lundi 31 juillet 2017

Explication sur la parabole de l'ivraie dans le champ... / Sur la prière... / (256,566)

Bonjour!
Mardi 1er août 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Texte de l'Évangile (Mt 13,36-43): Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent: «Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ». Il leur répondit: «Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme; le champ, c'est le monde; le bon grain, ce sont les fils du Royaume; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon; la moisson, c'est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise: là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende!».
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Pour notre réflexion

1. Dans cette parabole Jésus aborde un thème épineux, le grand scandale du mal. Si Dieu est bon et tout-puissant, pourquoi permet-il le mal ? Pourquoi n’enlève-t-il pas l’ivraie de son champ ? Le problème n’est pas d’hier, on le retrouve d’une certaine manière au troisième chapitre de la Genèse : pourquoi avoir mis cet arbre tristement célèbre dans le jardin d’Eden ? Jésus répond dans le passage qui précède l’Évangile d’aujourd’hui, « de peur qu’en enlevant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps » (Mt 13,29). Si l’on enlève la possibilité pour l’homme de choisir entre le bien et le mal, on lui enlève sa liberté. Sans liberté on ne peut aimer. Voilà pourquoi en enlevant l’ivraie, nous arracherions aussi le blé.

2. Dans le contexte de cet Évangile, Jésus explique à ses disciples le Royaume des Cieux avec plusieurs paraboles. Nous avons ici une image de notre vie chrétienne sur la terre. C’est une quête du Royaume, une réponse avec notre liberté au plan d’amour de Dieu pour notre vie, c’est-à-dire à sa volonté. Mais cette quête suppose la liberté des hommes, et pour cela elle implique aussi que le mal puisse être présent dans notre propre cœur et dans le monde. Cette tension qui existe dans notre vie entre le bien et le mal est, certes, fruit du péché originel, mais elle est aussi pour nous l’occasion d’aimer, de renouveler chaque jour notre décision de vivre selon Dieu, de nous relever après chaque chute.

3. La mort et la Résurrection du Christ sont la plus grande preuve qu’un mal peut être à l’origine d’un plus grand bien. Heureuse faute d’Adam qui nous a valu un tel Rédempteur, chante l’Exultet la nuit de Pâques. Nous en faisons aussi parfois l’expérience à travers les maux de la vie quotidienne : combien de fois une maladie fait redécouvrir les choses vraiment importantes de la vie ! Le saint d’aujourd’hui, saint Ignace de Loyola, se convertit des suites d’une blessure de guerre, et il devint le grand fondateur des jésuites. Notre péché lui-même peut devenir le motif d’une plus grande sainteté si, touchés par le repentir et mieux enracinés dans l’humilité, nous reprenons le chemin du bien avec une vigueur renouvelée.

 
Cette méditation a été écrite par Frère Melchior Poisson, LC
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Sur les chemins de la prière...

(De Jacques Gauthier)

On fait son chemin en marchant, comme on apprend à prier en priant.

La prière est toujours le départ d'une nouvelle aventure
avec le Seigneur, notre Dieu.
 (Inspiration de J.G.)

Je prie comme quelqu'un qui va rejoindre un ami qui arrive de voyage...
(Inspiration de J.G.)

Je prie pour accueillir ma misère et m'offrir à la miséricorde divine.

Je prie avec mes larmes comme un enfant qui a perdu son chemin.

Je prie pour inscrire le temps dans l'éternité.

Je prie avec toi en passant le temps que tu me donnes.

(Toutes ces pensées sont de Jacques Gautier ou inspirées pas lui...)
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«La bonté n'est pas une théorie ou un principe:
c'est une façon de vivre.»
(Philip Hallé)
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Notre vie est comme un livre de prières;
 il suffit de l'ouvrir et d'inviter Dieu
à le lire avec nous.
(J.-Y.)
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Diacre
au cœur de notre monde...
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Bonne journée!
Jean-Yves


 
Photo:
Bernard Desmeules - Merci!
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mercredi 26 juillet 2017

«Heureux vos yeux!... / Homélie de Mgr Yvon Joseph Moreau... /

Bonjour!
Mercredi 26 juillet 2017
 
Fête de Sainte Anne
Grand-maman de Jésus
(Patronne de la Province de Québec)
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Photo:
Fresque murale à la Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré.
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«Le culte de sainte Anne, la grand-maman de Jésus,
était très populaire chez les marins bretons
qui mettaient leurs périlleuses aventures sous sa protection.
 
