mercredi 31 janvier 2018

Jésus s'étonna de leur manque de foi. / (265,606)

Bonjour!
Mercredi 31 janvier 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

      (Mc 6,1-6): Jésus est parti pour son pays, et ses disciples le suivent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient: «D'où cela lui vient-il? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains? N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon? Ses soeurs ne sont-elles pas ici chez nous?». Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur disait: «Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison». Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour en enseignant.
         
Commentaire: Abbé Miquel MASATS i Roca  (Girona, Espagne)
«D'où cela lui vient-il ?
Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée,
et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains...»
Aujourd'hui, l'Evangile nous montre de quelle façon Jésus arriva à la synagogue de Nazareth, l'endroit où il avait grandi. Le samedi est le jour du Seigneur et les juifs se rassemblent pour entendre la Parole de Dieu. Jésus se rend à la synagogue tous les samedis et là il enseigne, non comme le font les scribes ou les pharisiens mais comme quelqu'un qui a l'autorité de le faire (cf Mc 1,22).

De nos jours, Dieu nous parle également à travers l'écriture. A la Synagogue on lit les écritures, et ensuite l'un de ceux qui peuvent le faire, les commente en démontrant le sens et le message que Dieu veut transmettre à travers elles. On dit que Saint Augustin disait: «Par la prière nous parlons à Dieu; par la lecture, c'est Dieu qui nous parle».

Le fait que Jésus soit connu de ses concitoyens par son travail nous offre une perspective tout à fait insoupçonnée pour notre vie ordinaire. Le travail professionnel de chacun d'entre nous est un moyen de retrouver Dieu, et est donc une réalité sanctifiante et qui nous sanctifie. (...)

Le passage de l'évangile prend fin en disant que Jésus «ne pouvait accomplir aucun miracle (…) Il s'étonna de leur manque de foi». (Mc 6,5-6). Aujourd'hui aussi le Seigneur nous demande d'avoir plus de foi en Lui afin qu'il puisse réaliser des choses qui surpassent nos capacités humaines. Les miracles manifestent le pouvoir de Dieu ainsi que le besoin que nous avons de Lui dans nos vies au quotidien.




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«L'éducation est l'arme la plus puissante
que nous pouvons utiliser pour changer le monde.»
(Nelson Mandela)
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Bonne journée!
Jean-Yves

mardi 30 janvier 2018

«Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal» / (265,587)

Bonjour!
Mardi 30 janvier 2018
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
Jour liturgique : Temps ordinaire - 4e Semaine: Mardi
       (Mc 5,21-43): Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment: «Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive». Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.

Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans. Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration; au contraire, son état avait plutôt empiré. Cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait: «Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée». A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait: «Qui a touché mes vêtements?». Ses disciples lui répondaient: «Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes: ‘Qui m'a touché?’». Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste. Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus reprit: «Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal».

Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci: «Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître?». Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue: «Ne crains pas, crois seulement». Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur: «Pourquoi cette agitation et ces pleurs? L'enfant n'est pas morte: elle dort». Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille. Il saisit la main de l'enfant, et lui dit: «Talitha koum», ce qui signifie: «Jeune fille, je te le dis, lève-toi!». Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher -elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache; puis il leur dit de la faire manger.

Commentaire: Abbé Francesc PERARNAU i Cañellas (Girona, Espagne)
«Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal»

Aujourd'hui, l'Évangile nous présente deux miracles de Jésus qui nous parlent de la foi de deux personnes bien différentes. Aussi bien Jaïre -l'un des chefs de la synagogue- que cette femme malade font preuve d'une grande foi: Jaïre est sûr que Jésus peut guérir sa fille; la femme est certaine qu'en frôlant le vêtement de Jésus elle sera libérée d'une très grave maladie. Et Jésus, parce que ces personnes ont la foi, leur concède la grâce qu'elles étaient venues chercher.

