samedi 30 juillet 2016

Nous sommes des pèlerins dans un monde qui passe, notre véritable patrie étant le ciel. / Quel est le vrai trésor de l'homme? / (230,460)

Bonjour!
Dimanche 31 juillet 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 12,13-21): Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus: «Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage». Jésus lui répondit: «Qui m'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages?». Puis, s'adressant à la foule: «Gardez-vous bien de toute âpreté au gain; car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses». Et il leur dit cette parabole: «Il y avait un homme riche, dont les terres avaient beaucoup rapporté. Il se demandait: ‘Que vais-je faire? Je ne sais pas où mettre ma récolte’. Puis il se dit: ‘Voici ce que je vais faire: je vais démolir mes greniers, j'en construirai de plus grands et j'y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède. Alors je me dirai à moi-même: Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence’. Mais Dieu lui dit: ‘Tu es fou: cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l'aura?’. Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de Dieu».
-----
Commentaire: Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)
«La vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses»
Aujourd'hui, l'Évangile nous rappelle de nous tenir toujours prêts «car, c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra» (Lc 12,40). Il faut toujours veiller, nous devons vivre en tension permanente, “désinstallés”, nous sommes des pèlerins dans un monde qui passe, notre véritable patrie étant le ciel. C'est vers ce point où se dirige notre vie; que nous le voulions ou non, notre existence terrestre n'est qu'un projet face à notre rencontre définitive avec le Seigneur (...). N'est-ce donc pas le moment le plus important de notre vie? Vivons notre vie de façon intelligente; rendons-nous compte quel est le vrai trésor! N'allons guère derrière les trésors de ce monde, comme, d'ailleurs, tant des gens font souvent. N'ayons pas leur mentalité!

D'après la mentalité du monde: autant tu vaux autant tu as! Les personnes sont valorisées à travers l'argent qu'elles possèdent, leur catégorie sociale, leur prestige, leur pouvoir... Mais tout cela, aux yeux de Dieu ne vaut rien du tout! Suppose qu'aujourd'hui l'on découvre que tu as une maladie incurable, et que l'on t'accorde tout au plus un mois de vie... qu'est ce que tu vas faire de tout ton argent? Et de ton pouvoir, de ton prestige, de ta classe sociale, qu'est ce que tu vas en faire? Ils ne vont te servir à rien du tout! Te rends-tu compte que tout ce que le monde évalue autant, au moment de la vérité ne sert à rien? Et alors, lorsque tu regardes en arrière, autour de toi, tu vois que toutes ces valeurs sont totalement changées: la relation des personnes qui t'entourent, l'amour, ce regard de paix et de compréhension, deviennent tout à coup les vraies valeurs, les trésors authentiques que tu avais toujours méprisés.

Aie l'intelligence évangélique de discerner quel est le vrai trésor! Que les richesses de ton cœur ne soient pas les dieux de ce monde, mais l'amour, la vraie paix, la sagesse et tous les dons que Dieu donne à ses fils préférés.
-----

«L'espérance inscrite par Dieu 
au coeur de l'homme a un nom, 
elle se nomme la vie.»

«L'espérance a un visage: 
le visage du Christ...». 

«Dieu est un Dieu de vie; 
il n'est pas un Dieu de mort.»

(Cardinal André Vingt-Trois - Archevêque de Paris)
-----

Bonne journée!
Jean-Yves 

Nous pouvons annoncer l'espérance à notre monde d'aujourd'hui... (229,400)

Bonjour!
Samedi 30 juillet 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

 (Mt 14,1-12): 
En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs: «Cet homme, c'est Jean le Baptiste, il est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles». 

Car Hérode avait fait arrêter Jean, l'avait fait enchaîner et mettre en prison, à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit: «Tu n'as pas le droit de vivre avec elle». Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète.

Lorsque arriva l'anniversaire d'Hérode, la fille d'Hérodiade dansa devant tout le monde, et elle plut à Hérode. Aussi s'engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait. Poussée par sa mère, elle: Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste». Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l'apporta à sa mère. Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l'ensevelirent et allèrent en informer Jésus.

-----
Commentaire: 
Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez 
 (Sant Feliu de Llobregat, Espagne)
«Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus»
Aujourd'hui, la liturgie nous invite à contempler une injustice: celle de la mort de Jean Baptiste, et en même temps à découvrir dans la parole de Dieu le besoin de porter témoignage clairement et concrètement de notre foi afin d'annoncer l'espérance au monde.

Je vous invite à focaliser notre réflexion sur le personnage d'Hérode. En réalité, pour nous il représente un mauvais témoin, mais il va nous aider à faire ressortir des aspects importants pour notre témoignage de foi au monde. «En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus» (Mt 14,1). Cette déclaration désigne en apparence une bonne attitude, mais elle est peu sincère. C'est une réalité que nous pouvons rencontrer de nos jours chez certaines personnes et peut-être même en nous-mêmes. Beaucoup de gens ont entendu parler de Jésus, mais on se demande: qui est-Il réellement? Quel est l'engagement personnel qui nous unit à Lui?