 
(Basilique Sainte-Anne d'Auray en Bretagne).
 
Ce culte fut accueilli avec ferveur au Canada,
où sainte Anne est spécialement invoquée à Sainte-Anne-de-Beaupré,
près de Québec.»
(Prions en Église)
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Photo:
Statue de sainte Anne dans la montagne du Collège.
(La Pocatière)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
(Pour le Québec)
 
(Mt 13, 16-17)
 
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples:
Heureux vos yeux puisqu'ils voient,
et vos oreilles puisqu'elles entendent!
Amen, je vous le dis
beaucoup de prophètes et de justes
ont désiré voir ce que vous voyez,
et ne l'ont pas vu,
entendre ce que vous entendez,
et ne l'ont pas entendu.
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Note: L'homélie de notre évêque, Monseigneur Yvon Joseph Moreau était aussi un vrai chef d’œuvre pour faire le point  sur notre Église de Sainte-Anne et un véritable élan de foi et de confiance en l'avenir. Aussi, je lui ai demandé l'autorisation de la placer ici... La voici...
Merci Mgr Yvon Joseph de votre ouverture à en faire profiter un plus grand nombre...
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Homélie pour la fête de sainte Anne – 2017

Parole de Dieu :         - Livre de Ben Sirac le Sage 44, 1.10-15

                                    - Évangile selon saint Matthieu 13, 16-17

           

            Heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent,
Cette parole de Jésus s’adresse aux disciples qui l’accompagnaient
et elle s’adresse aussi à nous rassemblés aujourd’hui dans cette cathédrale.
Sur les routes de Judée, de Galilée et de Samarie,
les disciples voyaient Jésus poser des gestes de bonté envers les petits et les pauvres
et des gestes de grande compassion envers les personnes souffrantes.
Ils l’entendaient proposer la bonne nouvelle du salut
à travers les paraboles du Royaume de Dieu qu’il prenait le temps de leur expliquer…
Et nous, disciples d’aujourd’hui que voyons-nous et qu’entendons-nous dans notre Église ?...
 
            Certains voient d’abord une Église appauvrie…
Les prêtres y sont de moins en moins nombreux… Un exemple frappant :
dans les années cinquante il y avait presque autant de prêtres au Collège de Sainte-Anne
qu’il y en a maintenant pour tout le diocèse et ces prêtres étaient beaucoup plus jeunes.
Certains voient encore une Église où les fidèles du dimanche  
et des grandes fêtes chrétiennes se font de plus en plus  clairsemés…
Ils voient enfin les nombreux presbytères qui ont été vendus
et des églises qui sont en train de subir le même sort…
Rien pour se réjouir apparemment ! Rien pour accueillir la béatitude énoncée par Jésus !
 
            D’autres – heureusement, et c’est le cas de le dire ! – portent leur regard
dans une direction différente…
Ils voient une Église enrichie par la présence
de nombreux laïcs, des hommes et surtout des femmes, intervenantes,
agentes ou bénévoles en pastorale, comme si l’Église était en train de bénéficier
d’un apport qu’elle avait trop longtemps négligé…
-- Que voient-ils de plus ?... Des personnes qui osent s’engager au nom de leur foi
dans les champs de prière et célébration, catéchèse et formation à la vie chrétienne,
fraternité et engagement, de même que dans l’administration matérielle
des biens de l’Église, ce qui représente un grand défi dans le contexte actuel.
-- Que voient-ils encore ?... Une Église qui avance résolument vers une conversion
et une transformation missionnaire, faisant confiance à l’avenir qui se prépare…
Celles et ceux qui développent un tel regard peuvent ouvrir leur cœur
à la béatitude que Jésus énonce dans l’Évangile : Heureux vos yeux puisqu’Ils voient
 
