dimanche 31 décembre 2017

Décès de Mgr Clément Fecteau... / (263,745)

Mgr Clément Fecteau,
évêque-émérite du Diocèse de Sainte-Anne de La Pocatière
est décédé cette nuit (31 décembre).
Il avait 84 ans. (Son anniversaire: 20 avril).
 
Le jour et l'heure des funérailles seront annoncés plus tard.
Mgr Clément Fecteau était le 4e évêque de notre diocèse.
 
Image associée

(Photo /source: Journal Le Placoteux)
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«On dirait que notre foi possède une infinité de procédés
pour nous faire entrer plus avant
dans le mystère de l'amour de notre Dieu.»
(Mgr Fecteau dans son message à l'occasion de Noël 2008.
On reconnaît bien là le scientifique et le chercher de Dieu qu'il était. (J.-Y.)
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samedi 30 décembre 2017

L'Enfant Jésus est présenté au temple... / (263,708)

Bonjour!
Dimanche 31 décembre 2017
 
 
«Chantez au Seigneur un chant nouveau,
Chantez au Seigneur, terre entière,
Chantez au Seigneur et bénissez son nom!»
(Du psaume 9 -  au bréviaire de ce matin.)
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Voici la Parole de Dieu de ce dimanche...
 
       (Lc 2,22-40): Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi: Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur: un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant: «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple». Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: «Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. —Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée—. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre».

Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
        
 Commentaire:
Abbé Joan Ant. MATEO i García (La Fuliola, Lleida, Espagne)
«Les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur»
Aujourd'hui, nous fêtons la Sainte Famille. Notre regard s'étend à tout ce qui entoure le centre de la crèche —Jésus— afin de contempler tout près de Lui, Marie et Joseph. Le Fils éternel du Père passe de sa famille éternelle à sa famille terrestre composée par Marie et Joseph. Quelle importance doit avoir une famille aux yeux de Dieu pour que ce soit la première chose qu'il procure à son Fils sur terre!

Jean Paul II, dans sa lettre apostolique Le Rosaire de la Vierge Marie, a fait remarquer à nouveau l'importance capitale de la famille comme base de l'Église et de la société humaine, et nous exhortait à prier pour la famille et à prier en famille afin de revitaliser cette institution. Si la famille va bien, la société et l'Église iront bien.
L'évangile nous dit que l'Enfant grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse. Jésus a ressenti la chaleur d'une famille qui se construisait à travers les relations réciproques de l'amour. Comme ce serait bon et profitable si nous nous engagions plus à construire notre famille!: en ayant plus d'esprit de sacrifice et de prière, avec amour réciproque avec une plus grande capacité pour comprendre et pardonner. Nous goûterions déjà —comme dans le foyer de Nazareth— le ciel et la terre! De nos jours, la reconstruction de la famille est une des tâches les plus urgentes. Les parents, comme le rappelle le Concile Vatican II, jouent un rôle irremplaçable: «Le rôle des parents est, en effet, de créer une atmosphère familiale, animée par l'amour et la piété envers Dieu et les hommes, qui favorise l'éducation intégrale, personnelle et sociale de leurs enfants». C'est dans le cercle de la famille que nous apprenons le plus important: à être des êtres humains.

Finalement, pour les chrétiens parler de la famille c'est parler de l'Église. L'évangéliste Saint Luc nous dit que les parents de Jésus l'amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. Cette offrande est une image de l'offrande du sacrifice du Fils au Père, fruit duquel sont nés les chrétiens. L'approfondissement de cette bienheureuse réalité nous ouvrira l'esprit à une plus grande fraternité et nous conduira à aimer l'Église encore plus.
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«Dieu ne me dit pas avec les livres qu'il est beauté,
 il me le fait voir dans un beau coucher de soleil,
dans le flamboiement de l'océan.»
(Carlo Carrette)
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Prière pour notre terre...