La première, ce fut elle, qui pensait qu'elle n'était pas digne que Jésus lui dédiât un instant, qui n'osait pas déranger le Maître ni ces juifs importants. Sans bruit, elle s'approche et, touchant la frange du manteau de Jésus, elle "arrache" sa guérison, ce qu'elle remarque aussitôt dans son corps. Mais Jésus, qui sait ce qui s'est passé, ne veut pas la laisser partir sans lui adresser un mot: «Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal» (Mc 5,34).

De Jaïre, Il demande une foi encore plus grande. Comme l'avait déjà fait Dieu avec Abraham dans l'Ancien Testament, il exige une foi contre toute espérance, la foi des choses impossibles. L'on communiqua à Jaïre la terrible nouvelle que sa petite fille venait de mourir. Nous pouvons nous imaginer la grande douleur qui dût l'envahir alors, et peut-être la tentation du désespoir. Et Jésus, qui avait entendu, lui dit: «Ne crains pas, crois seulement» (Mc 5,36). Et comme les antiques patriarches, croyant contre toute espérance, il vit comment Jésus rendait la vie à sa fille bien-aimée.

Deux grandes leçons de foi pour nous. À partir des pages de l'Évangile, Jaïre et l'hémorroïsse, comme tant d'autres, nous parlent de la nécessité d'avoir une foi inébranlable. Nous pouvons faire nôtre cette belle exclamation évangélique: «Je crois, Seigneur, viens au secours de mon incrédulité» (Mc 9,24).
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«Dans la prière, on parle à Dieu comme on parle à un ami.»
(Saint frère André)
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Photo:
De mon ami André Lavoie - Saint-Pacôme. Merci!
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bonne visite!
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Bonne journée!
Jean-Yves


Un an plus tard... La musique a allégé les coeurs... : «Papa tout bas»... /(265,565)

Mardi 30 janvier 2018
 

 
   À la mémoire des victimes de la Grande Mosquée de Québec...
     C'était le 29 janvier 2017    
 
«Une chanson tendre sur les papas disparus,
un évêque catholique à la guitare,
un quatuor anglican à capella et un Halleluia muliconfessionnel.
Les paroles ont pesé lourd, dimanche soir,
au rassemblement spirituel
en mémoire des victimes de l'attentat
de la grande mosquée de Québec,
mais la musique a allégé les cœurs...
(Annie Morin - Journal Le Soleil)
 
En hommage aux disparus,
voici les paroles de cette chanson:
 
«Papa tout bas»
 
J'ai perdu mon papa
Perdu dans un attentat
J'ai perdu mon papa
Car il priait tout bas la la la la
 
J'ai peur qu'une autre fois
Ça pourrait être moi
 
Moi j'ne comprends pas
Non je n'y crois pas
Expliquez-moi pourquoi
J'ai perdu mon papa
 
J'ai quitté mon pays
Quitté ma belle Algérie
Laissé la guerre derrière moi
Cherché la paix devant moi
 
Construisons-nous un abri
Laissons tomber les fusils
Ne restons pas solitaires
Soyons plutôt solidaires
 
(Chanson composée et interprétée
par Martin Racine, professeur,
et ses élèves de
 Jeunes musiciens du monde.)
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Vivre ensemble!
 
Souvenons-nous toujours!

PAIX!
 
(Source: Le Journal Le Soleil, Québec - Lundi 29 janvier 2018)
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Jean-Yves
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samedi 27 janvier 2018

Possédés ou inspirés? / Prions... / (265,530)

Bonjour!
Dimanche 28 janvier 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...   
       (Mc 1,21-28): Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier: «Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth? Es-tu venu pour nous perdre? Je sais fort bien qui tu es: le Saint, le Saint de Dieu». Jésus l'interpella vivement: «Silence ! Sors de cet homme». L'esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri. Saisis de frayeur, tous s'interrogeaient: «Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent». Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.
 
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Possédés ou inspirés?
(Yves Chamberland dans Prions en Église)
 
Du temps de Jésus, on pratiquait parfois des exorcismes pour libérer les gens de leurs démons et de leurs maladies. Pour nous, l'exorcisme rappelle davantage un film d'horreur ou un phénomène ésotérique qui nous laisse plutôt perplexes, sinon méfiants.
 
