lundi 4 novembre 2013

Comment accueillons-nous son invitation? ...

Texte de l'Évangile (Lc 14,15-24): En entendant parler Jésus, un des convives lui dit: «Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu!». Jésus lui dit: «Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. A l'heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités: ‘Venez, maintenant le repas est prêt’. Mais tous se mirent à s'excuser de la même façon. Le premier lui dit: ‘J'ai acheté un champ, et je suis obligé d'aller le voir; je t'en prie, excuse-moi’. Un autre dit: ‘J'ai acheté cinq paires de boeufs, et je pars les essayer; je t'en prie, excuse-moi’. Un troisième dit: ‘Je viens de me marier, et, pour cette raison, je ne peux pas venir’.




»A son retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Plein de colère, le maître de maison dit à son serviteur: ‘Dépêche-toi d'aller sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux’. Le serviteur revint lui dire: ‘Maître, ce que tu as ordonné est fait, et il reste de la place’. Le maître dit alors au serviteur: ‘Va sur les routes et dans les sentiers, et insiste pour faire entrer les gens, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne profitera de mon dîner’».

Commentaire: Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne)

Va sur les routes et dans les sentiers, et insiste pour faire entrer les gens, afin que ma maison soit remplie

Aujourd'hui, le Seigneur nous offre une image de l'éternité représentée par un banquet. Le banquet signifie le lieu où la famille et les amis se retrouvent, se réjouissant de la compagnie, de la conversation et de l'amitié autour de la table. Cette image nous parle de l'intimité avec Dieu Trinité et du plaisir que nous trouverons dans notre séjour au ciel. Il a tout fait pour nous et nous appelle car «Venez, maintenant le repas est prêt» (Lc 14,17). Il veut que nous soyons avec Lui; il veut tous les hommes et toutes les femmes du monde à ses côtés, chacun et chacune d'entre nous.



Il est nécessaire, cependant, que nous ayons envie d'y aller. Et bien que l'on sache que c'est là où l'on est le mieux, car le ciel est notre demeure éternelle, qui dépasse toutes les aspirations humaines les plus nobles -«des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont pas montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment» (1Co 2,9) et, par conséquent, rien ne lui est comparable-; cependant, nous sommes capables de repousser l'invitation divine et de laisser passer à jamais la meilleure offre que Dieu pouvait nous faire: partager sa maison, sa table, son intimité pour l'éternité. Quelle grande responsabilité!



Nous sommes, malheureusement, capables d'échanger Dieu pour toute chose. Certains, comme nous lisons dans l'Évangile d'aujourd'hui, par un champ; d'autres par des bœufs. Et toi et moi, contre quoi sommes-nous capables d'échanger celui qui est notre Dieu ainsi que son invitation? Il y a celui qui le fait par paresse, par laisser-aller, qui par confort arrête d'accomplir ses devoirs d'amour pour Dieu: Dieu vaut-il si peu pour que nous le substituions par n'importe quelle autre chose? Que notre réponse à cette invitation divine soit toujours un oui, plein de reconnaissance et d'admiration.





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