mardi 31 janvier 2017

Un malheur nous a frappé... Osons la solidarité et le réconfort... / Osons nous présenter devant le Seigneur Jésus... / (244,407)

Bonjour!
Mardi 31 janvier 2017
 

Un malheur nous a frappés...

Extrait de la déclaration du Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada:
(...)
 Je me joins au pape François et à Son Éminence M. le Cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec et primat du Canada, pour offrir aux victimes, leurs familles et amis, les condoléances et les prières de nos frères évêques, et des catholiques de partout au Canada. Je tiens également à remercier nos dirigeants nationaux et communautaires, ainsi que les professionnels de la loi et de la santé, qui réagissent à cette tragédie.
Comme personnes de foi, nous prions sincèrement pour l'âme des victimes et pour que la consolation et la paix soient conférées aux personnes qui souffrent de leur perte.
Mgr Douglas Crosby, OMI
Évêque de Hamilton et
Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada
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Tous unis
Au lendemain de ce drame...
«Au lendemain de ce drame terrible qui a fait six morts et plusieurs blessés graves à la Grande Mosquée de Québec (Sainte-Foy), le premier ministre Justin Trudeau a appelé à l'ouverture envers les musulmans canadiens affirmant haut et fort "qu'ils sont ici chez eux".
Valeurs profondes des Québécois:
- Accueil - Ouverture - Inclusion - Respect -
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Nos condoléances et nos prières
vont aux familles des victimes
et à toute la société musulmane.
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Cet attentat à Québec aura, souhaitons-le,
 l'effet de créer des rapprochements au moins...
Merci pour tous ces gestes 
de solidarité et d'unité
de nos politiciens et de la population.
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«Nous sommes contre tout acte violent
 qui touche l'humanité partout dans le monde,
à Québec ou ailleurs.»
(Raja Deuqkkar, bénévole à la mosquée de Québec)
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«Nous sommes tous touchés par cette solidarité,
ça diminue notre chagrain.»
(Boufeldja Benabdallah, cofondateur du centre culturel islamique)
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«Qui sommes-nous pour juger,
 mais qui sont les autres pour nous juger?»
(Néji Saïdan)
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«Il faut faire comprendre à nos enfants
que ce sont des événements extrêmement tristes,
mais isolés, qui n'ont rien à voir
avec les valeurs du Québec.»
(Alain Fortin, président de la commission scolaire des Découvreurs)
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Note:
Ces commentaires sont tirés du journal Le Soleil
 (31 janvier 2017)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...


 Marc 5, 21-43

Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré ... Cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : Qui m’a touché ? » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher. Elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.

Pour notre réflexion...

1. Le trait de caractère que l’on peut autant admirer chez Jaïre que chez la femme malade est qu’ils ont tous deux osé. Ils ont osé rencontrer le Christ. Ils ont osé mettre à découvert leurs misères et leurs problèmes. Ils ont mis de côté ce que les autres pouvaient penser d’eux et ont choisi de faire confiance à Jésus. C’est leur amour-propre et l’amour de l’autre qui leur ont donné cette force. Les deux sont essentiels. On ne peut aimer de façon désintéressée les autres si l’on ne s’aime pas soi-même

2. De son côté, Jésus n’a pas voulu d’une rencontre éclair. Il prend son temps avec chacun. Il a bien voulu suivre Jaïre jusque chez lui. Il est entré dans la chambre avec la famille et s’est préoccupé de la petite fille après l’avoir réveillée. Chemin faisant, il n’a pas hésité à s’arrêter, malgré l’urgence, pour dialoguer avec l’hémorroïsse. Le cœur à cœur est pour lui bien plus important que toute guérison du corps.

3. Il y a quelques mois, un rassemblement de jeunes catholiques avait pour thème : « Lève-toi et ose ». Ce sont les paroles du pape François. Mais c’est avant tout une demande du Christ quand il dit aux paralysés de se lever et de marcher, d’aller en paix. Osons rencontrer le Seigneur, nous mettre à découvert devant lui, pour qu’il soigne nos misères. Ainsi nous serons en paix avec nous-mêmes et pourrons apporter la paix autour de nous.

Cette méditation a été écrite par Frère Mario Salmon, LC
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Prions...
Pour les victimes de cet attentat...
Pour la paix dans notre monde...