Tout d'abord, il est nécessaire de donner une réponse exacte: celle d'Hérode nous semble un peu vague: «Cet homme, c'est Jean le Baptiste, il est ressuscité d'entre les morts» (Mt 14,2). Il est clair que nous regrettons de ne pas donner la réponse de Pierre à la question posée par Jésus: «Et vous, que dites-vous? Pour vous, qui suis-je?». «Prenant la parole, Simon-Pierre déclara: ‘Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant!’» (Mt 16,15-16) Cette affirmation ne laisse aucun doute, elle n'inspire ni la peur ni l'indifférence, mais elle ouvre la porte au témoignage d'espérance ancré dans l'Évangile. Saint Jean-Paul II le définit ainsi dans son Exhortation Apostolique Ecclesia in Europa: «Avec toute l'Église j'invite mes frères et sœurs dans la foi à savoir constamment s'ouvrir en toute confiance au Christ et à se laisser renouveler par lui, annonçant à toute personne de bonne volonté, avec la force de la paix et de l'amour, que celui qui rencontre le Seigneur connaît la Vérité, découvre la Vie, trouve la Voie qui y conduit».

Prions pour qu'aujourd'hui samedi, la Vierge Marie, Mère de l'espérance, nous aide à découvrir réellement qui est Jésus et à porter un bon témoignage sur Lui à nos frères.
-----

«Me découvrir fragile, 
mortel, souffrant, effrayé, 
m'a ouvert les yeux sur l'infini trésor 
de la vie et de l'amour.»
(David Servan-Schreiber)
-----

«Nous te louons, Seigneur et nous te bénissons!»
-----

«La miséricorde 
est le coeur de la vie chrétienne»
(Fr. Alois, de Taizé)
-----

Bonne journée!
Jean-Yves 
-----

jeudi 28 juillet 2016

La seule chose à faire c'est de nous mettre entre les mains de Dieu... / (229,252)

Bonjour!
Jeudi 28 juillet 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 13,47-53): Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde: les anges viendront séparer les méchants des justes et les jetteront dans la fournaise: là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Avez-vous compris tout cela?». -«Oui», lui répondent-ils. Jésus ajouta: «C'est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien». Jésus acheva ainsi de proposer des paraboles, puis il s'éloigna de là.
Commentaire: Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne)
«On ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien»
Aujourd'hui, l'Évangile fait un appel vital à la conversion, Jésus ne nous épargne pas la brutalité de la réalité: (Mt 13,49-50). L'avertissement est clair! Nous ne pouvons pas nous endormir là-dessus.

Cela dit, nous devons choisir librement: ou bien nous cherchons Dieu et le bien de toutes nos forces ou bien nous plaçons notre vie au bord de l'abîme. Soit nous sommes avec le Christ soit nous sommes contre Lui. Se convertir veut dire, dans ce cas, opter pour l'appartenance aux justes et mener une vie digne de ce nom. Cela dit, nous avons en nous l'expérience du péché: nous voyons le bien que nous devrions faire et nous faisons le mal. Comment essayons-nous de donner une vraie unité à nos vies? Tout seuls nous ne pouvons pas faire grande chose. La seule chose à faire c'est de nous mettre entre les mains de Dieu, en faisant cela nous pourrons réussir à faire le bien et appartenir aux justes.

«Par le fait que nous ignorons le moment où viendra notre rencontre avec notre Juge, nous devons vivre chaque jour comme s'il devait nous juger le lendemain» (Saint Jérôme). Cette phrase est une invitation à vivre avec intensité et responsabilité notre foi chrétienne. Il ne s'agit pas d'avoir peur, mais de vivre dans l'espérance ce temps de grâce, de louange et de gloire.

Le Christ nous montre le chemin de notre glorification. Le Christ est le chemin de l'homme, et par conséquent, notre salut, notre bonheur et tout ce que nous pouvons imaginer passe par Lui. Et si nous possédons tout avec le Christ, nous ne pouvons pas cesser d'aimer l'Église qui nous aide à Le voir et qui est aussi son Corps Mystique. Afin de contrecarrer la vision purement humaine que nous avons de cette réalité il faut que nous retrouvions la vision divine-spirituelle: Il n'y a rien de mieux que le Christ et l'accomplissement de sa volonté
-----

«À force de tout critiquer, de tout rejeter 
- son passé, son histoire, sa tradition, 
sa culture, sa langue, ses symboles -. 
on finit par en plus se sentir chez soi,»
(Denis Paquin)
-----

Il y a au moins 229,252 pages de ce blogue 
qui ont été ouvertes à date...
Merci pour votre visite!
Devenons un peuple... 
Le peuple de Dieu en marche...
-----

Bonne journée!
Jean-Yves 

mercredi 27 juillet 2016

Atteindre de Royaume c'est un don de Dieu et une responsabilité humaine... Ce royaume est spirituel: c'est le Royaume de Dieu dans lequel je peux entrer... ... / (228,493)

Bonjour!
Mercredi 27 juillet 2016
Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 13,44-46): «Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ; l'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ.