Note: À la fin de son encyclique Laudato Si', le pape François a placé deux prières...
Je veux en faire connaître une ici... Je la partagerai en quelques parties.
Voici la première:


 Prière pour notre terre

Dieu Tout-Puissant
qui es présent dans tout l'univers
et dans la plus petite de tes créatures,
Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe,
répands sur nous la force de ton amour pour que
nous protégions la vie et la beauté.
Inonde-nous de paix, pour que nous vivions
comme frères et sœurs
sans causer de dommages à personne.»
(À suivre...)
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La confiance en soi
est l'une des clés du bonheur et du bien-être.
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Bon dimanche!
Jean-Yves

Elle parlait de l'enfant à tous, cette femme du temple qu'on appelait Anne... / (263,659)

Bonjour!
Samedi 30 décembre 2017
 
   Fête de saint Roger  
 

Photo prise à Rivière-du-Loup.
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
Texte de l'Évangile (Lc 2,36-40): Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Commentaire:
Abbé Joaquim FLURIACH i Domínguez
(St. Esteve de P., Barcelona, Espagne)
«Proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l'enfant à tous»
Aujourd'hui, Joseph et Marie viennent de célébrer le rite de la présentation de leur premier né, Jésus, dans le Temple de Jérusalem. Marie et Joseph n'épargnent rien pour accomplir avec soin tout ce que la loi prescrit, car accomplir ce que Dieu veut est un signe de fidélité, d'amour de Dieu.

Depuis que son fils —et Fils de Dieu— est né, Joseph et Marie expérimentent merveille après merveille: les pasteurs, les mages d'Orient, les anges… Non seulement des évènements extraordinaires extérieurs, mais aussi intérieurs, dans le cœur des personnes qui ont un certain contact avec cet Enfant.

Aujourd'hui apparaît Anne, une femme, veuve, qui à un moment déterminé a pris la décision de dédier toute sa vie au Seigneur, avec des jeûnes et des prières. Nous ne nous trompons pas si nous disons que cette femme était une des “vierges prudentes” de la parabole du Seigneur (cf. Mt 25,1-13): veillant toujours fidèlement sur tout ce qui lui semble être la volonté de Dieu. Et bien sur: le moment venu, le Seigneur la trouve prête. Tout le temps qu'elle a dédié au Seigneur, cet Enfant le lui récompense largement. —Demandez-lui, demandez à Anne si ça valait la peine: tant de prières, tant de jeûnes et tant de générosité!

Le texte dit que «elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem» (Lc 2,38). La joie se transformait en apostolat décidé: elle est le motif et la racine. Le Seigneur est incroyablement généreux avec ceux qui sont généreux avec Lui.

Jésus, Dieu incarné, vit la vie de famille à Nazareth, comme toutes les familles: grandir, travailler, apprendre, prier, jouer… “Sainte quotidienneté!”, routine bénie où grandissent et se forgent presque sans s’en rendre compte les âmes des hommes de Dieu! Comme les petites choses de tous les jours sont importantes!
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«L'expérience de Pentecôte est dans l 'ADN du disciple de Jésus.
Quelle que soit la forme qu'elle prenne,
elle est la source d'une joie profonde et durable.
Jésus n'est plus simplement l'objet de la foi,
 mais une Personne vivante qui agit.»
(Pierre Aguila)
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«Nous sommes le miracle des miracles,
le grand mystère indescriptible de Dieu.»
(Thomas Caryee)
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Statue de saint Jean sous la neige... devant l'évêché.
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«Juger nous empêche de demeurer en nous.
Nous passons notre temps à découvrir chez les autres
des défauts pour échapper à notre propre vérité.
Et, ainsi, nous n'accédons jamais ni à nous-même
ni à la sérénité.»
(Anselm Grün)

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2017 tire sur la fin... Bientôt 2018!
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Bonne journée!
Jean-Yves
 
 
 


vendredi 29 décembre 2017

« Mes yeux ont vu ton salut...» /Quelques pensées... / (263,643)

Bonjour!
Vendredi 29 décembre 2017
 
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
       (Lc 2,22-35): Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur: «Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur», et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur.

Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. Il avait été divinement averti par le Saint Esprit qu'il ne mourrait point avant d'avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu'ordonnait la loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit: «Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour éclairer les nations, et gloire d'Israël, ton peuple».

Son père et sa mère étaient dans l'admiration des choses qu'on disait de lui. Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère: «Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l'âme, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées».
       