            Et Jésus dit aussi : Heureuses vos oreilles puisqu’elles entendent
-- Qu’entendons-nous ?... Au Concile Vatican II qui n’a pas fini de marquer l’histoire
de notre Église, nous avons entendu le bon pape Jean
inviter toute l’Église à une nouvelle Pentecôte et à une transformation évangélique…
Devant ceux qui s’inquiétaient à la vue des changements qui se préparaient,
nous l’avons entendu déclarer : Ce n’est pas l’Évangile qui a changé,
mais notre façon de le comprendre !
Il rappelait que l’Évangile est d’abord une bonne nouvelle de salut pour toute l’humanité,
et non pas une série d’interdits et de condamnations…
Que l’Évangile est un appel à la vraie liberté des enfants de Dieu
dans la fidélité aux deux commandements qui n’en font qu’un :
Aime Dieu et aime ton prochain comme toi-même
-- Qu’entendons-nous encore  aujourd’hui ?...
Un pape qui a choisi le nom de François,
infatigable et fidèle interprète du message d’amour et de miséricorde apporté par Jésus… 
Un Pape qui ne se lasse pas d’exhorter l’Église universelle à La joie de l’Évangile,
par une patiente et profonde conversion missionnaire…
Un Pape qui exhorte tout spécialement les couples et les familles à vivre toujours plus
dans La joie de l’amour, avec la conviction que la famille
est le premier lieu pour la transmission de la foi et l’apprentissage de la vie selon l’Évangile.
 
            Oui, chères sœurs et chers frères  de l’Église de Sainte-Anne,
heureux sommes-nous de ce que nous voyons et de ce que nous entendons !...
Nous vivons un moment de la vie de  l’Église qui, sous bien des aspects,
ressemble au commencement des premières communautés chrétiennes…
Il y a beaucoup à bâtir à la lumière de l’Évangile,
mais le Seigneur est avec nous comme il l’a promis !
Heureux sommes-nous si nos yeux s’ouvrent aux signes de sa présence
et si nos oreilles se montrent attentives aux inspirations de l’Esprit Saint…
 
            En cette fête qui nous rassemble,
confions notre Église diocésaine à notre sainte patronne…
Elle qui a donné sa protection aux marins bretons menacés par la tempête
saura aussi protéger notre Église des écueils et des vents contraires…
Qu’à sa prière, l’Esprit saint transforme chacun et chacune de nous
en véritables disciples-missionnaires heureux de croire en Jésus-Christ,
de célébrer notre foi – comme nous le faisons en ce moment –
et de la partager entre nous et avec tous…
            + Yvon Joseph Moreau

     
 
 Paroles du Pape François en ce jour...
 
« Les grands-parents sont importants dans la famille pour communiquer le patrimoine d’humanité et de foi essentiel pour toute société ! ». (Un tweet de ce jour publié sur ZÉNIT)

Le 26 juillet 2013 depuis Rio de Janeiro (Brésil), François avait invité la foule présente à ovationner les grands-parents en disant:

« Combien sont importants la rencontre et le dialogue entre les générations, en particulier l’intérieur de la famille ! (…)  Cette relation, ce dialogue entre les générations est un trésor qui doit être préservé et nourri ! En cette Journée mondiale de la Jeunesse, les jeunes veulent saluer les grands-parents. Saluons les grands-parents ! » (ZÉNIT - ce jour...).

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Prière à sainte Anne 
(Sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré - 2016)

Saine Anne, toi qui fus la grand-maman de Jésus,

 Fils Bien-Aimé du Père,

 tu continues à nous soutenir de ta prière et de ton exemple
pour faciliter cette rencontre avec ton petit-Fils.
C'est auprès de toi que tant de personnes accourent,
le cœur meurtri par tant de souffrances, pour le rencontrer.
 
Aujourd'hui c'est à mon tour, chère grand-maman,
de m'approcher de Jésus.
Avec patience, douceur et humilité tu me guides
afin que je vive pleinement ce moment de rencontre si important.
Merci, grand-maman, sainte Anne de ton aide.
 
Que ma prière, unie à la tienne et celle de Marie,
ouvre mon cœur à la miséricorde du Cœur de Jésus.
 
Que le Cœur de Jésus guérisse mes peurs
pour découvrir que le Père accourt vers moi,
 les bras grands ouverts.
 