»Ou encore: Le Royaume des cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle».

-----
Commentaire: Abbé Enric CASES i Martín (Barcelona, Espagne)
«Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ»

Aujourd'hui, Mathieu, soumet à notre réflexion deux paraboles sur le Royaume des Cieux. L'annonce du Royaume a beaucoup d'importance pour la prédication de Jésus ainsi que pour l'espérance du peuple choisi. Mais il est certain que la nature de ce Royaume n'était pas quelque chose connu de tous. Les Sanhédrins qui avaient condamné Jésus à mort ne l'avaient pas compris, Pilate et Hérode non plus, et, au début, même les disciples ne l'avaient pas compris. Nous ne trouvons qu'un seul instant de compréhension, celui du bon larron cloué sur la croix à côté de Jésus, quand il lui dit: «Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne» (Lc 23,42). Tous les deux avaient été accusés en tant que criminels et étaient sur le point de mourir, mais pour une raison que nous ne connaissons pas, le bon larron reconnaît Jésus comme le Roi d'un Royaume qui viendra après cette terrible mort sur la croix. Ce ne pouvait être qu'un Royaume Spirituel.

Jésus, dans sa première prédication, parle du Royaume des Cieux comme d'un trésor caché sous terre, et dont la découverte est cause d'une telle joie, que cela nous incite à acheter le terrain où il se trouve afin de profiter de lui pour toujours. «Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ» (Mt 13,44). Mais au même temps, pour trouver ce Royaume, nous devons le chercher assidûment même au point de vendre tout ce que nous possédons: «Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle» (Mt 13,46). «Car à propos de quoi est-il dit: ‘cherchez’, ou ‘qui cherche trouve’? Oserai-je dire qu'il s'agit des perles et de la perle, celle que se procure celui qui a tout donné et accepté de tout perdre…» (Origène).

Le Royaume est la paix, amour, justice et liberté. L'atteindre est à la fois un don de Dieu et une responsabilité humaine. Devant la grandeur du don divin, nous constatons l'imperfection et l'instabilité de tous nos efforts, qui sont souvent détruits par le péché, la guerre et la malice qui nous semblent insurmontables. Cependant, nous devons être confiants, car ce qui semble impossible pour l'homme est possible pour Dieu.
-----

«Tantôt de l'est, tantôt de l'ouest, 
mais toujours insolent de tendresse,
 le vent, comme l'amour, ne passera jamais,»
(Aude de Béarn)
-----

«En laissant derrière vous vos tristesses, 
vous cheminerez vers la joie.»
(Aude de Béarn)
-----

«Nous avons besoin de repères 
pour discerner 
ce qu'il faut accepter et renforcer en nous, 
et ce qu'il faut changer ou réorienter.»
(Jean Vanier)
-----

Diacre
au coeur de notre monde.
-----

Bonne journée!
Jean-Yves 
-----



dimanche 24 juillet 2016

Prier c'est parler avec Dieu... / Prier c'est se confier à Dieu... / Prier c'est louer Dieu, demander à Dieu et encore... Prier c'est reconnaître Dieu comme présent à nous et croire qu'il peut nous écouter et nous aider... / (228,077)

Bonjour!
Dimanche 24 juillet 2016
Voici la parole de Dieu de ce jour...

(Lc 11,1-13): Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda: «Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples». Il leur répondit: «Quand vous priez, dites: ‘Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation’».

Jésus leur dit encore: «Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander: ‘Mon ami, prête-moi trois pains: un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir’. Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond: ‘Ne viens pas me tourmenter! Maintenant, la porte est fermée; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain’, moi, je vous l'affirme: même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut.

»Eh bien, moi, je vous dis: Demandez, vous obtiendrez; cherchez, vous trouverez; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit; celui qui cherche trouve; et pour celui qui frappe, la porte s'ouvre. Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson? ou un scorpion, quand il demande un oeuf? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent!».
-----
Commentaire: Abbé Jean GOTTIGNY (Bruxelles, Belgique)
«Jésus était en prière… ‘Seigneur, apprends-nous à prier’»
Aujourd'hui, Jésus en prière nous apprend à prier. Regardons bien ce qu'il enseigne par son attitude. Le Christ éprouve à bien des reprises le besoin de se retrouver face à face avec son Père. Luc, dans son évangile, insiste sur ce point.

De quoi parlaient-ils ce jour-là? Nous ne le savons pas. Par contre, en une autre occasion, nous est parvenue une bribe de conversation entre son Père et lui. Au moment où il fut baptisé dans le Jourdain, alors qu'il se trouvait en prière, «du ciel vint une voix: ‘Tu es mon Fils bien-aimé; tu as toute ma faveur’» (Lc 3,22). C'est le point d'orgue d'un dialogue tendrement affectueux.