Notre Père...
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«La grande vocation de l'homme est de servir
 plutôt que de dominer.»
(Albert Einstein)
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Bonne journée!
(LJean-Yves
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samedi 28 janvier 2017

Les béatitudes... Des promesses de bonheur... / (1747e message sur ce blogue... /

Note: Oui, c'est le 1747e message écrit sur ce blogue et ils sont toujours disponibles. Pour faire une recherche sur un sujet, vous n'avez qu'à indiquer un mot en haut, à gauche... / Merci à chaque visiteur et à chaque "priant"... Que le Seigneur vous bénisse et vous accompagne dans votre démarche spirituelle. ... / Ceux et celles qui veulent m'écrire ou laisser un commentaire peuvent toujours se servir de l'adresse suivante: jyfortin2@hotmail.com   
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Bonjour!
Dimanche 29 janvier 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 

 Matthieu 5, 1-12

Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
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Pour notre réflexion...

1. Les Béatitudes dans l’Évangile selon saint Matthieu sont un véritable programme de vie pour tous ! En effet, Jésus s’adresse aux foules, alors qu’il est sur la montagne. Lieu d’élévation, la montagne évoque la montée intérieure à laquelle Jésus nous invite. En effet, les attitudes que Jésus évoque sont toutes d’ordre spirituel : les pauvres de cœur, ceux qui pleurent, les doux, ceux qui ont faim et soif de la justice, les miséricordieux, les cœurs purs et les artisans de paix.

Jésus commence par appeler « heureux » ceux et celles qui vivent ainsi. Ce programme nous est donc donné pour notre bonheur et non pour nous rendre la tâche plus difficile ! Jésus ne donne aucune formule magique pour ne plus éprouver le mal et la souffrance, mais il nous encourage à tenir bon et à rester fermes dans l’espérance que toutes les épreuves, même les plus dures comme la persécution, seront vaincues.

2. Par ailleurs, Jésus lui-même a parfaitement incarné chacune des béatitudes auxquelles il nous invite. Pauvre de cœur, il l’a été en usant des richesses matérielles en vue du Royaume et non pour s’enrichir égoïstement. Jésus, lui aussi, a pleuré, nous rapporte l’évangéliste Luc (cf. Lc 19, 41), en constatant que Jérusalem n’accueille pas le salut que Dieu lui envoie. Jésus est doux et humble de cœur. À une autre occasion, il avait d’ailleurs invité ses disciples à l’imiter en cela : « Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes », disait-il (Mt 11, 29). En prenant la défense des petits et des faibles, Jésus n’a-t-il pas témoigné de sa faim et de sa soif de justice ?

3. Plus encore, Jésus est l’homme miséricordieux par excellence : il est porteur du message de miséricorde de la part du Père pour tous les hommes, mais il est aussi celui en qui brille cette miséricorde, puisqu’il a pris sur lui nos péchés et toutes leurs conséquences pour que nous en soyons libérés et guéris. Jésus avait un cœur pur, c’est-à-dire, selon la Bible, un cœur qui ne dévie pas de Dieu pour adorer des idoles quelles qu’elles soient. Son amour envers le Père est indéfectible, comme il en témoigne du début à la fin de sa vie terrestre. Israël savait que le messie, lorsqu’il viendrait, apporterait la paix qu’on appelle « paix messianique ». Jésus est par excellence l’artisan de la paix. Une paix, sans doute différente de celle que s’imagine le monde (cf. Jn 14, 27), mais une paix de l’âme si profonde qu’elle répond à toutes les aspirations humaines. Pour finir, Jésus évoque la persécution qu’il a vécue en sa propre chair et en son propre esprit. Elle l’a conduit jusqu’à la mort sur la croix. Jésus sait bien que ses disciples ne sont pas exempts de la persécution. La fidélité dans l’amour va jusque-là : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15, 13).

Cette méditation a été écrite par Emanuelle Pastore, consacrée de Regnum Christi
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«Aimer c'est accepter l'autre,
le recevoir comme un don qui nous est fait
et que nous ne méritons pas.»
(Marc Vaillot)
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«Lien historique avec Jésus, sacrement de sa présence,
l'Église a pour mission
 de présenter une personne toujours vivante:
 le Seigneur ressuscité.»
(Ramon Martinez de Pison)
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«C'est en priant
que le corps va passer du dehors au dedans
pour devenir une offrande
et un signe de la présence divine qui est en nous.»
(Jacques Gauthier)
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Bon dimanche!
jean-Yves
 


vendredi 27 janvier 2017

Dans les moments difficiles, Jésus n'est pas absent de ma barque... / (244,271)

Bonjour!
Samedi 28 janvier 2017
 
 
«Le monde n'est pas "en face" de l'Église.
Il est le milieu naturel où elle vit.»
(Albert Rouet /Diacres - Une Église en tenue de service.)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
  Marc, chapitre 4, 35-41
Ce jour-là, le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
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Pour notre réflexion...

1. Ce passage de l’Évangile se situe au tout début du ministère public de Jésus. Après le baptême dans le Jourdain, Jésus appelle ses premiers disciples et commence à annoncer le Règne de Dieu à travers guérisons et prédications. C’est alors que saint Marc relate quatre récits de miracles où apparaît le caractère décisif de la foi : « Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? » À la fin d’une longue journée de travail, Jésus traverse le lac de Galilée avec ses disciples afin d’aller annoncer à d’autres la Bonne Nouvelle. Jésus dort, il est fatigué. C’est alors que « survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait d’eau. Lui dormait ». Comment Jésus peut-il dormir en de telles circonstances ? Pourquoi Dieu semble-t-il si absent de ma vie quand les difficultés arrivent ? Pourquoi ai-je l’impression qu’il dort dans les moments où j’ai le plus besoin de lui ?
 
2. C’est alors que survient le cri désespéré des disciples : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Jésus réveillé, se lève et ordonne avec force au vent et à la mer de se taire, « et il se fit un grand calme ». Quelle force, quelle puissance, quelle merveille ! Aucune parole humaine ne peut exprimer la grandeur de cette scène : « Qui est-il donc pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » À partir de ce moment, les disciples allaient-ils douter de la toute-puissance de Dieu ?
 
3. Quand viennent les moments de difficultés, ma foi est mise à l’épreuve. Jésus n’est pas absent de ma barque ; au contraire, il est là et il veille sur moi, mais ai-je confiance en lui ? Suis-je préoccupé par tant de problèmes et d’épreuves ou bien est-ce que je m’abandonne à lui dans la paix et la confiance ? Malgré le vent et les vagues, suis-je convaincu que près de lui je ne crains rien ?
 
Cette méditation a été écrite par Frère George de la Cotardière, LC
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«Un ami fidèle est un abri sûr,
qui l'a trouvé a trouvé un trésor.»
(Siracide 6,14)
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«La meilleure manière de connaître nos défauts,
c'est de voir ce qui nous irrite chez les autres.»
(Anthony i Mello)
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«Oui, chacun, quel qu'il soit, a le droit d'être aimé.»
(Marc Vaillot)
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«Si, dans une forêt, vous croisez deux fois le même arbre,
c'est que vous êtes perdu...»
(Boucar Diouf)
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Bonne journée!
Jean-Yves

samedi 21 janvier 2017

Jésus, l'un d'entre nous... / Quelques pensées... / (244,031)

Bonjour!
Samedi 21 janvier 2017
 
 
 
«Après le verbe aimer,
le plus beau mot au monde, c'est le verbe aider
(Bertha Von Suttner)
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«L'univers est un don de Dieu et l'on doit pressentir
Celui qui l'a crée.»
(Saint Vincent de Paul)
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«Pendant tout ce temps... Toi tu es Dieu!»
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«Oui, chacun, quel qu'il soit, a le droit d'être aimé.»
(Marc Vaillot)
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Parole de Dieu pour aujourd'hui...
 
 

 Marc 3,20-21.
En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger.
Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »



Commentaire du jour :

Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p.90)
Jésus, un homme mangé

Quand Jésus est venu en ce monde, il l'a aimé si fortement qu'il a donné sa vie pour lui. Il est venu pour satisfaire notre faim de Dieu. Et comment l'a-t-il fait ? Il s'est changé lui-même en Pain de la Vie. Il s'est fait petit, fragile, désarmé pour nous. Les miettes de pain sont si minuscules que même un bébé peut les mâcher, même un agonisant peut les manger. Il s'est changé en Pain de la Vie pour apaiser notre appétit de Dieu, notre faim d'Amour.