Que l'accueil sans limite du Père
 m'aide à vivre dans la miséricorde avec mes frères et sœurs.
Amen.
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Bonne Sainte Anne:
                         Prie pour nous!
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Photo:
La statue principale dans la Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré.
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«La prière n'est pas une technique ni un devoir.
C'est une relation d'amour.»
(Alain Roy)
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«Quand bien même notre vie reste imparfaite,
nos souhaits inexaucés,
nous savons que Dieu seul peut nous combler.»
(Anselm Grün)
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«Être attentif signifie que nous sommes présent
à chaque instant.
Nous percevons alors le secret de l'instant,
du temps, de la vie.»
(Anselm Grün)
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«Pour être heureux et surtout digne de sa condition,
 l'homme a besoin de cultiver son pays intérieur
 en s'abreuvant à la fois à ce qui le  précède
 et à ce qui le dépasse.»
(Gilles Vigneault)
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Essaie...

Deviens comme un enfant:
simple, spontané et joyeux.
Ne sois pas un paquet de problèmes.
Tu peux tout de même rire!
Essaie chaque jour à nouveau
d'aimer les personnes qui t'entourent
même celles qui te tapent sur les nerfs.
Essaie paisiblement
de panser les plaies des personnes
qui pleurent et désespèrent.
Offre un peu d'amour
aux personnes qui sont trop peu aimées.
C'est merveilleux:
le bonheur des autres
dépend du toi.
(Phil Bosmans)


 Photo:
De mon ami André Lavoie - Saint-Pacôme - Merci!
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Bonne journée!
Jean-Yves
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mardi 25 juillet 2017

Nous avons à devenir partenaires avec le Christ... et avec notre croix... / (256,251)

Bonjour!
Mardi 25 juillet 2017
 
«Dieu, tu es bon, loué sois-tu, gloire à toi!»

 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
Texte de l'Évangile (Mt 20,20-28): Alors la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit: «Que veux-tu?». Elle répondit: «Voilà mes deux fils: ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume». Jésus répondit: «Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire?». Ils lui dirent: «Nous le pouvons». Il leur dit: «Ma coupe, vous y boirez; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père».

Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et leur dit: «Vous le savez: les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi: celui qui veut devenir grand sera votre serviteur; et celui qui veut être le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude».
Commentaire: Mgr. Octavio RUIZ Arenas Secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation (Città del Vaticano, Saint-Sige)
«Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ?»
Aujourd'hui, l'épisode que nous raconte ce passage de l'Evangile nous met face à une situation qui arrive assez souvent dans les diverses communautés chrétiennes. En effet, Jean et Jacques ont fait preuve de générosité en abandonnant leur maison et leurs filets de pêche pour suivre Jésus. Ils ont entendu le message du Seigneur annonçant un Royaume et offrant la vie éternelle, mais ils n'arrivent toujours pas à comprendre la dimension de ce que propose le Seigneur et c'est pour cela que leur mère demande quelque chose de bon mais qui reste au niveau des aspirations purement humaines : "ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume". (Mt 20,21)

De la même manière, nous entendons et suivons le Seigneur, comme l'ont fait les premiers disciples, mais parfois nous n'arrivons pas à saisir l'exactitude de son message et nous nous laissons emporter par des intérêts personnels ou des ambitions à l'intérieur de l'Eglise. Nous oublions qu'en acceptant le Seigneur, nous devons nous donner à Lui entièrement et avec confiance, que nous ne pouvons pas penser à obtenir la gloire sans accepter d'abord la croix.

La réponse de Jésus met précisément l'accent sur cet aspect: pour faire partie de son Royaume, l'important c'est d'accepter de boire de la même "coupe" (cf. Mt 20,22), c'est-à-dire, être prêts à donner nos vies pour l'amour de Dieu et nous consacrer au service de nos frères, avec la même attitude miséricordieuse que Jésus. Dans sa première homélie, le pape François souligné que pour suivre le chemin de Jésus il faut porter sa croix, car " Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix, quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas des disciples du Seigneur."

Suivre Jésus exige, par conséquent, une grande humilité de notre part. Depuis le baptême nous avons été appelés à être ses témoins afin de transformer le monde. Mais nous ne réussirons cette transformation que si nous pouvons être les serviteurs des autres, dans un esprit de grande générosité et de dévouement, mais toujours dans la joie de suivre le Seigneur et de faire ressentir sa présence.