Lorsque, dans l'Évangile d'aujourd'hui, un des disciples, voyant son recueillement, lui demande de leur apprendre à parler avec Dieu, Jésus répond: «Quand vous priez, dites: ‘Père, que ton nom soit sanctifié…» (Lc 11,2). La prière consiste en une conversation filiale avec ce Père qui nous aime à la folie. Thérèse d'Avila ne définissait-elle pas l'oraison comme «un commerce intime d'amitié où l'on s'entretient souvent seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé»?

Benoît XVI trouve «significatif que Luc place le Notre Père dans le contexte de la prière personnelle de Jésus lui-même. Il nous fait ainsi participer à sa prière; il nous conduit à l'intérieur du dialogue intime de l'amour trinitaire; il hisse pour ainsi dire nos détresses humaines jusqu’au cœur de Dieu».

Il est significatif que, dans le langage courant, la prière que Jésus-Christ nous a enseignée soit résumée en ces deux seuls mots: «Notre Père». La prière chrétienne est éminemment filiale.

La liturgie catholique met cette prière sur nos lèvres au moment où nous apprêtons à recevoir le Corps et le Sang du Christ. Les sept demandes qu'elle comporte et l'ordre dans lequel elles sont formulées nous donnent une idée de la conduite à tenir lorsqu'on reçoit la Communion eucharistique.
-----

«Aimer c'est devenir une présence à l'autre».
(Denis Paquin)
-----

«Témoigner, c'est raconter des événements de sa vie.»
(Jean Vanier)
-----

Bonne journée1
Jean-Yves 
-----

jeudi 21 juillet 2016

Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples: «J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit». / (227,772)

Bonjour!
Vendredi 22 juillet 2016
Fête de sainte Marie Madeleine
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Jn 20,1-2.11-18): Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit: «On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis».

Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l'intérieur, tout en larmes, et, à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds. Ils lui demandent: «Femme, pourquoi pleures-tu?». Elle leur répond: «On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis». Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus. Jésus lui demande: «Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu?». Le prenant pour le gardien, elle lui répond: «Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre». Jésus lui dit alors: «Marie!». Elle se tourne vers lui et lui dit: «Rabbouni!», ce qui veut dire: "Maître" dans la langue des Juifs. Jésus reprend: «Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu». Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples: «J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit».
-----
Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Marie Madeleine est venue et a dit aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur»
Aujourd'hui nous célébrons avec joie Sainte Marie Madeleine. Nous nous réjouissons et nous en tirons profit pour notre foi car son parcours pourrait très bien être le nôtre. La Madeleine venait de loin (cf. Lc 7,36-50) et elle est allée très loin… En effet, le matin de la Résurrection, Marie a cherché Jésus, elle a trouvé Jésus ressuscité et elle est parvenue au Père de Jésus, le "Notre Père". Ce matin-là, Jésus-Christ lui a fait découvrir ce qu'il y a de plus grand dans notre foi : qu'elle était elle aussi une enfant de Dieu.
Dans l'itinéraire de Marie Madeleine, nous découvrons quelques aspects importants de la foi. En premier lieu, nous admirons son courage. La foi, même si c'est un don de Dieu, requiert du courage de la part du croyant. Pour nous, ce qui est naturel c'est de tendre vers ce qui est visible, vers ce que nous pouvons saisir avec la main. Comme Dieu est essentiellement invisible, la foi "est toujours une sorte de rupture risquée et un saut car elle implique l'audace de voir ce qui est vraiment réel dans ce qui ne se voit pas" (Benoît XVI). En voyant le Christ ressuscité, Marie "voit" aussi le Père, le Seigneur.
D'un autre côté, "on arrive à faire le saut de la foi grâce à ce que la Bible appelle la conversion ou le repentir: il n'y a que celui qui change qui la reçoit" (Pape Benoît). N'est-ce pas le premier pas qu'a fait Marie ? N'est-ce pas aussi un pas que nous devons refaire dans nos vies ?
Il y a eu beaucoup d'amour dans la conversion de la Madeleine : elle n'a pas économisé les parfums pour son Amour. L'amour ! Voilà un autre "véhicule" de la foi car nous n'écoutons pas, nous n'entendons pas, nous ne croyons pas quelqu'un si nous ne l'aimons pas. Dans l'Évangile de saint Jean, il apparaît clairement que "croire c'est écouter et, en même temps, voir (…)". Ce matin-là, Marie Madeleine prend des risques pour son Amour, elle écoute son Amour (il lui suffit d'entendre "Marie" pour le reconnaître) et connaître le Père. "Le matin de Pâques (…) lorsque Marie Madeleine voit Jésus, on lui demande de le contempler dans son chemin vers le Père, jusqu'à la pleine confession : "J'ai vu le Seigneur" (Jn 20,18)" (Pape François).
-----


