelle: Il n'y a rien de mieux que le Christ et l'accomplissement de sa volonté! Bonne journée! Jean-Yves, diacre.