mardi 31 mars 2020

La liberté que nous donne Jésus est liée à sa relation au Père, qui est amour et obéissance.(314,789)

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Lire la Parole de Dieu et la méditer avec le commentaire 
demeure un moment-clé de notre journée.
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Bonjour!
Mercredi 1er avril 2020



Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Si le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres » (Jn 8, 31-42)
Ta parole, Seigneur, est vérité

et ta loi, délivrance.
Heureux ceux qui ont entendu la Parole
dans un cœur bon et généreux,
qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.
Ta parole, Seigneur, est vérité
et ta loi, délivrance. (cf. Lc 8, 15)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,

    Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui :
« Si vous demeurez fidèles à ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ;
    alors vous connaîtrez la vérité,
et la vérité vous rendra libres. »
    Ils lui répliquèrent :
« Nous sommes la descendance d’Abraham,
et nous n’avons jamais été les esclaves de personne.
Comment peux-tu dire :
“Vous deviendrez libres” ? »
    Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
qui commet le péché
est esclave du péché.
    L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ;
le fils, lui, y demeure pour toujours.
    Si donc le Fils vous rend libres,
réellement vous serez libres.
    Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham,
et pourtant vous cherchez à me tuer,
parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
    Je dis ce que moi, j’ai vu
auprès de mon Père,
et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu
chez votre père. »
    Ils lui répliquèrent :
« Notre père, c’est Abraham. »
Jésus leur dit :
« Si vous étiez les enfants d’Abraham,
vous feriez les œuvres d’Abraham.
    Mais maintenant, vous cherchez à me tuer,
moi, un homme qui vous ai dit la vérité
que j’ai entendue de Dieu.
Cela, Abraham ne l’a pas fait.
            Vous, vous faites les œuvres de votre père. »
Ils lui dirent :
« Nous ne sommes pas nés de la prostitution !
Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »
    Jésus leur dit :
« Si Dieu était votre Père,
vous m’aimeriez,
car moi, c’est de Dieu que je suis sorti
et que je viens.
Je ne suis pas venu de moi-même ;
c’est lui qui m’a envoyé. »
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Commentaire...


« Notre père, c’est Abraham ». L’évangile de ce jour est centré sur la filiation. La paternité d’Abraham est de l’ordre de la foi et nécessite un engagement personnel.
Jésus révèle une condition nouvelle à cette filiation, la fidélité à sa parole : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres ».
En libérant l’homme intérieur de l’esclavage du péché, Jésus lui donne accès à la vie filiale, dont sa Croix révèle le mystère.
Ceux qui reconnaissent la vérité dans la parole de Jésus seront libres. Être libre nécessite ainsi d’avoir choisi d’être disciple, d’avoir choisi la vérité que Jésus révèle.
Mais ce verset va plus loin puisqu’il introduit une distinction au sein même du corps des disciples.
Ceux qui interrogent Jésus sont en effet de ceux qui croient en lui : « Jésus disait à ces Juifs qui maintenant croyaient en lui ».
Ainsi, parmi ceux qui croient en Jésus, il convient de distinguer ceux qui accèdent à la liberté. Finalement, la référence à Abraham accentue non pas la foi mais les œuvres : « Si vous êtes les enfants d’Abraham, vous devriez agir comme Abraham ».
Ceux qui sont vraiment libres, ceux qui sont vraiment les disciples de Jésus, ne sont pas ceux qui cherchent à le tuer ; sur eux, dit Jésus : « ma parole n’a pas de prise ».
Mais ceux qui voient dans la parole de Jésus se dessiner le visage du Père des Cieux, entrent dans la liberté des fils de Dieu.
Cette liberté est celle qui affranchit du péché et qui permet d’aimer Jésus. Jésus reproche en effet aux Juifs : « si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez ».
La liberté que nous donne Jésus est liée à sa relation au Père, qui est amour et obéissance.
Cette discussion avec les Juifs convertis nous enseigne donc qu’être fils de Dieu n’est pas un héritage, un acquis capitalisable, ni même un statut, mais un mouvement d’obéissance, un don de soi dans l’amour, l’accomplissement de la volonté du Père.
Seigneur Jésus, donne-nous de voir le visage du Père que tu nous révèles, introduis-nous dans la liberté des fils de Dieu, que nous sachions t’aimer comme tu l’attends de nous et accomplir dans toute notre vie la volonté du Père.

Abbé Philippe Link / Merci!