Image illustrative de l'article Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay

Photo:
Basilique de Sainte-Marie-Madeleine
de Vézelay en France
(Wikipédia) 
-----

Marie Madeleine est : 
 la « première messagère qui annonça aux apôtres
 la résurrection du Seigneur »
(ZENIT - 21 juillet 2016)
-----

Bonne journée!
Jean-Yves 

Nous, nous connaissons Jésus par la foi... Le temps de la foi qui ne finit pas... / Quelques pensées... / Neuvaine à sainte Anne... (227,667)

Bonjour!
Jeudi 21 juillet 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 13,10-17): Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent: «Pourquoi leur parles-tu en paraboles?». Il leur répondit: «A vous il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux, mais à eux ce n'est pas donné. Celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance; mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a. Si je leur parle en paraboles, c'est parce qu'ils regardent sans regarder, qu'ils écoutent sans écouter et sans comprendre. Ainsi s'accomplit pour eux la prophétie d'Isaïe: ‘Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas’. Le coeur de ce peuple s'est alourdi: ils sont devenus durs d'oreille, ils se sont bouché les yeux, pour que leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n'entendent pas, que leur coeur ne comprenne pas, et qu'ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris!

Mais vous, heureux vos yeux parce qu'ils voient, et vos oreilles parce qu'elles entendent! Amen, je vous le dis: beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu.

-----
Commentaire: Abbé Manel MALLOL Pratginestós (Terrassa, Barcelona, Espagne)
«Heureux vos yeux parce qu'ils voient, et vos oreilles parce qu'elles entendent!»
Aujourd'hui, nous nous souvenons de l'éloge faite par Jésus à ceux qui se rassemblaient près de lui: «Heureux vos yeux parce qu'ils voient, et vos oreilles parce qu'elles entendent!» (Mt 10,16). Et nous nous demandons: Ces paroles de Jésus se dirigent-elles aussi à nous, ou sont-elles uniquement dirigées à ceux qui le virent et l'écoutèrent directement? Il semble que les bienheureux sont ceux-là, puisqu'ils ont eu la chance de vivre avec Jésus, de se trouver physiquement et sensiblement à ses côtés. Alors que nous nous trouverions davantage parmi les justes et les prophètes -sans être justes ni prophètes!- qui auraient aimé voir et écouter.

N'oublions pas, en revanche, que le Seigneur se réfère aux justes et aux prophètes antérieurs à sa venu, à sa révélation: «Amen, je vous le dis: beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu» (Mt 10,17). Avec Lui arrive la plénitude des temps, et nous nous trouvons dans cette plénitude, nous nous trouvons dans le temps du Christ, dans le temps de la Rédemption. Il est vrai que nous n'avons pas vu Jésus avec nos yeux, mais par contre nous l'avons connu et nous le connaîtrons. Et nous n'avons pas écouté sa voix de nos oreilles, par contre nous avons écouté et écouterons sa parole. La connaissance que la foi nous donne, bien qu'elle ne soit pas sensible, est une connaissance authentique, qui nous met en contact avec la vérité et donc nous remplit  de bonheur et de joie.

Rendons grâce pour notre foi chrétienne, soyons-en heureux. Faisons en sorte que notre relation avec Jésus soit intime et non lointaine, de la façon dont il traitait ses disciples qui étaient près de Lui, qui l'écoutèrent et le virent. Ne regardons pas Jésus au passé; soyons réellement dans son temps, un temps qui ne finit pas. La prière - parler avec Dieu- et l'Eucharistie - le recevoir- nous assure cette proximité avec Lui et nous fait réellement bienheureux car nous le regardons alors avec les yeux et l'écoutons avec les oreilles de la foi. (...) 
-----

«La paix n'est jamais acquise une fois pour toutes, 
mais elle est sans cesse à construire.»
(Gaudium et Spes)
-----

«Si Dieu nous guide et nous prend par la main, 
notre vieillesse pourra être paisible 
et sereine comme un beau soir.»
(Michel Hubaut)
-----

«Être en paix avec soi-même est le plus sûr moyen 
de commencer à l'être avec les autres.»
(L. de Léon)
-----

«Soyons porteurs de paix 
et de compassion au monde d'aujourd'hui 
qui a tant besoin d'amour.»
(Jean Vanier)
-----

«L'homme ne peut être heureux 
que dans la mesure où il est capable d'accepter 
les exigences que Dieu lui pose.»
(Saint Jean-Paul II)
-----



Statue de sainte Anne de la Cathédrale de La Pocatière
-----

* Pour la prière de la neuvaine à sainte Anne
je vous réfère à la suite sur mon blogue
ou encore à demander: 
Neuvaine à Sainte Anne 
dans le coin gauche en haut du texte de ce jour...
(Là où vous voyez un «B..... Q»).
-----

Bonne journée!
Jean-Yves 
-----

mercredi 20 juillet 2016

Prière à Sainte Anne 2016... / (227,575)

Bonjour!
Mercredi 20 juillet 2016
Voici la prière à sainte Anne
de la neuvaine 2016
au Sanctuaire 
de Sainte-Anne-de-Beaupré

« Le Père accourt vers toi. »

Sainte Anne, toi qui fus la grand-maman de Jésus, Fils Bien-Aimé du Père, tu continues à nous soutenir de ta prière et de ton exemple pour faciliter cette rencontre avec ton Petit-Fils. C’est auprès de toi que tant de personnes accourent, le coeur meurtri par tant de souffrances, pour le rencontrer.

