lundi 25 décembre 2017

Au commencement était le Verbe... / (263,398)

Bonjour!
Lundi 25 décembre 2017
 
NOËL!
 

 Photo:
De la collection de crèches de Mgr Yvon Joseph Moreau - Merci!
----- 

Au commencement…

            
 

 Jean 1, 1-18

 Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous, nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.
         

Pour notre réflexion...

1. « Au commencement (…) »
Ces mots avec lesquels s’ouvre l’Évangile de Jean se trouvaient déjà en tête du premier chapitre du livre de la Genèse. Jean va nous raconter la vie de Jésus, mais il nous invite dès le début à nous tourner vers le « commencement » : le commencement du monde, créé par Dieu, le commencement de l’humanité, le commencement de la vie de Jésus, mais aussi notre propre commencement. À l’origine de tout cela, à l’origine de tout, il y a Dieu.

2. Cependant, avec ce mot, saint Jean veut aussi souligner un autre fait. Au début du livre de la Genèse nous est racontée la création du monde et de l’homme. Avec le début de la vie de Jésus, n’y a-t-il pas une autre création qui commence ? C’est ce qui nous sera relaté dans tout l’Évangile de Jean. Il ne s’agit plus de la création du monde matériel, qui existe déjà et continue à exister. C’est une création spirituelle, une nouvelle naissance, la naissance dans l’Esprit (Cf. Jn 3, 1-8). Avec l’arbre de la connaissance du bien et du mal l’humanité était tombée dans le péché, avec le bois de la croix Jésus lui donne la possibilité de naître de nouveau.
3. La naissance de Jésus est donc comme un signe, signe de notre propre nouvelle naissance dans l’Esprit (« ceci vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche» Lc 2, 12). Naissance entourée de simplicité et d’humilité, un peu d’eau et quelques paroles suffisent pour le baptême. Mais naissance qui nous ouvre à la lumière de la foi, la lumière du Christ. Cette lumière qui permet à ce nouveau commencement de parvenir à sa fin : « Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître. »
         
Père Jean-Marie Fornerod, LC



JOYEUX NOËL!
-----

Aucun commentaire: