dimanche 1 janvier 2017

Les bergers trouvèrent l'Enfant couché dans une crèche... / (243,194)

---2017---
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE!
PAIX - PAIX - PAIX
ET JOIE!
 
 
Dimanche 1er janvier 2017
 
Voici la Parole de Dieu de ce jour...
 
(Lc 2,16-21): Les bergers y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit Enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers. Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur. Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé. Le huitième jour, auquel l'enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu'avait indiqué l'ange avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère.

Commentaire: Abbé Manel VALLS i Serra (Barcelona, Espagne)

«Les bergers y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche»

Aujourd'hui, l'Église contemple avec reconnaissance la maternité de la Mère de Dieu, modèle de sa propre maternité envers nous tous. Luc nous présente la “rencontre” des bergers “avec l'Enfant”, accompagné de Marie, sa Mère, et de Joseph. La discrète présence de Joseph suggère son importante mission de gardien du grand mystère du Fils de Dieu. Tous ensembles, bergers, Marie et Joseph, «avec le petit enfant couché dans la crèche» (Lc 2,16), sont comme une belle image de l'Église en adoration.

“La crèche”: Jésus est déjà là, en une allusion voilée à l'Eucharistie. C'est Marie qui l'a mis là! Luc parle d'une “rencontre”, d'une rencontre des bergers avec Jésus. En effet, sans l'expérience d'une “rencontre” personnelle avec le Seigneur, on ne trouve pas la foi. Seule cette “rencontre”, qui comporte un “voir de ses propres yeux” et, d'une certaine façon, un “toucher”, rend les bergers capables de témoigner de la Bonne Nouvelle, d'être de véritables évangélisateurs qui puissent «raconter ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant» (Lc 2,17).

Et voici un premier fruit de la “rencontre” avec le Christ: «Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement» (Lc 2,18). Nous devons demander la grâce de savoir susciter cet “étonnement”, cette admiration chez ceux auxquels nous annonçons l'Évangile.

Il existe encore un second fruit de cette rencontre: «Les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu» (Lc 2,20). L'adoration de l'Enfant leur remplit le cœur d'enthousiasme pour communiquer ce qu'ils ont vu et entendu, et la communication de ce qu'ils ont vu et entendu les amène à la prière de louanges et à l'action de grâces, à glorifier le Seigneur.

Marie, maîtresse de contemplation —elle «gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur» (Lc 2,19)— nous donne Jésus, dont le nom signifie “Dieu sauve”. Son nom est aussi notre Paix. Accueillons dans notre cœur ce Nom saint et très doux et ayons-le souvent sur nos lèvres!
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«Chaque jour, tu nais dans notre monde, Seigneur,
et c'est notre amour
qui te met au monde, avec Marie, ta mère.
Que ton visage s'illumine pour nos frères et sœurs!»
(Lise Lachance)
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Pardon pour cet attentat à
â Istanbul...
Nous en sommes tous un peu responsables...
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«L'homme est crée pour le bonheur véritable et éternel
que seul l'amour de Dieu peut donner.»
(Benoît XVI)
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Bonne journée!
Et que la PAIX l'emporte!
Jean-Yves
 
 
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