Commentaire:
Abbé Daniel MEYNEN (Saint Aubain, Namur, Belgique)
«Maintenant, Seigneur,
tu laisses ton serviteur s'en aller en paix,
car mes yeux ont vu ton salut»
Aujourd'hui, 29 décembre, nous fêtons le saint Roi David. Mais c'est toute la famille de David que l'Église veut honorer, et surtout le plus illustre de tous: Jésus, Fils de Dieu, Fils de David! Aujourd'hui, dans cet éternel “aujourd'hui” du Fils de Dieu, l'Ancienne Alliance, celle du temps du Roi David, reçoit son accomplissement et sa plénitude. Car, comme le relate l'Évangile de ce jour, l'Enfant-Jésus est présenté au Temple par ses parents pour accomplir la Loi ancienne: «Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur: ‘Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur’» (Lc 2,22-23).

Aujourd'hui, l'ancienne prophétie s'éclipse pour faire place à la nouvelle: Celui que le Roi David avait annoncé en chantant ses psaumes messianiques est enfin entré dans le Temple de Dieu! C'est aujourd'hui le grand jour où celui que Saint Luc appelle Siméon va bientôt quitter ce monde d'obscurité pour entrer dans la vision de la Lumière éternelle: «Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples» (Lc 2,29-32).

Nous aussi, qui sommes le Temple de Dieu dans l'Esprit (cf. 1Co 3,16), soyons attentifs à recevoir Jésus en nous. Si nous avons le bonheur de pouvoir communier en ce jour, demandons à Marie, la Mère de Jésus, d'intercéder pour nous auprès de son Fils: que le vieil homme meurt et que l'homme nouveau (cf. Col 3,10) naisse enfin dans tout notre être, afin que nous soyons les nouveaux prophètes, ceux qui annoncent au monde entier la présence du Dieu trois fois saint, Père, Fils, et Saint-Esprit!

Comme Siméon, soyons prophètes par la mort du “vieil homme”! Comme le disait le Pape Jean-Paul II, «la plénitude de l'Esprit de Dieu s'accompagne (…) avant tout dans la disponibilité intérieure qui provient de la foi. Cela, le vieillard Syméon, ‘homme juste et pieux’ sur qui ‘reposait l'Esprit Saint’, en eut l'intuition au moment de la présentation de Jésus au Temple».
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«Tout l'univers matériel est le langage de l'amour de Dieu,
de sa tendresse démesurée envers nous.
Le sol, l'eau, les montagnes, tout est caresse de Dieu.»
( Laudato Si'  no 84 )
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«Mieux comprendre, c'est déjà ça la grâce.»
(Un dominicain)
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«Donner de l'amour,
c'est faire le cadeau le plus précieux, c'est laisser être.»
(Herbert Mccabe)
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Bonne journée!
Jean-Yves
 


jeudi 28 décembre 2017

Fête des Saints Innocents... / Dieu... / (263,563)

Bonjour!
Jeudi 28 décembre 2017
 
 
Photo:
 La vitrail de la Nativité
à l'église de Sainte-Luce-sur-Mer
 (Jean-Yves)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
En la fête des saints Innocents.
 

 
 

Matthieu chapitre 2, 13-18

      
Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils. Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus.
         

Pour notre réflexion...

1. Accueillir le Christ
Il y a quelques jours nous fêtions la naissance du Seigneur et voilà que cette période de fête vient d'être troublée par une tragédie. Effectivement la liturgie nous propose aujourd’hui la fête des Saints Innocents, premiers martyrs à rendre témoignage de la divinité du Seigneur. En lisant ce passage de l’Évangile, l’on peut se rappeler les paroles du prologue de saint Jean : « Il était dans le monde, et le monde fut par lui, et le monde ne l'a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli. »
En effet Jésus est né parmi le peuple juif et personne parmi ceux qui se considéraient pieux n’est venu lui rendre visite. Ce sont seulement des bergers, classe la plus pauvre et la moins instruite du peuple, ainsi que des mages, c’est-à-dire des étrangers, des païens, des incirconcis, qui sont venus lui rendre hommage. Tous, sauf son peuple et de surcroît celui qui est censé représenter son peuple ; le roi que fait-il ? Il cherche à le tuer. Oui, le fils de Dieu est venu sur la terre et on ne l'a pas accueilli, on a même cherché à le tuer.
Cependant ce même passage nous offre aussi un exemple : celui des Saints Innocents. Ces petits enfants en versant leur sang rendent le témoignage suprême au Christ. Ce sont eux qui inconsciemment ont accueilli Jésus et lui, en retour pour ce témoignage rendu, accomplira la promesse du prologue de saint Jean : « À tous ceux qui l'ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu. » Cet exemple des Saints Innocents nous permet donc de nous demander de quelle façon nous accueillons Jésus dans notre vie.