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   Le chant du Père ...
Glorius

"Le son de Ton cœur m'émerveille
Quand Ton cœur parle, tout s'éveille
Quand Ta gloire fait trembler la terre
Mon cœur entend le chant du Père
Dans la Foi, mon Dieu, je T'espère
Fais briller Ta douce lumière
Quand dans la nuit, mon cœur s'écrie
Sois glorifié, Dieu de ma vie"


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   Du psaume 17...

"Je t'aime, Seigneur, ma force.
Seigneur, mon roc ma forteresse.
Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire!»
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MÉDITATION

(Jean 8, 31-42)
Jésus propose une voie,
 celle de l'humilité et de la pauvreté, 
qui va à l'encontre des courants dominants. 
Plus nous serons humbles, et à l'écoute de son enseignement, 
plus nous serons libres.» 
(Prions en Église)
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Un moment de lecture et de réflexion...

«Ouvrons-nous à l'action du Saint-Esprit qui nous rectifie, 
nous montre la route. Notre être vrai, c'est l'être nouveau
 que le Seigneur recrée dans sa mort et sa résurrection.
 L'être ancien a disparu! Nous sommes tous blessés par la vie
 plus ou moins gravement mais si nous correspondons à la grâce de Dieu, 
celle-ci nous enveloppe. Elle nous guérit 
et nous fait adhérer au mystère le plus profond de l'être. 
Il faut savoir qu'il y a une impossibilité
 de vouloir Dieu et de s'enfermer sur soi: c'est une incohérence!  
Le fait de s'enfermer sur soi est incompatible
 avec le désir qui existe en nous de s'ouvrir à Dieu. 
Disons-le net: il faut abandonner l'un ou l'autre. 
Si nous ne sommes pas résolus à faire sauter toutes les fermetures, 
nous ne pourrons jamais dire en vérité
 que nous sommes ouverts a l'amour de Dieu. 
Cela ne veut pas dire qu'une faiblesse ne peut pas nous reprendre, 
mais il faut savoir que nous prenons un mauvais chemin.»

(Marie-Joseph le Guillou 
dans Aimer c'est apprendre à recevoir la miséricorde de Dieu).

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Vous trouvez le confinement difficile?
Vous pouvez téléphoner  à quelqu'un...
Merci d'être là...
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Bonne journée!
Jean-Yves 

lundi 30 mars 2020

« Je ne fais rien par moi-même, mais tout ce que je dis, c’est le Père qui me l’a enseigné. » / (314,650)

Bonjour!
Mardi 31 mars 2020


Le crucifix de la chapelle de la cathédrala - La Pocatière
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS » (Jn 8, 21-30)
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
Fils de l’homme, élevé sur la croix,
tu attires à toi tous les hommes.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (cf. Jn 12, 32.34)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait aux Pharisiens :
« Je m’en vais ;
vous me chercherez,
et vous mourrez dans votre péché.
Là où moi je vais,
vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient :
« Veut-il donc se donner la mort,
puisqu’il dit :
“Là où moi je vais,
vous ne pouvez pas aller” ? »
Il leur répondit :
« Vous, vous êtes d’en bas ;
moi, je suis d’en haut.
Vous, vous êtes de ce monde ;
moi, je ne suis pas de ce monde.
C’est pourquoi je vous ai dit
que vous mourrez dans vos péchés.
En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS,
vous mourrez dans vos péchés. »
Alors, ils lui demandaient :
« Toi, qui es-tu ? »
Jésus leur répondit :
« Je n’ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire
et à juger.
D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité,
et ce que j’ai entendu de lui,
je le dis pour le monde. »
Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara :
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme,
alors vous comprendrez que moi, JE SUIS,
et que je ne fais rien de moi-même ;
ce que je dis là,
je le dis comme le Père me l’a enseigné.
Celui qui m’a envoyé est avec moi ;
il ne m’a pas laissé seul,
parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
Sur ces paroles de Jésus,
beaucoup crurent en lui.
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Commentaire...


