mardi 31 décembre 2013

(156966) - Il accepte de partager pour toujours notre condition humaine afin que nous puissions partager sa condition divine...

Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous.

(Jean 1, 14)



L’évangéliste Jean nous ramène au commencement absolu où déjà le Verbe existait. Il nous fait entrer dans le mystère de Dieu qui a crée le monde par la puissance de sa parole, qui l’éclaire de sa lumière et manifeste sa présence. Jean nous entraîne ensuite dans le désert où le Baptiste a annoncé le Messie, Verbe de Lumière.





Et l’évangéliste nous explique que quand le Verbe se fait chair, il change définitivement. Il accepte de partager pour toujours notre condition humaine afin que nous puissions partager sa condition divine. Jésus, le Verbe incarné, est semblable à nous en toute chose. Il fait partie de notre histoire, nous faisons partie de la sienne. Il n’a pas seulement une apparence humaine, il est humain. Il connaît la fatigue, la faim, la joie, la peine, le travail, le repos... Il connaît la mort que nous devons aussi accepter afin de ressusciter un jour comme lui.



Le texte est poétique, un peu difficile à comprendre. Il faut le lire et le relire encore, le méditer, le prier pour se l’approprier, pour entrer dans le mystère. Et un mystère n’est rien d’autre qu’une vérité que l’on découvre petit à petit, comme il en est des humains qu’on ne finit jamais de découvrir.



Seigneur, tu t’es fais présent tout au long de notre histoire. D’abord par les prophètes, tu as fait entendre ta voix, mais nous avions besoin de voir. Alors tu as choisi de te faire l’un des nôtres en Jésus. Nous avons pu te suivre, partager ta vie au quotidien. Maintenant que tu es ressuscité, tu continues à habiter parmi nous par ton Esprit. Nous te disons merci pour tant de fidélité à notre égard.



(Danielle D’Anjou-Villemaire in Avent et Temps de Noël 2013-2014 - Vie liturgique).















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