samedi 12 octobre 2013

Rendons grâce à Dieu pour toutes ses guérisons et pour tous les biens qu'il nous donne...

Jour liturgique : Temps ordinaire - 28e Semaine: Dimanche (C)

Texte de l'Évangile (Lc 17,11-19): Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance et lui crièrent: «Jésus, maître, prends pitié de nous». En les voyant, Jésus leur dit: «Allez vous montrer aux prêtres». En cours de route, ils furent purifiés.



L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain. Alors Jésus demanda: «Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés? Et les neuf autres, où sont-ils? On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu; il n'y a que cet étranger!». Jésus lui dit: «Relève-toi et va: ta foi t'a sauvé».

Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

Jésus, maître, prends pitié de nous

Aujourd'hui, nous pouvons constater, une fois de plus! comment notre attitude peut remuer le cœur de Jésus Christ. Le fait c'est que quelques lépreux, en vainquant la réprobation sociale que souffraient ceux qui avaient la lèpre, et avec une bonne dose d'audace, s'approchent de Jésus et —nous pourrions dire entre guillemets— l'obligent avec leur supplique si rassurée: «Jésus, maître, prends pitié de nous» (Lc 17,13).



La réponse est immédiate et foudroyante: «Allez vous montrer aux prêtres» (Lc 17,14). Lui, qui est le Seigneur, montre son pouvoir car, «en cours de route, ils furent purifiés» (Lc 17,14).



Ceci nous montre déjà que la mesure des miracles du Christ est, justement, la mesure de nôtre foi et notre confiance en Dieu. Or, que devons-nous faire —pauvres créatures— devant Dieu, outre nous confier pleinement à Lui? Mais avec une foi opérative qui nous encourage à bien obéir les indications de Dieu. Il suffit d'avoir un minimum de sens commun pour comprendre que «rien n'est trop difficile à croire quand il s'agit de Celui pour qui rien n'est trop difficile à faire» (Card. J. H. Newman). Si nous ne voyons plus des miracles c'est parce que nous “obligeons” le Seigneur trop peu avec notre manque de confiance et d'obéissance à sa volonté. Comme saint Jean Chrysostome a dit, «un peu de foi peut beaucoup».



Et, comme consécration de la confiance en Dieu, il nous arrive le débordement de la joie et de la gratitude: en effet, «L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce» (Lc 17,15-16).



Mais..., quel dommage! Des dix bénéficiaires de ce miracle, seulement un est revenu. Que nous sommes ingrats tout en oubliant si facilement que tout ce que nous avons nous vient de Dieu, à qui nous devons tout! Faisons-nous le propos de l'obliger en nous montrant confiés en Dieu et remerciés à Lui.





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