Je ne crois pas que nous aurions jamais pu aimer Dieu si Jésus n'était pas devenu l'un d'entre nous. Et c'est afin de nous rendre capables d'aimer Dieu qu'il est devenu l'un d'entre nous en toute chose, sauf le péché. Créés à l'image de Dieu, nous avons été créés pour aimer, car Dieu est amour. Par sa passion, Jésus nous a enseigné comment pardonner par amour, comment oublier par humilité. Trouve Jésus et tu trouveras la paix.
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«Le diacre est un passeur d'espérance:
quel beau ministère!»
(Albert Rouet)
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Bonne journée!
Jean-Yves
 
 
 

 

mardi 17 janvier 2017

Quelques pensées pour notre nourriture spirituelle... / Jésus a du coeur... / (243,906)

Bonjour!
Mercredi 18 janvier 2017
 
 
 
«Le Christ est servi dans le prochain,
et surtout dans le pauvre dont il est l'icône.»
(Rose-Marie Berty)
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«J'aime Marie,
d'abord et avant tout parce qu'elle incarne
dans son discret éclat,
la pureté du cœur.»
(Jonathan Guilbault)
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«L'espérance aime les nouveaux départs
 au lever du soleil.»
(Ernest Ronchi)
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«La prière me permet de placer sous la lumière de Dieu
 la réalité de mon être et d'éclairer mes côtés sombres.»
(A. Grün)
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Voici la Parole de Dieu de ce jour...

 
Marc 3, 1-6  -  Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.
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Commentaire: Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne)

«Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal? de sauver une vie, ou de tuer?»

Aujourd'hui, Jésus nous enseigne qu'il faut faire le bien en tout temps: il n'y a pas un temps pour faire le bien et un autre pour négliger l'amour du prochain. L'amour qui vient de Dieu nous conduit à la Loi suprême, que Jésus nous a laissée dans le commandement nouveau: «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé» (Jn 13,34). Jésus ne déroge pas à la Loi de Moïse, Il ne la critique pas, puisque Lui-même accomplit ses préceptes et se rend à la synagogue le sabbat; ce que Jésus critique, c'est l'interprétation étroite de la Loi qu'en ont fait les docteurs et les pharisiens, une interprétation qui laisse peu de place à la miséricorde.

Jésus-Christ est venu proclamer l'Évangile du salut, mais ses adversaires, loin de se laisser convaincre, cherchent des prétextes contre Lui: «Il y avait là un homme dont la main était paralysée. On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat; on pourrait ainsi l'accuser» (Mc 3,1-2). Nous pouvons voir l'action de la grâce et, simultanément, constater la dureté de coeur d'hommes orgueilleux qui croient détenir la vérité. Les pharisiens furent-ils contents de voir ce pauvre homme récupérer la santé? Non, tout au contraire, ils s'aveuglèrent encore davantage, au point d'aller pactiser avec les hérodiens -leurs ennemis naturels- pour voir comment perdre Jésus. Curieuse alliance!

Par son action, Jésus libère aussi le sabbat des entraves posées par les docteurs de la Loi et les pharisiens, et lui restitue son sens véritable: jour de communion entre Dieu et l'homme, jour de libération de l'esclavage, jour de la délivrance des forces du mal. Saint Augustin nous dit: «Celui qui a la conscience en paix est tranquille, et cette tranquillité est le sabbat du coeur». En Jésus-Christ, le sabbat s'ouvre déjà au don du dimanche.

À nos prières...
 
- Toutes ces personnes qui demandent de prier pour elles
dans les groupes de prières...
- Les équipes qui dirigeront nos futures unités missionnaires
dans le diocèse...
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Bonne journée!
Jean-Yves

 

lundi 16 janvier 2017

«Le sabbat est fait pour l'homme... » / (243,869)

Bonjour!
Mardi 17 janvier 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 


Texte de l'Évangile (Mc 2,23-28): Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui disaient: «Regarde ce qu'ils font le jour du sabbat! Cela n'est pas permis». Jésus leur répond: «N'avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu'il fut dans le besoin et qu'il eut faim, lui et ses compagnons? Au temps du grand prêtre Abiathar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l'offrande que seuls les prêtres peuvent manger, et il en donna aussi à ses compagnons». Il leur disait encore: «Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l'homme est maître, même du sabbat».

Commentaire: Abbé Ignasi FABREGAT i Torrents (Terrassa, Barcelona, Espagne)

«Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat»

Aujourd'hui, comme hier, Jésus a affaire aux pharisiens, qui déforment la loi de Moïse en s'attachant aux détails pour oublier l'esprit qui l'informe. Les pharisiens, en effet, accusent les disciples de Jésus de violer le sabbat (cf. Mc 2,24). Selon leur casuistique étouffante, arracher des épis équivaut à "moissonner" et "égrener", à "battre": ces activités agricoles -et une quarantaine d'autres que nous pourrions ajouter- étaient prohibées les jours de sabbat, consacrés au repos. Nous le savons, les pains de l'offrande dont nous parle l'Évangile étaient au nombre de douze; on les plaçait chaque semaine sur la table du sanctuaire, en hommage des douze tribus d'Israël à leur Dieu et Seigneur.

Le comportement d'Abiathar est conforme aux enseignements de Jésus: les préceptes légaux de moindre importance doivent céder le pas aux plus grands; un précepte cérémoniel, à un précepte de loi naturelle; le précepte du repos sabbatique n'est donc pas supérieur aux élémentaires besoins de la subsistance. En s'inspirant de la péricope que nous commentons, et pour souligner que la personne est au-dessus de toutes les questions économiques et sociales, le Concile Vatican II enseigne: «L'ordre social et son développement progressif doivent à tout moment être subordonnés au bien de la personne, car l'ordre des choses doit être soumis au bien des personnes, et non le contraire. Le Seigneur Lui-même l'a souligné quand il a dit que le sabbat avait été fait pour l’homme, non l’homme pour le sabbat (cf. Mc 2,27)».

Saint Augustin nous dit: «Aime et fais ce que tu veux». L'avons-nous bien compris, ou l'obsession de ce qui est secondaire étouffe-t-elle l'amour qu'il faut mettre en tout ce que nous faisons? Travailler, pardonner, corriger, aller à la messe les dimanches, prendre soin des malades, accomplir les commandements…, faisons-nous tout cela pour le faire ou par amour de Dieu? Que ces considérations nous aident à vivifier toutes nos œuvres par l'amour que le Seigneur a mis dans nos coeurs précisément pour que nous puissions L'aimer.
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samedi 14 janvier 2017

Jésus fréquente les pécheurs... / (243,790)

Bonjour!
Samedi 14 janvier 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

 Marc 2, 13-17

Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre. Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Pour notre réflexion...

1. « Chemin faisant, il vit Lévi ».
Au passage de Jésus, il y a un mouvement de foule : tout le monde vient vers lui et il les enseignait. Alors que Lévi, lui, est resté assis comme s’il n’y avait aucun dynamisme spirituel dans sa vie. Il semble que le passage de Jésus ne retienne pas spécialement l’attention du personnage. Mais le prédicateur passe et le désigne du doigt : « Suis-moi ». Il est stupéfait et, accueillant l’invitation de Jésus, il se lève et quitte tout immédiatement. Il fait alors préparer un immense festin auquel il invite Jésus en même temps que ses amis : « les publicains et autres pécheurs » nous précise l’Évangile.
Ce repas avec les publicains rappelle aussi celui de Zachée avec Jésus et les publicains. Ce jour-là, Zachée était caché dans un sycomore pour ne pas être vu. Mais, en passant, Jésus lève la tête et l’appelle : « Aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison ! » (Lc 19, 5).


2. « Beaucoup de publicains, de pécheurs et de scribes étaient à table avec Jésus ».
Tous ceux qui étaient à table avec lui s’empressent de manifester leur indignation. Mais n’osant pas s’adresser directement à Jésus et, espérant que leur indignation remonterait jusqu’à ses oreilles, ils manifestent auprès des disciples ce qu’ils pensent de la situation. Pour eux, il est inadmissible de voir des prophètes jouir de prestige devant les hommes, manger à la même table que les publicains que tout juif regarde comme collaborateurs des Romains occupant le pays, donc des pécheurs notoires.