2. Écoute et ouverture
Une autre leçon que nous offre aujourd'hui l'Évangile est celle d’être à l'écoute du Saint Esprit. On sait peu de chose sur saint Joseph ; toutefois les Évangiles disent de lui que c'était un homme juste. Aussi, l'on peut voir dans ce passage que saint Joseph était un homme docile aux inspirations du Saint Esprit. En effet, dans un songe, Dieu lui demande de quitter non seulement la ville mais aussi le pays. Qui de nos jours déciderait de partir à l'étranger, de tout quitter à cause d'un rêve ? Pourtant, c’est ce qu’il a fait, il a tout laissé derrière lui car il a su être à l’écoute ainsi qu’être docile à la volonté.
Un autre exemple que nous procure ce passage est celui des rois mages, même si leur cas est un peu différent de celui de saint Joseph, eux aussi ont été capables d'être ouverts à l'inspiration du Saint Esprit. En effet, ils ne sont pas retournés pour parler à Hérode, ils ont su être à l'écoute du Saint Esprit qui les a inspirés de retourner directement chez eux.
Ces exemples sont une invitation de la part du Seigneur à être à son écoute même si ce n'est pas toujours facil
e.
          Frère Jean-Baptiste Ribes, LC
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Photo:
Église Notre-Dame-du-Portage (Jean-Yves)
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«Dieu, je l'ai trouvé
parce qu'il était déjà là à m'attendre.»
(Carol Carretto)
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«Ne cherchez pas Dieu loin de vous.
Cherchez-le en vous!
(Carlo Carretto)
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Diacre
au cœur de notre monde...
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Bonne journée!
Jean-Yves



mercredi 27 décembre 2017

«Il vit, et il crut». / De ceux qui pensent pour nous et nous aident à méditer et à prier... / (263,487)

Bonjour!
Mercredi 27 décembre 2017
 
 
Fête de saint Jean, apôtre et évangéliste
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
       (Jn 20,2-8): Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit: «On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis». Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.

 
   Commentaire:
Abbé Manel VALLS i Serra              (Barcelona, Espagne)
«Il vit, et il crut»
Aujourd'hui, la liturgie célèbre la fête de saint Jean, apôtre et évangéliste. Le jour qui suit la Noël, l'Église célèbre la fête du premier martyr de la foi chrétienne, saint Étienne. Et le jour suivant, saint Jean, celui qui pénètre le mieux et le plus profondément le mystère du Verbe incarné, premier théologien et modèle de tout véritable théologien. Le passage de son Évangile qu'on nous propose aujourd'hui nous aide à contempler Noël dans la perspective de la Résurrection du Seigneur. Jean, en effet, arrivé au sépulcre vide, «vit et crut» (Jn 20,8). Confiants dans le témoignage des Apôtres, à chaque Noël, nous nous voyons poussés à “voir” et à “croire”.

L'on peut revivre ces mêmes “voir” et “croire” à propos de la naissance de Jésus, le Verbe incarné. Jean, poussé par les intuitions de son cœur —et, devrions-nous ajouter, par la “grâce”— “voit” au-delà de ce que ses yeux peuvent contempler en ce moment. En réalité, s'il croit, il le fait sans “avoir vu” encore le Christ, ce qui inclut déjà la louange implicite de ceux qui «croiront sans avoir vu» (Jn 20,29), qui culmine dans le vingtième chapitre de son Évangile.