Il n'en reste pas moins que le mal est toujours présent dans le monde. Combien de personnes vivent sous l'emprise de "démons" intérieurs? Qui de nous ne connaît pas quelqu'un affecté par une dépendance qui rend sa vie misérable? Alcool, drogue, jeu, pornographie, cyberdépendance... Nous sommes souvent nous-mêmes "possédés" par des peurs ou des obsessions qui nous étouffent.
 
Heureusement, nous pouvons compter sur le Seigneur Jésus pour nous en libérer. Grâce à lui, nous ne sommes plus des êtres "possédés" mais plutôt inspirés. L'Esprit qui a ressuscité jésus d'entre les morts est à l'œuvre en nous depuis notre baptême. L'onction du saint chrême a fait de nous des prophètes. Nous avons été choisis par Dieu pur annoncer la bonne nouvelle de notre salut, de notre victoire sur les forces du mal et de la mort.
 
Inspirés par le Christ, nous pouvons accomplir, comme lui, des gestes qui libèrent nos frères et nos sœurs de ce qui les empêche de vivre en plénitude.
 
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Notre besoin de libération...
(Lise Hudon-Bonin, dans Prions en Église)

Nous sommes tous et toutes, à notre manière et selon les circonstances, des possédés". Que ce soient nos peurs incontrôlées, nos dépendances de toutes sortes, notre soif d'argent et de pouvoir, notre désir de bien paraître, nos préjugés, bref, tout ce qui nous enferme en nous-mêmes et nous isole des autre. le Seigneur veut nous en libérer.
 
Avons-nous l'oreille ouverte pour l'écouter? Accueillons-nous sa parole qui vise notre cœur, qui nous révèle à nous-mêmes, qui pacifie notre êtres en profondeur, qui nous donne le goût de vivre et d'aimer et qui nous dispose à lui répondre et à nous attacher à lui car nous attacher à lui et nous appuyer sur lui comme sur un rocher, c'est bien là l'essentiel, peu importe l'étant de vie que nous avons choisi. Marié ou célibataire, prêtre ou personne consacrée, le Seigneur veut nous "voir libres de tout souci".
 
                                                               -----  

 
 
Prions...
 
- Pour les gens qui perdent leur vie dans des attentats...
- Prions pour les gens possédés par des peurs ou des obsessions...
- Prions pour les gens atteints d'une maladie incurable...
- Prions pour notre Église, le pape et notre évêque...
-Prions pour les diacres et leur épouse...
- Prions les uns pour les autres...
 
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Diacre
au cœur de notre monde
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Bon dimanche!
Jean-Yves
 

«EN DIRECT DU MONDE» : Mgr B. Blanchet / (265,517)

Bonjour!
Dimanche 28 janvier 2018
 
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«EN DIRECT DU MONDE»
 (Billet pour le feuillet paroissial de cette fin de semaine. - Mgr Bertrand Blanchet)

Plusieurs d'entre nous ont regardé l'émission « En direct du monde »,

le 11 janvier, à la télévision de Radio-Canada. Grâce à ses journalistes

affectés à l’étranger, elle a fait un survol de la situation mondiale.

J’ai été saisi par les images d’introduction, évocatrices de lourdes

souffrances humaines. Celles-ci résultent pour la plupart de décisions

humaines : violences ethniques, migrants et réfugiés en quête de pays

d’accueil, terrorisme, violences et guerres dévastatrices, etc. Je me suis

interrogé : « comment se peut-il que les êtres humains acceptent de se

faire autant de mal ? »

M’est revenu à l’esprit le discours vibrant de Paul VI aux Nations Unies,

en 1965, pendant le Concile. C’était l’époque où l’ONU recevait la mission

d’artisan de paix entre les nations. Paul VI voulut confirmer son

importance :

« C’est la parole que vous attendez de Nous et que Nous ne pouvons

prononcer sans être conscient de sa gravité et de sa solennité : jamais

plus les uns contre les autres, jamais, plus jamais! (...) Jamais plus la

guerre, jamais plus la guerre ! C’est la paix, la paix, qui doit guider le

destin des peuples et de toute l’humanité ! »

Depuis, l’ONU s’est souvent avérée impuissante à dénouer les crises

entre pays. Car elle demeure à la merci de leur volonté de compromis.