Jésus n’est pas de ce monde. Il est d’en haut et nous d’en bas : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde, moi, je ne suis pas de ce monde. »
Par nous-mêmes, nous ne pouvons pas nous élever jusqu’au Père. Nous ne pouvons nous tirer par nos propres forces de la boue de notre péché : « Là où moi je m’en vais, vous ne pouvez pas y aller. »
Seul Jésus pourra nous élever. Mais cette élévation passera par la Croix, la crucifixion de nos passions qui nous tirent vers le bas.
C’est le seul chemin qui nous élève et nous conduit vers le Père. Pour nous y engager, il nous faut poser un acte de foi en ce que Jésus est bien le Fils de Dieu envoyé par le Père pour nous sauver : « Si, en effet, vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
En dehors de cet acte de foi, nous restons liés à notre péché qui nous empêche de nous élever vers la Source de la vie qu’est le Père.
En dehors de cet acte de foi qui nous redonne accès à la vie éternelle, c’est la mort. Jésus est clair là-dessus.
Ce qui nous purifie du péché c’est de croire que Jésus existe et qu’il est Fils de Dieu et de nous ouvrir ainsi à la vie divine.
Car c’est en tant que Fils bien-aimé et envoyé par le Père que Jésus nous sauve. Voilà pourquoi à la question qu’on lui pose sur son identité, Jésus répond en renvoyant à son Père : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
J’ai beaucoup à dire sur vous, et beaucoup à condamner. D’ailleurs celui qui m’a envoyé dit la vérité, et c’est de lui que j’ai entendu ce que je dis pour le monde. »
Et le fait que saint Jean précise que ses détracteurs « ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père » manifeste bien que c’est ici que se situe tout l’enjeu de la discussion.
Dans saint Jean, jamais Jésus ne se met sur le même plan que le Père dont il est « l’Envoyé ».
Il ne transmet au monde que la vérité qu’il tient d’auprès du Père : « Je ne fais rien par moi-même, mais tout ce que je dis, c’est le Père qui me l’a enseigné. »
Et cependant, il n’hésite pas à s’affirmer comme sujet : « Je suis ».
Ce que l’évangéliste fait ici ressortir c’est l’unité parfaite qui existe entre le Père et le Fils, unité qui ne signifie en aucun cas la disparition du sujet du Fils livré à la présence du Père.
L’unité y est au contraire l’expression d’une relation réciproque : « Celui qui m’a envoyé est avec moi : il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît. »
La personne de Jésus apparaît ainsi comme le lieu même de la révélation. Ce n’est que dans le Fils que Dieu peut être reconnu et trouvé comme Père.
Et cela se manifestera de la façon la plus éminente sur la Croix. Jésus l’annonce déjà ici : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS. »
La Croix permettra à Jésus de passer là où il est, c’est-à-dire dans le Père. Et en cela, elle conduira à révéler sa filiation divine.
Seule la foi en Jésus Fils de Dieu conduit à la réconciliation avec le Père. Seule la foi en Jésus Fils de Dieu permet de passer de ce monde d’en bas vers le monde d’en haut.
Et c’est devant Jésus crucifié que cette foi se vérifie.
Seigneur, donne-nous de savoir te reconnaître sur la Croix comme le Fils bien-aimé du Père.
Donne-nous la grâce de ne pas avoir peur de nous engager à ta suite sur le chemin de ta passion.
Dans toutes nos croix, donne-nous la même confiance que toi envers ton Père pour nous abandonner entre ses mains.
Que notre péché qui nous conduit à la mort soit cloué à la croix et que notre être intérieur soit élevé en toi auprès du Père, Source de toute vie !

Abbé Philippe Link - Merci!

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Bonne journée!
Jean-Yves

La foi, la foi vraie, profonde et agissante transforme toute notre vie.(314,542)

Bonjour!
Lundi 30 mars 2020


Quel coucher de soleil! Il me fait du bien.
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

« Je suis la lumière du monde » (Jn 8, 12-20)
Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur. Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive ! Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. (cf. Ez 33, 11)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,

Jésus disait aux pharisiens :
« Moi, je suis la lumière du monde.
Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
il aura la lumière de la vie. »
Les pharisiens lui dirent alors :
« Tu te rends témoignage à toi-même,
ce n’est donc pas un vrai témoignage. »
Jésus leur répondit :
« Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même,
et pourtant mon témoignage est vrai,
car je sais d’où je suis venu,
et où je vais ;
mais vous, vous ne savez ni d’où je viens,
ni où je vais.
Vous, vous jugez de façon purement humaine.
Moi, je ne juge personne.
Et, s’il m’arrive de juger,
mon jugement est vrai
parce que je ne suis pas seul :
j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
Or, il est écrit dans votre Loi
que, s’il y a deux témoins,
c’est un vrai témoignage.
Moi, je suis à moi-même mon propre témoin,
et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
Les pharisiens lui disaient :
« Où est-il, ton père ? »
Jésus répondit :
« Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ;
si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »

Il prononça ces paroles

alors qu’il enseignait dans le Temple,
à la salle du Trésor.
Et personne ne l’arrêta,
parce que son heure n’était pas encore venue.

– Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...
Le monde a besoin de la lumière. Jésus est venu nous l’apporter, en faisant de sa vie un phare au milieu du brouillard de nos existences humaines.
Son témoignage de vie éclaire nos esprits, nos cœurs, et nos consciences. En regardant le Christ, nous découvrons la signification, le but et la valeur infinie de notre propre vie.
De Lui, nous apprenons comment aimer notre Père et notre prochain.
Sa vérité nous donne la lumière. Elle illumine notre conscience particulièrement aux moments de décisions moralement difficiles.
Sa vie est la source même de notre vie naturelle et surnaturelle « et la vie était la lumière des hommes » (Jn 1, 4).
« Celui qui me suit aura la lumière de la vie. » A certains moments nous avons du mal à croire en cette affirmation.
Ce sont les moments où, nous qui cherchons à suivre le Christ et à étendre le royaume de Dieu, nous nous trouvons persécutés, seuls ou déroutés.
Pensons à Marie face à des situations où elle ne comprenait pas clairement les chemins de Dieu : la naissance de son fils dans une étable, le martyre des saints innocents, la fuite en Egypte, Jésus enfant perdu au temple, l’arrestation, la flagellation, la crucifixion et la mort de son fils.
C’était précisément dans cette « obscurité » que la lumière de la foi l’a guidée « plus sûrement que le soleil de midi » (St Jean de la Croix).
C’est la lumière de la foi en Dieu, que nous ne voyons pas, qui nous permet d’aimer nos frères et nos sœurs que nous voyons. C’est la lumière de cette foi qui nous permet de saisir la présence divine et humaine de notre Seigneur dans le Saint Sacrement.
C’est la lumière de cette foi qui nous permet de trouver l’image de Dieu en chaque personne depuis le moment de sa conception jusqu’à son dernier souffle, indépendamment de sa race, de sa religion, ou de ses capacités physiques ou mentales.
La foi, la foi vraie, profonde et agissante transforme toute notre vie.
L’Évangile de Jean insiste sur l’unité totale entre le Père et le Fils.  « Lui qui était dans la condition de Dieu, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur » (Ph 2,6).
Il est venu pour donner sa vie afin de mettre à mort notre nature pécheresse et nous redonner sa vie. Sa pleine connaissance de qui il est, nous révèle la liberté infinie de son amour, un amour qui anime chacune de ses actions, et surtout sa mort sur la croix.
Mourir était sa raison de vivre.
Dans ta vie Seigneur, je trouve le sens de ma propre vie.
Tu connais les difficultés de ma vie quotidienne.
Tu sais combien le monde m’attire constamment sur un chemin qui peut un jour me séparer de toi, ma vraie joie.
Accorde-moi la lumière de la foi et donne-moi la grâce nécessaire pour te chercher généreusement et sincèrement de sorte que, uni à toi, moi aussi je puisse être lumière, sel et levain pour ceux que je rencontre aujourd’hui.
Marie, Mère très pure, fais que mon cœur soit seulement pour Jésus.

Abbé Philippe Link - Merci!

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Quel beau souvenir! Comme c'est apaisant!

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Pour une communion spirituelle

Ce matin le pape François a fait cette prière
pour faire une communion spirituelle:

C'est une prière du cardinal espagnol Rafael Merry del Val (1865-1930):

Prière:

«Je me prosterne à tes pieds, ô mon Jésus,
et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abîme dans son néant
en ta sainte présence.
Je t’adore dans le sacrement de ton amour, l’Eucharistie.
Je désire te recevoir dans la pauvre demeure que t’offre mon cœur ;
dans l’attente du bonheur de la communion sacramentelle,
je veux te posséder en esprit.
Viens à moi, ô mon Jésus, pour que je vienne à toi.
Puisse ton amour enflammer tout mon être pour la vie et pour la mort.
Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime.
Ainsi soit-il.»
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Bonne journée!
Jean-Yves

samedi 28 mars 2020

« Je suis la résurrection et la vie » «VIENS DEHORS!» / (314,374)