Pierre et Jean “courent” ensemble au sépulcre, mais le texte nous dit que Jean «courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau» (Jn 20,4). Comme si Jean était mu davantage par le désir d'être de nouveau aux côtés de Celui qu'il aimait —le Christ— que par le fait de rester aux côtés de Pierre, dont, cependant —par le geste de l'attendre et de le laisser entrer le premier— il reconnaît la primauté dans le Collège des Apôtres. Malgré tout, le cœur ardent de Jean, plein de zèle, regorgeant d'amour, le porte à “courir” et à “s'avancer”, nous invitant clairement à vivre aussi notre foi avec ce désir ardent de rencontrer le Ressuscité.
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«Quand Dieu entre dans ta vie, l'infini s'ouvre dans ton cœur.»
(Michel Jermann)
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«Tout chemin qui nous rapproche
de la communion avec Dieu nous rapproche de la paix.
Pour l'un ce sera la méditation, pour un autre l'eucharistie,
pour un troisième une promenade.
Les chemins sont nombreux
qui peuvent nous conduire à l'union avec Dieu.»
(Anselm Grün)
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«Non, le hasard n'existe pas...
Seule existe la volonté de Dieu qui remplit l'univers,
guide les étoiles, détermine les saisons,
 appelle chaque chose par son nom, donne la vie et la mort,
subvient aux créatures, les habille de beauté et d'harmonie.
Cette volonté, victorieuse du mal, salut de tous,
construit le Royaume de justice et de paix,
de vérité et d'amour, de résurrection et de vie.»
(Carlo Carretto - J'ai cherché et j'ai trouvé.)
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Bonne journée!
Jean-Yves


mardi 26 décembre 2017

Fête de saint Étienne, diacre et premier martyr de l'Église... / Nos visiteurs et lecteurs... / (263,459)

 
Bonjour!
Mardi 26 décembre 2017
 
 
Fête de saint Étienne,
diacre et premier martyr
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«Étienne, premier martyr de la foi,
nous apprenons de toi qu'annoncer Jésus vivant
exalte le courage, jusqu'au témoignage.»
(Jacqueline Frédéric Frié)
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Voici la parole de Dieu de ce jour...  

 Matthieu chapitre 10, 17-22


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »
         

Pour notre réflexion...


1. Quels sont les sentiments du Christ ?
Si le Christ nous donne ces consignes, ces réalités de l’activité apostolique, c’est que lui-même les a vécues : ne pas être compris, être malmené, etc. Donc Jésus nous montre l’exemple sur la façon d’être disciple, missionnaire. Pourquoi le Christ a-t-il accompli cela ? Qu’est-ce qui le motivait ? Pourquoi prêchait-il, pourquoi a-t-il parcouru la Judée et la Galilée ? Somme toute, ces questions peuvent se réduire à une seule : pourquoi le Seigneur Jésus, s’est-il incarné ? Pourquoi s’est-il fait chair ? Pourquoi s’est-il fait homme ? Car la raison pour laquelle il a assumé notre condition humaine sera aussi la motivation qui le poussera jusqu’à mourir sur la croix. Il s’est incarné, il a vécu, il a prêché, marché, enseigné, guéri, chassé les démons parce qu’il connait le Père, il l’aime et il nous aime. Son amour pour nous et sa soif de nous voir sauver l’a encouragé à enseigner, guérir, etc. Son désir immense est de nous voir au Paradis avec lui.


2. Être missionnaire : ami du Christ
Le cœur du Christ est orienté fondamentalement vers le Père. La primauté de son amour est pour le Père, ensuite viennent tous les autres amours : la Vierge Marie, chacun de nous. On ne peut donner ce que l’on n’a pas. Pour être missionnaire, la nécessité première est que mon amour soit orienté vers le Christ et, à travers le Christ, je lis et vis toute mon histoire. Je m’efforce donc de garder ma relation avec le Christ, de l’intensifier, faire en sorte qu’il devienne l’ami intime de mon âme. Être son ami, c’est aussi suivre sa vie. Être chrétien n’est pas simple dans la vie personnelle car c’est aller à contre-courant : pensons seulement aux passions qui agitent l’intérieur de l’homme. Il est difficile de jouir d’une bonne maîtrise de soi et faire que ma volonté soit la même que celle du Christ. Mais est-ce que je connais la volonté du Christ ? Ses critères ? Sa vie ? Est-ce que je me pose la question de savoir ce qui lui plaît ? Et je le fais ensuite ?