Aujourd’hui c’est à mon tour, chère grand-maman, de m’approcher de Jésus. Avec patience, douceur et humilité tu me guides afin que je vive pleinement ce moment de rencontre si important.

Merci, grand-maman sainte Anne de ton aide.

Que ma prière, unie à la tienne et celle de Marie, ouvre mon coeur à la miséricorde du Coeur de Jésus.

Que le Cœur de Jésus guérisse mes peurs pour découvrir que le Père accourt vers moi, les bras grands ouverts.

Que l’accueil sans limite du Père m’aide à vivre dans la miséricorde avec mes frères et sœurs. Amen.

-----

Bonne journée!
Jean-Yves 

mardi 19 juillet 2016

Une grande parabole de Jésus: Le semeur est sorti pour semer... / (227,531)

Bonjour!
Mercredi 20 juillet 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 13,1-9): Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord du lac. Une foule immense se rassembla auprès de lui, si bien qu'il monta dans une barque où il s'assit; toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles: «Voici que le semeur est sorti pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D'autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n'avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt parce que la terre était peu profonde. Le soleil s'étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D'autres grains sont tombés dans les ronces; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D'autres sont tombés sur la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu'il entende!».
-----
Commentaire: Abbé Julio César RAMOS González SDB (Mendoza, Argentine)
«Voici que le semeur est sorti pour semer»
Aujourd'hui, sous la plume de Matthieu, Jésus commence son introduction aux mystères du Royaume, par cette manière tellement caractéristique de nous présenter sa dynamique en utilisant des paraboles.

La semence est la parole proclamée, et le semeur est Jésus lui-même. Il ne cherche pas à semer dans le meilleur des terrains pour s'assurer que la récolte sera abondante. Il est venu afin que tous «aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance» (Jn 10,10). Pour cela, il ne craint pas de gaspiller des poignées généreuses de semence, soit «au bord du chemin» (Mt 13,4), soit dans «le sol pierreux» (v. 5), ou encore dans «les ronces» (v. 7), et finalement sur «la bonne terre» (v. 8).

Ainsi, les semences jetées par généreuses poignées produiront le pourcentage de rendement que les probabilités “toponymiques” le permettent. Le Concile Vatican II nous dit: «La parole du Seigneur est comparée au grain semé dans un champ: ceux qui écoutent avec foi et s'unissent au petit troupeau du Christ ont accueilli le Royaume lui-même. Puis la semence, par sa propre force, germe et se développe jusqu'au temps de la moisson» (Lumen gentium, n. 5).

«Ceux qui l'écoutent avec foi», nous dit le Concile. Toi, tu es habitué à l'entendre, peut-être même à la lire, et possiblement à la méditer. De la profondeur de ton écoute dans la foi, dépendra la possibilité de ton rendement en donnant des fruits. Même si ceux-ci, viennent, en quelque sorte, garantis par la puissance de la Parole-semence, cela ne diminue pas la responsabilité qui t'incombe d'écouter attentivement cette même Parole. Pour cela, «Celui qui a des oreilles, qu'il entende!» (Mt 13,9).

Demande, aujourd'hui au Seigneur ce désir du prophète: «Quand je rencontrais tes paroles, Seigneur, je les dévorais; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que ton nom a été invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l'univers» (Jr 15,16).
-----

Bonne journée!
Jean-Yves 


dimanche 17 juillet 2016

Jésus est le plus grand signe donné par Dieu... Le Seigneur est vraiment patient avec nous... / (227,427)

Bonjour!
Lundi 18 juillet 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Mt 12,38-42): Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole: «Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi». Il leur répondit: «Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne sera donné que celui du prophète Jonas. Car Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits; de même, le Fils de l'homme restera au coeur de la terre trois jours et trois nuits. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera; en effet, elle est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon».
-----
Commentaire: Abbé Joel PIRES Teixeira (Faro, Portugal)
«Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi»
Aujourd'hui, Jésus est mis à l'épreuve par « certains » scribes et pharisiens » (Mt 12,38 ; Mc 10,12), qui se sentent menacés par la personne de Jésus, non pas pour des raisons de foi, mais de pouvoir. Avec la peur de perdre leur pouvoir, ils tentent de discréditer Jésus, en le narguant. Ces « certains » souvent se sont nous-mêmes quand nous sommes emportés par notre égoïsme et nos intérêts individuels. Aussi, quand on regarde l'Eglise comme une réalité purement humaine et non comme un projet d'amour de Dieu pour chacun de nous.