3. « Jésus qui avait entendu... ».
Les gens n’ont pas besoin de parler fort : Jésus lit dans les cœurs et sait ce que pensent les grands prêtres et les scribes. Il se tourne vers eux et leur annonce une fois encore les raisons de sa présence parmi les hommes : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin ». Il n’est pas venu pour ceux qui sont en bonne santé ou qui se croient tels, mais il est là pour appeler les pécheurs, pour les appeler à la conversion, pour les appeler à changer de comportement et de vie. C’est une façon de répéter l’invitation au retour vers Dieu : « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ; de la mesure dont vous vous servez, on se servira aussi pour vous » (Mt 7, 1 ss).

 
Cette méditation a été écrite par Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi

mardi 10 janvier 2017

Quand Jésus trouve-t-il le temps de prier?(243,710)

Bonjour!
Mercredi 11 janvier 2017
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Texte de l'Évangile (Mc 1,29-39): En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.

Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.

Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent: «Tout le monde te cherche». Mais Jésus leur répond: «Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle; car c'est pour cela que je suis sorti». Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais.

Commentaire: Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)

«Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait»

Aujourd'hui, nous voyons clairement comment Jésus divisait ses journées. D'un côté, il se consacrait à la prière, et, de l'autre, à sa mission de prédication par la parole et par les actes. La contemplation et l'action. Prière et travail. Etre avec Dieu et être avec les hommes.

En effet, nous voyons Jésus qui se donne corps et âme à sa tâche de Messie et de Sauveur: il guérit les malades, comme la belle-mère de Pierre et beaucoup d'autres, il console ceux qui sont tristes, il expulse des démons, il prêche. Tout le monde lui amène ses malades et ses possédés. Ils veulent tous l'écouter: "Tout le monde te cherche" (Mc 1,37) lui disent les disciples. Il avait certainement une activité souvent très fatigante, qui ne devait presque pas le laisser souffler.

Mais Jésus s'accordait aussi un temps de solitude pour se consacrer à la prière: «Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait» (Mc 1,35). Dans d'autres passages de l'Evangile, nous voyons Jésus se consacrer à la prière à d'autres heures, y compris très tard dans la nuit. Il savait partager son temps avec sagesse, afin que sa journée ait un équilibre raisonnable entre le travail et la prière.

Nous disons souvent: Je n'ai pas le temps! Nous sommes occupés avec les tâches ménagères, le travail et les innombrables tâches qui remplissent notre agenda. Fréquemment, nous croyons être dispensés de la prière quotidienne. Nous faisons un tas de choses importantes, c'est vrai, mais nous courons le risque d'oublier la plus nécessaire: la prière. Nous devons créer un équilibre pour pouvoir faire les unes sans négliger les autres.

Saint François nous présente les choses ainsi: «Il faut travailler fidèlement et avec dévouement, sans éteindre l'esprit de la sainte prière et de la dévotion que les autres choses temporelles doivent servir».

Nous devrions peut-être nous organiser un peu plus. Nous discipliner, en “domestiquant” le temps. Ce qui est important doit trouver sa place. Mais ce qui est nécessaire encore plus.

lundi 9 janvier 2017

Il enseigne avec autorité... /(243,670)

Bonjour!
Mardi 10 janvier 2017
 
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

 Marc 1, 21-28

Ils entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.

Commentaire: + Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne)
«On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes»
Aujourd'hui, premier mardi du temps ordinaire, saint Marc nous présente Jésus en train d'enseigner dans la synagogue et, aussitôt après, il commente: «On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes» (Mc 1,21). Cette observation initiale est impressionnante. En effet, la raison de l'admiration des auditeurs, d'une part, n'est pas la doctrine mais le maître, non ce qu'on enseigne mais Celui qui l'enseigne et, d'autre part, non pas le prédicateur en général, mais ce prédicateur en particulier, dont il est dit qu'Il enseigne «avec autorité», c'est-à-dire avec un pouvoir légitime et incontestable. Cette particularité est ensuite confirmée par une opposition tranchée: «non pas comme les scribes».

Mais, dans un second temps, la scène de la guérison de l'homme possédé par un esprit mauvais ajoute à l'admiration pour la personne la référence à sa doctrine: «Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité!» (Mc 1,27). Nous remarquons cependant que le qualificatif ne vise pas tant le contenu que la singularité: la doctrine est «nouvelle». Voici un autre contraste: Jésus communique quelque chose d'inouï (et, certes, on ne pouvait mieux dire).