Bonjour!
Dimanche 29 mars 2020


Chez-nous, à La Pocatière, près du fleuve Saint-Laurent...
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5e dimanche du Carême
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

ÉVANGILE

 LECTURE BREVE
« Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11, 3-7.17.20-27.33b-45)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,

Marthe et Marie,  les deux sœurs de Lazare,
envoyèrent dire à Jésus :
« Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
    En apprenant cela, Jésus dit :
« Cette maladie ne conduit pas à la mort,
elle est pour la gloire de Dieu,
afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
    Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.
    Quand il apprit que celui-ci était malade,
il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
    Puis, après cela, il dit aux disciples :
« Revenons en Judée. »

    À son arrivée,

Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
    Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus,
elle partit à sa rencontre,
tandis que Marie restait assise à la maison.
    Marthe dit à Jésus :
« Seigneur, si tu avais été ici,
mon frère ne serait pas mort.
    Mais maintenant encore, je le sais,
tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
    Jésus lui dit :
« Ton frère ressuscitera. »
    Marthe reprit :
« Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection,
au dernier jour. »
    Jésus lui dit :
« Moi, je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi,
même s’il meurt, vivra ;
    quiconque vit et croit en moi
ne mourra jamais.
Crois-tu cela ? »
    Elle répondit :
« Oui, Seigneur, je le crois :
tu es le Christ, le Fils de Dieu,
tu es celui qui vient dans le monde. »
    Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
    et il demanda :
« Où l’avez-vous déposé ? »
Ils lui répondirent :
« Seigneur, viens, et vois. »
    Alors Jésus se mit à pleurer.
    Les Juifs disaient :
« Voyez comme il l’aimait ! »
    Mais certains d’entre eux dirent :
« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle,
ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
    Jésus, repris par l’émotion,
arriva au tombeau.
C’était une grotte fermée par une pierre.
    Jésus dit :
« Enlevez la pierre. »
Marthe, la sœur du défunt, lui dit :
« Seigneur, il sent déjà ;
c’est le quatrième jour qu’il est là. »
    Alors Jésus dit à Marthe :
« Ne te l’ai-je pas dit ?
Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
    On enleva donc la pierre.
Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, je te rends grâce
parce que tu m’as exaucé.
    Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ;
mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure,
afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »

Quelles Sont Les Intentions De Dieu Derrière Le Miracle De La ...
  
  Après cela, il cria d’une voix forte :
« Lazare, viens dehors ! »
    Et le mort sortit,
les pieds et les mains liés par des bandelettes,
le visage enveloppé d’un suaire.
Jésus leur dit :
« Déliez-le, et laissez-le aller. »
    Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
et avaient donc vu ce que Jésus avait fait,
crurent en lui.

    – Acclamons la Parole de Dieu.
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Commentaire...

Lazare est mort et celui qui a en lui-même la vie (Jn 5,26) vient à sa rencontre.
Jésus le déclare : « Je suis la Résurrection et la Vie ». Lazare, voici que la vie se tient aux portes de ta mort.
Lazare, sors dehors, sors de la mort car la vie est là, elle t’appelle, elle te parle comme un ami parle à son ami.
Jésus l’avait annoncé : « L’heure vient où tous ceux
 qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et sortiront » (Jn 5,28-29).

La maladie de Lazare qui l’a conduit à la mort était pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié.
En sortant Lazare du sommeil de la mort, Jésus se condamnait à mort et simultanément il annonçait sa victoire sur celle-ci. La pâque du Christ est préfigurée. Elle est même déjà commencée.
En sa chair, la mort fait son œuvre. Mais en son âme, la vie brûle comme un feu qui ne s’éteint pas.
L’heure des ténèbres s’approche. Lors du dernier repas, Jésus appellera ses disciples, non plus serviteurs, mais « amis » (Jn 15,15).

Nous l’avons compris désormais, quand Jésus dit : « Tu es mon ami », il dit en fait : Je donne ma vie pour toi,
pour te délivrer de la mort.
Et quel n’est pas notre étonnement d’entendre Jésus appeler Judas « mon ami » (Mt 26,50) à l’heure de la trahison.
Car pour lui aussi, Jésus acceptera d’être lié par la mort pour le délier du mal qui le détruit.


Qui que nous soyons, où que nous en soyons sur notre chemin de foi, Jésus nous prend pour ami et c’est au nom de cette amitié qu’il vit sa pâque. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13).