La réponse de Jésus est claire : « Aucun signe leur sera donné » (cf. Mt 12,39) non par peur, mais bien pour souligner et rappeler que les « signes » sont la relation de communication et d'amour entre Dieu et l’humanité ; Ce n'est pas une relation d'intérêts et de pouvoirs individuels. Jésus rappelle qu'il y a beaucoup de signes donnés par Dieu ; et nous n’arriverons pas à Lui en le provocant ou en utilisant le chantage.

Jésus est le plus grand signe. Ce jour-ci la Parole est une invitation pour chacun de nous à comprendre, avec humilité, que seul un cœur converti, tourné vers Dieu, peut recevoir, interpréter et voir ce signe qui est Jésus. L'humilité est la réalité qui nous amène non seulement à Dieu, mais aussi à l'humanité. Par l’humilité, nous reconnaissons nos limites et nos vertus, mais surtout, nous voyons les autres comme frères et Dieu comme Père.

Le Pape François nous fait remémorer, « Le Seigneur est vraiment patient avec nous ! Il ne se lasse jamais de recommencer depuis le début à chaque fois que nous tombons ". Ainsi, malgré nos fautes et provocations, le Seigneur a les bras ouverts pour accueillir et recommencer. Tâchons que notre vie, et aujourd'hui en particulier, ce mot se soit réellement fait en nous. La joie du chrétien est d'être reconnu par l'amour qui est dans votre vie, l'amour qui jaillit de Jésus.
-----

Bonne journée!
Jean-Yves 
-----

Peut-on trouver l'équilibre entre ces deux temps de l'action, de l'écoute et de la méditation?... / (227,408)

Bonjour!
Dimanche 17 juillet 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Lc 10,38-42): Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une soeur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit: «Seigneur, cela ne te fait rien? Ma soeur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider». Le Seigneur lui répondit: «Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part: elle ne lui sera pas enlevée».
Commentaire: Abbé Bernat GIMENO i Capín (Barcelona, Espagne)
«Une seule [chose] est nécessaire»
Aujourd'hui, nous voyons un Jésus aussi bien divine qu'humaine: Il est épuisé du voyage et, en Béthanie, il se laisse accueillir par la famille qu'Il aime tant. Et il va en profiter pour nous apprendre ce qui est “le plus important”.

D'habitude, dans l'attitude de ces deux sœurs on voit reflétées les deus façons de vivre la vocation chrétienne: la vie active et la vie contemplative. Marie, «se tenant assise aux pieds du Seigneur»; Marthe, accaparée par les multiples choses et occupations du service, toujours contente, mais fatiguée (cf. Lc 10,39-40,42). «Marthe, Marthe», lui dit Jésus, «tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire, que tu te reposes, et même plus important, que tu te reposes à mon côté, en me regardant et en m'écoutant». Deux modèles de vie chrétienne que nous devons coordonner et intégrer: vivre la vie de Marthe aussi bien que celle de Marie. Nous devons être attentifs à la Parole du Seigneur, et vigilants, car le bruit et le trafic du quotidien —fréquemment— nous cache la présence de Dieu.

Parce que la vie et la force d'un chrétien seulement peuvent demeurer fermes et grandir si elles restent unies à la vrai vigne, d'où viennent la vie, l'amour et l'envie de continuer en avant... sans regarder en arrière.

À la plupart de nous, Dieu nous a appelés à demeurer comme “Marthe”. Mais il ne faut pas oublier que le Seigneur veut que nous soyons chaque fois plus comme “Marie”: Jésus nous a aussi appelés à “choisir la meilleure part” et à ne pas laisser personne nous l'enlever.

Il nous rappelle que le plus important n'est pas ce que nous puissions faire, mais la Parole de Dieu qui éclaire nos vies, et, ainsi, par l'Esprit Saint nos œuvres demeurent imprégnées de son amour.

(...) Le Seigneur a beaucoup de choses à nous dire, beaucoup plus de celles que nous en pensons. Cherchons, donc, quelques moments de silence et de paix pour rencontrer Jésus et, avec Lui, nous en trouver nous-mêmes. Jésus-Christ nous invite à adopter une option: celle de choisir «la meilleure part» (Lc 10,42).
-----

Bon dimanche!
Jean-Yves

vendredi 15 juillet 2016

Nous avons tous à développer notre capacité d'aimer... / Notre peine va aux personnes touchées par cette tragédie de Nice... (227,322)