3. Être missionnaire : témoigner
Primauté du Christ, vie personnelle comme le Christ, témoigner par notre propre vie, donner le témoignage de la vie chrétienne. Pourquoi ? Parce que j’aime Dieu et je veux que les âmes aillent au Paradis. « N’ayez pas peur » : ces paroles de saint Jean-Paul II se réalisent dans la mesure où l’on est orgueilleux de notre foi ; cette foi nous a transformés et nous transforme. Nous la vivons et nous en sommes fiers. Nous vivons dans la joie d’être fils et filles de Dieu.
L’un des critères pour mesurer « la chrétienté » d’une personne est de voir, en plus de sa vie personnelle, sa vie publique et apostolique. Saint Jacques nous dit : « Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? » (Jc 2, 14) L’amour engendre l’amour, l’amour vers Dieu nous pousse vers notre prochain.
Retournons sur l’Évangile de ce jour. Pourquoi craindre de donner témoignage du Christ si c’est pour notre bien et celui de beaucoup d’âmes ? Aimons donc les personnes que le Seigneur met sur notre chemin. Cet évangile explicite les deux commandements du Christ : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. » et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Accomplissons donc cela.

         

Frère Xavier Kerrand, LC
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«Qui peut me dire pourquoi
Jésus le Seigneur est né?
Vois, Jésus prend naissance
Pour toi qui commences
D'ouvrir ton cœur et tes mains
Pour changer la vie de tes frères et sœurs;
Pour toi, Jésus prend naissance.»
(Hymne Temps de Noël - Bréviaire)
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MERCI!
à nos visiteurs et nos lecteurs.

Merci de venir méditer et prier à Parole de Dieu avec nous.
Nos visiteurs proviennent,
comme des mages, des pays suivants
à la recherche de la Parole de Dieu
qui va transformer leur vie...

France - Canada - États-Unis
Allemagne - Russie - Belgique -
Ukraine - Suisse - Côte d'ivoire -
Espagne - Sénégal - Brésil -
Pakistan - Burkina Faso - Burundi -
Haïti - et autres encore...

Merci d'être là.
Prions les uns pour les autres.
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Bonne journée!
Jean-Yves

lundi 25 décembre 2017

Au commencement était le Verbe... / (263,398)

Bonjour!
Lundi 25 décembre 2017
 
NOËL!
 

 Photo:
De la collection de crèches de Mgr Yvon Joseph Moreau - Merci!
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Au commencement…

            
 

 Jean 1, 1-18

 Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous, nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.
         

Pour notre réflexion...

1. « Au commencement (…) »
Ces mots avec lesquels s’ouvre l’Évangile de Jean se trouvaient déjà en tête du premier chapitre du livre de la Genèse. Jean va nous raconter la vie de Jésus, mais il nous invite dès le début à nous tourner vers le « commencement » : le commencement du monde, créé par Dieu, le commencement de l’humanité, le commencement de la vie de Jésus, mais aussi notre propre commencement. À l’origine de tout cela, à l’origine de tout, il y a Dieu.

2. Cependant, avec ce mot, saint Jean veut aussi souligner un autre fait. Au début du livre de la Genèse nous est racontée la création du monde et de l’homme. Avec le début de la vie de Jésus, n’y a-t-il pas une autre création qui commence ? C’est ce qui nous sera relaté dans tout l’Évangile de Jean. Il ne s’agit plus de la création du monde matériel, qui existe déjà et continue à exister. C’est une création spirituelle, une nouvelle naissance, la naissance dans l’Esprit (Cf. Jn 3, 1-8). Avec l’arbre de la connaissance du bien et du mal l’humanité était tombée dans le péché, avec le bois de la croix Jésus lui donne la possibilité de naître de nouveau.
3. La naissance de Jésus est donc comme un signe, signe de notre propre nouvelle naissance dans l’Esprit (« ceci vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche» Lc 2, 12). Naissance entourée de simplicité et d’humilité, un peu d’eau et quelques paroles suffisent pour le baptême. Mais naissance qui nous ouvre à la lumière de la foi, la lumière du Christ. Cette lumière qui permet à ce nouveau commencement de parvenir à sa fin : « Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître. »
         
Père Jean-Marie Fornerod, LC



JOYEUX NOËL!
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samedi 23 décembre 2017

«Tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le nom de Jésus» / (263,262)

Bonjour!
Dimanche 24 décembre 2017
 
 
Photo:
Tableau au dessus du Maître-autel
Église de l'Islet-sur-Mer.
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
       (Lc 1,26-38): L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph; et le nom de la jeune fille était Marie. L'ange entra chez elle et dit: «Je te salue, comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi». A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.