Mais elle assume un rôle humanitaire majeur en secourant les victimes

de ces conflits.

D’autres phénomènes inquiètent : le fondamentalisme religieux,

l’intolérance envers les minorités, la peur des immigrés et des réfugiés,

les ratés de certaines démocraties, la soif de pouvoir de quelques

dirigeants, le peu d’efforts pour protéger l’environnement, la bombe à

retardement des inégalités, etc.

Par ailleurs, l’émission a relevé des sujets d’espoir : la nouvelle place des

femmes en plusieurs pays, le refus d’abus sexuels, les groupes

nombreux qui, dans les médias sociaux ou ailleurs, portent la cause des

personnes démunies et privées de leurs droits. L’émission se terminait

sur le dessin très simple d’un cœur et deux petits mots : « Only love ».

Le cœur du message évangélique.

À rêver de voir ce message se répandre et transformer le cœur des

humains de notre temps. Il en a besoin, peut-être plus que jamais.

Mgr Bertrand Blanchet, archevêque  émérite du diocèse de Rimouski et collaborateur régulier pour le feuillet paroissial des paroisses de Sainte-Anne-de-La Pocatière et de Saint-Onésime. Merci!
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Bon dimanche!
Jean-Yves
 

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » / (265,491)

Bonjour!
Samedi, 27 janvier 2018
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

 
Sainte Angèle Merici, vierge
 
 

Evangile selon St Marc chapitre 4, 35-41


Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
     

Points de réflexion


1. « Ce jour-là, le soir venu, il leur dit : ‘Passons sur l'autre rive’. »
Jésus nous invite à passer sur l'autre rive. Le Seigneur nous rappelle ainsi que notre vie sur terre est un passage, un pèlerinage, la première étape d'un voyage qui nous mène à la maison du Père. Et sur ce chemin, il est avec nous !


2. « Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. »
Et voilà que, pendant ce voyage, la tempête éclate. Nous sommes dans la nuit, nous ne voyons rien, nous ne pouvons pas nous diriger. Le bateau tangue et menace de couler. Les conditions de ce passage sont vraiment difficiles ! Cependant Jésus est là. Il dort, mais il est là. En reposant ainsi, Seigneur, ne veux-tu pas éprouver notre confiance ?


3. « Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit… »
Jésus aime parler au cœur de l'homme. Il nous apprend qu'il nous parle quand notre cœur est dans le calme, une fois les agitations et le bruit chassés. Quand mon cœur est en paix, que la tempête est passée, voilà que sa voix peut résonner en mon cœur.


4. « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »
Voilà que Jésus réprimande avec douceur et miséricorde ses apôtres. Comment te plaire, Seigneur, dans cet exercice de la tempête ? Quelle réaction attendais-tu de nous ? Tournons-nous vers Marie. Apprenons d'elle ce qui plaît au Seigneur ! Sans doute, si Marie avait été dans la barque, Marie aurait veillé sur le sommeil de son Fils, vigilante dans la prière, intercédant pour la vie et la foi des apôtres. Son cœur aurait été en paix, confiant malgré la tempête et le sommeil de Jésus.

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Photo:
Paysage de Rivière-Ouelle: le pont -l'église - l'école primaire.
(Jean-Yves)
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Ma méditation à partir du psaume 118
(Prière des heures de ce samedi...)
 
Le psaume 118 avec mes adaptations...
 
Intro: - Pour que mon cœur soit dans la louange et qu'il vive,
Jésus m'a donné les béatitudes:
 la loi nouvelle de la Nouvelle Allaince...
 
Seigneur, de la Parole, éclaire-moi,
pour que mon cœur goûte à ta présence.
 
Que ma prière te touche:
selon ta promesse, délivre-moi.
 