 
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«Aujourd'hui, pour accueillir le don de Dieu
et accepter la responsabilité qu'il nous confie,
 il nous faut souvent passer par certaines libérations:
 celles du paraître, de la consommation, de l'argent,
 et du superflu qu'il peut procurer.»
(Michel Cantin - Devenir partenaire de Dieu- p. 94)
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Bonne sainte Anne
Prie pour nous!
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«La miséricorde est le propre de Dieu;
 elle est l'attribut le plus remarquable du créateur.»
(Roger Poudrier)

Donc, je m'abandonne à la miséricorde de Dieu
et j'en rends grâce.
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Les étoiles...


Demande aux étoiles pourquoi il fait nuit.
Si tu prêtes l'oreille assez longtemps,
tu trouveras peut-être une réponse.

Lorsque la crise aura tout plongé dans l'obscurité,
les enfants de la lumière allumeront des étoiles.

une bonne personne est une étoile
pour ceux et celles qui ne trouvent pas la lumière.

Sois comme une lumière,
qui passe dans la nuit
et qui, chemin faisant,
rallume des étoiles éteintes.

Quand tout s'assombrit,
Dieu allume les étoiles
pour nous guider dans la nuit.

Accroche ta vie à une étoile:
alors, la nuit sera sans danger pour toi.

(Phil Bosmans - Soleils de Joie - Novalis)

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Bonne journée!
Jean-Yves
 

dimanche 23 juillet 2017

L'Église, le jardin de Dieu... Nous en faisons partie... /

Bonjour!
Dimanche 23 juillet 2017
 
 
Voici la  Parole de Dieu de ce jour...
 
Texte de l'Évangile (Mt 13,24-43): Il leur proposa une autre parabole: «Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint; il sema de l'ivraie au milieu du blé et s'en alla. Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi.

»Les serviteurs du maître vinrent lui dire: ‘Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie?’. Il leur dit: ‘C'est un ennemi qui a fait cela’. Les serviteurs lui disent: ‘Alors, veux-tu que nous allions l'enlever?’. Il répond: ‘Non, de peur qu'en enlevant l'ivraie, vous n'arrachiez le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson; et, au temps de la moisson, je dirai aux: Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en bottes pour la brûler; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier’».

Il leur proposa une autre parabole: «Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a semée dans son champ. C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches».

Il leur dit une autre parabole: «Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé».

Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et il ne leur disait rien sans employer de paraboles, accomplissant ainsi la parole du prophète: C'est en paraboles que je parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis les origines.

Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent: «Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ». Il leur répondit: «Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme; le champ, c'est le monde; le bon grain, ce sont les fils du Royaume; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon; la moisson, c'est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise: là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende!».
Commentaire: Abbé Ramón LOYOLA Paternina LC (Barcelona, Espagne)
«C'est un ennemi qui a fait cela»
Aujourd'hui, le Christ. Le Christ, toujours. Nous venons de Lui; de Lui viennent toutes les bonnes choses semées dans notre vie. Dieu nous rend visite, dit le Kempis, par la consolation et par la désolation, le doux et l'amer, la fleur et l'épine, le froid et la chaleur, la beauté et la souffrance, la joie et la tristesse, le courage et la peur… car tout a été racheté par le Christ (Lui aussi a connu la peur et Il l'a surmontée). Comme le dit saint Paul, «tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu» (Rom 8,28).

Voilà qui est très bien, mais… il existe un mystère d'iniquité qui ne provient pas de Dieu, qui nous dépasse et dévaste ce jardin de Dieu qu’est l'Église. Nous voudrions que Dieu soit "comme" plus puissant, plus présent, qu'Il commande davantage et ne laisse pas agir ces forces désolantes: «Veux-tu donc que nous allions ramasser [l'ivraie]?» (Mt 13,28). C'est ce que disait le Pape Jean-Paul II dans son dernier livre Mémoire et identité: «Supportons patiemment la miséricorde de Dieu», qui attend jusqu'au dernier moment pour offrir le salut à toutes les âmes, spécialement aux plus nécessiteuses de sa miséricorde («Laissez-les grandir tous deux jusqu’à la moisson»: Mt 13,30). Et comme Il est le Seigneur de la vie de chaque personne, Il respecte notre liberté, en sorte que -en même temps que l'épreuve- Il nous donne une grâce surabondante pour résister, pour nous sanctifier, pour aller vers Lui, pour être une offrande permanente, pour faire grandir le Royaume.