L'ange lui dit alors: «Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; Il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin». Marie dit à l'ange: «Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge?». L'ange lui répondit: «L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait: ‘la femme stérile’. Car rien n'est impossible à Dieu». Marie dit alors: «Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole». Alors l'ange la quitta.
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  Commentaire:
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)
«Tu vas concevoir et enfanter un fils;
tu lui donneras le nom de Jésus»
Aujourd'hui, le ton de l'évangile est celui d'un conte populaire. Les contes commencent toujours par: «Il était une fois…», on nous présente les personnages, l'époque, l'endroit et le sujet. Celui-ci arrivera au point culminant du récit, et il y a un dénouement à la fin.

Saint Luc, d'une manière similaire nous raconte, avec un ton simple et accessible, la plus grande l'histoire qui ait jamais existé. Il ne nous présente pas un récit créé par l'imagination, mais une histoire vraie tissée par Dieu lui-même avec la collaboration de l'humanité. Le point culminant est: «Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le nom de Jésus» (Lc 1,31)

Ce message nous dit que Noël est proche. Marie, nous ouvrira la porte en collaborant à l'œuvre de Dieu. L'humble demoiselle de Nazareth entend avec étonnement l'annonce de l'ange. Elle prie Dieu d'envoyer Celui qui a été choisi pour sauver le Monde. Dans sa simplicité, Elle était loin de se douter, que c'est Elle que Dieu choisirait pour mener à bien son plan.

Marie vit des moments très intenses, dramatiques, dans son cœur: Elle tenait à rester vierge; Dieu lui propose désormais une maternité. Elle ne comprend pas: «Comment cela va-t-il se faire?» (Lc 1,34) demande-t-elle?. L'ange lui dit alors que sa virginité et sa maternité ne se contredisent pas, mais que par la force de l'Esprit Saint elles s'accordent parfaitement. Cela ne veut pas dire qu'elle comprend mieux avec cette explication. Mais cela lui suffit, car elle comprend que le prodige qui est sur le point de se réaliser sera l'œuvre de Dieu: «Car rien n'est impossible à Dieu» (Lc 1,38). Et c'est pour cela qu'elle répond: «que tout se passe pour moi selon ta parole»(Lc 1,38). Qu'elle s'accomplisse! Que cela se fasse! Fiat! Oui. Une acceptation totale de la Volonté de Dieu, sans trop comprendre, mais sans réserves ni conditions.

A cet instant même, «le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous» (Jn 1,14). Le conte populaire devient alors la réalité la plus divine et la plus humaine. Paul VI écrit en 1974: «Marie est la réponse que Dieu donne au mystère de l'homme; et Elle est la question que l'homme se pose sur Dieu et sa propre vie».
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«Marie est dans l'au-delà des rites et des cultures.
Son nom et tissé dans l'histoire.
Elle habite nos cœurs aujourd'hui.»
(Rober Riber)
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«Que notre âme soit grande ouverte pour recevoir le Seigneur
 et qu'elle commence à entendre
ce que l'Église chantera demain:
 "Sachez qu'aujourd'hui le Seigneur vient."
(François, notre pape)
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«Viens vite, ô toi, l'au-delà de la nuit,
allumer une étoile haute dans le ciel bas des hommes.»
(Bernard Réveillon)
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Photo:
La crèche de la cathédrale - La Pocaière
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     «Paix sur terre,    
 l'aube va paraître.
     Joie sur terre,     
Dieu vient nous sauver!»
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J O Y E U X  N O Ë L !
PAIX ET JOIE!
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Bon dimanche!
Jean-Yves