Tu m'apprends tes exigences
et, sur les lèvres, je veux chanter tes louanges.
 
Que ma langue redise tes promesses,
car tout est juste en tes volontés.
 
Que ta main vienne à mon aide,
car j'ai choisi ta loi et tes préceptes.
 
Seigneur, j'ai le désir de ton salut:
ta loi fait mon bonheur.
 
Fais que je vive et que mon âme te loue!
Et que tes décisions me soutiennent!
 
Quand je m'égare comme une brebis perdue,
viens me chercher car je veux te servir.
 
Fais que je n'oublie jamais ton amour pour moi
et tes volontés à me rendre libre.
 
Gloire au Père, Gloire au Fils, Gloire au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles. AMEN.
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Bonne journée!



Jean-Yves

 

vendredi 26 janvier 2018

«Fragilité et souplesse»: Billet du chanoine Yvan Morin / (265,486)

Bonjour!
Samedi 27 janvier 2018
 
 
Photo prise à La Pointe de Rivière-du-Loup
(Jean-Yves)
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Un billet du chanoine Yvan Morin
(Rivière-du-Loup)
 
Fragilité et souplesse
 
J'ai lu 365 méditations sur les chemins de Compostelle. Mon Dieu qu'il y a plein de gens qui ont dit de belles choses dans ce volume. En voici une: Dureté et rigidité sont compagnons de la mort, fragilité et souplesse sont compagnons de la vie. Et c'est de Lao Tseu.
 
On sent dans le pape François fragilité et souplesse et c'est pourquoi il nous émerveille, c'est pourquoi il respire la santé, la joie, la vie. Il respire la compréhension. Son langage est celui du Christ lui-même. Il a plus souvent à la bouche le mot miséricorde que le mot condamnation. Continuez, Pape François, de nous émerveiller par votre fragilité et votre souplesse.
 
Ce billet a été puisé dans son livre: Un peu de répit, page 98.
 
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Bonne soirée!
Jean-Yves
 
 

mercredi 24 janvier 2018

Un moment de réflexion... Bonne lecture! / (265,333)

Bonjour!
Mercredi 24 janvier 2017 (2)
 

Vous savez sans doute qu'en "cliquant" sur la photo,
vous risquez de l'agrandir...
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Une belle réflexion:
 
«Nous, les hommes, sommes en chemin, même si parfois il peut sembler que nous soyons confortablement installés dans nos maisons et nos rêves. Mais, en nous s'agitent beaucoup de questions, qui nous laissent sans repos. La table richement couverte de notre aisance nous a déçus, nos jouets nous ennuient. Nous savons que nous devons continuer notre chemin et nous nous sentons défiés: nous éprouvons le désir d'un monde nouveau, d'une vie nouvelle, d'une communauté. Nous pouvons trouver un chemin seulement si nous nous mettons vraiment en route.»
(Mgr Paul Schruers)
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«Aimer c'est apprendre à recevoir
 la miséricorde de Dieu».
(Marie-Joseph Le Guillou)
 
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«C'est en reconnaissant notre faiblesse et notre misère
 que le visage de Dieu se révélera dans toute sa sainteté.»
(Marie-Joseph Le Guillou)
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«Quand on demanda à saint Antoine
quel était la meilleure manière de prier:
 "C'est, dit-il, lorsqu'en priant
on ne pense pas qu'on prie.»
(Jean-Nicholas Grou, s.j. - Magnificat)
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Bonne journée!
Jean-Yves

Dieu nous demande des fruits de sainteté. / (265,313)

Bonjour!
Mercredi 23 janvier 2018
 
 
Voici la Parole de Pieu de ce jour...
 

 
       (Mc 4,1-20): Jésus s'est mis une fois de plus à enseigner au bord du lac, et une foule très nombreuse se rassemble auprès de lui, si bien qu'il monte dans une barque où il s'assoit. Il était sur le lac et toute la foule était au bord du lac, sur le rivage. Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et il leur disait, dans son enseignement: «Écoutez! Voici que le semeur est sorti pour semer. Comme il semait, il est arrivé que du grain est tombé au bord du chemin, et les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé. Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n'avait pas beaucoup de terre; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde; et lorsque le soleil s'est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché. Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l'ont étouffé, et il n'a pas donné de fruit. Mais d'autres grains sont tombés sur la bonne terre; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent pour un». Et Jésus disait: «Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende!».

Quand il resta seul, ses compagnons, ainsi que les Douze, l'interrogeaient sur les paraboles. Il leur disait: «C'est à vous qu'est donné le mystère du royaume de Dieu; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous l'énigme des paraboles, afin que se réalise la prophétie: ‘Ils pourront bien regarder de tous leurs yeux, mais ils ne verront pas; ils pourront bien écouter de toutes leurs oreilles, mais ils ne comprendront pas; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon’».

Il leur dit encore: «Vous ne saisissez pas cette parabole? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles? Le semeur sème la Parole. Ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée, quand ils l'entendent, Satan survient aussitôt et enlève la Parole semée en eux. Et de même, ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux: ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie; mais ils n'ont pas en eux de racine, ce sont les hommes d'un moment; quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils tombent aussitôt. Et il y en a d'autres qui ont reçu la semence dans les ronces: ceux-ci entendent la Parole, mais les soucis du monde, les séductions de la richesse et tous les autres désirs les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne: ceux-là entendent la Parole, ils l'accueillent, et ils portent du fruit: trente, soixante, cent pour un».
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Commentaire:
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)
«Le semeur sème la Parole»
Aujourd'hui, nous écoutons des lèvres du Seigneur la "Parabole du semeur". La scène est totalement actuelle. Le Seigneur ne cesse de "semer". De nos jours aussi les foules écoutent Jésus par la bouche de son Vicaire le Pape, de ses ministres et… de ses fidèles laïques: à tous les baptisés le Christ a accordé de participer de sa mission sacerdotale. On a "faim" de Jésus. Jamais comme à présent l'Église n'avait été si catholique, puisque sous ses "ailes" s'abritent des hommes et des femmes des cinq continents et de toutes les races. Nous avons été envoyés dans le monde entier (cf. Mc 16,15) et, en dépit d'un panorama sombre, le commandement apostolique de Jésus-Christ a produit ses fruits.

La mer, les barques et les plages ont été remplacées par des stades, des écrans et les moyens modernes de communication et de transport. Mais Jésus reste le même. L'homme non plus n'a pas changé, avec son besoin d'enseignement pour aimer. Aujourd'hui aussi, il y en a qui -par grâce et en vertu d'un choix gratuit de Dieu: c'est un mystère!- reçoivent et entendent plus directement la Parole. Comme il y en a également beaucoup qui ont besoin d'une explication plus poussée de la Révélation.

Aux uns et aux autres, en tout cas, Dieu nous demande des fruits de sainteté. L'Esprit Saint nous aide, mais Il ne se dispense pas de notre collaboration. La diligence est d'abord requise. Si quelqu'un ne répond qu'à demi, s'il se maintient "à la lisière" du chemin sans y entrer pleinement, il sera une victime facile de Satan.

Ensuite, la constance dans la prière -le dialogue-, pour approfondir notre connaissance et notre amour de Jésus: «Un saint qui ne prie pas…? -Je ne crois pas à cette sainteté-là (Saint Josémaria).

Enfin, l'esprit de pauvreté et de détachement nous évitera de nous "noyer" en chemin. Pour le dire clairement: «Nul ne peut servir deux maîtres…» (Mt 6,24).

Chez sainte Marie, nous trouvons le meilleur modèle de réponse à l'appel de Dieu.
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«Toi, lumière dans notre nuit,
Toi, l'ami de tous les petits,
Toi, le baume des cœurs blessés,
Viens, Esprit de Dieu.»
(Hymne - prière des heures.)
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«C'est en reconnaissant notre faiblesse et notre misère
que le visage de Dieu se révélera dans toute sa sainteté.»
(Marie-Joseph Le Guillou)
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Bonne journée!
Jean-Yves