Le Christ, le divin pédagogue, nous introduit à l'école de la vie à travers chaque rencontre et chaque événement. Il sort à notre rencontre et nous dit «n'ayez pas peur»; «courage»; «j'ai vaincu le monde» et «je suis avec vous jusqu'à la fin des temps» (cf. Jn 16,33; Mt 28,20). Il nous dit également «Ne jugez pas, faites plutôt comme Moi, ayez l'espérance, ayez confiance, priez pour ceux qui sont dans l'erreur, sanctifies-les comme des parties de vous-mêmes qui méritent toute votre attention car ils font partie de votre propre corps».
 
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 Bon dimanche!
Jean-Yves
 


jeudi 20 juillet 2017

Jésus recherche la miséricorde... / La foi: un chemin... / (256,000)

Bonjour!
Vendredi 21 juillet 2017
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
Texte de l'Évangile (Mt 12,1-8): En ce temps-là, Jésus passait, un jour de sabbat, à travers les champs de blé, et ses disciples eurent faim; ils se mirent à arracher des épis et à les manger. En voyant cela, les pharisiens lui dirent: «Voilà que tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat!». Mais il leur répondit: «N'avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, ainsi que ses compagnons? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l'offrande; or, cela n'était permis ni à lui, ni à ses compagnons, mais aux prêtres seulement. Ou bien encore, n'avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre aucune faute? Or, je vous le dis: il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole: C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices, vous n'auriez pas condamné ceux qui n'ont commis aucune faute. Car le Fils de l'homme est maître du sabbat».
 

 
 


Commentaire: Abbé Josep RIBOT i Margarit (Tarragona, Espagne)

«C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices»

Aujourd'hui, le Seigneur se rapproche du semis de ta vie, pour cueillir les fruits de sainteté. Trouvera-t-Il quand Il viendra de la charité, de l'amour pour Dieu et pour autrui? Jésus, qui corrige la casuistique méticuleuse des rabbis, celle qui rendait insupportable la loi du repos sabbatique: devra-t-il te rappeler qu'Il est seulement intéressé à ton cœur, à ta capacité d'aimer?

«Voilà que tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat!» (Mt 12,2). Et ils l'ont dit convaincus, ce qui est incroyable! Comment interdire de faire toujours le bien? Il y a quelque chose qui te rappelle qu'il n'existe aucune motivation t'excusant de ne pas vouloir aider l'autre.

La véritable charité consisterait à respecter les exigences de la justice, en évitant l'arbitraire ou le caprice personnel, mais en empêchant la rigidité qui tue l'esprit de la loi de Dieu, qui n'est qu'une invitation continuelle à aimer, à se donner aux autres.

«C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices» (Mt 12,7). Répète ces paroles maintes fois, afin de les graver dans ton cœur: Dieu, riche en miséricorde, nous veut miséricordieux.

«Que ce Dieu est prochain de celui qui confesse sa miséricorde! Oui; Dieu n'est pas loin de ceux qui sont contrits de cœur» (Saint Augustin). Et que tu es loin de Dieu quand tu permets que ton cœur s'endurcisse comme la pierre!

Jésus-Christ accusa les pharisiens de condamner les innocents. Une grave accusation. Et toi? T'intéresses-tu vraiment aux choses de ton prochain? Les juges-tu avec affection, avec sympathie, comme celui qui juge un ami ou un frère? Essaie de ne pas perdre le nord de ta vie.

Demande à la Vierge de te faire miséricordieux, que tu saches pardonner. Sois bienveillant. Et si tu découvres dans ta vie quelque détail qui puisse contraster avec cette disposition de fond, maintenant c'est un bon moment pour rectifier, tout en formulant quelque propos efficace.
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La foi est un chemin pour aller habiter chez Dieu.
(Anonyme)
 
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«C'es aujourd'hui que le présent est éternel.»
(Paul Éluard)
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Bonne journée!
Jean-Yves