Troisième remarque. L'autorité vient aussi du fait que Jésus «commande même aux esprits mauvais, et [qu']ils lui obéissent». Voilà un contraste aussi fort que les précédents. À l'autorité du maître et à la nouveauté de sa doctrine, il faut ajouter maintenant sa puissance contre les esprits du mal.

Mes frères! Par la foi nous savons que cette liturgie de la parole nous rend témoins de ce que nous venons d'entendre et que nous sommes en train de commenter. Demandons-nous avec une humble reconnaissance: Ai-je conscience de ce que jamais homme n'a parlé comme Jésus, Parole de Dieu le Père? Est-ce que je me sens riche d'un message incomparable? Est-ce que je me rends compte de la force libératrice que Jésus et son enseignement ont sur la vie humaine et, plus concrètement, sur ma vie? Mus par l'Esprit Saint, disons à notre Rédempteur: Jésus-vie, Jésus-doctrine, Jésus-victoire, fais que, comme le grand Raymond Llull aimait à le dire, nous vivions dans un continuel émerveillement de toi!

 

dimanche 8 janvier 2017

«Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie.» / (243,487)

Bonjour!
Lundi 9 janvier 2017
 
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...

Matthieu 3, 13-17
Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui. Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. » Alors Jean le laisse faire. Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. »

 

Pour notre réflexion...

1. « Jésus était venu de Galilée ».
Anciennement, l’Épiphanie, le baptême du Seigneur et les noces de Cana étaient fêtés le même jour. Quel est le rapport entre ces trois fêtes ? Jésus se révèle au monde. D’abord il se révèle aux mages qui le cherchaient, ensuite après trente ans de vie cachée il se révèle comme Fils de Dieu, et finalement il se révèle à travers son premier miracle. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus « sort à la rencontre » du monde. Il vient à la rencontre du pécheur qui se fait baptiser par Jean. Dans ma vie aussi Jésus est celui qui a fait et continue à faire le premier pas. Sans quoi je ne l’aurais pas connu.
 
2. « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice ».
Jean ne comprenait pas la demande de Jésus. Il se savait indigne de défaire la courroie des sandales du Messie, comment pouvait-il lui donner un baptême de conversion, qui plus est, à quelqu’un qui n’a pas péché, à celui-là même que le péché offense ? Parfois dans notre vie nous ne reconnaissons pas Jésus. Souvent, nous ne comprenons pas pourquoi il nous demande telle ou telle chose. Il nous apparaît même souvent qu’il nous demande de renoncer à tant de choses, alors qu’il nous dit qu’il est le chemin, la vérité et la vie ! Jésus nous demande souvent, comme à Jean le Baptiste, de croire et de lui faire confiance. Je ne sais pas si Jean a compris vraiment la réponse de Jésus, du moins sur le moment, et ce que pouvait vouloir dire « accomplir toute justice ». Mais il a su lui faire confiance.
 
3. « Et des cieux, une voix disait : ... ».
Et c’est justement parce qu’il a su faire confiance qu’il a pu découvrir Dieu davantage. Voir la Trinité se révéler par la voix du Père et l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe sur le Christ, l’oint. Aujourd’hui Jésus veut se révéler à moi aussi dans ma vie, comme il s’est révélé au monde à son baptême. Mais il aime se cacher et se révéler à travers des circonstances, une rencontre, un dialogue... Et pourtant, offrir un sourire authentique à un passant au lieu de lui présenter mon visage des mauvais jours, ou aimer le Christ dans mes frères (à la fois dans les plus démunis et dans les plus à l’aise matériellement), ce sont autant d’occasions spirituelles, une occasion de vivre son commandement de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Une occasion de vivre selon lui. Et d’en découvrir le bonheur. Surtout, de le découvrir lui, de découvrir son amour immense pour chacun des hommes. Son amour qui le pousse à vouloir partager la vie: souffrances, peines et joies, de chacun de nous.
 
 
Cette méditation a été écrite par Frère Loïc Chabut, LC
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«Ouvrir son esprit au monde et son cœur aux autres,
c'est rester jeune à n'importe quel âge.»
(Jacques Sèvres)
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«Commencez par rendre heureux les membres de votre famille.
Ensuite, vous pourrez penser aux pauvres de l'Inde.«
(Sainte Mère Teresa)
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Bonne journée!
Jean-Yves
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