Ce qu’il dit, il le vit pour nous, pour chacun de nous. En mourant, Jésus meurt pour tous (Jn 11,50).
Il prend sur lui notre propre mort. Sa mort contient notre mort.
Aussi nous pouvons dire avec l’apôtre Paul que nous sommes morts (Col 3,3). Jésus a « goûté la mort au bénéfice de tous », ajoute la lettre aux Hébreux (He 2,9).

Cela signifie que la mort n’est plus cet inconnu, cet inexploré qui nous fait peur. Jésus y est descendu en ami, et nous y attend. « Si nous mourons avec lui, avec lui nous vivrons », dit Paul (2 Tm 2,11).

Si nous mourons « avec lui », c’est donc qu’il est possible de mourir à deux !
Jésus, notre ami, nous y accompagne. Il est même mort pour nous, à notre place.
Ce n’est plus moi qui meurs, c’est le Christ qui meurt en moi (cf. Ga 2,20).
Notre mort est déjà habitée par l’ami des hommes (Tt 3,4) qui nous y a précédé et l’a même transfigurée pour en faire un passage vers la vie.
Jésus étant mort pour nous, la question est de savoir si maintenant nous voulons vivre pour lui. Les rôles sont inversés.
Qui se fera l’ami de Jésus ?
Heureux qui perdra sa vie pour le Christ car il la gardera.
Heureux l’ami fidèle que Jésus trouvera en train de veiller, Dieu ne décevra pas son attente.
Mon ami, monte plus haut (Lc 14,10), je veux que là où je suis [tu sois] aussi avec moi (Jn 17,24). Dans la gloire du Père. 
Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d’imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie par amour pour le monde.

Abbé Philippe Link - Merci.


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Le 5e dimanche du Carême 
c'est le dimanche de partage 
de Développement et Paix
Pour donner, 
je vous invite à aller consulter
 le site de Développement et Paix.
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La méditation du jour :

Du Diocèse de Saint-Dié - France
Mgr Didier Berthet
VIENS DEHORS !

Jésus a toujours été comme en famille à Béthanie, dans la maison de Lazare et de ses deux sœurs Marthe et Marie. Mais voilà que Lazare tombe malade et meurt ! Jésus prend le temps de pleurer son ami, parce qu’il connaît et vit à fond ces liens d’affection, mêlés de joies et d’inquiétudes, qui tissent chacune de nos vies. Pleinement homme, il est aussi profondément humain. Jésus sait et rejoint aussi aujourd’hui les angoisses qui peuvent nous habiter : « Seigneur, celui, celle que tu aimes est malade!»  
Mais voici qu’intervient Marthe l’empressée : Jésus ne pouvait-il pas venir plus tôt pour empêcher cette mort ? Et maintenant, lui qui est si proche de Dieu, ne peut-il pas encore se rendre vainqueur de la mort même ? Interpellée par Jésus dans sa foi, Marthe redit avec fidélité qu’elle croit en la Résurrection des morts. Mais la résurrection n’est pas une hypothèse ou une conviction de tradition : elle est une personne. « JE SUIS LA RÉSURRECTION ET LA VIE ! » proclame Jésus à l’adresse de Marthe et de chacun d’entre nous. Il n’y a pas d’autre résurrection que celle de Jésus et avec Jésus ; il n’y a pas d’autre vie éternelle que la sienne qui nous est donnée en partage ! 

Nous allons bientôt vivre, comme nous le pourrons, les jours saints qui nous mèneront jusqu’à Pâques. Notre regard se concentrera sur Jésus, sa Passion, sa Mort et sa Résurrection. Nous le suivrons fidèlement, lui qui descend dans les abîmes de nos iniquités et de notre souffrance, pour y ouvrir le chemin de la vie qui ne meurt pas. Par l’Esprit Saint, il veut nous donner d’être dès maintenant en Lui de grands vivants, des fils de la Résurrection. En écoutant sa Parole, nous le laisserons nous dire, comme à son ami Lazare : « VIENS DEHORS ! » Le Christ veut ouvrir les portes de nos confinements intérieurs, dont nous savons qu’ils sont les plus profonds et les plus durables. Il a le pouvoir de nous arracher du tombeau de notre dureté de cœur, de nos repliements égoïstes et de nos manques d’espérance ; parce qu’il est, Lui, la Résurrection et la Vie !

+ Didier BERTHET

Évêque de Saint-Dié - Merci!
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Bonne journée!
Jean-Yves