Bonjour!
Vendredi 15 juillet 2016
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
-----
Nice est en deuil...
La France est en deuil...
Le monde est encore en deuil 
car il est privé,
par la faute d'une personne ou d'un groupe,
de tous ces gens qui étaient aimés et utiles...
Ces gens qui ne demandaient qu'à vivre...
Plus jamais ces drames...
Quelle grande réflexion nous devrions tous faire...
Pourtant Dieu est Amour...
Dieu n'est qu'Amour, tendresse,
miséricorde...
----- 

(Mt 12,1-8): En ce temps-là, Jésus passait, un jour de sabbat, à travers les champs de blé, et ses disciples eurent faim; ils se mirent à arracher des épis et à les manger. En voyant cela, les pharisiens lui dirent: «Voilà que tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat!». Mais il leur répondit: «N'avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, ainsi que ses compagnons? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l'offrande; or, cela n'était permis ni à lui, ni à ses compagnons, mais aux prêtres seulement. Ou bien encore, n'avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre aucune faute? Or, je vous le dis: il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole: C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices, vous n'auriez pas condamné ceux qui n'ont commis aucune faute. Car le Fils de l'homme est maître du sabbat».
Commentaire: Abbé Josep RIBOT i Margarit (Tarragona, Espagne)
«C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices»
Aujourd'hui, le Seigneur se rapproche du semis de ta vie, pour cueillir les fruits de sainteté. Trouvera-t-Il quand Il viendra de la charité, de l'amour pour Dieu et pour autrui? Jésus, qui corrige la casuistique méticuleuse des rabbis, celle qui rendait insupportable la loi du repos sabbatique: devra-t-il te rappeler qu'Il est seulement intéressé à ton cœur, à ta capacité d'aimer?

«Voilà que tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat!» (Mt 12,2). Et ils l'ont dit convaincus, ce qui est incroyable! Comment interdire de faire toujours le bien? Il y a quelque chose qui te rappelle qu'il n'existe aucune motivation t'excusant de ne pas vouloir aider l'autre.

La véritable charité consisterait à respecter les exigences de la justice, en évitant l'arbitraire ou le caprice personnel, mais en empêchant la rigidité qui tue l'esprit de la loi de Dieu, qui n'est qu'une invitation continuelle à aimer, à se donner aux autres.

«C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices» (Mt 12,7). Répète ces paroles maintes fois, afin de les graver dans ton cœur: Dieu, riche en miséricorde, nous veut miséricordieux.

«Que ce Dieu est prochain de celui qui confesse sa miséricorde! Oui; Dieu n'est pas loin de ceux qui sont contrits de cœur» (Saint Augustin). Et que tu es loin de Dieu quand tu permets que ton cœur s'endurcisse comme la pierre!

Jésus accusa les pharisiens de condamner les innocents. Une grave accusation. Et toi? T'intéresses-tu vraiment aux choses de ton prochain? Les juges-tu avec affection, avec sympathie, comme celui qui juge un ami ou un frère? Essaie de ne pas perdre le nord de ta vie.

Demande à la Vierge de te faire miséricordieux, que tu saches pardonner. Sois bienveillant. Et si tu découvres dans ta vie quelque détail qui puisse contraster avec cette disposition de fond, maintenant c'est un bon moment pour rectifier, tout en formulant quelque propos efficace.
-----

Tout humain est un peu un souffrant 
qui attend un Samaritain sur sa route...
-----

Bonne journée!
Jean-Yves 
-----




mardi 12 juillet 2016

«Revenez à moi...» / La joie... (227,120)

Bonjour!
Mardi 12 juillet 2016

Voici la Parole de Dieu de ce jour...

(Matthieu 11,20-24)
En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties sous le sac et la cendre.
Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui.
Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. » 
-----



Commentaire du jour : 

Saint Jérôme (347-420),
 prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église


« Revenez à moi »


« Revenez à moi de tout votre cœur », exprimez votre conversion « par le jeûne, les larmes et les signes de deuil ». Si vous jeûnez maintenant, plus tard vous serez rassasiés ; si vous pleurez maintenant, plus tard vous rirez ; si vous prenez maintenant le deuil, plus tard vous serez consolés... Je vous demande « de ne plus déchirer vos vêtements, mais vos cœurs », comme des outres qui, si elles ne sont pas déchirées, éclatent d'elles-mêmes.

Lorsque vous aurez fait cela, revenez au Seigneur votre Dieu, dont vos péchés vous avaient éloignés. Ne désespérez pas du pardon, quelle que soit l'énormité de vos fautes, car sa grande miséricorde effacera de grands péchés. En effet, « le Seigneur est bon et miséricordieux » ; il préfère la conversion des pécheurs à leur mort. Il est 
« patient et riche de miséricorde » ; il n'imite pas l'impatience des hommes mais attend longuement notre repentir. 
----- 

«La joie est source de vie, 
elle guérit nos blessures et ranime notre désir de vivre.»
(Anselm Grün)
-----

«L'Église est la communauté 
de ceux qui témoignent de la résurrection de Jésus.»
(Anselm Grün)
-----

Bonne journée!
Jean-Yves